Le tacle de la porte-parole de la Maison Blanche à Raphaël Glucksmann, qui demandait aux Américains de rendre la statue de la Liberté.
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00:00Sur les relations entre la France et les Etats-Unis, vous avez peut-être un potentiel candidat à l'élection présidentielle, Raphaël Glucksmann, qui hier, à l'occasion d'un meeting Place Publique, a dit la chose suivante,
00:10nous allons dire aux Américains qui ont choisi de basculer du côté des tyrans, rendez-nous la statue de la liberté.
00:14Voilà ce que dit Raphaël Glucksmann.
00:16Réponse de la Maison Blanche, de la porte-parole de la Maison Blanche, c'est seulement grâce aux Etats-Unis d'Amérique que les Français ne parlent pas allemand aujourd'hui.
00:23C'est un petit homme politique français inconnu.
00:25Au-delà du sort de Raphaël Glucksmann, si on remarque qu'on parle de lui à la Maison Blanche, c'est seulement grâce aux Etats-Unis d'Amérique que les Français ne parlent pas allemand aujourd'hui.
00:33Oui, mais J.D. Vance, le vice-président, l'avait déjà mentionné dans ses discours. Effectivement, c'est un argument trumpien, si j'ose dire.
00:40Vous vous plaignez les Français, mais regardez ce qui serait passé si Hitler avait gagné la guerre.
00:45Cet échange violent traduit bien la fracture idéologique qui existe entre l'administration Trump, la Maison Blanche d'aujourd'hui, et l'Europe, et pas simplement la France.
00:56C'est une jolie formule de la part de Glucksmann, mais c'est dangereux, parce qu'effectivement, à provoquer Trump, on risque d'avoir un conflit extrêmement dur, extrêmement violent.
01:06Mais ce qui me semble ce soir le plus important, c'est ce qui va se passer demain avec Trump et Poutine.
01:14C'est un coup de fil qui n'est pas du tout un coup de fil symbolique, c'est de la négociation.
01:19Et Trump l'a dit dans quelques mots tout à l'heure, vous avez cité la petite phrase de Trump, mais il y a un nom qui n'apparaît pas dans cette petite phrase,
01:28où il dit on va négocier sur le commerce, les territoires et les centrales énergétiques.
01:35Et quel est le nom qui n'apparaît pas ? C'est Zaporizhia, c'est la centrale nucléaire de Zaporizhia.
01:40Mais probablement parce qu'il ne connaît pas.
01:42Non, mais Trump est loin d'être un imbécile, je pense qu'il est parfaitement au courant de l'enjeu.
01:48C'est la plus grande centrale nucléaire d'Europe qui est occupée par les Russes, qui tombe en déshabitude, qui ne produit plus d'électricité et qui est dans une région qui a déjà été annexée par les Russes.
01:57C'est la moitié de la puissance électrique ukrainienne.
02:00Exactement, donc c'est absolument fondamental. Et quand Trump dit ça, c'est extrêmement inquiétant, ça veut dire qu'il va dealer avec Poutine quelque chose sur Zaporizhia.
02:07Alors il peut dire soit je rends la centrale aux Ukrainiens, soit je la laisse aux Russes.
02:13Les Ukrainiens ont réclamé cette centrale depuis le jour où elle a été occupée.
02:18Et deuxième chose qui va être discutée, mais très concrètement demain, c'est les sanctions et leur levée, que veut absolument Poutine pour lâcher sur le cessez-le-feu.
02:28Donc ça va être un enjeu absolument énorme. Et je ne dirais pas que c'est une partie de la guerre qui va se jouer demain, mais c'est en tout cas la négociation qui entre dans le vif du sujet.
02:36C'est vraiment le téléphone rouge.