Jean-Christophe Couvy, secrétaire national d'Unité, revient sur l'hospitalisation de deux policiers à Nice suite à un refus d'obtempérer. «Quand on percute volontairement des policiers, c’est qu’on a envie de les tuer», selon lui.
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00:00Je pense qu'à un moment donné, il va falloir que cette personne-là, un jour, se retrouve aussi aux assises parce que quand on percute volontairement des policiers, c'est qu'on a envie, enfin je veux dire vraiment, de les percuter, de les tuer et là, quand je vois qu'on est capable de dire à un policier qu'il est coupable, enfin, il a accusé de meurtre, je suis désolé, mais à un moment donné, c'est une tentative de meurtre sur les policiers et j'espère qu'un jour, effectivement, on aura des personnes qui seront vraiment jugées à hauteur de ce qu'ils doivent avoir et non pas souvent qu'on s'est requalifiés pour aller plus vite, notamment pour l'espace judiciaire.
00:30Aujourd'hui, il faut savoir qu'on le dit, on le répète, toutes les 20 minutes, il y a un refus d'obtempérer, il y a un refus d'obtempérer sur 5 qui met en danger la vie d'autrui ou des policiers et en fait, c'est cette propension et cette augmentation au refus d'obtempérer aujourd'hui, maintenant, les gens ne s'arrêtent plus et volontairement, c'est ça, moi, c'est cet aspect volontaire de foncer sur les policiers pour les tuer.
00:50Et on ne peut pas penser aussi, ça nous ramène...