Retrouvez le replay de l'après course du relais mixte simple de la 8e étape de Coupe du monde de biathlon à Pokljuka du 16/03/2025.
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00:00Le triomphe de la Suisse, première victoire sur un relais pour la Suisse avec Niklas Aertweg, absolument extraordinaire sur le pâtier, on va y revenir.
00:18La Suisse qui s'impose pour la première fois de son histoire sur un relais. L'équipe de France qui termine quatrième seulement, même si le final était fou aujourd'hui sur ce relais mixte simple.
00:28Le relais mixte également au programme pour le deuxième événement biathlon du jour dans quelques minutes. Le podium va se mettre en place, les réactions également au micro de Charles-Antoine Norat.
00:36Tanguy, vous avez retrouvé des images de Niklas Aertweg, artiste parce qu'il est bon sur le pâtier mais pas seulement.
00:42Nick Péry, son nom de rappeur.
00:45On va découvrir les images dans quelques instants, le temps de les mettre de côté et puis on reviendra sur le tir le plus rapide de l'histoire, on est d'accord Martin Huldal ?
00:55En tout cas, il avait fait 12 secondes 9 à Orfisen sur la poursuite, là il a fait 12 secondes 5 et Alexis s'est exclamé la vue tout de suite.
01:04On va voir ce que ça donne à l'image.
01:07Et en plus c'est un sans faute, on verra les images.
01:10Sinon ce n'est pas un record.
01:12Oui, il aurait pu en plus mettre une bonne pioche.
01:14Je pense que je peux tirer les 5 balles en moins de 12 secondes.
01:17Moi aussi je peux le faire.
01:20Rien que le temps d'enlever la bretelle, il faut quand même aller les chercher.
01:30Simplement c'est dire juste d'enlever la carabine et de se mettre en place.
01:36Il faut un peu de temps donc le faire si rapidement et en plus de les mettre les 5 dedans, ça c'est fort.
01:41Extraordinaire et on l'entendra au micro de Charles-Antoine Doray, il nous expliquera ce tir absolument supersonique.
01:46Justine Brézard se bouchait comme promis avant la pause.
01:49Elle est avec Charles-Antoine pour une première réaction.
01:51Justine, 10 pioches aujourd'hui en totalité avec Emelien, c'est trop sur un format où on sait qu'il faut bien tirer,
01:59aller vite aussi sur les skis mais surtout bien tirer.
02:01Oui, pour ma part je fais 3 pioches à chaque relais.
02:05Forcément un peu déçu parce qu'on avait l'ambition de faire mieux en termes de global.
02:12C'est clair que 10 pioches c'est beaucoup.
02:14Est-ce que vous avez décidé de recourir cette course ?
02:17La mass start n'était pas très bien passée sur le pas de tir, c'était aussi pour passer à autre chose et envisager au slow un peu mieux ?
02:24Non, la décision des relais elle s'est faite avant la mass start.
02:27J'ai toujours eu envie de faire ce genre de format, je pense que j'ai beaucoup à apprendre sur ces formats courts et ces tirs pas rapides
02:39mais la confrontation est permanente.
02:44J'ai beaucoup aimé aujourd'hui mais malheureusement je suis un peu déçu de ma performance.
02:52Vous vous sentez fatigué de la semaine cette fin de saison ?
02:57Oui mais c'est normal.
02:59On se repose jusqu'à au slow, c'est vendredi la prochaine course.
03:02Bon repos, merci Justine.
03:05C'est dur de voir Justine comme ça Anaïs.
03:07On avait beaucoup de curiosité à la voir sur ce format du relais mixte simple.
03:10Elle se dit déçue, vous vous ressortez dans quel état de la course de Justine ?
03:13Oui, elle est déçue à juste titre.
03:15Je pense qu'ils n'ont pas été dans le rythme au niveau du tir.
03:18Les Français sont là qu'à chaque fois c'est une pioche, deux pioches et en fait l'écart grandit au fur et à mesure de la course.
03:25Comme on disait Alexis, ça part devant et nous on est derrière et on n'arrive pas à rattraper.
03:30Après le piège c'est de vouloir en faire plus, en faire trop et encore d'arriver à faire des opportunités.
03:37Ils ont limité quand même ça mais c'est vrai que je pense que globalement la performance au niveau du tir ce n'était pas ce qu'ils venaient chercher aujourd'hui.
03:46Et pour Justine, cette expérience sur ce genre de tir c'était utile même si elle n'est pas satisfaite ?
03:53Oui, elle va débriefer, je pense qu'elle va réussir à trouver des bons points.
03:57Polo va l'aider à trouver des bonnes choses quand même sur ses tirs.
04:01Il y a toujours du positif à ressortir d'une course.
04:04Là je pense que c'est un peu le coup de masse sur une mauvaise course, fatigue, dimanche.
04:10Elle a pris plein de trucs sur la tête depuis la semaine.
04:13Demain ça ira mieux, il y aura des choses un peu plus positives à dire.
04:16La cérémonie qui est en train de débuter avec donc cet événement.
04:19La Suisse de Nicolas Hartweg notamment Anne-Sophie qui s'impose pour la première fois sur un relais.
04:25Oui, il y avait eu des podiums pour la Suisse sur le relais hommes, les Suisses sur le relais femmes,
04:30sur des relais mixtes simples.
04:32On s'en souvient Nicolas Hartweg avec Emi Baserga sur le relais mixte également.
04:36Mais jamais de victoire.
04:38C'est la première fois que les Suisses vont monter tout en haut d'un podium.
04:43Dommage, ça s'est joué à trois semaines près.
04:46Ça aurait été magnifique que ce soit chez eux pour les championnats du monde à Lenzerheide.
04:50Mais ils se contenteront très bien à mon avis du décor sloven de Pogtuka
04:54pour fêter cette toute première victoire.
04:57C'est la seule nation qu'on n'a pas évoquée dans la banque.
05:00La Suisse.
05:02C'est la Suisse qui gagne.
05:09Et la Suisse met du temps à organiser l'Eurovision cette année aussi.
05:13Gros très bêtement.
05:14Heureusement que vous êtes là pour participer à ce podium.
05:17C'est d'avoir entendu Louane hier soir à l'habitant du match de rugby
05:21qui a révélé sa chanson « Maman ».
05:27C'est un nouveau podium pour Suvi Minkinen et Tero Seppala.
05:30Eux aussi, ils avaient marqué l'histoire à Oberhof
05:34en remportant pour la toute première fois pour la Finlande ce format du relais mixte simple.
05:38En remportant ce relais.
05:40Cette fois, ils sont une nouvelle fois sur ce podium.
05:42Vraiment, Tero Seppala nous a éclaboussé de son talent dans ce dernier tour.
05:46Sur la piste, face à Emilien Jacquelin.
05:49Il a été fantastique le Finlandais pour permettre à sa coéquipière et lui de monter sur le podium.
05:55Neuf pioches aujourd'hui pour les Finlandais.
05:57C'est là qu'on voit que l'IBU a réussi son coup.
06:00L'objectif de cette course, c'est de permettre à des équipes de monter sur le podium
06:03et de gagner peut-être pour des premières historiques.
06:06On a la Finlande qui a gagné une première fois.
06:08On avait l'Estonie il y a quelques années qui avait fait une super paire.
06:10On a les Suisses qui gagnent aujourd'hui.
06:12Voilà, c'est le but de cette course.
06:15L'objectif de cette course, c'est que des plus petites équipes
06:18qui ne pourraient pas rivaliser sur 3 ou 4 biathlètes, des relais à 3 ou 4,
06:22puissent le faire sur des duos comme ça.
06:34En 2021, sur ce même site de Pogtuka, Antonin Guigona et Julien Simon
06:38avaient dit qu'ils étaient l'équipe pochette surprise pour la France.
06:42Ça ressemble un peu à une pochette surprise quand même.
06:44Les Suédois, les meilleurs sont sur le relais mixte.
06:46Anna Höberg, Martine Poinciluoma, Sébastien Samuelsson.
06:49Mais ils ont parfaitement rivalisé aujourd'hui.
06:52Johanna Skotheim, Jesper Nielin.
06:54Jesper Nielin qui réalise une très belle semaine après sa 5e place sur la Mastart.
06:59Ils n'ont commis que 4 erreurs, 4 balles de pioche pour les Suédois
07:04qui viennent chercher un nouveau podium devant l'équipe de France
07:07et qui donc viennent marquer de précieux points sur ce classement du relais mixte.
07:11Ils reviennent au contact de l'équipe de France.
07:14Tout va se jouer pour le club du relais mixte sur la prochaine course.
07:16On fait un point sur ce classement dans un instant.
07:18Et belle revanche pour les deux sur des relais.
07:20Tanguy, vous avez beaucoup tourné sur les précédents relais.
07:22On l'avait dit, un tour sur le relais la semaine dernière pour Skotheim.
07:274 tours pour Jesper Nielin qui a depuis des années eu des soucis mentaux sur les relais.
07:34Et là on voit que sur ce format très dynamique, ça s'est bien passé pour lui.
07:41Aïta Gasparin et Niklas Hardweg marquent l'histoire de leur sport,
08:02marquent l'histoire du biathlon suisse.
08:05Pour toujours, ils seront les premiers à avoir remporté une course.
08:10C'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c
08:40La Suisse devant Monck, la Suède et la Finlande. L'équipe de France, 4e, un point sur ce classement du globe, du relais mixte dans quelques instants.
08:53Mais pour la Suisse, ça va faire du bien à Hartweg également, Alexis, peut-être, parce que c'est un biathlète qu'on... évidemment qu'on attendait plus haut, peut-être, individuellement, et qui là, peut-être, va se servir de ce relais pour franchir un cap.
09:06Il avait montré de belles choses quand il est arrivé en étant jeune et puis il stagne un petit peu. Après, on sent qu'il a quand même une belle régularité. Il est souvent top 15, top 10. Il est capable d'aller chercher des podiums sur des courses individuelles, des 20 km ou des indices raccourcis parce qu'il tire très bien. C'est ça, sa force.
09:21On peut quand même dire qu'ils se sont un peu ratés, les Suisses, à domicile. C'était les mondiaux chez eux cette année. C'était leur objectif de la saison. Voilà, ils n'ont pas réussi à faire la même chose à ce moment-là.
09:31C'est aussi, peut-être, grâce à une course un peu plus ouverte, vu qu'il y a deux courses aujourd'hui. Cette équipe suisse se retrouve face à une équipe de France qui n'est peut-être pas l'équipe type, face à une équipe de Norvège qui n'est peut-être pas l'équipe type.
09:43Et donc, ça crée des ouvertures. Mais oui, un podium, une victoire comme ça, ça va faire du bien à tout le monde. Ils le méritent. Haïta est sur le circuit depuis super longtemps. Elle a très souvent fait de belles performances.
09:52Hartweg, c'est le leader de cette équipe suisse chez les garçons depuis un petit moment. Il montre plein de belles choses. Donc, c'est une victoire, je trouve, qui leur va très bien aujourd'hui. Ils sont allés la chercher.
10:03Il a fait un super premier tir debout. Bravo aux deux qui ont bien géré ça en équipe aujourd'hui.
10:09Hartweg est 16e du classement général individuel de la Coupe du Monde. Et Gasparin, un peu plus de 30 ans. Donc, effectivement, quelqu'un qui est sur le circuit depuis un moment et qui récolte ce beau succès aujourd'hui.
10:20Le premier de l'histoire de la Suisse, donc, sur des relais. Emilien Jacquelin arrive au micro de Charles-Antoine. Est-ce qu'on a le temps de faire un point sur le classement ?
10:27Eh bien, allons-y. Anne-Sophie, on a le temps de faire un petit point rapide sur le classement du Globe.
10:32Seulement 6 points d'écart entre la France et la Suède désormais. Le suspense est total avant la prochaine course. Bon bol. Le scénario est simple. La France gagne, la Suède fait deuxième et ce sera bon.
10:44Allez, 6 points. C'est mince. Ça va être un relais mixte absolument somptueux tout à l'heure pour décerner ce Globe de la discipline. Emilien est là avec Charles-Antoine.
10:53Alexis, vous n'avez pas du tout géré ?
10:55Emilien me dit qu'il n'a pas du tout géré sur la piste. Est-ce que vous vous êtes un peu mieux senti qu'hier ? On a vu que dans le dernier tour, ça a été quand même difficile, difficile d'aller chercher ce podium.
11:03Oui, je pense que globalement, c'est des neiges où je ne me sens pas trop à mon affaire. Je me sentais mieux en termes d'énergie, en tout cas, rien que sur l'échauffement par rapport à hier et même l'individuel.
11:15Après, je n'ai pas essayé de calculer sur les skis. Dès le premier relais, j'ai essayé de mettre beaucoup d'énergie. Mais alors là, c'est des neiges où j'ai un peu du mal à m'exprimer.
11:29Je pense avoir plus des qualités de puissance sur un ski assez long et c'est des neiges où plutôt il faut avoir de la fréquence et pas trop justement mettre de puissance qu'on peut vite s'enfoncer.
11:41Donc, j'ai vraiment du mal à être performant là-dessus. Un peu de repos, une intensité avant au slow et on verra comment ça se passe.
11:48Qu'est-ce que vous vous dites quand vous vous sortez de ce dernier tir, de ce huitième tir de la journée ? Le podium est juste devant. Est-ce que dans la tête, il faut faire encore l'effort pour aller rattraper l'Allemagne, la Suède et la Suisse ?
12:01C'est ce que j'ai essayé de faire. Du moins, me focaliser plus sur l'Allemagne et essayer d'aller chercher à l'avant de la course. Je n'ai pas du tout regardé ce qui se passait derrière moi.
12:12Après, je pense que lorsqu'on est moins bien physiquement, c'est d'autant plus dur d'avoir les ressources nécessaires pour finir très fort. J'ai essayé de me battre jusqu'au bout.
12:23C'est des neiges et des parcours. Quand tu prends deux ou trois secondes, c'est très dur à reprendre derrière. Bravo à la Finlande et à Thérault qui finissent troisième et malheureusement pour nous, la quatrième.
12:36Jussi nous a dit qu'elle était fatiguée. La journée avait été dure, la semaine longue, la saison aussi. Est-ce que c'est votre cas ?
12:43Je pense que c'était une semaine fatiguante pour tout le monde avec pas mal de voyages, notamment entre l'hôtel et ici. On court à midi. Hier, je suis rentré à l'hôtel à 18h.
12:55Je rentre de l'hôtel à 18h, repas, massage, tu dors et c'est déjà l'heure de reprendre le bus pour venir ici. Oui, je pense qu'il y a de la fatigue.
13:04C'est des neiges, encore une fois, éprouvantes. Des courses éprouvantes, une mastart à l'individuel. D'un côté, je suis satisfait et content d'avoir pu courir cette course.
13:13Je pense que ça peut permettre de remettre un peu de rythme. Mais bien sûr, pour Roseloe, on le sait, c'est le cas comme à chaque fin de saison, il faut avoir de la fraîcheur.
13:22Je pense que de changer de site, ça va faire du bien à tout le monde avec, comme je le disais, des conditions météorologiques qui ont mis les organismes à rude épreuve et aussi la motivation, il ne faut pas se cacher.
13:33Merci Emilien, bon repos. La semaine qui a été très dure pour tout le monde à Poggiuca avec cette météo qui était infernale, avec beaucoup de pluie en début de semaine, la neige qui est tombée abondamment également.
13:43On sent vivement que la saison se termine pour certains, Alexis. On ne va pas se mentir, on se retrouve sur une étape, à part pour ceux qui jouent vraiment quelque chose au niveau du classement général de la Coupe du monde
13:53ou des Eric et des Quentin qui décident de jamais rien lâcher. C'est important, mais on est quand même sur une étape un peu hybride sur cette étape de Poggiuca.
14:04On était sur un site où il n'y a pas grand monde, il ne faisait pas beau, il n'y a plus vraiment d'enjeux sur certaines courses. Ce n'est pas évident. Par contre, la semaine prochaine, on revient à Oslo.
14:14Dernière course des Frères Bœufs, ça va être une fête de fous dans une belle ville, un endroit où c'est super pour faire du biathlon. Là, ça va complètement changer d'ambiance.
14:23Mais je peux comprendre, en voyant son interview, que pour certains, cette étape, c'était un peu un passage obligatoire, mais ce n'était peut-être pas le plus marrant de l'année.
14:30Et on est en train de transformer l'anneau de pénalité pour la deuxième course, c'est ça, sur les images qu'on est en train de voir ?
14:37Pas que la pénalité. Il y avait ce petit tortillon à faire à la sortie du pas de tir pour aller passer le relais. Là, ce ne sera pas le cas. On va repartir du pas de tir pour aller directement sur la piste.
14:52Et puis, on réagrandit l'anneau qui va reprendre toute sa place.
14:55On met des V-boards. Charles-Antoine le saura, les petits cônes bleus, ça s'appelle des V-boards, ce que le monsieur a dans les mains. Et c'est avec ça qu'on vient matérialiser en général le bord de la piste.
15:05C'est des choses qui sont suffisamment longues pour qu'on évite de se coincer les skis dedans quand on passe juste à côté.
15:12Le stade qui se prépare pour la deuxième course du jour, le relais mixte avec l'équipe de France qui devra absolument réussir une performance face à la Suède pour décrocher ce globe de la discipline.
15:22Pour bien comprendre l'état de fatigue des biathlètes et notamment d'Emilien sur le dernier tour, on va comparer l'évolution des temps de ski d'Emilien et de Sepala.
15:32Tanguy, ça donne Emilien sur le dernier relais.
15:39Ce qui est impressionnant, c'est que dans le dernier tour, on l'a vu, Tero Sepala était sur un autre rythme.
15:46Si on compare avec Huldal, le Norvégien, il est à 7,9 secondes de Sepala. Donc oui, ça fait 11 secondes sur un kilomètre et demi.
15:55C'est beaucoup.
15:57Oui, c'est beaucoup. Mais Emilien l'a expliqué, il est fatigué.
16:01Puis si on regarde Strelov qui lui est sorti deuxième du pas de tir, il perd 25,7 secondes sur ce kilomètre et demi.
16:07Là, on est sur une perte énorme à ce niveau-là.
16:12Et la courbe, elle montre tout simplement que Sepala était plus fort.
16:15En fait, on n'a pas une courbe qui s'inverse parce que l'un est parti trop vite ou quoi.
16:18Là, on a juste quelqu'un qui va de plus en plus vite par rapport à son adversaire.
16:22En l'occurrence, le Finlandais Sepala par rapport à Emilien où Emilien a juste subi son rythme un petit peu comme Strelov.
16:29L'Allemand qui est à ce moment-là de la course est encore deuxième.
16:32Il va se faire passer tour à tour par la Suède, par la France, par la Finlande tout simplement parce qu'il était moins fort.
16:38Et quand on est moins fort, de tout ça, on ne peut rien faire.
16:41Néline qui double l'Allemand là dont on a dit qu'il était en forme, qu'il fait cinquième hier.
16:48Il ne lui fallait pas 500 mètres de plus parce qu'il avait l'air aussi carbo en passant la ligne et Sepala était vraiment plus très loin.
16:55Ces conditions difficiles, Anaïs, ça accentue un peu les différences à ski entre les athlètes ?
17:00En tout cas, il y a une différence entre les profils.
17:02On parle depuis hier que Quentin et Eric ont des profils pour cette neige.
17:07Théros Sepala, il a un peu le même format. Il est grand, il est léger.
17:11Aérien, ça se voyait. Il n'était pas du tout sur la même dynamique qu'Emilien.
17:15Emilien, tout de suite, en bas de cette montée, il ouvrait déjà le pas de montée.
17:20Alors que Sepala, il a tenu le 1 temps plus longtemps. On voit l'image typiquement.
17:25Il n'était pas du tout sur la même dynamique.
17:28Et puis Sepala paraît un peu plus frais. On a les infos, on sait qu'Emilien est fatigué.
17:34Je pense que Théros Sepala ne tient pas du tout le même discours.
17:37Si on l'interview, je pense que lui, ça a l'air d'aller parce qu'il a quand même beaucoup d'énergie et beaucoup de fréquence.
17:42La Finlande qui décroche un nouveau podium sur ce format.
17:45L'équipe de France qui pointe à la quatrième place.
17:48Bonne nouvelle Tanguy. On a les images du tir de Martin Huldal.
17:53Le record du monde du tir le plus rapide qui est tombé aujourd'hui avec Martin Huldal.
17:57Supersonique. On a la chance de recevoir les images.
18:01On va les découvrir dans quelques instants.
18:03On découvrira également les talents de chanteur de Niklas Artveig.
18:06Le Suisse qui s'est imposé avec Aïta Gasparin aujourd'hui.
18:09Il a un vrai groupe, un vrai nom de scène. Rappelez-nous son nom.
18:12Nick Péry.
18:13Nick Péry, si vous voulez aller le voir.
18:15Il y a eu un reportage sur l'IBU il y a quelques années.
18:18L'IBU avait fait un petit reportage là-dessus il y a quelques années sur ses talents.
18:22Ils disaient que c'était un peu le passé.
18:24Le présent, c'est sa victoire.
18:26Et le présent, c'est qu'il est avec Charles-Antoine et Aïta Gasparin.
18:30Comme ci, comme ça. Mais je pense que pour une interview, ce n'est pas bon.
18:36J'essaie de savoir, mais Saoud, si Niklas Artveig et Aïta Gasparin pouvaient faire une interview en français.
18:41Vous préférez parler en anglais.
18:45Quelle victoire aujourd'hui. C'est la première victoire pour la Suisse sur Angoulême.
18:51C'est incroyable. On a été dans la même équipe quelques fois.
18:55C'est la première fois que nous faisons une même équipe.
18:58C'est la deuxième fois qu'on fait un relais mixte ensemble.
19:04Je crois que ça nous a apporté chance.
19:09Je crois qu'on a réussi à rester concentrés et détendus pour bien gérer, pour aller chercher la victoire.
19:15Mon premier relais était difficile. Vraiment, tout le monde était très nerveux sur la piste.
19:27Mon premier tir debout n'était pas parfait.
19:32J'avais peur de perdre beaucoup de temps.
19:36Mais finalement, on n'a pas perdu trop de temps.
19:46C'est à ce moment-là que je me suis rendue compte.
19:49C'était vraiment incroyable de gagner.
19:51Quand j'ai fait les premières erreurs, j'étais un peu nerveuse.
20:05Mais c'était toujours plus nerveux que de regarder Nicolas.
20:12Le bonheur des Suisses, c'est la beauté de ce format.
20:15De voir d'autres nations qui émergent et qui profitent du bonheur de remporter une victoire.
20:20On a assisté à un événement du côté de l'équipe de France.
20:23Anne-Sophie, parce que jusqu'à présent, relais égal podium pour l'équipe de France.
20:27Oui, c'est la première fois de la saison qu'on n'a pas vu de podium pour cette équipe de France sur les 19 relais.
20:34Cette saison, les Bleus ont figuré 18 fois sur le podium.
20:39Est-ce que l'équipe de France est en crise, Anaïs ?
20:41On va attendre cet après-midi, mais non, je ne crois pas.
20:45Est-ce qu'il faut tout révolutionner dans cette équipe ?
20:49Ça s'est passé malheureusement un peu moins bien sur le pas de tir, on l'a compris.
20:53Ce qui est fou, c'est qu'on n'a jamais réussi à reprendre le bon rythme sur ce pas de tir avec des pioches.
20:59En permanence, on finit avec 10 pioches.
21:01Qu'est-ce qu'on a comme éléments sur le tir pour pouvoir comprendre ce qui s'est passé ?
21:06Revoyons-les, ces tirs.
21:07D'abord, le premier couché. On est dans l'ordre, là.
21:10Anaïs avec cette caméra isolée.
21:12Le tir de Justine, on l'a guetté sur ce tir couché, sur ce format-là.
21:16Alors, à l'image, ça donne quoi, Anaïs ?
21:19En fait, c'est ce que je disais tout à l'heure, il n'y a rien de mauvais.
21:22Mais il y a une petite pioche à chaque fois qui fait qu'on prend du retard et ça s'accumule.
21:29Le tir de Justine est propre, il n'y a pas de grosses erreurs.
21:32Les intervalles entre les balles, c'est dans ses standards, en tout cas.
21:36C'est des tirs dans ses standards.
21:38Mais voilà, c'est juste que c'est une pioche sur chaque tir, à chaque fois,
21:42et que ça s'accumule à la fin et ça compte.
21:45Là, c'est son premier tir debout, donc.
21:48Alexis ?
21:49Je trouve que globalement, on va revoir les tirs un par un,
21:51mais il y a eu deux balles de trop à deux moments déterminants,
21:55une fois pour Justine, une fois pour Emilien.
21:57Justine, c'est tout à l'heure, quand elle va revenir sur son deuxième debout.
22:02Là, si elle met la pioche, si elle fait le tir d'une traite et qu'elle réussit le 5 sur 5,
22:06ça nous relance complètement dans le podium et c'est différent pour Emilien ensuite.
22:09Et Emilien, je crois que c'est sur son dernier coucher, son deuxième coucher,
22:14il a mis très très longtemps à tirer sa balle de pioche.
22:17Pour moi, c'est les deux moments clés où si l'un ou l'autre avait mieux réussi à ce moment-là,
22:22on aurait pu se remettre confortablement sur le podium,
22:25alors que là, à chaque fois, on est resté un petit peu,
22:27on le voit, une pioche, deux pioches, on perd un peu.
22:30Donc là, on est pour l'instant sur le premier relais,
22:32on se dit qu'on a le temps encore de revenir,
22:34mais pour moi, c'est plus sur ce qui s'est passé dans le deuxième relais
22:37qu'on a raté deux petits moments à une balle près où ça aurait plutôt changé.
22:41Globalement, on le sent sur ces relais, mais c'est vrai que sur tous les relais,
22:45je trouve que quand on est lancé devant, c'est le cas de la Suède,
22:48dont on disait qu'ils n'étaient pas forcément les plus performants au pas de tir,
22:51on a des tirs peut-être un peu plus posés, un peu plus en confiance,
22:55alors que quand on est derrière, on n'en rajoute peut-être pas beaucoup sur la piste,
22:58mais à peine plus, on a le cœur qui bat un peu plus fort sur le pas de tir,
23:01on précipite pour rattraper du temps et c'est le meilleur moyen d'en perdre.
23:05C'est peut-être ça aussi qui arrive aux Français aujourd'hui.
23:08Oui, et puis de toute façon, c'est un format où on flirte en permanence avec la limite.
23:11Beaucoup le disent, ce n'est pas un format traditionnel du biathlon
23:14parce qu'on est obligé d'aller chercher des tirs qui sont différents.
23:17Là, on voit le tir de Justine, c'est son deuxième relais.
23:20Elle est sur le coucher, vous allez voir juste après,
23:22quand elle va revenir sur le debout, on va la laisser terminer ce coucher où elle a deux pioches.
23:27Pareil, c'est un tir qui n'est pas super avec deux pioches,
23:30mais on se dit que ça peut encore passer, ça commence à être de plus en plus loin,
23:33mais on y croit encore un tout petit peu.
23:35Et quand on va la voir juste après sur le tir debout,
23:38vous allez voir, il va y avoir malheureusement une pioche.
23:41Si là, elle avait réussi, parce que c'est un tir qui est excellent.
23:44Franchement, là, c'est un tir qui est super.
23:46Regardez, ça s'enchaîne bien, elle est très, très bien.
23:48Et là, elle est en train de reprendre tout le monde, elle reprend tout le monde.
23:50On se dit, c'est bon, là, elle va ressortir deuxième.
23:52Et paf, elle rate sept balles et là, on perd le film.
23:54Ça, c'est vraiment dommage.
23:56Alors qu'elle est sous les deux secondes entre chaque balle.
23:59Une seconde sept, une seconde six.
24:01Là, c'était un tir incroyable.
24:02Ça reste un très bon tir, du coup.
24:04Mais à ce moment-là de la course, en fait, il y a déjà eu tellement d'erreurs
24:06que ça fait encore la goutte de trop.
24:07Et pour Emilien, c'est sept balles de pioche sur ce tir qui est en trop pour moi.
24:12Vous allez voir, il va tirer, il va y avoir une balle de pioche.
24:14Il va mettre très, très longtemps.
24:15C'est un tir qui va être assez long au final à cause de la balle de pioche.
24:18Oui, puis à côté, l'Allemand a tiré ses cinq balles alors qu'il s'installe derrière.
24:22Et Emilien est encore sur le tapis.
24:24C'est l'Allemand, en ce moment-là, qui a fait vraiment la différence.
24:27Il a fait la différence sur ce tir.
24:29Ça va deux pioches, ça doit partir maintenant.
24:31Et on sent que ça met du temps.
24:34Et du coup, on est dans une situation où même s'il fait un beau debout à la fin,
24:38je crois qu'il en rate encore une.
24:40Oui, il fait une.
24:41Pareil.
24:42Il n'y a pas eu un seul tir sans faute aujourd'hui pour l'équipe de France.
24:45Il en a manqué. C'est là où il en a manqué.
24:46Aujourd'hui, le vrai facteur plus, je regardais en même temps, c'est Tero Cepala.
24:49Parce que Tero Cepala, à la sortie du tir couché qu'on a vu juste avant,
24:52il sort encore 13 secondes derrière Emilien.
24:57Tero Cepala, à la sortie du deuxième couché, il est encore septième.
25:01Et vraiment, sur les deux derniers kilomètres de course,
25:05sur les dix dernières minutes de course, il reprend tout le monde pour aller finir sur le podium.
25:08On voit que lui, il était au-dessus des autres aujourd'hui.
25:10Et on voit que l'équipe de France a toujours été dans la position de chasseur.
25:13Sans jamais parvenir à raccrocher le bon wagon.
25:17Jamais sur le podium au niveau des passages de relais, l'équipe de France aujourd'hui.
25:22Ça explique la quatrième place au final.
25:24C'est vraiment le format de course qui provoque ça.
25:27Ça part par l'avant, c'est ce qu'on dit à chaque fois.
25:30Il faut toujours être devant, devant, devant.
25:32Essayer de résister et rester devant le plus longtemps possible.
25:34Certains arrivent à revenir parfois.
25:36C'est ce qui se passe pour la Finlande.
25:37Peut-être que oui, s'il y avait eu un tour de plus pour les filles,
25:39ça aurait pu faire la différence.
25:40Parce que Justine était plus forte que Minkinen.
25:42Alors que c'était l'inverse chez les garçons avec un Tero Cepala.
25:44On l'a expliqué longuement, qui avec ses capacités physiques différentes de celles d'Emilien,
25:48était plus à l'aise sur cette neige.
25:50Globalement, on est sur une course où il manque un sans faute.
25:54Il manque le moment où vous pouvez compter sur quelque chose de solide
25:58pour vous ramener sur la tête.
26:00Alors que là, on a fait des bonnes choses.
26:02Mais il n'y avait pas de très bonnes choses.
26:05Et c'est ce qu'il aurait fallu à un moment donné.
26:07Revoyons juste ce tir de Justine.
26:09Écoutons le bruit et vous nous expliquerez après.
26:11Parce que c'est impressionnant la concentration que ça demande.
26:14On le sait en billettes longues.
26:15Mais quand ça tire de partout à côté de vous,
26:18il faut être bien concentré.
26:19Tiens, regardez.
26:38Ça tire de partout et il faut arriver à obtenir cette concentration extrême.
26:43Il y a eu une dizaine de balles tirées avant que Justine tire la première.
26:46On sent comment dans cet état-là.
26:47Si vous pouvez nous raconter votre expérience à Anaïs et Alexis.
26:50C'est là où il faut vraiment avoir des œillères.
26:52Et comme on dit, les tirs en confrontation, c'est là où on peut le plus se tromper.
26:58C'est que si on commence à écouter et à être concentré sur ce que les autres font,
27:02évidemment que nous, on n'est plus concentré à ce qu'on a à faire.
27:05Donc c'est vraiment, on entend tout ce qui se passe.
27:08Quand on est tireur, évidemment, on entend tout ce qui se passe.
27:11Mais par contre, il faut savoir trier l'information et se rattacher à nous,
27:14à ce qu'on a à faire pour pouvoir mettre ses balles.
27:17Et c'est justement, je pense que Justine, ce qu'elle disait tout à l'heure dans l'interview,
27:20c'est ce qu'elle est venue chercher sur ce format-là.
27:22C'est qu'il y a de la confrontation en permanence sur cette course.
27:24Et elle sait que c'est ce qui lui manque maintenant pour être vraiment performante sur les courses.
27:29Parce que sur les courses individuelles, il n'y a pas de souci.
27:31Quand on est dans sa bulle, elle est concentrée sur ce qu'elle a à faire.
27:34Elle sait très bien faire.
27:35Par contre, les petits mouvements à côté, les bruits, c'est des choses qui la dérangent.
27:39Et donc du coup, ce format-là est vraiment propice à travailler ça.
27:44Voilà ce qu'on disait tout à l'heure.
27:45Elle est déçue, mais je pense qu'en revoyant les images demain ou plus tard,
27:50elle n'est pas tombée dans le piège.
27:52Donc ce n'est pas parfait ce qu'elle a fait,
27:54mais elle n'est pas tombée dans le piège à tirer, à faire trois balles de pioche ou un tour.
27:58Ou à tourner comme Tendre Vosge.
27:59Exactement.
28:00Et pour la question vraiment de ce bruit-là, où il y a tout le monde qui tire en même temps,
28:03en fait, paradoxalement, c'est presque plus simple dans ces moments où il y a tout le monde en même temps
28:07parce qu'il y a tellement de bruit.
28:08En fait, vous êtes submergé par le bruit.
28:09Vous n'avez pas de point vraiment à quoi vous raccrocher.
28:11Vous ne savez pas si vous entendez celui d'à côté ou si vous attendez trois tapis plus loin.
28:14Je vais vous donner un peu une image.
28:16Comme souvent, c'est comme des fois pour dormir.
28:18Si vous êtes dans un avion qui a énormément de bruit ambiant,
28:21finalement, vous allez réussir à vous endormir parce qu'il y a tellement de bruit.
28:24Vous ne vous concentrez plus sur un bruit en particulier,
28:25alors que des fois, quand vous êtes chez vous et qu'il n'y a pas de bruit,
28:27il y a juste un petit clic-clic avec le frigo ou je ne sais pas quoi qui vous dérange.
28:30Le petit bout à goutte.
28:31Voilà, le petit bout à goutte.
28:32C'est exactement ça.
28:33Sur un pas de tir, en fait, quand on est avec 30 personnes en même temps qui tirent dans tous les sens,
28:37il y a tellement de bruit qu'on est submergé.
28:38On reste concentré sur ce qu'on a à faire.
28:39Par contre, quand on est juste avec deux adversaires et que là, on entend pile poil ce qu'ils font,
28:43ça peut vraiment vous déstabiliser.
28:45Donc, c'est des phases.
28:47En vrai, les premiers tirs de mast arc, les premiers tirs de relais,
28:50il y a tellement de monde, il y a tellement de bruit
28:53qu'automatiquement, on revient presque plus facilement que sur soi-même.
28:57Vous êtes du genre à ne pas pouvoir dormir si vous n'avez pas identifié le bruit,
29:01il n'y a pas réparé, vous Alexis, j'imagine.
29:02Évidemment, il faut aller voir ce qui se passe.
29:05Dans quelques instants, on verra les images de ce tir le plus rapide de l'histoire du biathlon.
29:11Désormais, Martine Houldal qui a tiré en combien de secondes Tanguy ?
29:1512 secondes 4 ?
29:1712 secondes 5.
29:1812 secondes 5.
29:19Extraordinaire Martine Houldal avec les images dans un instant,
29:21mais avance là comme promis.
29:23Nicolas Hartweg, le grand vainqueur du jour avec Aïta Gasparin de ce relais mixte simple.
29:27Très grand biathlète Hartweg et puis artiste également.
29:33Vous avez retrouvé les images Tanguy, l'équipe Biathlon les a compilées pour vous.
29:37Voici Hartweg, chanteur.
30:02L'artiste Nicolas Hartweg, Tanguy.
30:32Dans le but de devenir une star de la chanson.
30:35Mais comme Emilien fait de la photo,
30:37Nicolas Hartweg aime bien aller mettre ses mains sur les platines dès qu'il rentre chez lui
30:41pour s'évader un petit peu.
30:43On avait passé les images quand il avait gagné l'Indeev il y a quelques années.
30:46Vous aviez dit que c'était pas mal. Je ne sais pas si vous partagez toujours ça.
30:49C'est vrai. Honnêtement, pour quelqu'un qui est amateur, c'est même très très bien.
30:53Nick Perry donc a son nom d'artiste.
30:55Et Irvine Gapet fait du rap.
30:57Si on peut retrouver des sportifs qui font de la musique.
31:01Tony Parker.
31:02Tony Parker, moins bien.
31:04Il y en a une qui était pas mal.
31:06Il y en a une que j'aimais bien.
31:08Vous vous mouillez là.
31:10Vous allez avoir des problèmes.
31:12Yannick Noah quand même.
31:16Intouchable.
31:18Et Yuri Djorkaeff.
31:20Beaucoup moins bien.
31:22Il y en a plein qui ont essayé avec plus ou moins de succès.
31:25Gabriela Koukalova qui chantait aussi.
31:27Ah Gabriela Koukalova chantait.
31:30Jean-Guillaume Béatrix.
31:32Basile Boli me dit-on.
31:34Basile Boli aussi avec l'OM à l'époque.
31:36Jean-Pierre François évidemment.
31:38Je te survivrai.
31:40Je te survivrai.
31:44Et dans quelques instants, on reverra votre reportage fantastique sur la photo.
31:48Et Émilien Jacquelin, la manière dont il s'est reconstruit.
31:50Notamment grâce à la photo Émilien Jacquelin.
31:53On redécouvrira ce reportage exceptionnel dans quelques instants.
31:56Avant cela, là c'est beaucoup plus sérieux.
31:58Le tir de Martine Huldal.
32:00D'abord ce chiffre.
32:02Un chiffre qui va claquer pour Martine Huldal.
32:05C'est 12 secondes 5.
32:07Record du monde du temps du tir debout pour Martine Huldal Tanguy.
32:11Je vais laisser les spécialistes commenter le tir.
32:13Ce qu'on peut dire en tout cas c'est que
32:15en 17-18 secondes sur des tirs de Mastart en confrontation,
32:19on dit que ça va très vite.
32:21Là on est sur le next level comme disent les jeunes.
32:26On va vraiment plus loin.
32:2812 secondes et demie, c'est le temps d'installation de beaucoup d'athlètes.
32:32C'est même un temps d'installation plutôt très correct.
32:34Lui il a fait l'ensemble de l'oeuvre dans ce temps là.
32:36C'est là où c'est très intéressant.
32:38Là on a vu que le tir mais il faut voir surtout ce qu'il se passe avant.
32:40Et c'est là où il est intéressant son tir.
32:41On a les images juste avant pour l'installation.
32:43Non, on n'a que ça Alexis.
32:45Malheureusement on ne l'aura pas.
32:46Mais en fait le vrai travail et ce qu'il a fourni lui, c'est avant.
32:50En fait le temps, les 12 secondes on les prend.
32:52C'est quand on rentre sur le tapis et quand on repart avec les bâtons.
32:55En gros c'est vraiment ça qu'on va venir prendre comme temps.
32:57Et c'est ça qu'on prend comme temps de référence globale quand on est entraîneur,
33:00quand on est athlète, quand on essaye d'aller de plus en plus vite pour le tir.
33:02Et ce qui est pas mal pour Huldal, au-delà du fait qu'il va très vite entre chaque balle.
33:07On voit il y a une seconde ou deux entre chaque balle.
33:09Mais c'est quelque chose que beaucoup de biathlètes réussissent à faire.
33:11Lui ce qu'il a réussi à inventer, et c'est là où c'est très intéressant,
33:15c'est qu'il gagne du temps dans la phase, avant d'être en phase de position,
33:18c'est dans la phase d'installation.
33:20Et ça c'est une phase, c'est ce qu'on ne voit pas.
33:25C'est ce qu'il a fait au début de l'hiver.
33:27En fait, il va venir gagner du temps à un endroit où il ne prend pas de risque à en gagner.
33:32C'est-à-dire que si là on veut tirer, au lieu de tirer en deux secondes ou une seconde toutes les balles,
33:36on tire en 0,5 seconde, ça va trop vite, on respire plus, c'est trop risqué.
33:39Et on ne construit pas une carrière là-dessus.
33:41Par contre, être capable d'aller gagner 3, 4 secondes sur une installation,
33:45au moment où on enlève la carabine, ça c'est quelque chose d'incroyable.
33:50Parce que pour aller gagner 5 secondes en ski, il faut des années et des années d'entraînement.
33:53Par contre, pour gagner les 3, 4 secondes qu'il gagne juste en enlevant sa carabine
33:58et en prenant, au lieu de prendre avec la main droite son chargeur, il le prend avec la main gauche, il le met tout de suite.
34:02Et bien ça c'est du temps où il ne prend aucun risque.
34:05Par contre, il gagne sur chaque tir, il gagne 5 secondes par rapport à quasiment tous ses adversaires.
34:10Donc vous multipliez ça par 4, ça vous fait presque 20 secondes de gagner sur une course, c'est vraiment énorme.
34:15On a vu le chiffre ressortir, 4 secondes 6, je ne sais pas Anaïs...
34:20C'est la vitesse de première balle.
34:22C'était quoi vos standards sur l'installation ?
34:25Mon standard, si elle sortait en 10, 11 secondes, c'était un beau tir.
34:28Donc là, c'est de se rendre compte que la première balle, à partir du moment où il arrive sur le tapis
34:31et que la première balle tape la cible, il se passe 4 secondes 6.
34:35Moi ça me paraît incroyable.
34:40Là où il est vraiment fort, c'est si vous voulez qu'on le fasse,
34:43alors moi je n'ai pas sa technique mais avec la carabine qu'on a en plateau,
34:46en fait là où il va gagner le plus de temps par rapport aux autres, c'est sur cette manip là.
34:50Il y a un chargeur que je dois prendre, que je dois venir mettre dans la carabine.
34:54Donc au premier tir, ils sont tous là mes chargeurs, ils sont tous sur la carabine.
34:57Vous voyez là, je les ai tous là, on les voit les 4.
35:00Donc au premier tir, je dois arriver, je dois prendre le chargeur, je dois le mettre.
35:03Je fais mon tir, le chargeur il reste, je pars pour un tour et quand je reviens,
35:06je dois enlever mon chargeur et je dois mettre l'autre.
35:09Et c'est là en fait où il gagne du temps par rapport aux autres.
35:11C'est qu'il fait tout avec la main, il est droitier, il s'installe en droitier,
35:14par contre il fait tout avec la main gauche.
35:16Normalement tout le monde enlève sa carabine,
35:18enfin pour les droitiers, les gauchers font ça en gauchers,
35:20mais on enlève la carabine et puis une fois qu'on a la main libre,
35:23on vient avec la main droite venir prendre le chargeur, enlever l'autre, ainsi de suite.
35:27Lui, pendant qu'il est en train de faire le reste de son geste, d'enlever la carabine,
35:30sa main gauche est déjà active et en fait il vient récupérer d'une façon qu'il a inventée,
35:35le chargeur pour le mettre plus vite que les autres.
35:37On a vu que certains avaient décidé de réagir très vite à ça.
35:41Cet hurleur là à Egrede, c'est déjà beaucoup inspiré
35:43et a été capable de réajuster sa façon de s'installer en pleine saison.
35:46Je pense clairement que là, pendant l'inter-saison qu'il va y avoir à la fin de cet hiver,
35:51tout le monde va venir travailler dans cet aspect-là
35:54parce qu'en fait ce n'est pas 4 secondes de gagné,
35:57c'est 4 secondes de perdu si vous ne faites plus la même chose que lui
35:59parce que tout le monde va se mettre à le faire.
36:01On va retrouver l'image de son installation, on la montrera après.
36:04Ça veut dire qu'il faut changer les crosses, refaire des crosses
36:07parce que les chargeurs ne sont pas positionnés exactement au même endroit ?
36:10Il y a déjà de plus en plus les chargeurs.
36:13Moi, par exemple, sur ma carabine, ils n'étaient déjà pas dans ce sens-là.
36:16Donc là, c'est vrai qu'il y a le retourné en moins à faire.
36:20Il y en a qui les mettent presque dessous pour juste avoir à l'amener dans la chambre.
36:25Donc oui, il y a des modifications sur les crosses qui peuvent être apportées.
36:28Lui, ce qu'il apporte là vraiment, c'est d'utiliser cette main gauche
36:33qui, pour un droitier, n'est pas si évident.
36:36Si on vous demande de faire quelque chose de la main gauche, c'est quand même compliqué.
36:40Il a vraiment révolutionné le tir.
36:43Je pensais qu'à un moment donné, on arriverait à une limite de vitesse de tir.
36:48Comme disait Alexis, on ne peut pas enchaîner ses balles sans respirer entre.
36:53Donc, où est-ce qu'on peut gratter du temps ?
36:56Sur l'installation et il a magnifiquement bien réussi à le faire.
36:59La révolution à Martine Houldal, le liquidoïque du biathlon.
37:02Désormais, l'image de son installation, on est en train de la recaler.
37:06On va la découvrir dans quelques instants sur une autre course pour voir sa manœuvre très souple.
37:12C'est des gestes précis qu'on doit effectuer.
37:18Ça paraît facile de prendre un chargeur comme ça, qui est quand même assez gros,
37:21de venir le mettre dans une fente qui est assez grosse aussi.
37:24Mais en vérité, quand vous avez des gants qui font froid, c'est quand même pas facile à faire.
37:30Donc, d'être capable de le faire de la main gauche, pas tout le monde va être capable de le faire.
37:33Il y en a certains qui vont perdre du temps à cause de ça.
37:35On va la découvrir, Martine Houldal, avec Charles-Antoine Nora, qui a pu l'accueillir à son micro.
37:41Martine, aujourd'hui, sur votre première course, vous avez pris votre arme secrète pour essayer de revenir à la course ?
37:49Oui, vous parlez du tir de boue.
37:53Expliquez-nous.
37:55Je savais qu'il fallait que je donne tout.
38:00On était à l'attaque.
38:03Et puis, je me sentais vraiment bien sur le pas de tir ces derniers temps.
38:08Parlez-nous de ce secret, de cette technique secrète sur votre tir de boue.
38:16Comment vous avez bossé dessus ?
38:19Je le fais dans l'autre sens. Je tourne ma carabine avec ma main gauche.
38:25Je le fais depuis quelques années maintenant. Je ne sais pas vraiment depuis combien de temps.
38:30C'est mon frère qui m'a dit de le faire.
38:39Et je m'entraîne pour le faire de plus en plus rapidement.
38:42Vous vous sentez en sécurité avec ce tir ?
38:46Si vous ne vous sentez pas confortable, c'est compliqué.
38:51Mais si vous vous sentez bien, vous faites normalement un 4 ou un 5.
38:56Si je perds le contrôle, je dois ralentir.
39:00Donc oui, ça va. C'est plutôt sécurisant.
39:04Safe, sûr.
39:06Il est bien en tout cas.
39:08Safe, ça marche.
39:10Anaïs, un dernier mot avant de marquer une courte pause.
39:13Pour finir sur cette histoire d'ambidextre,
39:15il y a quelqu'un qui pourrait être très fort là-dedans.
39:17C'est qu'Emilien Jacquelin est gaucher.
39:19Ça veut dire que sa main gauche, il sait s'en servir.
39:22Donc peut-être qu'il faudrait lui demander s'il a commencé à travailler ça.
39:26Je pense à lui parce qu'il tire comme un droitier, mais il est quand même gaucher.
39:31Un indice pour savoir qu'il est gaucher, Emilien.
39:34Vous le regardez jouer aux fléchettes.
39:36C'est au grand bordant, comme ça qu'on a remarqué.
39:38Vous vous souvenez, il tirait avec la main gauche.
39:40Mais pourquoi il tire avec la main gauche ? Il est gaucher.
39:42D'où la raison pour Emilien Jacquelin.
39:44On est en train de recaler l'image de Martine Houledal.
39:46Son installation absolument révolutionnaire.
39:48On la redécouvre juste après une courte pause.
39:50Et puis on découvrira le talent d'Emilien Jacquelin à la photo.
39:53Un art qui lui a permis de se reconstruire lorsqu'il était en difficulté mentalement.
39:58C'est un magnifique reportage qu'on redécouvre grâce à vous Tanguy.
40:02Juste après une courte pause.
40:03Et nous attend le relais mixte, le deuxième événement Biathlon de ce dimanche.
40:06A tout de suite.
40:21Au cœur d'un grand dimanche de Biathlon.
40:23On vient de vivre le relais mixte simple.
40:25On prépare déjà le relais mixte.
40:26Deuxième course.
40:27Ce sera donc le tout dernier relais de cette saison 2024-2025.
40:31Les dernières courses, ce sera la semaine prochaine.
40:33Les courses individuelles à Oslo pour un final.
40:36On l'espère, on apothéose.
40:37Notamment pour Lou Jambonneau.
40:39Pour le globe de cristal chez les filles.
40:41Pour les garçons, ça se jouera entre Sturla Laguet et Johannes Beu.
40:44Le relais mixte pour aller chercher le globe de la discipline dans quelques minutes.
40:48Pour l'équipe de France, on a préparé la piste.
40:52L'anneau de pénalité qui a changé également.
40:56Alors, ça c'était la préparation.
40:58Et ça ressemble à quoi maintenant ?
40:59Eh bien, on le découvre sur les images qui vont suivre.
41:03Voilà.
41:05Avec le brouillard qui…
41:06Avec le brouillard qui…
41:07Comment c'est arrivé ?
41:08Ça va descendre ou pas Anaïs ?
41:09Je ne sais pas.
41:10Je n'ai jamais pratiqué le brouillard à Poliuka.
41:12Ce serait dommage.
41:13On a fait la pluie, la neige.
41:14Si maintenant on a le brouillard…
41:15Vous avez vu ?
41:16Course décalée, jour changé à Poliuka pour du brouillard en début de saison.
41:21Saison 2019-2020.
41:24Je regarde Alexis parce qu'on y était ensemble.
41:26Il faut faire gaffe quand même par là-bas.
41:28C'est la saison où je n'étais pas là.
41:29Avec beaucoup d'humidité sur les sapins et tout.
41:31Comme ça, ça peut vite changer.
41:34Et là, on voit que ça descend fort.
41:35À surveiller avec Charles-Antoine Nora et Jérémy Hatzman sur place dans quelques instants.
41:39On était en train d'évoquer le tir révolutionnaire de Martin Ullal, le Norvégien.
41:4312,5 secondes pour tirer aujourd'hui.
41:45C'est le temps qu'il a passé sur ce tir debout.
41:48C'est le nouveau record pour Martin Ullal.
41:51Et tout à l'heure, vous parliez de l'installation.
41:53Alexis, on a retrouvé ces images d'Orfilsen, grâce à l'équipe Biathlon,
41:57de la fameuse installation révolutionnaire.
42:00Alexis de Martin Ullal.
42:02Il n'a pas le dossard 2.
42:03Il a le dossard 7.
42:04Regardez par rapport à Astur.
42:07On voit que sa main gauche est déjà en action.
42:10Le chargeur est en train d'être changé.
42:12On ne s'en rend même pas compte.
42:13Il fait ça du bout des doigts.
42:15C'est vraiment cette faculté à enlever la carabine.
42:18Ce qui est un peu dommage pour nous, c'est qu'on compare actuellement face à Astur.
42:23Astur a été le seul à imiter Ullal.
42:27Face à un autre biathlète, on n'aura pas toutes les images qu'on veut.
42:31Ça ne marche pas comme ça.
42:33Mais si on avait par rapport à un autre biathlète, ce serait encore plus flagrant.
42:36C'est l'occasion de voir qu'il le fait beaucoup moins bien.
42:41On voit le canon qui tombe limite en direction de ses pieds.
42:44C'est là où il a inventé quelque chose.
42:47On voit que ce tour-là, c'est bien inspiré et qu'il est pas mal.
42:50Après, si on avait vraiment un autre biathlète en même temps que lui,
42:53ça s'enlèverait carrément par la droite.
42:55Là où il est très fort, c'est cette faculté à aller changer son chargeur
42:58et à tout faire avec la main gauche pour être prêt très vite.
43:01C'est ce qu'on disait avec Anaïs pendant la pause.
43:04Ça l'oblige aussi certainement à revoir la façon dont il arrive sur le pas de tir
43:10au niveau de sa respiration.
43:12Parce qu'en fait, s'il s'installe en 5 secondes mais qu'il n'est pas prêt à tirer
43:14parce qu'il est encore essoufflé, ça ne sert à rien.
43:16Ça veut dire qu'il est certainement un peu obligé de ralentir avant
43:20pour faire descendre son rythme cardiaque avant d'arriver sur le tapis
43:23pour être prêt à tirer dès qu'il a changé son chargeur.
43:25Il les a mis quand les chargeurs ?
43:27Là, il est en train.
43:30Une fois, il en enlève un, il va chercher l'autre.
43:33Ça se fait tout avec le bout des doigts et là, c'est fait.
43:36C'est l'invention de Martine Houldal, l'utilique du biathlon comme on le surnomme maintenant.
43:40Elle a révolutionné l'installation pour tirer de plus en plus vite.
43:4412 secondes, 5 seulement aujourd'hui.
43:46C'est absolument prodigieux.
43:48C'est un incroyable talent.
43:50En plus, avec le talent de bien tirer Martine Houldal avec cette invention.
43:54Vous pensiez qu'on pourrait révolutionner les choses comme ça, Anaïs ?
43:58Quand on est dans le circuit ?
44:01Je ne sais pas s'il arriverait à le faire tout le temps.
44:05Il gagne du temps sur l'installation.
44:08C'est indéniable, c'est du temps gagné.
44:11Après, je pense qu'il ne pourra pas tirer en 12 secondes 5 tous les jours, toutes les courses.
44:16Comme il dit, je ne me sentais bien sûr pas tirer, je me sentais en sécurité.
44:19Il y a des jours où c'est plus compliqué.
44:21On a vu avec Lou hier, il y a des jours où tout est plus compliqué.
44:25Il y a de l'enjeu.
44:27Il faut aussi avoir un autre tiroir.
44:30Je pense que pour moi, ce n'est pas un tir fiable à 100% tous les jours.
44:36Sur un relais simple, mixte, où il faut l'envoyer, c'est très bien qu'il arrive à le faire.
44:42C'est le bon moment.
44:44J'attends de voir, j'aimerais qu'un jour il nous le sorte sur un dernier tir de championnat du monde,
44:48sur une poursuite où il s'installe en tête.
44:50Si là, il arrive à sortir 12 et demi, je reviendrai sur mes propos.
44:54Martine Houldal qui révolutionne le tir en biathlon.
44:58On aime vous parler de tout en ce qui concerne le biathlon.
45:00La révolution sur le pas de tir avec Martine Houldal.
45:03Le côté mental également, c'est une donnée essentielle.
45:06On en a beaucoup parlé avec Lou Jambonneau
45:08qui avait avoué ses failles cette semaine du côté de Poggiuca.
45:11Avant de vaincre ses peurs et de s'imposer sur la mastart d'hier,
45:16on verra comment Emilien Jacquelin s'est reconstruit mentalement
45:19grâce à la photo, notamment Tanguy, dans quelques instants.
45:22Mais avant cela, Anne-Sophie, on découvre la composition du relais mixte
45:25qui sera notre prochain événement.
45:27La mastart Océane Michelon, Eric Perrault et Quentin Fillon-Maillet
45:30composent l'équipe de France pour ce relais mixte.
45:34Du très très lourd, vous le comprenez.
45:36La quatrième et la cinquième du classement général
45:38qui se battent pour le dossard bleu.
45:40Et le doublé de la mastart d'hier avec Eric Perrault et Quentin Fillon-Maillet
45:43pour terminer.
45:45On verra les autres compos dans quelques instants
45:47mais on fait partie des équipes favorites, bien sûr.
45:49Pour aller décrocher le globe de la discipline,
45:51on le rappelle, l'équipe de France est en tête.
45:53Mais Sip on avance seulement sur la Suède
45:55qui a marqué plus de points que l'équipe de France tout à l'heure
45:57sur le relais mixte simple.
45:59On marque une courte pause.
46:00On revient pour aller prendre des nouvelles de notre relais
46:02et pour découvrir ce reportage exceptionnel de Tanguy
46:05au cœur du renouveau d'Emilien Jacquelin grâce à la photo.
46:09A tout de suite.