Jordan Bardella, président du Rassemblement national, était l’invité du Face-à-face de BFMTV. Il a notamment été interrogé sur le conclave sur les retraites.
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00:00Le gouvernement François Bayrou, est-ce que vous pourriez le censurer ?
00:02Nous pourrions parfaitement le censurer parce qu'en réalité ce gouvernement, c'est beaucoup de bruit et très peu d'actes.
00:08Et les grands sujets quotidiens des Français, qu'il s'agisse du pouvoir d'achat, de l'insécurité ou du contrôle de l'immigration, ne sont pas réglés.
00:16On entend les annonces, les opérations de communication du ministre de l'Intérieur.
00:20Je me permets de vous rappeler que l'immigration est en augmentation s'agissant des titres de séjour légaux par rapport à 2023
00:26et que nous avons accordé en 2024, et c'est ça la folie qui est en train de se passer, 19%, 19,7% de visas en plus à l'Algérie en 2024 qu'en 2023.
00:36Donc vous voyez bien là qu'entre ce qui est dit pour amuser la galerie et ce qui est fait, les attentes quotidiennes des Français ne sont pas réglées.
00:43Vous pourriez censurer et s'entarder ?
00:46On pourrait censurer et évidemment s'entarder, je veux dire, à partir du moment où il ne se passe rien, les urgences quotidiennes des Français ne sont pas traitées.
00:56Nous avons obtenu dans le cadre du budget de l'État un certain nombre de victoires, qui sont des victoires idéologiques, mais qui sont surtout des victoires concrètes pour les Français.
01:05Si au mois de janvier, 24 millions de Français ont reçu un mail leur indiquant que leur facture d'électricité allait baisser de 15%,
01:11c'est grâce au Rassemblement national et c'est grâce aux concessions que nous avons obtenues dans le cadre de la première censure.
01:17Donc nous ne sommes pas au pouvoir, nous sommes peut-être dans une marche intermédiaire, nous allons continuer de nous battre.
01:22Et moi je continue à réclamer une dissolution à l'automne parce que je pense que rien de sain ne peut émerger de ce paysage politique
01:28et que précisément notre devoir c'est de nous tenir prêts et le devoir des Français sera de choisir au moment où il le faudra.