Futsal - Raphaël Reynaud : du banc de Blavozy à la sélection nationale
Raphaël Reynaud, sélectionneur de l'équipe de France de Futsal reviendra sur le match du 11 avril contre la Bulgarie et partagera son parcours d'entraîneur, depuis ses débuts à Blavozy jusqu'à son accession à la tête de la sélection nationale. Une immersion au cœur du futsal français et de son évolution.
Parlons Club - Le Billard Club de la Plaine du Forez, une passion depuis 1982
Fondé en 1982 dans une salle discrète à l'étage d'un bistrot, le Billard Club de la Plaine du Forez a connu une belle évolution. Installé à Feurs depuis 1996, il s'appuie sur une équipe dynamique, une école de billard dédiée aux jeunes et l'organisation de grands tournois régionaux, contribuant ainsi au rayonnement de la discipline.
Running - Julien Rabaca, une étoile montante du marathon
À 24 ans, Julien Rabaca s'impose comme un espoir du running français, avec des performances de haut niveau sur 10 km, semi et marathon. Vainqueur du semi-marathon de Lyon 2024 et 9e Français à Paris en 2025, il fait le pari audacieux de quitter son métier de pompier pour se consacrer pleinement à son rêve : courir le marathon des Jeux Olympiques.
Le Pound, le mix parfait entre cardio et choré
Chez Fit N Dance à Sorbiers, le Pound révolutionne l'entraînement en mêlant fitness et musique. Avec des Ripstix, ces baguettes qui rythment chaque mouvement, cette discipline dynamique offre un renforcement musculaire ludique et motivant, le tout dans une ambiance énergique et conviviale.
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00:00Bonsoir à toutes et à tous, ravis de vous retrouver sur le plateau de Sportset.
00:22Et oui, ils ne se sont pas trompés, ils ont mis un petit effet de chaleur, vous avez vu,
00:26ils se font plaisir en régie.
00:27On embrasse d'ailleurs la technique, Seb et ses équipes.
00:29Alors Sportset, vous le savez, c'est tout le sport ligérien, tout ça en 42 minutes.
00:33Plus que moins déjà, en général, voilà.
00:36L'équipe du jour, je vous demanderais de faire un tonnerre d'applaudissements pour Amélia Lola.
00:40Amélia, on va faire quoi cette semaine ?
00:42Alors cette semaine, on va du côté de Sordier et vous allez peut-être penser que j'ai changé de chronique,
00:49mais non, on reste bien dans la danse.
00:51Et montre les tatouages un peu.
00:52Ah oui, mais là, je ne suis pas encore au stade des bras entièrement tatoués,
00:55donc on va rester dans la danse.
00:57Et pour l'instant, je n'en dis pas plus, vous allez voir les ripsticks secs.
01:00Qu'est-ce qu'elle est mystérieuse en face de vous, le numéro 10, Navadria !
01:06Bonsoir Julien, bonsoir tout le monde.
01:07Alors aujourd'hui, on a la grande chance de recevoir Raphaël Reynaud,
01:11sélectionneur de l'équipe de France de football, de foot-salle pardon, pas de football, de foot-salle.
01:15C'est le Didier Deschamps, mais en foot-salle.
01:17C'est ça, c'est ça, Raphaël, c'est ça.
01:19Ou le Zidane bientôt, on ne sait pas encore, voilà.
01:22Pour l'instant, on va rester sur Deschamps.
01:23À côté de vous, le franc-provost de la Loire, Ludovic Giraud !
01:28Bonjour Julien, bonjour tout le monde.
01:29Donc, ça va plutôt pas mal.
01:32Retour de vacances, donc que du bonheur.
01:34Et la bonne poudreuse.
01:35C'était pas mal, c'était pas mal ce week-end, j'avoue.
01:37On va accueillir un jeune athlète qui est très prometteur du côté du marathon.
01:43Une étoile montante, on peut le dire.
01:44Une étoile montante et qui est en train de passer professionnel.
01:47Et il va nous expliquer un petit peu le déroulement de cette carrière et où il veut aller.
01:53Voilà, on a du public cette semaine, vous avez vu.
01:54Pour vous, Raphaël, c'est exprès.
01:57C'est pas tout le temps comme ça.
01:58Non, quand j'aime pas, non.
01:59Il n'y a pas de public, même des fois.
02:00C'est rare, c'est vrai que c'est très, très rare.
02:02Justine Houillon, oui, vous êtes là.
02:04Une fleur parmi les fleurs, Justine Houillon.
02:05Ah merci, merci, j'ai tout donné, c'est ça.
02:07Justine Houillon, pour ceux qui ne l'ont connu, elle était sur TLC, il n'y a pas si longtemps, pour le gentillet.
02:11Mais alors là, rien à voir.
02:12Rien à voir.
02:13Ça y est, je reviens pour autre chose.
02:14Changement.
02:16Bah voilà, je suis avec les candidates de Miss Loire, puisque l'élection Miss Loire revient cette année après deux ans de silence.
02:24Donc, vous voyez une partie des candidats.
02:26Une partie, il en manque combien ? Deux, trois ?
02:27Il en manque trois, il me semble.
02:28Il y en a une en Égypte, mais elle doit nous regarder.
02:30Oui, il y en a une en Égypte, au Seychelles.
02:32Enfin voilà, il y en a qui y voyagent.
02:33On va voir l'affiche.
02:35C'est quand, justement, cette élection ?
02:36Alors, l'élection a lieu le 4 mai prochain dans la salle Aristide Briand à Saint-Chamond.
02:42Vous aurez toutes les informations sur l'Instagram Miss Loire Off.
02:46Voilà, l'ouverture des portes, c'est à 14h, pour une élection qui commence à 15h.
02:51Et sont-elles prêtes ?
02:52Il y a encore une formation, encore un peu ?
02:54Oui, on s'améliore.
02:58On s'améliore progressivement, mais effectivement, il y a encore du travail.
03:01Il y a pas mal de répétitions à faire jusqu'au 4 mai.
03:04Mais on sera prêts, le 4 mai, ça sera parfait.
03:05D'ailleurs, il y en a une qui voudrait faire partie de la team Amelia Dollar.
03:10Vous avez une question ?
03:11Il faut que je vous pose une question.
03:12Vas-y, c'est le moment, on est en direct.
03:13La question, Miss ?
03:14Non, la question, c'est que prochainement, peut-être, vous voudrez...
03:17Est-ce que prochainement, vous pourriez me faire de la place
03:19pour que je m'incruste, je m'infiltre dans vos répétitions, justement, de danse ?
03:23C'est de la danse, c'est vrai !
03:24C'est de la danse, il y a beaucoup de marge, mais avec plaisir.
03:27Alors, j'ai deux oui ici, deux non là-bas.
03:29En fait, ça dépend de qui elle est, on verra.
03:32Mais je dirais qu'on serait prêtes.
03:34Oui, mais avec plaisir.
03:35En pourparler.
03:36C'est très gentil.
03:36En pourparler.
03:37A revoir, après.
03:38À tout moment, je peux rebondir, venir vous voir ou pas, Justine ?
03:41Vous avez un avis, comme vous faites beaucoup de sport ?
03:43Oui, avec grand plaisir.
03:44L'autre fois, j'ai essayé de l'appeler, il m'a dit « je suis en piscine ».
03:46Mais il est où ce téléphone ?
03:48Et comment il fait pour me répondre ?
03:50C'est la watch qui répond.
03:51C'est ça, il connaît pas encore la technologie.
03:54Non, désolé, moi j'ai encore le tuba, voilà.
03:57Raphaël Reynaud, vous êtes effectivement le sélectionneur de cette équipe de France de foot salle.
04:02Mais c'est vrai, premier abord, qu'est-ce que c'est que le foot salle ?
04:05Le foot salle, c'est du foot qui se joue à cinq sur un terrain de handball.
04:10Donc, pas les mêmes particularités que le football à onze,
04:14c'est pas la même technicité, on va dire.
04:15Ah oui, c'est quoi la spécificité, alors ?
04:17C'est du concentré de foot, on va dire.
04:21Du concentré de foot ?
04:22C'est-à-dire qu'on est dans quelque chose, dans une pratique, dans un sport qui est hyper dynamique.
04:29Est-ce qu'on fait un tac défense, c'est ça ?
04:30On est très proche des buts, puisque le terrain de handball fait 40 mètres,
04:34donc, fatalement, quand je récupère le ballon, je suis proche du but.
04:37Si je suis en train de défendre, je défends proche de mon but aussi.
04:41Et donc, du coup, on est vraiment dans quelque chose de très intense,
04:45avec des actions qui sont hyper timées.
04:50Et puis, c'est un sport spectacle avec, justement,
04:55on a bien l'intention de le montrer à Saint-Chamond le 11 avril.
04:59On reviendra tout à l'heure sur ces spécificités.
05:01Alors, moi, j'ai essayé un peu ce week-end de jouer au foot salle,
05:04j'ai perdu deux doigts de pied, je vous le dis, direct.
05:05Le tutu, il faut oublier, pas pour moi.
05:07Non, non, il ne faut surtout pas oublier.
05:09Ah, mes doigts de pied, ils sont comme ça, maintenant.
05:10Le pointu, c'est vraiment une arme absolue au foot salle,
05:14parce qu'on a très peu de temps pour armer, donc pour frapper long.
05:19Ils ont des doigts de pied carrés, maintenant.
05:20On a un armé court et le pointu, c'est une arme assez intéressante.
05:24Je vous l'ai dit tout à l'heure, c'est souvent des frappes de pointu dans les matchs de foot salle.
05:29D'ailleurs, on l'a vu, moi, j'ai eu la chance de voir la dernière Coupe du Monde au mois de septembre,
05:33et j'ai vu énormément de buts du pointu, des ballons.
05:35Le gardien pointu, il ne vaut pas avoir des ballons.
05:37On voit des actions, des magnifiques actions.
05:40On a une équipe, en tout cas le foot salle en lui-même,
05:43c'est vrai que c'est un sport, encore une fois, qui permet justement
05:46d'avoir cette multiplication des actions intéressantes devant le but.
05:51Et puis, on a une équipe qui est particulièrement, nous, inspirée.
05:55On est sur un projet de jeu où la liberté est importante, la qualité de dribble aussi.
06:01Et on a des joueurs qui se font plaisir, qui du coup font plaisir au public.
06:05C'est des joueurs professionnels ou c'est des... ils jouent dans des clubs à côté ?
06:07Pas du tout, c'est des gars qu'il a recrutés sur le parsley.
06:10C'est une bonne question.
06:12Ils ont une carrière à ondes, ils ont une carrière à...
06:14Ça c'est bien, ça je suis fier de toi.
06:16D'abord, les joueurs de l'équipe de France sont quasiment tous pros.
06:20Ils sont tous pros en foot salle ?
06:22Oui, bien sûr, en foot salle.
06:23Parce qu'il y a un championnat, c'est ça ?
06:25On a un championnat, bien sûr, il y a un championnat de D1.
06:27Et D2, même, qui est pas mal.
06:28D2, ouais, deux poules de D2.
06:30Et puis ensuite, on a des joueurs qui s'expatrient aussi.
06:34J'ai un joueur au Barça, on en a un à Cartagène.
06:38Oui, dans la structure même du Barça.
06:40Et donc, on a un sport qui n'est pas très médiatisé aujourd'hui encore,
06:45et notamment dans des districts comme la Loire, pour ne pas le citer.
06:51Il n'y a qu'une équipe dans la Loire, on a fait une recherche ?
06:53Ouais, Saint-Etienne-Métropole, qui joue...
06:57C'est pas mal.
06:57Ouais, qui a une équipe intéressante,
06:59et qui progresse chaque année avec une bonne structure.
07:01Alors, on ne l'a pas dit, mais vous êtes du 43,
07:04voisin de Ludovic Gidreul, mes condoléances.
07:07Est-ce que vous avez un oeil...
07:08De mon invité aussi.
07:10Est-ce que vous avez un oeil un petit peu sur Saint-Etienne-Métropole,
07:14justement, Laric et Marie ?
07:16Sincèrement, pour l'instant, je ne les ai pas trop et je ne les ai pas vus.
07:21Maintenant, s'ils montent très vite, s'ils gravitent les échelons,
07:24là, on va pouvoir...
07:26Discuter.
07:27On va pouvoir aller les voir.
07:28Après, le rôle d'un sélectionneur, c'est aussi de voyager un petit peu de partout.
07:31Donc, ce n'est pas évident non plus
07:33de venir voir des équipes qui jouent en régional.
07:35Quand tu es des équipes professionnelles,
07:36tu t'orientes toujours sur les équipes professionnelles.
07:38C'est ce qu'on voit aussi dans le foot à onze.
07:40Mais moi, j'avais une question.
07:41On va juste revenir, parce que vous avez commencé à dire,
07:43la Coupe du Monde, il y a eu une Coupe du Monde, c'était quand ?
07:46C'était en octobre, septembre-octobre.
07:49On peut donner quand même le classement.
07:51Le classement à deux doigts de la finale, on va dire,
07:54parce que vous perdez en demi-finale contre l'Argentine sur un but.
07:56Un but d'écart dans les dernières minutes.
07:59Combien vous avez perdu ?
08:00On perd trois-deux.
08:01On perd trois-deux, non, c'est un moment,
08:03d'abord, c'est un moment exceptionnel, d'abord, il faut le dire,
08:06même si j'ai mis longtemps à me remettre de cette désillusion,
08:10parce qu'on partait de très, très loin.
08:13On ne s'était jamais qualifiés pour la Coupe du Monde.
08:16Et donc, on se qualifie pour la première fois.
08:18C'était déjà historique.
08:19L'objectif, c'était de sortir des poules.
08:22Et puis, non seulement on sort des poules,
08:24mais petit à petit, on franchit les étapes
08:25et on se retrouve en demi-finale avec une équipe qui y croit.
08:30Il y avait qui ? L'Argentine, France-Argentine.
08:33Et contre le Brésil, c'était ?
08:34L'Ukraine.
08:35Vous aurez préféré taper l'Ukraine ?
08:37On les a joués pour la troisième place,
08:39ça ne s'est pas bien passé.
08:41Vous avez fini quatrième, oui.
08:42Et donc, au niveau mondial, la nation qui domine actuellement dans le sport ?
08:46Dans le futsal, c'est le Brésil.
08:48Ok.
08:48Brésil, après nous, on est quoi, top cinq, plus loin ?
08:50Et il me disait non quand il y a des top cinq.
08:52Non, on vient de rentrer dans les dix, là.
08:53Ah, on vient de rentrer dans les dix ?
08:54On vient de rentrer dans les dix, on était très très loin.
08:56Brésil, l'Argentine ?
08:58Portugal, Espagne.
08:59Espagne ? Et après, il y a quoi ?
09:01Ukraine, il y a le Kazakhstan qui a une très très belle équipe.
09:05C'est le sport numéro un.
09:06L'Iran, sport numéro un aussi.
09:07Oui.
09:08On ne se rend pas forcément compte quand on a...
09:10comme finalement la culture futsal existe...
09:15Voilà, c'est un sport de niche aujourd'hui encore dans certains territoires.
09:20Par contre, il y a des pays où c'est...
09:22En Espagne, c'est le sport, un des sports numéro un.
09:25Au Brésil, c'est le sport numéro un.
09:27Devant le foot, il n'y a plus de pratiquant.
09:28Dès qu'il y a un ballon au Brésil, il y a le football.
09:29Et vous, vous êtes devenu sélectionneur parce que vous étiez joueur par passion ?
09:32Alors, il va faire le portrait, parce que vous avez à peu près le même âge.
09:35On a à peu près le même âge, on a joué pas très loin l'un de l'autre
09:37parce que quand j'étais au Puy, Raphaël était à Blavosie.
09:41Et non pas en Pologne.
09:42Non pas en Pologne, bien sûr.
09:43Ah, Blavosie !
09:47Et Raphaël a commencé donc le football à Blavosie.
09:51Il a commencé à jouer, puis à entraîner à Blavosie.
09:53Il a réussi à faire monter l'équipe en honneur régional,
09:56qui est quand même au plus haut niveau régional, juste en dessous du National 3.
10:00Et puis après, par la suite, il y a eu ce choix de carrière
10:03de partir sur le coaching, d'être dans le foot-salle.
10:06Mais vous étiez au département, pas au district.
10:09Oui, en fait, le chemin est un peu plus sinueux que ça encore.
10:11Mais de toute façon, tout a commencé dans mon club de Blavosie,
10:15dans ma ville, dans mon village, là où j'ai la famille.
10:19Et des choix de carrière ont fait que je me suis orienté d'abord sur le coaching.
10:25Et puis ensuite, j'étais très investi dans mon district.
10:29Et à un moment, j'ai été responsable du foot.
10:32On appelle ça CTD, conseil technique départemental de mon district.
10:37Pour ensuite enchaîner en étant responsable au niveau régional.
10:41Et après, port de l'équipe de France.
10:44Et pendant tout ce temps-là, j'ai joué au foot-salle.
10:49Et on a commencé à monter un championnat de foot-salle qui existait en haut couloir
10:53pour me faire plaisir, parce que j'avais envie de jouer.
10:56Et donc, j'ai commencé la pratique du foot-salle à ce moment-là.
11:01Et puis, derrière, je suis devenu référent de la région.
11:07Entraîneur adjoint de l'équipe de France U21 tout de suite, assez rapidement.
11:12Et puis, le DTN adjoint aujourd'hui m'a fait appel à moi.
11:16Et puis, j'ai basculé après, derrière, sur l'accompagnement.
11:21En tout cas, en tant que sélectionneur des jeunes.
11:25Oui, vous avez commencé les jeunes.
11:26Exactement, avec les U21.
11:28Pour ensuite monter le projet, on s'est rendu compte qu'on avait un plafond de verre.
11:33Qu'on n'arriverait jamais à titiller les grandes nations du foot-salle.
11:37Et à cause de quoi ? Il fallait se structurer ?
11:39Aujourd'hui, on m'a dit, maintenant, vous avez un staff.
11:41On n'était pas assez structuré, on n'avait pas de formation spécifique,
11:44puisque les joueurs venaient du foot, uniquement.
11:47Et donc, il a fallu travailler sur la spécificité.
11:51Et donc, on a monté un pôle France, la fédération a créé un pôle France.
11:54Et j'ai pris la direction de ce pôle France, ça a duré six ans.
11:57Alors, avec Adrien, on a appelé Stéphane Basson.
11:59Alors, pour ceux qui ne le connaissent pas, Stéphane Basson...
12:01Il était capitaine d'équipe de France de foot-salle jusqu'en 2013.
12:04Natif d'André Zuboutéon, et il a lâché en 2013.
12:08Et quand on a parlé de vous, vous savez ce qu'il a dit ?
12:10Il est arrivé avec du jeu, il voulait mettre du jeu.
12:13Ça a été compliqué, mais regardez où on en est aujourd'hui.
12:16Il a raison ou pas ?
12:17Il ne faut pas qu'il dise n'importe quoi parce qu'il regarde.
12:18Non, non, non.
12:20Bon, d'abord, moi, j'ai énormément de respect pour les gens qui sont passés avant moi.
12:23Donc, c'est pour ça que j'ai toujours du mal à dire,
12:26voilà, en arrivant, on a tout changé.
12:28Non, ce n'est pas le cas.
12:29Par contre, je me suis construit pendant un certain temps.
12:33J'ai voyagé dans toute l'Europe, dans le monde entier,
12:35pour comprendre comment ce sport fonctionne en dehors de nos frontières.
12:40Ça m'a permis d'avoir une idée précise de ce qui me semblait être cohérent
12:44en termes d'identité de jeu par rapport à...
12:46Mais c'est quoi le jeu du foot, ça ?
12:47Si on a décrypté, bon, c'est attaque-défense, il n'y a pas beaucoup d'espace.
12:51C'est quoi le jeu aujourd'hui ?
12:53C'est plus physique, c'est moins physique que le foot, c'est plus loin.
12:56Beaucoup plus intense, on est au niveau cardio.
12:58Au niveau cardio, on est proche du hockey sur glace.
13:01À cause de la proximité.
13:02Exactement, la proximité des buts.
13:04Par exemple, mes joueurs ne restent pas plus de trois minutes sur le terrain
13:09sans que je fasse des rotations.
13:11Vous avez une équipe de combien ?
13:13On est quatorze, donc deux gardiens, douze joueurs de champ.
13:17Donc, quand on sait qu'il n'y a que quatre joueurs qui jouent
13:20et qui sont sur le terrain, ça veut dire qu'il peut y avoir des rotations
13:23toutes les deux, trois minutes.
13:25Et ça permet de maintenir une intensité totale
13:27en termes de concentration, d'investissement athlétique.
13:30Et donc, c'est ce qu'a voulu dire Stéphane,
13:35c'est que l'identité qu'on a mise en place, c'est une identité d'intensité
13:39et surtout d'impact.
13:42Et on a mis de côté tout ce qui pouvait nous nuire
13:47en ce qui concerne notamment l'approche psychologique.
13:50Là, il y a les sélections pour l'Europe.
13:53On a vu la Bulgarie, le Kosovo, festival de buts quand même.
13:56Parce que moi, je pensais, un peu comme vous avez dit,
13:573-2, vous avez perdu 3-2.
13:58Là, il y a eu 7-1, 8-4.
14:02On est, je crois, l'équipe en Europe qui marque le plus
14:06et qui a le meilleur goût de la VRH.
14:10On peut être content, on peut être fier.
14:12Ah non, mais pourquoi ça ne se voit pas ?
14:13J'essaie de vous expliquer comment on a construit les choses.
14:16Et oui, évidemment, on est fiers du parcours,
14:19mais par contre, on est exigeants et ambitieux.
14:22Donc, l'idée, c'est de faire mieux.
14:25Ça manque de titres, ou pas ?
14:27Complètement, à notre palmarès pour l'instant,
14:30on a eu une participation au championnat d'Europe.
14:32On a perdu au premier tour.
14:33Et une Coupe du Monde où on a brillé.
14:36Mais l'objectif, c'est d'être champion du monde à jour.
14:39Il y a eu deux grands tournois qui ont été gagnés quand même.
14:41Oui, en arrivant, on met en place le projet de jeu.
14:45Et puis, la mayonnaise prend.
14:48On met en place toute une structuration qui nous permet
14:51de soutenir le projet de jeu, notamment en termes d'intensité.
14:55Voilà, j'ai vu que les filles, tout à l'heure, ça dansait aussi.
14:58Il y a beaucoup d'intensité.
14:59Nous, on travaille énormément sur l'intensité.
15:02Mais vous ferez aussi du pain au beurre.
15:05Par contre, j'ai essayé d'amener un petit peu la suite.
15:09Mais non, on a énormément misé là-dessus.
15:14Et donc, ça a apporté ses fruits, avec surtout des prises d'initiatives
15:20et une liberté totale pour les joueurs dans l'accompagnement du projet de jeu.
15:23Le 11 avril, à l'Arena, il va se passer quoi ?
15:25Le 11 avril à l'Arena, il y aura un match de qualification
15:27pour les championnats d'Europe contre la Bulgarie.
15:29Donc, apparemment, j'ai entendu dire déjà que les places étaient parties vite.
15:35Je crois qu'il reste 2-300 places.
15:37On va voir les images. La fiche, parce qu'il est perdu, c'est Bulgarie.
15:39Voilà, c'est celle-ci.
15:42Alors, il faut le dire, vous avez commencé à le dire, c'est un vrai show.
15:44Oui, moi, ça m'a particulièrement, en tout cas, surprise
15:48quand j'ai vu un petit peu d'images.
15:50C'est vrai qu'on a l'impression que c'est un match de hand,
15:52un match de basket.
15:53C'est un peu mis en scène, qui est un vrai spectacle, en tout cas.
15:55Il y a quelque chose qui est apporté à ces matchs.
15:57Donc, ça donne envie de regarder.
15:59C'est qui ? C'est quoi, votre public, en fait ?
16:00C'est les footeux ou c'est... ?
16:02C'est les miss, maintenant.
16:05Non, non, le public, aujourd'hui, c'est un public, d'abord,
16:09qui est intéressé par le sport-spectacle.
16:11Très clairement, l'équipe de France, aujourd'hui,
16:13c'est tout un show autour du match.
16:18Notamment, on vient avec notre parquet.
16:20Vous venez avec votre propre parquet ?
16:21C'est très télégénique et c'est... Voilà, c'est un...
16:24Pourquoi le parquet particulier ?
16:26C'est un revêtement particulier ou c'est juste... ?
16:28Non, c'est en fait un parquet qui...
16:31Comme pour n'importe quelle équipe, on joue à domicile.
16:33Quand on joue à domicile, on joue avec le même parquet
16:36systématiquement pour avoir cet avantage-là
16:40et avoir surtout une vitesse de jeu
16:43et une vitesse de transmission qui soit optimale
16:46et qui nous permette d'avoir des repères.
16:48Donc, vous venez nombreux, parce qu'après, ça s'enchaîne,
16:51parce qu'après, vous partez en Géorgie, je crois ?
16:53Après, on part en Géorgie.
16:54On part en Géorgie.
16:56Vraisemblablement, pour le match qui sera le match de la qualif,
17:00il faut finir premier.
17:01Pour le moment, vous êtes combien ?
17:03Pour le moment, on est premiers.
17:04Voilà.
17:04Il faut le rester, il faut le rester alors.
17:06Il n'y a que le premier qui va...
17:07Le premier se qualifie directement
17:09et ensuite, il y a les huit meilleurs seconds.
17:11Les huit meilleurs seconds, c'est pas des barrages ?
17:13Ils font des barrages.
17:14Ils font des barrages, d'accord.
17:14Ils font des barrages pour qualifier les quatre équipes suivantes.
17:18Venez nombreux le 11 avril.
17:21On n'a pas fini avec vous, Raphaël Reynaud.
17:22On a plein de questions à vous poser.
17:25Mais avant, je sens que vous avez envie de danser.
17:27Ou vous recherchez peut-être une nouvelle façon
17:29de faire du renforcement musculaire au sein de l'équipe.
17:31Je vais en parler au préparateur physique.
17:34Il va adorer.
17:35Il s'appelle comment ?
17:36Arnaud.
17:36Arnaud, regarde, c'est pour toi, dans quelques instants.
17:38Tout de suite après la virgule.
17:44Je vous ai mis la pression.
17:46Arnaud, arrête de me chercher, Arnaud.
17:50Arnaud.
17:52Qu'est-ce que c'est, ça ?
17:53C'est des ripsticks.
17:54Non, des baguettes.
17:55Non, des ripsticks.
17:56Des baguettes.
17:56Des ripsticks.
17:57D'accord, je ne vois pas la différence.
17:59Ce n'est pas pour faire du tambour.
18:00Les ripsticks, ce n'est toujours pas pour jouer de la batterie.
18:03Toujours pas.
18:03Je n'ai toujours pas changé de chronique, promis.
18:05Non, on est en fait sur un élément qui va venir rythmer
18:09une chorégraphie au sein d'un sport
18:13qui m'a fait souffrir un petit peu,
18:15mais c'était pour la bonne cause,
18:16puisque je suis partie faire du fitness.
18:18Voilà, c'est quoi le fitness ?
18:19Bon, on regarde tout de suite, Arnaud, c'est pour vous.
18:22On va le découvrir.
18:24Non, mais c'est à ce heure-ci qu'on arrive ?
18:26Non, mais le cours va commencer, là, on est en retard.
18:28On va au Pound.
18:29Le Pound ?
18:30Les images parleront d'elles-mêmes.
18:31Allez, on se dépêche, le cours commence, là.
18:35Ah ben non, quand on arrive à cet heure-ci,
18:37aussi, tu vas me mettre en retard, là.
18:38La prochaine fois, il faudrait y penser.
18:53Ça va, Nathalie ?
18:54Je ne vois pas trop, ça fait 3 minutes, là.
19:11Ça va ?
19:12Fanny ?
19:13Moi, ça va.
19:14Ça fait combien de temps qu'on a commencé ?
19:16Environ 10 minutes.
19:1810 minutes, moi, j'arrête.
19:19Non.
19:21Dis-moi, qu'est-ce que c'est que ça, le Pound ?
19:23D'où ça vient ?
19:24De quoi c'est composé ?
19:26Alors, le Pound, en fait, c'est une discipline
19:28qui a été inventée par deux Américaines.
19:31Donc, comme tu peux le voir,
19:32c'est qu'on va travailler le cardio.
19:34Oui, j'ai vu.
19:35Et surtout, le renfond.
19:36Donc, en fait, on se fait un cuisse-abdo fessier,
19:37mais dissimulé, avec les baguettes
19:40qu'on appelle des ripsticks.
19:41Ok.
19:42Tu ne vois pas le temps passer.
19:43L'objectif, c'est vraiment de s'éclater.
19:45On a des sons hyper rock.
19:46Ça change de tout ce qu'on peut voir en fitness, habituellement.
19:49C'est l'éclateur.
19:50C'est le tout-être.
19:51Press.
19:52Tap.
19:53Ok.
19:54Tap.
19:55Hop.
19:56Tap.
19:57Hop.
19:58Press.
19:59Hop.
20:00Donc, hop, c'est en haut.
20:01Non.
20:02Press.
20:03Press.
20:04Six.
20:05Ferme tes pieds.
20:08Six.
20:09Cinq.
20:10Quatre.
20:11Trois.
20:12Deux.
20:13Un.
20:14Et bam, bam, bam.
20:15Et six.
20:16Cinq.
20:17Quatre.
20:18Et sept.
20:19Bam, bam, bam.
20:28Salut, Loï, tu as commencé le Pound en septembre.
20:30Tu fais plusieurs danses à côté.
20:32Est-ce que ça t'aide ?
20:33Ouais, carrément.
20:34La danse, je trouve que c'est vachement orienté sur le cardio.
20:37Alors que le Pound, c'est plus du renfort.
20:39Mais sans être trop sur le fitness pur et dur, parce que je déteste tout ce qui est
20:42salle de sport, tout ça.
20:43Alors que là, comme c'est assez rythmé et qu'il faut être vachement synchro avec
20:46les bâtons, je trouvais que c'était un bon compromis.
20:48On va aller voir Marie Maude.
20:50Vous allez voir, elle est très intéressante.
20:51Elle est là depuis le début.
20:52Et maintenant, elle enseigne.
20:54Oui, depuis le début.
20:55Quelle année ?
20:562016.
20:57Et ça t'a donné envie d'enseigner ?
20:59Exactement.
21:00Exactement.
21:01La dynamique est géniale.
21:03C'est super comme sport, comme discipline.
21:06Et ça ne t'a pas changé le point de vue, le fait de passer au stade de preuve, justement ?
21:10Ah si, si.
21:11Effectivement, on apprend des chorégraphies.
21:13Évidemment, il faut être prête et ne pas lâcher les baguettes.
21:16Donc non, c'est chouette.
21:21Pardon mesdames.
21:22Je me fais une petite place ?
21:26Si vous avez envie de muscler vos abdos, vos fessiers et vos cuisses, rendez-vous au
21:31Pound.
21:32Vous verrez, vous allez transpirer.
21:33Mais surtout, c'est très fun et le temps passe super vite.
21:37Surtout, c'est accessible à tous.
21:39Sauf à moi.
21:43Alors, est-ce que c'est vrai que c'est là où vous avez le plus souffert ?
21:47C'est peut-être le retour des vacances aussi ?
21:49Oui, c'est ça.
21:50Non, mais je n'ai pas trop mangé de crêpes au Nutella.
21:54J'ai mangé des mues, tout ça.
21:56Voilà, exactement.
21:57Mais c'est aussi…
21:58Ah, hyper physique.
21:59Franchement, c'est un dynamisme qui est hyper impressionnant.
22:04En fait, on me disait « tu ne verras pas le temps passer ». Et en fait, je ne l'ai
22:08pas vu, mais je l'ai senti par contre.
22:11Je ne l'ai pas vu, mais je l'ai senti.
22:12Le début, quatre musiques.
22:14Quatre musiques de trois.
22:15Quatre fois trois, douze.
22:17Je peux être coupable.
22:18Non, je peux être coupable.
22:19Mais par contre, c'est vrai que le but de la discipline, c'est justement de rendre
22:23un peu plus fun le fitness, le cuisse-abdos-fessiers qu'on va s'infliger.
22:27Mais les… Comment ça ?
22:28Aidez-moi.
22:29Les hip-six ?
22:30Oui, voilà.
22:31Ça sert vraiment ?
22:32Oui, ça sert vraiment parce qu'en fait, ça vient rythmer les chorégraphies.
22:34C'est ça qui va faire que ça s'enchaîne et qui va faire qu'on est aussi en rythme
22:38avec la musique.
22:39On vient en fait chercher.
22:40C'est central.
22:41C'est central.
22:42Ludovic Zydrol, vous connaissez bien.
22:43La danse ?
22:44Non, ça.
22:45La danse, oui.
22:46Pas du tout.
22:47Pas du tout.
22:48Je connais très bien les personnes qui enseignent, mais…
22:49Et jamais vous avez essayé de…
22:51J'ai pas vraiment le rythme.
22:52Non, c'est pas trop mon truc.
22:53Elles sont très accueillantes.
22:54Il faut y aller.
22:55Je trouve qu'elles sont très, très fortes.
22:56Notamment…
22:57Mais il n'y a pas d'huile.
22:58Il a raison.
22:59Il n'y a pas d'huile.
23:00De huile.
23:01De huile.
23:02C'est mixte.
23:03De messieurs.
23:04Alors c'est mixte.
23:05Ça n'attire pas le fitness pour les messieurs.
23:07Messieurs, il faut y aller.
23:08Il faut aller faire les abdos.
23:09C'est bien dommage.
23:10Raphaël, vous en pensez quoi ?
23:11Moi, je ne teste pas tout de suite, mais par contre, je conseille aussi.
23:15Un petit stage.
23:16En tout cas, fin décembre, il y a beaucoup de garçons qui font la Zumba avec Sarah et
23:20Fanny quand…
23:21Regarde la caméra.
23:22Je me mélange tout le temps entre Sarah et Fanny.
23:26Je suis toujours un peu mal.
23:27Le nôtre, Fanny est là, Sarah est là.
23:28Donc cette année, il y avait Sarah et c'est vrai qu'il y avait une très, très…
23:31Elles sont très, très fortes depuis dix ans.
23:32Vous mettez une ambiance énorme sur cette Zumba pour le Saint-Estierne.
23:36Donc bravo à elle.
23:37En tout cas, merci.
23:38Ça tombe bien qu'on parle de Zumba parce que comme la Zumba est un label, le Pound,
23:41c'est exactement la même chose.
23:42C'est un label.
23:43C'est labellisé.
23:44Exactement.
23:45Alors juste qu'on comprenne bien.
23:46Les baguettes, ce n'est pas là pour faire joli.
23:47Non, pas du tout.
23:48C'est vraiment là pour donner…
23:49C'est vraiment là pour donner un rythme.
23:50On frappe.
23:51Il y a du rythme et en plus, du renforcement cardio.
23:53Exactement.
23:54Vraiment, on est gainé.
23:55On sent qu'on travaille en profondeur.
23:58On récalcule parce qu'on est derrière la caméra ou derrière notre télé.
24:03On aura une petite démo avec Fanny et Sarah.
24:05Oui, on finit par une démo sur le plateau.
24:07Quand tu les confondes.
24:08Ne cherche pas, elles ne sont toujours pas là.
24:11C'est les Miss et Sarah et Fanny sont là.
24:13Il n'y a que Fanny.
24:14C'est bon ?
24:15J'ai tout compris.
24:16Vous savez que c'est bientôt à vous là, avec votre invité.
24:18Je ne suis pas concentré.
24:19Je suis à top.
24:20Dans quelques instants, vous allez vous préparer.
24:22Je vous retrouve tout à l'heure en effet puisqu'il faut bien se préparer et on va passer un moment parfait.
24:27Et place à une étoile montante dans le milieu du running.
24:29Je ne mets pas du tout de pression.
24:35Alors, on reçoit qui, justement ?
24:42On va accueillir un tout jeune coureur qui est Julien Rabacca, qui a 24 ans.
24:45Aujourd'hui, dans le monde du running, dans la région, on a plein de grands champions qui travaillent,
24:51qui gagnent des courses et qui font une très belle carrière de champion.
24:56Puis, il y en a d'autres champions qui se disent, moi, j'ai envie d'être mieux que champion.
25:00J'ai envie d'être dans les meilleurs français.
25:01Et pour ça, il faut mettre tout en place.
25:05Et honnêtement, on s'est rencontrés plusieurs fois avec Julien et c'est un vrai métier.
25:10L'autre Julien ?
25:11L'autre Julien.
25:12L'autre Julien qui est en face de moi, Julien Rabacca.
25:14C'est un vrai métier de devenir athlète professionnel.
25:18Pourquoi ? Parce qu'il a arrêté son métier ?
25:20Aujourd'hui, Julien, depuis le début de l'année, a arrêté son métier.
25:22Il fait 100% du running.
25:25Et c'est vrai que si on regarde un petit peu, alors moi, tu me complèteras après Julien,
25:29c'est le retour.
25:30Quand on est athlète pro, aujourd'hui, c'est un tiers d'entraînement,
25:34un tiers de préparation physique et un tiers de communication.
25:38Aujourd'hui, c'est un tiers qui n'existait pas forcément avant et qui existe maintenant.
25:42Et c'est vrai que c'est vraiment à plein temps.
25:44Je ne sais pas, explique-nous un petit peu pourquoi déjà tu as fait le pas
25:47et qu'est-ce qui t'a fait faire le pas ?
25:49Oui, parce que là, il a parlé pendant une minute quarante.
25:51Il faut quand même qu'on t'entende.
25:53J'ai fait le pas parce que, déjà, j'avais fait des performances
25:56qui me laissaient présager un potentiel.
25:59Sinon, je n'aurais pas forcément fait le pas.
26:01Ajouté à ça, il y avait quelques injustices et mésententes avec mon travail
26:09par rapport à ma pratique sportive et l'investissement qu'elle demande.
26:12Et donc, tout mis bout à bout, je me suis dit que c'est le moment de me lancer.
26:16Ça fait quatre ans que je cours vraiment.
26:18Oui, on m'a dit que ça fait quatre ans.
26:19C'est tout jeune, quatre ans, pour dire que j'ai le potentiel.
26:22Oui, après, j'ai réussi rapidement à progresser,
26:25je pense aussi grâce à des qualités naturelles, physiques,
26:28et aussi grâce à du travail.
26:30Mais oui, c'est rapide comme progression.
26:34Mais grâce aux performances que j'ai faites pendant ces quatre années,
26:37ça m'a permis de me lancer.
26:39Est-ce qu'on peut avoir quelques chronos ?
26:40C'est quoi votre spécialité ?
26:42Ma spécialité, à long terme, ce sera le marathon.
26:44Pour l'instant, je n'en ai couru qu'un en 2h15.
26:46Lequel ?
26:47Valence, en Espagne.
26:48Après, le marathon, c'est quelque chose qui vient quand même plus sur le tard
26:52parce qu'il faut travailler des acquis sur des distances plus courtes.
26:54Donc, je n'en ai fait qu'un.
26:56Intrinsèquement, sur mes qualités, ce sera ma spécialité.
26:59Et sinon, ma meilleure référence pour l'instant,
27:01c'est le semi-marathon en 1h03 et 30 secondes.
27:03Alors, ces chiffres par rapport aux autres, Ludovic Gidorel,
27:06vous pouvez nous aider, nous aiguiller ?
27:08Parce que 2h15, ça vous parle.
27:09L'heure, oui, mais est-ce que c'est bien ou pas ?
27:11Aujourd'hui, Julien est un jeune coureur.
27:12Il y a 4 ans, ça ne fait que 4 ans qu'il court.
27:14Aujourd'hui, on va dire que l'âge où les performances sont les meilleures,
27:18c'est autour de 30 ans.
27:20Ce qui veut dire qu'aujourd'hui, Julien a 24 ans.
27:22Donc, Julien a 6 ans pour arriver au sommet.
27:25C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il démarre un très très long chemin d'entraînement.
27:30Il faut en manger des graines.
27:32Et c'est un petit peu ça.
27:34Mais aujourd'hui, il a la possibilité.
27:36En tout cas, il a les temps de référence.
27:38Il a tout pour pouvoir réussir.
27:392h15, c'est bien ou c'est pas bien sur un marathon ?
27:41Sur un premier marathon, c'est très bien.
27:43Alors, Julien va être un petit peu déçu, peut-être,
27:45parce qu'il aurait aimé mieux.
27:47Mais après, il a 6 ans aujourd'hui pour arriver à des chronos,
27:50les meilleures conversations.
27:52Sur le marathon, 2h15, il m'a dit,
27:54Ludo, techniquement, tu peux gagner encore à peu près 7 minutes.
27:57C'est tes objectifs ou pas ?
27:58C'est énorme, 7 minutes, ça.
27:59Déjà, tactiquement, avec le niveau que j'ai maintenant,
28:05j'aurais pu courir 2h12.
28:06Et sur mon premier, j'étais un peu trop fougueux.
28:08Je partais un peu trop vite.
28:09J'ai pris le mur du 32e.
28:11Moi, j'ai pris le 32e.
28:12Le mur du marathon.
28:14Je le déteste.
28:15Déjà, j'ai deux parts.
28:17En menant une course stratégiquement bien,
28:20j'ai déjà du temps à gagner.
28:22Après, comme disait Ludo,
28:23c'est des années de travail pour gagner du temps,
28:26mais c'est pas impossible.
28:28Pour que Raphaël se rende compte,
28:29tu as fini 9e français, 18e au scratch, si je ne me trompe pas.
28:34A Lyon.
28:35A Paris, je veux dire.
28:36A Paris, la scène d'arrière.
28:37Ça, c'est sur semi-marathon, par contre.
28:39C'est ça, la scène d'arrière.
28:40C'est énorme.
28:41Ouais, c'est énorme.
28:42Pour le combat des mortels, c'est énorme, oui.
28:44Après, pour moi, c'était ce que j'étais.
28:47Moi, j'étais venu à la base pour faire minimum top 5 français.
28:50Et j'étais un peu déçu.
28:52Après, c'était une course de reprise aussi,
28:53parce que du coup, j'avais pas recouru depuis mon marathon début décembre.
28:56Donc, il y a le rythme de la compétition.
28:58Même si on ne le sent pas vraiment,
29:01des fois, il y a la fatigue aussi du marathon
29:02qui se fait ressentir plusieurs mois après.
29:04Il y avait quand même une densité qui était importante,
29:06parce que les 10 français sont dans la même minute.
29:09Dans la même minute.
29:10On a couru 15 kilomètres ensemble,
29:11et après, j'ai lâché un peu sur la fin.
29:13Mais après, ça reste pas non plus des écarts...
29:15Non, c'est un mouchoir de poche, même.
29:17On fait le semi, c'est 1h03, c'est ça ?
29:191h03 et 30 secondes, oui.
29:20Oui, c'est important, les 30 secondes.
29:22Tu as raison.
29:23Et sur le 10, 21 minutes ?
29:2629 minutes et 33 secondes.
29:28Ouais, c'est ça.
29:29Explique-nous un petit peu ta semaine,
29:30parce qu'aujourd'hui, c'est une vraie semaine de travail.
29:32Explique-nous un petit peu
29:34qu'est-ce que tu peux faire pour améliorer ?
29:36Qu'est-ce que tu fais ?
29:37Parcourir derrière un vélo électrique.
29:38Voilà, parcourir derrière des...
29:41Une semaine type, déjà, c'est 12 entraînements en semaine.
29:44Combien ?
29:4512 entraînements de course à pied, pur et dur.
29:47Après, maintenant que je suis professionnel là-dedans,
29:50je rajoute aussi une à deux muscu par semaine.
29:53Donc déjà, en termes d'horaire, ça prend quand même du temps.
29:56Et à côté de ça, comme disait Ludo,
29:59pour en vivre, il faut performer et fédérer.
30:02Donc à côté de ça, c'est du travail auprès des partenaires
30:05pour entretenir les relations avec les partenaires.
30:07Et des résultats.
30:08Ouais, c'est ça, les résultats.
30:09Mais après, au-delà des résultats, il faut communiquer sur les résultats.
30:12Parce que moi, avant, quand je travaillais,
30:14c'est quelque chose que je ne mettais pas en avant.
30:16Je m'entraînais et je performais du mieux que je pouvais,
30:18mais je ne mettais pas en avant.
30:19Et du coup, c'est se développer sur les réseaux.
30:21Ça, c'est la jeunesse aujourd'hui.
30:23Vous avez compris cette chose-là, d'avoir de la communication.
30:26Ce n'est pas que la jeunesse, c'est ce que les entreprises souhaitent.
30:30Et puis c'est important, même vis-à-vis des...
30:32C'est le business aujourd'hui.
30:33Pour vraiment vivre en course à pied, il faut être soutenu par une marque.
30:36Donc ça, l'aide d'une marque, d'un équipementier.
30:38Et les équipementiers, maintenant, ce qu'ils regardent,
30:40c'est des coureurs hockey qui vont vite,
30:41mais aussi qui sont suivis sur les réseaux.
30:44C'est pour ça que j'ai deux caméras derrière qui me regardent.
30:46Enfin, qui vous regardent, vous, mais qui me regardent aussi.
30:49Ils sont venus avec ses équipes.
30:50C'est ça.
30:52Et du coup, c'est vraiment important.
30:55C'est tout aussi important que la performance.
30:57Raphaël, un petit conseil quand on voit Julien comme ça ?
31:00D'abord, moi, si je peux me permettre, je te félicite.
31:05Parce que si tu veux performer dans le haut niveau,
31:08il faut se donner les moyens.
31:09Et c'est ce que tu as fait.
31:10C'est le grand saut que tu as fait.
31:14Et on n'arrive pas au haut niveau comme ça, en claquant des doigts.
31:18Être lucide sur le fait de pouvoir se donner les moyens, justement,
31:22et de trouver les moyens qui te permettent d'avoir les moyens.
31:24Tu vois ce que je veux dire ?
31:25Ça, c'est encore autre chose.
31:28Donc, c'est ce que tu fais.
31:30Et donc, moi, je pense que tu as tout l'avenir devant toi.
31:35Et en tout cas, tu as tout compris.
31:38Quand tu parles de préparation athlétique,
31:40tu parles de musculation.
31:41Comment tu travailles sur de la force aussi ?
31:44Parce qu'il faut envisager les choses sur des macro cycles.
31:47Est-ce que tu es là-dessus ?
31:48Oui.
31:49Après, tout ce qui est renfort, je fais confiance à Laura Danon.
31:52C'est une kiné du sport à Andrézieux.
31:54Et c'est elle qui s'occupe de ma prépa physique.
31:56Et maintenant, on travaille beaucoup sur la force max.
31:59Donc, peu de répétitions, mais vraiment chargé.
32:01Et le corps, il tient là ?
32:02Parce que cette charge de travail, il faut qu'il l'accepte sans blessure.
32:05Sans blessure, c'est horrible.
32:06Ça, je pense, ça fait partie aussi des qualités que je peux avoir.
32:09C'est que moi, je suis arrivé tard.
32:11Et déjà, j'ai beaucoup couru en termes de volume.
32:13J'ai direct attaqué avec des semaines, par exemple, à 100 km.
32:15Pour les coureurs amateurs,
32:17ils vont se dire comment c'est par 100 km ?
32:19C'est beaucoup.
32:20Ce n'est pas loin de ce que tu fais, Adrien.
32:21Oui, à peu près.
32:23En voiture.
32:25Et du coup, j'ai la chance de ne jamais m'être vraiment blessé.
32:28Mon corps, forcément, je suis fatigué.
32:32Et le planning, alors là ?
32:34Nous, on sait que le 11 avril, on sera là-bas, à l'aréna.
32:37On sera où pour venir te supporter ?
32:39Tu as ton planning en tête ?
32:40Oui, j'ai le planning de l'année 2025 qui arrive.
32:44Donc, le 4 mai, je vais quoi ?
32:45Les 15 km internationaux du Puy.
32:47C'est une course à la belle internationale avec des étrangers.
32:51Et localement, c'est la plus grosse course.
32:53C'est une belle course, Ludo ?
32:54Oui, c'est une très belle course.
32:56Et puis, coureur local, c'est hyper important.
32:58Parce que Julien doit se faire connaître.
33:00Et doit gagner des cours.
33:01Si aujourd'hui, on ne l'aide pas localement,
33:03pour être aidé localement, il faut coureur localement.
33:05C'est une très belle course.
33:09On a grandi avec le premier.
33:10Et c'est vrai qu'on a la chance d'avoir un 15 km international chez nous.
33:13C'est quand même intéressant de le faire.
33:15Et après ?
33:16Et avant ça, je devais partir un mois à Font-Romeu
33:19pour m'entraîner en altitude.
33:20Parce que l'entraînement en altitude est important
33:22pour le sport de fond et de demi-fond.
33:25Après, ça va être des courses sur piste.
33:27Donc là, je n'ai pas vraiment les dates exactes.
33:28Parce que c'est des meetings, ça court beaucoup plus souvent.
33:30Mais ça va être travailler mes lacunes sur la vitesse du 1500 m, du 5000 m.
33:33Pour améliorer mes chronos.
33:35Et après, là, ça va être vraiment le gros de l'année.
33:38Ça va être la tournée en Espagne à Valence.
33:39Où je vais faire le semi-marathon et le marathon.
33:42Ah oui ?
33:43Oui.
33:44En gros, comme tous les gros marathons,
33:46ils organisent un semi-marathon environ un mois avant.
33:49C'est déjà une bonne répétition pour évaluer la forme.
33:52Il n'y a pas le mur ?
33:53Non, il n'y a pas le mur.
33:54Enfin, il n'y a pas le mur.
33:55Il ne faut pas partir trop vite non plus,
33:56parce qu'on va prendre le mur du 15ème.
33:58Mais voilà.
33:59Et donc, faire ce semi, là, ce serait l'objectif de couvrir en 62 minutes.
34:04Voilà.
34:05Et après, le marathon, un mois après,
34:07me rapprocher des 2h10, déjà, ce serait bien pour mon deuxième.
34:10Pour vous, 2h10, c'est...
34:11Pour cette année, ça serait des beaux objectifs.
34:14Ludovic, pour finir, pour conclure.
34:16Je dis que je ne peux que le féliciter d'avoir pris le choix,
34:19parce que c'est un choix qui est difficile de se dire.
34:21On parle de vous depuis novembre.
34:23Non, mais ce n'est pas ça.
34:24Moi, je suis un passionné de running,
34:26je suis un passionné d'objectifs,
34:27je suis un passionné de comment on peut monter de beaux événements,
34:30comment on peut gagner des courses,
34:31comment on peut avoir des beaux objectifs.
34:33Donc, moi, je ne peux qu'être passionné, en tout cas.
34:34Et c'est pour ça que je le suis et que j'encourage là-dedans.
34:37Il a 6 ans de difficiles devant lui.
34:40Et c'est vrai que...
34:41Et j'espère que dans 6 ans, il reviendra sur le plateau,
34:44parce qu'il fera partie des...
34:45Ah oui, sans passer par votre agent,
34:46parce que j'aurai passé par les agents.
34:47Des meilleurs français, parce que c'est vrai que...
34:48Des décaisses à un certain.
34:49Généralement, ils passent chez nous quand ils débutent,
34:51et puis après, une fois qu'ils sont...
34:52Ils reviennent moins, donc...
34:53Oui, ils reviennent moins, alors que...
34:54On est d'accord.
34:55C'est votre première TD.
34:56J'étais déjà venu ici une fois,
34:57quand je faisais de la motocross plus jeune.
34:59Ah oui, mais ça ne compte pas.
35:00C'est un autre sport.
35:01Ça ne compte plus.
35:02Donc, la première fois pour la course à pied, oui.
35:03Moi, j'avais une petite question.
35:04Vas-y, on a du temps.
35:07En nombre d'heures d'entraînement par semaine.
35:10C'est environ...
35:11Deux jours, mais en nombre d'heures par semaine.
35:13En nombre d'heures, vraiment, pur et dur,
35:15du moment où je vais me la montrer, je l'arrête.
35:17Ça va être environ entre 15 et 17 heures.
35:19Mais bon, après, il y a beaucoup...
35:20Enfin, il y a...
35:21C'est quand même plus...
35:22Parce que, par exemple,
35:23quand je vais à l'entraînement,
35:24il y a le fait de se déplacer,
35:25enfin, toute la logistique autour de l'entraînement.
35:27Le coach, c'est qui ?
35:28C'est important, le coach ?
35:29Franck Tessier.
35:30Franck Tessier.
35:31Traîneur de mon club à Moinistrol-sur-Loire.
35:32Il y a des références aussi.
35:33Il était champion de France du 1500 m.
35:35Ancien coureur de haut niveau
35:37et quelqu'un de très carré,
35:38très structuré dans l'entraînement.
35:39Oui, bien entouré.
35:40Un des meilleurs entraîneurs.
35:41Vous arrivez à me suivre aussi long, peut-être ?
35:43Oui, après, je travaille...
35:44Ça, ça fait partie des choses
35:45que j'ai mises en place récemment
35:47pour passer des caps.
35:49C'est bien s'entourer.
35:50Donc, je me suis entouré d'une détitionniste
35:52pour...
35:53Je faisais déjà attention à mon alimentation,
35:55mais c'était pour encore plus soigner...
35:57Tu ne l'as pas vu monter avec ses cacahuètes, là ?
35:59Moi, je t'amènerais juste sur la Spécom,
36:01parce que la Spécom, un peu,
36:03c'est un peu plus mon domaine.
36:05Abonnez-vous, Julien Rabacca, sur Instagram.
36:07Il faut vous faire monter.
36:08On l'a identifié hier.
36:09Il faut le laisser,
36:10parce qu'il rentre en courant, là, à Moinistrol.
36:12Pas forcément.
36:13Tu n'étais pas au courant,
36:14mais c'est ton entraînement.
36:15C'est ton coach.
36:16J'ai fait déjà mes deux entraînements.
36:17Donc, il faut vous abonner.
36:18Abonnez-vous à Julien Rabacca.
36:19Ce n'est pas compliqué, sur Instagram.
36:21Il faut que ça monte.
36:22Et plus il y aura d'abonnés,
36:24plus Julien aura de chances
36:26de pouvoir être pro, un jour.
36:27Messieurs, vous jouez...
36:28Il n'y a pas de dame, là.
36:29Elle est partie.
36:30Vous jouez au billard, ou peu ?
36:31Non ?
36:32Non, pas trop.
36:33Ce n'est pas votre truc.
36:34Un peu, de temps en temps, pour le plaisir.
36:35Pour la détente.
36:36C'est bien, quand même.
36:37Pas du tout, votre gauche.
36:38Ça tombe bien.
36:39Après le jingle,
36:40on va parler, justement, du billard.
36:41Moi, je joue bien.
36:42Toi, tu n'as pas une tête à jouer au billard.
36:43Tu vois, j'ai beaucoup joué au billard.
36:44On en parlera tout de suite après la vergogne.
36:46On va débriefer.
36:47D'accord.
36:54On va parler, justement,
36:55de ce club de billard,
36:57le Club de la Plaine du Forêt,
36:59une passion qui existe depuis 1982.
37:02Alors, c'est du billard à la française,
37:04pas à l'américaine.
37:06Toi, tu joues à quoi, alors, du coup, Julien ?
37:08Comme ça, à la française.
37:09Ah, comme ça.
37:10Alors, ça, c'est plutôt le repas.
37:11Ça, c'est...
37:12Julien nous a préparé des belles images d'ambiance.
37:15Voilà, comme ceci.
37:16Voilà, comme ça, oui.
37:17Exactement.
37:18Mais écoutez,
37:19c'est le Parlons Club de la semaine
37:20pour venir découvrir ce club
37:21qui est installé à Fer depuis 1996.
37:24Salut à tous
37:25et bienvenue au Club de billard de Fer,
37:28le BCPF.
37:37Alors, toi, Hervé,
37:38tu es président depuis presque deux ans,
37:39tu pratiques le billard depuis 20 ans,
37:41t'es à la tête du club
37:42pour dynamiser cette association
37:44mais également la faire grandir.
37:45Mais alors, dis-nous,
37:46c'est quoi l'histoire du club ?
37:47Alors, le club est né en 1982.
37:50Il s'appelait le Club des billards d'Arta.
37:53Donc, il était situé dans un village
37:55à côté de bois sur Lyon,
37:56à l'étage d'un bistro.
37:58C'était quoi ?
37:59Une dizaine de copains
38:00qui avaient envie de se faire plaisir.
38:02Ensuite, le club a pris un peu trop d'ampleur,
38:04le bistro est devenu trop petit
38:06et en 1996,
38:07Fer leur a proposé Ghenoko.
38:09Le nom a changé
38:10pour devenir le billard club
38:11de la Plaine du Forêt.
38:12Au début, vous ne faisiez que du billard français
38:14et puis vous vous êtes diversifiés
38:16avec de nouvelles disciplines.
38:17Tu peux nous en parler ?
38:18Nous avons le billard américain,
38:19nous avons le snooker
38:21et il y a également le billard anglais
38:24qu'on appelle aussi pool ou blackball.
38:26Et alors, c'est lequel qui cartonne en ce moment ?
38:29Alors, ce qui cartonne le plus actuellement,
38:31c'est le billard anglais
38:33puisque la plupart des jeunes
38:35le trouvent très ludique
38:36et c'est ce billard qui marche le mieux.
38:38C'est celui qui marche le mieux
38:39et d'ailleurs, derrière toi,
38:40on assiste au second tournoi régional
38:43de billard blackball,
38:44le billard anglais.
38:45Mais dis-donc, il y en a du monde !
38:47Oui, effectivement.
38:48Si l'an passé, on avait 130 joueurs,
38:51cette année, on arrive à 145 joueurs.
38:53Il peut y avoir des jeux individuels,
38:55des jeux d'équipe.
38:56Il y a des très très jeunes joueurs,
38:58il y a des féminins et masculins et mixtes.
39:01Le billard de la Plaine du Forêt
39:03est à la base un club loisir,
39:05donc pas de grand champion.
39:06Tout de même, quelques résultats régionaux
39:08et surtout, la création, cette année,
39:10d'une école destinée aux collégiens et aux lycéens.
39:13Bon alors aujourd'hui, Hervé, le club, c'est quoi ?
39:16Ces deux spécialités de billard,
39:18le français et l'anglais,
39:20avec une trentaine de licenciés.
39:22Et pour piloter tout ça, 16 bénévoles
39:25qui, tout au long de l'année, font ce qu'il y a à faire
39:28pour faire vivre le club.
39:30Très bien, et bien longue vie au billard club
39:32de la Plaine du Forêt !
39:34Ça y est, c'est fin d'émission !
39:36Comment ça va Amélia ?
39:37Ça va super, on est en place.
39:39La caméra est devant vous.
39:40Merci Julien pour l'indication.
39:42Donc je retrouve Fanny.
39:43Merci en tout cas Fanny pour la dernière fois,
39:46pour ce moment.
39:47J'ai passé un super moment au sein du studio.
39:49On l'a vu, le Pound, c'est beaucoup de fitness,
39:52j'en ai parlé, mais pour moi,
39:54c'est vraiment un moment d'expérience.
39:56C'est vraiment un moment d'expérience.
39:58C'est vraiment un moment d'expérience.
40:00On l'a vu, le Pound, c'est beaucoup de fitness,
40:02j'en ai parlé, mais pas que,
40:03c'est aussi de la chorégraphie.
40:05Déjà, on était vraiment ravis de t'accueillir
40:08dans nos locaux.
40:09C'était chouette de te faire découvrir.
40:10C'est pas vrai ça, c'est pas ce que tu nous as dit.
40:11Si, elle était très, très drôle.
40:13Vraiment, j'ai travaillé mes abdominaux.
40:15Oui, moi aussi.
40:17Du coup, on me propose un galère fin d'année
40:19et on a introduit le Pound parce que
40:21ça reste quelque chose de travaillé,
40:23de chorégraphié.
40:24Alors c'est toujours un peu plus dur
40:25que ce qu'on propose en cours,
40:27mais je trouve que même nos élèves
40:29qui font de la danse peuvent s'y retrouver.
40:31Comme Laurie nous disait dans le petit reportage avant,
40:33les danseuses aiment ça
40:35et c'est pas seulement du fitness,
40:37c'est également travailler, s'éclater,
40:40chorégraphier,
40:42tout ça sur des musiques hyper rock.
40:44C'était trop fait.
40:45Franchement, c'est chouette.
40:46Et du coup, là, on va avoir droit
40:48à une petite démo en direct,
40:49quand on a cette chance-là.
40:50Tu veux pas ?
40:51Moi, non.
40:52Je voulais te faire.
40:53Je laisse les experts te faire,
40:54cette fois-ci.
40:55On voulait pas que ça fasse trop de bruit,
40:57donc on a laissé la boquette.
40:59Julien, t'aimais pas trop que ça fasse du bruit.
41:01On a vu, on a vu.
41:02Il a eu mal aux oreilles.
41:04Et du coup, cette fois-ci,
41:05c'est un prolongement de ce qu'on a vu en cours ?
41:07Pas du tout.
41:08On va vous faire vraiment un petit extrait.
41:09Là, ça dure qu'une minute,
41:10mais en cours, on arrive à faire
41:11une dizaine de choré d'affilée.
41:13Là, ça va être une petite minute
41:14pour vous montrer un petit peu
41:16ce qu'on propose,
41:17mais on va rester sur du basique.
41:19Très bien.
41:20Je laisse faire les experts.
41:21Merci, Fanny.
41:22Merci, les filles.
41:23Et c'est à vous.
41:24Je te le prends, ce sera plus simple.
41:26Regardez, on vous met dans l'ambiance.
41:28Petite lumière tamisée.
41:29Pouf, pouf.
41:56Give me that crown now
41:57Cause I'm the king
41:58Call me your highness
42:27Merci, Amélie.
42:28Alors, Julien, les clous,
42:29elles font mal, là, hein ?
42:30Bref, il faut être souple.
42:31Allez, direction Sorbet,
42:32vous allez voir,
42:33vous n'allez pas être déçus.
42:34Pour l'équipe de France,
42:35ça peut être bien.
42:36On peut faire un petit show
42:37le 11 avril.
42:38Il va falloir se préparer avant.
42:39Il va falloir se préparer avant.
42:40Voilà.
42:41Merci, messieurs.
42:42Merci à vous, Amélie.
42:43Merci à vous tous.
42:44Si vous voulez revoir cette émission,
42:45elle est présente sur toutes les box.
42:46On est une télé nationale.
42:47Je vous le dis,
42:48il y a l'équipe interne,
42:49mais derrière,
42:50on est juste là, derrière.
42:51Il y a tellement de gens
42:52On peut diffuser le match,
42:53si vous voulez.
42:54Voilà.
42:55Si vous voulez revoir cette émission,
42:56il y a le replay de Tales 7
42:57et je vais vous le dire
42:58la semaine prochaine
42:59avec une toute nouvelle équipe,
43:00mais tout aussi performante.
43:01Vous allez voir.
43:02A la semaine prochaine.
43:03Ciao.
43:04Bye bye.