• il y a 14 heures
Après une très forte croissance des ventes de voitures électriques ces dernières années, le marché connaît une baisse en 2024. Quelles sont les raisons de ce coup d’arrêt ? Réponse dans cette édition.

Les urgences sont depuis de nombreuses années surchargées. Un véritable problème pour la santé des Français. Pour désengorger les hôpitaux, le Centre Médical de Soins Immédiat (CMSI) prend en charge les urgences non vitales. Découverte d’un établissement dans l’Aube.

Le Mountain kart, vous connaissez ? La station de l’Alpe d’Huez a proposé cette année une nouvelle activité à ses vacanciers. Immersion dans cette édition pour découvrir comment fonctionne ce kart des neiges.

Le Grand J.T. des Territoires est réalisé en collaboration avec l’ensemble des chaînes de télévisions locales et les rédactions des grands groupes de la presse quotidienne régionale. Il mobilise 200 journalistes qui remontent des reportages de tous les territoires.

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00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19Voici les titres de l'actualité.
00:21Alors que le contexte international est plus que tendu, l'armée française vient de présenter de nouveaux blindés.
00:28Dans ce journal, un officier du programme de réarmement Scorpion nous expliquera ce qui va changer dans le fonctionnement de notre armée.
00:36Après une très forte croissance, le marché des voitures électriques connaît une baisse en 2024.
00:42Notre partenaire LM TVSART a voulu savoir pourquoi ce marché, qui était en vogue, connaît un coup d'arrêt.
00:48Réponse dans cette édition.
00:50Qu'il n'a pas connu un délai d'attente considérable aux urgences à l'hôpital.
00:54Dans ce journal également, vous découvrirez un centre médical de soins immédiats dans l'aube.
01:00Et puis en fin d'édition, nous découvrirons le Mountain Cart, cette nouvelle activité proposée par la station de l'Alpe d'Huez,
01:07qui a su attirer de très nombreux vacanciers détente et fun.
01:11Mais c'est à la fin de ce journal.
01:15Je vous le disais dans les titres, l'armée française est en constante mutation.
01:19Depuis 2014, le programme d'armement Scorpion modernise les moyens de combat.
01:25L'armée de terre a récemment présenté quatre nouveaux blindés,
01:28alors que le contexte international, vous le savez, est de plus en plus tendu.
01:32L'arrivée de ces nouveaux engins ne doit pas changer notre modèle d'armée.
01:36Écoutons un officier du programme Scorpion au micro de notre partenaire La Provence.
01:40Bien sûr que ce qui est en train de se passer est peut-être un virage stratégique.
01:46Mais ce n'est pas pour ça qu'on va révolutionner tout,
01:50parce que notre armée est cohérente et notre modèle d'armée est cohérent.
01:53Il faudra peut-être faire des efforts particuliers, bien sûr, pour s'adapter à tel type ou tel type de situation.
01:59Je vous le disais dans les titres, le marché des voitures électriques freine ces derniers mois.
02:03Les ventes ont reculé en 2024.
02:06Pour quelle raison ? C'est ce qu'a voulu comprendre notre partenaire LMTV Sarth
02:11lors du salon de l'automobile au Mans.
02:13Reportage de Laure Girard.
02:16Les voitures électriques se vendent moins en ce moment.
02:19Raison principale, l'autonomie.
02:21Ça pose des problèmes sur les déplacements à longue distance.
02:23On est en France encore en manque de bornes.
02:26Par contre, l'électrique, il est parfait et je le trouve parfait sur du journalier.
02:29Des trajets de 50 à 100 kilomètres où quand vous rentrez chez vous le soir,
02:33vous chargez votre voiture, le lendemain matin, vous pouvez repartir.
02:36Beaucoup de visiteurs du salon de l'auto au Mans envisagent plutôt d'acquérir un modèle hybride.
02:41Ce vendeur multimarque bien connu en Sarthe le confirme.
02:44L'hybride, c'est le bon compromis entre l'électrique et le thermique, justement,
02:47où on peut combiner les avantages de l'électrique et du thermique en même temps.
02:52Sur le marché du neuf, l'entrée de gamme pour ce modèle français de Citroën démarre à 15 000 euros.
02:57Mais les tarifs peuvent monter très vite.
02:5923 000 euros, par exemple, pour une Toyota familiale,
03:02voire beaucoup plus pour les marques multi-gadgets.
03:05Là, par exemple, s'il y a quelqu'un qui est garé assez proche,
03:07on peut avancer le véhicule pour monter dedans.
03:10Les modèles de cette marque chinoise, Xpeng, viennent d'être importés en Sarthe il y a quelques jours à peine.
03:16Le concessionnaire mis sur le haut de gamme et sur une autonomie de plus de 500 kilomètres à partir de 43 000 euros.
03:23Souvent, on n'a même pas besoin de faire découvrir le produit.
03:25Les personnes s'intéressent maintenant avec les réseaux, s'intéressent,
03:28connaissent déjà le produit et viennent directement en concession pour les commander.
03:31Enfin, il y a le contexte géopolitique qui fait chuter les ventes de Tesla en ce moment,
03:37avec son patron Elon Musk très polémique.
03:40L'actualité n'est pas très bonne.
03:42Mais l'électrique, de manière générale, ça peut vous intéresser, Monsieur, vous, l'électrique ?
03:46Oui, oui, oui, c'est une belle voiture, il n'y a pas de problème.
03:50La marque reste leader du marché français devant Renault.
03:56L'émotion est grande ces dernières semaines en Corse après le meurtre de Chloé,
04:01une jeune fille de 18 ans.
04:03Partout sur l'île, des mouvements de soutien se sont créés
04:06et une manifestation anti-mafia a été organisée à Ajaccio.
04:09Écoutons les revendications de l'un des collectifs organisateurs de l'événement,
04:13au micro de Télépaïsé sur place.
04:16Assassins, mafieux, on n'en veut plus.
04:20Voilà, c'est aussi simple que ça.
04:22Mafia militaire et une bourgeoisie mafieuse ensemble constituent la mafia
04:25qui aujourd'hui aspire à avoir le pouvoir en Corse.
04:30Cette manifestation, elle s'adresse d'abord aux autorités étatiques
04:35qui ont quand même le pouvoir de la police, de la justice.
04:39Elle s'adresse aussi aux élus qui ont le pouvoir aussi de bloquer
04:43certaines infiltrations, certaines imprégnations mafieuses
04:48à travers les responsabilités qu'ils ont, par exemple,
04:51dans la collectivité territoriale ou même dans les mairies,
04:55à condition de ne pas avoir peur et de prendre ces responsabilités.
04:59En cette saison de ski, les cabinets médicaux de Montagne sont très sollicités.
05:04Des centaines de personnes y sont prises en charge chaque jour.
05:07Cependant, une nouvelle convention sur les actes médicaux
05:11vient bouleverser leurs activités.
05:13Explication avec notre partenaire 8 Mont Blanc, Fanny Savard.
05:17Il est 16h20, les pisteurs secouristes amènent une skieuse blessée.
05:21Comme elle, 10 000 patients sont pris en charge chaque année
05:24par le centre médical d'Avoria.
05:27Médecins, infirmières, kinésithérapeutes ou encore manipulateurs radio.
05:31Au total, une vingtaine de professionnels de santé assurent
05:34la permanence des soins 7 jours sur 7 grâce à du matériel performant.
05:38Mais depuis le 1er janvier 2025, le quotidien des médecins de Montagne
05:43a été bouleversé par une toute nouvelle convention sur les actes médicaux.
05:47Parmi les éléments qui coïncent aux yeux des professionnels,
05:50la suppression de la majoration des actes le dimanche et les jours fériés
05:54quand il y a plus d'un médecin inscrit sur le planning.
05:57Nous, l'activité le dimanche, elle est la même qu'un autre jour de la semaine
06:01et on a besoin pour prendre en charge tous les actes qu'on peut faire sur une journée
06:06que ce soit de médecine ou de traumatologie de plusieurs médecins
06:09jusqu'à 4 pour l'exemple de notre cabinet médical
06:13qui voit une centaine voire 120 patients par jour tous les jours de la semaine.
06:18Autre aberration dénoncée par les médecins de Montagne,
06:21l'appel préalable au centre 15 suivi d'un passage aux urgences
06:25pour tout acte d'urgence qui pourrait pourtant être réalisé directement sur place.
06:29L'association des médecins de Montagne s'est mobilisée en sollicitant différents acteurs
06:34comme les mairies, les caisses de sécurité sociale, les ARS ou encore le SAMU.
06:39D'autres élus se sont saisis de l'affaire
06:41comme la sénatrice de Haute-Savoie Sylviane Noël
06:44lors d'une question orale destinée au ministre de la Santé.
06:47Ces cas de traumatologie sont souvent graves
06:50et nécessitent une réactivité, une technicité
06:52qui se passerait d'obstacles administratifs et financiers.
06:55Pour l'heure, les médecins ont obtenu un accord tacite des directeurs de caisses
07:00pour continuer à appliquer les critères antérieurs à la convention.
07:04Chaque année, on compte entre 120 et 140 000 accidents en station
07:08dont une grande partie est prise en charge par les cabinets de Montagne.
07:13Depuis plusieurs semaines, les supermarchés font face à une pénurie d'œufs.
07:17Cela impacte directement ces établissements et leurs clients.
07:21Alors pourquoi cette pénurie ?
07:22C'est aussi le cas, vous allez le voir en Martinique,
07:25les explications de Via ATV sur place.
07:28Dans cette grande surface, les trous dans le rayon des œufs
07:31ne passent pas inaperçus auprès des clients.
07:33Je vois que le choix est restreint en tout cas.
07:36J'ai constaté qu'il y avait moins d'œufs dans les grandes surfaces la semaine dernière.
07:40Avec 150 plaquettes de 4 ou 6 œufs en stock,
07:43ce magasin n'est plus livré comme prévu.
07:46Normalement, nous sommes livrés tous les jeudis, d'accord ?
07:50Et là, depuis plus de trois semaines, nous n'avons pas d'œufs.
07:53Donc, on se fait dépanner par les œufs du monde capot, mais ce n'est pas tout le temps.
07:58Ici, dans cette boulangerie, l'utilisation des œufs est indispensable
08:03dans de nombreuses recettes comme dans les gâteaux locaux.
08:05Les quatre-quarts, les go-gâteaux, les Robinson, on va gérer le stock,
08:09on va réduire juste la quantité qu'il fallait faire.
08:11Cette pénurie d'œufs serait due à la perte accidentelle
08:15de 16 000 poules à la ferme aux grains en 2024.
08:18Autre raison de l'absence des œufs dans les rayons,
08:20des vides sanitaires réalisés pratiquement à la même période
08:23au sein des deux plus gros producteurs d'œufs en Martinique.
08:28Tout autre chose maintenant,
08:29dix ans après les attentats du 13 novembre 2015,
08:32une commémoration aura lieu en mémoire des victimes.
08:36Pour l'occasion, un mémorial va voir le jour à Paris.
08:38Et c'est du granit breton qui a été choisi pour la construction.
08:42TVR s'est rendu en Ile-et-Vilaine,
08:44dans la carrière où ont été extraits les blocs de granit.
08:48Regardez.
08:50C'est à 70 mètres de profondeur que les blocs de granit
08:53destinés au mémorial des attentats de Paris
08:56ont été extraits de cette carrière, de l'an et l'un.
08:59Pour le Bataclan, c'était vraiment des blocs de taille extraordinaire,
09:02c'est-à-dire des blocs qui faisaient jusqu'à 4 mètres, voire 5 mètres
09:06et des blocs jusqu'à 40 tonnes.
09:08Donc c'est vraiment hors du commun
09:09parce qu'on a eu affaire pour ce projet-là.
09:12Cette commande de granit bleu de l'an et l'un
09:14et sa couleur sombre unique au monde
09:16a été pour les 30 employés une course contre la montre
09:20lancée en juillet 2024.
09:22C'est vrai qu'on a réussi à les finir en temps et en heure.
09:25Donc pour nous maintenant, c'est de voir comment c'est là-bas à Paris.
09:28Ce projet hors norme a la symbolique particulière
09:31à souder les équipes.
09:32On était même très solidaires en équipe pour travailler sur ce projet
09:36parce que c'était vraiment une grosse émotion
09:39de voir un projet énorme.
09:41Ainsi, 2400 tonnes de blocs de granit ont été remontés,
09:45nettoyés et dûment sélectionnés.
09:47Il fallait chercher vraiment les blocs dans la carrière.
09:50Il ne fallait surtout pas de veine et puis une couleur uniforme.
09:53Pesant 40 tonnes à lui tout seul, ce bloc numéro 44,
09:57c'est le dernier extrait de la carrière prête à partir à la transformation.
10:01Il a, comme les autres, été sélectionné pour être aisément découpé
10:04et taillé aux dimensions voulues par l'architecte.
10:07Du jardin mémoriel des attentats de Paris de novembre 2015.
10:13C'est un fléau inquiétant et qui ne cesse de croître.
10:15La prostitution des mineurs prend de l'ampleur partout en France.
10:20Dans l'héros, par exemple, l'association de l'Amicale du Nid
10:24accompagne chaque année des centaines de jeunes femmes
10:26pour sortir de l'emprise des proxénètes.
10:29Sur place à Montpellier, via Occitanie.
10:32Une première approche sur les réseaux sociaux comme Snapchat.
10:35Argent facile à faire.
10:37La fin est malheureusement souvent la même pour ces jeunes femmes,
10:40parfois âgées de moins de 18 ans, manipulées par des proxénètes peu scrupuleuses.
10:45Une inscription forcée par chantage, menace sur des sites de prostitution
10:50où elles sont notées référencées comme de la marchandise.
10:53320 situations de ce genre ont été remontées en cinq ans
10:57au service des mineurs de l'Amicale du Nid de Montpellier,
11:01venant en aide aux victimes souhaitant sortir de cet engrenage.
11:04Le principe de l'exploitation sexuelle des mineurs,
11:07c'est que les proxénètes identifient les victimes les plus fragiles,
11:10donc celles qui ont déjà subi des violences sexuelles.
11:12Ils vont les rechercher là où elles sont, dans certains foyers,
11:17parfois à la rue, parfois même dans l'éducation nationale.
11:20Ils ont des stratégies de contraintes qui sont assez importantes aussi,
11:23des viols collectifs parfois.
11:24Un fléau qui touche en grande majorité les filles.
11:2730% d'entre elles ont même moins de 15 ans.
11:30Les sortir de l'impasse n'est jamais simple.
11:32L'an dernier, les maraudes numériques du Nid,
11:34visant à entrer en contact avec ces personnes
11:37pour déconstruire l'emprise du proxénète,
11:39ont cherché à joindre 709 jeunes.
11:41Seules 58 ont répondu.
11:43Au début, on allait avec notre mot prostitution.
11:46Et on se prenait des portes.
11:47Elles nous disaient non mais moi je ne suis pas une pute, ça va, etc.
11:50Ok. A partir du moment où on leur dit
11:52voilà on travaille avec des jeunes qui ont vécu des violences sexuelles.
11:54Ah ben j'en ai vécu. Est-ce que tu veux m'en parler ?
11:56Parce que peut-être ça t'envahit, peut-être tu fais des cauchemars.
11:58C'est ça travailler sur l'emprise, c'est faire nommer avec les jeunes
12:01exactement le déroulé un peu de cette rencontre, etc.
12:05Et souvent, d'elles-mêmes, elles se disent
12:07ah, mais je me suis fait avoir là.
12:09Grâce à ces signalements ou au travail réalisé sur Internet
12:11par les salariés du service,
12:1351 mineurs ont pu être accompagnés par l'amicale du Nid l'an dernier.
12:17Au vu de l'ampleur du phénomène,
12:19masqué par la peur et le silence des victimes,
12:22la tâche à accomplir reste immense.
12:24Moi je ne m'attendais pas à avoir un tel constat
12:28quant à la prostitution de mineurs dans le département.
12:31Le chiffre que je vous ai donné, de 300 à 400,
12:33c'est des personnes qui sont aidées,
12:36donc c'est la face émergée de l'iceberg.
12:38Des personnes qui ont aussi du mal à porter plainte.
12:40L'an dernier, l'association a accompagné sept jeunes
12:43dans l'engagement de poursuites judiciaires.
12:46Certains la présentent comme la plus belle fonderie d'Europe.
12:50Hachette et Driou, c'est son nom,
12:51qui était en redressement judiciaire depuis la fin de l'année,
12:54vient tout juste de trouver un repreneur.
12:57Un nouveau départ pour les employés,
12:58mais surtout pour le savoir-faire au marnais.
13:01Reportage de Clémentine Coppola pour Puissance Télévisions.
13:05L'État a décidé d'en faire un exemple de reconversion industrielle.
13:10Installées depuis plus de 150 ans sur le territoire,
13:13les aciéries Hachette et Driou
13:14sont emblématiques du savoir-faire industriel au marnais.
13:17Aujourd'hui, leur nom change un peu,
13:20elles deviennent les Fonderies Hachette et Driou
13:22et appartiennent au groupe ACI qui vient de racheter l'entreprise.
13:25Un soulagement pour la direction et les salariés
13:28qui sortent d'une période de redressement judiciaire
13:30lancée le 3 décembre 2024.
13:32C'est une vraie fierté de retrouver un actionnaire industriel français
13:36qui va nous permettre de nous redynamiser,
13:38d'avoir accès à des marchés sur lesquels on veut se développer.
13:40Ça va être les domaines du ferroviaire,
13:42les domaines du nucléaire,
13:44le domaine de la défense,
13:45pétrochimie et éolien flottant.
13:47Donc c'est vraiment les marchés porteurs
13:48et les marchés de demain
13:49où on veut vraiment chercher à se développer.
13:51Bien sûr, en gardant nos clients historiques
13:53dans le mining et dans tout ce qui est énergie.
13:56Le savoir-faire historique sera préservé
13:58ainsi que les 270 emplois.
14:00C'est une des plus belles Fonderies d'Europe
14:01et également parce qu'il y a 272 familles qui sont derrière.
14:04Donc on a eu une seule obsession, c'est sauver l'emploi.
14:06Pour ACI Group, l'Europreneur,
14:08cette Fonderie est stratégique.
14:10La capacité de production de l'entreprise
14:12est de 11 000 tonnes par an.
14:13Aujourd'hui, on a des besoins sur cette filière,
14:15nous on les connaît,
14:16donc on a une capacité d'attractivité et d'investissement
14:18qui fera que ça sera une Fonderie d'avenir.
14:21L'acidérurgie fait partie intégrante de l'histoire
14:23et de l'actualité industrielle de la Haute-Marne.
14:26C'est un savoir-faire, presque un ADN.
14:28Alors quand une entreprise est en difficulté,
14:30tous les acteurs du territoire s'associent.
14:32La Haute-Marne n'est pas en déclin.
14:34La Haute-Marne, en fait, fait l'oeuvre de résilience.
14:36Et aujourd'hui, effectivement, sur l'industrie,
14:38on traverse une période qui n'est pas simple.
14:40Aujourd'hui, pas de perspective.
14:42On voit bien que le marché est en train de bouger.
14:44Mais je garde la foi parce qu'encore une fois,
14:46ce sont des hommes et des femmes qui connaissent ce métier-là,
14:49qui font la Haute-Marne et ils sauront s'adapter.
14:52H.T. Driou entame donc une nouvelle page de son histoire
14:56avec l'ambition de redevenir un acteur incontournable
14:59de l'industrie française.
15:00Entre héritage et modernisation,
15:02la Fonderie haut-marnaise mise sur son savoir-faire
15:05pour se réinventer.
15:07Qui n'a pas fait l'expérience d'une attente insupportable
15:10aux urgences à l'hôpital ?
15:12Pour remédier à ce problème,
15:13le Centre médical de soins immédiats prend le relais.
15:17Alors quel est son fonctionnement ?
15:18C'est ce que nous allons découvrir avec Canal 32 dans l'aube.
15:21Regardez.
15:23Imaginé par des professionnels de santé,
15:25le Centre médical de soins immédiats, CMSI,
15:28accueille les patients orientés par le centre 15,
15:31ou un médecin traitant,
15:32ou présentant des urgences non vitales, sans rendez-vous.
15:36Il repose sur le principe des soins non programmés.
15:38Si vous vous tordez la cheville,
15:39vous pouvez venir consulter ici.
15:41Si vous vous coupez en faisant du bricolage,
15:43vous pouvez venir ici.
15:44Si vous bloquez le dos en déménageant votre appartement,
15:48vous pouvez venir ici.
15:49C'est toutes les pathologies urgentes non vitales.
15:52L'intérêt, c'est d'avoir que six boxes pour rester à taille humaine
15:54et qu'on soit continuellement agréable avec nos patients
15:57et que les soignants s'y retrouvent aussi dans la qualité patient-soignant.
16:01Ce centre vient compléter l'offre existante
16:03de l'établissement au bois de soins immédiats,
16:05ouvert en octobre 2018.
16:07Avec une augmentation annuelle de la fréquentation de 10%,
16:10cet établissement a atteint un niveau de saturation,
16:13prenant en charge 25 000 patients l'année dernière.
16:16Le CMSI vise à décongestionner cette structure.
16:19En fait, ça augmente l'offre de soins du département
16:22pour pouvoir répondre aux besoins de la population.
16:24Selon ses professionnels de santé, cette structure légère
16:27assouplit la prise en charge des patients avec des moyens adaptés.
16:30Depuis trois mois, les médecins du CMSI ont entamé un bras de fer
16:34avec le Conseil de l'Ordre des infirmiers
16:36pour faire valider certains recrutements.
16:38Ils estiment que ce blocage pourrait compromettre
16:41la pérennité du centre.
16:42Les infirmières libérales qui travaillent dans ce centre
16:46n'ont pas une activité classique.
16:48La pérennité n'est pas du tout assurée
16:50parce que le Conseil de l'Ordre des infirmiers
16:52nous bloque pour des raisons statutaires.
16:54La demande de faire sauter ce verrou législatif
16:56a été transmise au ministre de la Santé.
16:58Malgré ces difficultés, le CMSI a ouvert ses portes
17:01avec une équipe composée de cinq médecins et d'une infirmière.
17:06Pour recréer du lien social et redynamiser nos villages,
17:09les députés ont adopté ce 10 mars dernier
17:12une proposition de loi visant à simplifier l'installation
17:15des bistrots dans les communes de moins de 3500 habitants.
17:19TV7, la chaîne du Groupe Sud-Ouest,
17:21s'est rendue dans deux villages de Gironde,
17:24aux réalités, vous allez le voir, bien différentes.
17:27Tristan Lambert.
17:29Pandora, petit village de 450 habitants près de Langon,
17:33une école, un pont, mais plus de bar ni de restaurant
17:36depuis une dizaine d'années.
17:38Ce serait bien pour la commune qu'il y ait un espace
17:40où on puisse se poser un petit peu,
17:43boire un café, une limonade, voir l'apéritif.
17:46Les personnes qui demandent souvent l'installation
17:48de ce type de commerce, il faut qu'après,
17:50ils les fréquentent, ce n'est pas souvent le cas.
17:52Des difficultés à faire vivre un commerce,
17:54mais aussi pour l'ouvrir.
17:56L'obtention de la licence 4, nécessaire pour vendre
17:58de l'alcool, s'avère parfois difficile.
18:01Pour y remédier, le député Guillaume Casparian
18:04propose une dérogation simplifiant les démarches.
18:07Une proposition de loi qui aurait de quoi redynamiser
18:09certaines petites communes.
18:11La chance à beaucoup de villages de pouvoir revivre.
18:14Et puis nous, on a eu la chance que la mairie
18:16était propriétaire de la licence 4.
18:18On a eu beaucoup plus de facilité aussi pour s'installer.
18:21Installé depuis novembre, c'est à Saint-Vivien-de-Montségur
18:24que ce couple a ouvert son restaurant,
18:26suite à une annonce de SOS Village.
18:28Et selon le maire, ce type d'établissement
18:30est nécessaire pour redonner de la vie
18:32à tout un territoire.
18:34Que ce soit les bars, les restaurants,
18:36ça permet d'avoir un lien social.
18:39C'est important pour nos petites communes
18:41qui sont désertées de plus en plus.
18:43Il faut le dire.
18:44Dans les zones rurales, les cafés-restaurants
18:46se font de plus en plus rares.
18:47En 1960, on en comptait 160 000
18:50contre seulement 40 000 aujourd'hui,
18:52soit une baisse de 75 %.
18:56Toujours en matière de ruralité,
18:58connaissez-vous Village d'Avenir ?
19:00Ce dispositif, mis en place par le gouvernement,
19:02vise à soutenir les petites communes
19:04en matière d'habitat, d'urbanisme
19:06ou encore de petits commerces.
19:09De passage, dans les Vosges,
19:11la ministre déléguée chargée de la ruralité,
19:13justement, Françoise Gattel,
19:15a annoncé le prolongement
19:17de ce dispositif jusqu'en 2027.
19:20Écoutons la membre du gouvernement
19:22au micro de Vosges TV sur place.
19:25Nous avons sauvé ce programme
19:27qui connaît un grand succès.
19:29Quand je dis succès,
19:30c'est qu'on a des résultats assez remarquables
19:32puisqu'on a plus de 4 200 projets
19:35qui ont été accompagnés.
19:37C'est pour les habitants, tous ces projets.
19:39Une école, une épicerie associative, que sais-je.
19:44Cette semaine, c'était Vadim Omelchenko
19:46qui était l'invité de Face au territoire
19:48sur TV5MONDE avec la presse quotidienne régionale.
19:51L'ambassadeur d'Ukraine en France
19:53a commenté les récentes avancées
19:55des pourparlers pour mettre fin à la guerre.
19:57Écoutons l'ambassadeur d'Ukraine.
20:00Les Américains ont été très gourmands,
20:02Donald Trump principalement
20:04comme représentant des États-Unis.
20:06Il est un petit peu revenu sur ses exigences
20:08en matière de terres rares.
20:09Ce que disait Donald Trump au départ,
20:11c'était nous allons signer un accord avec vous l'Ukraine
20:13et nous allons nous installer des sociétés américaines
20:16et exploiter vos terres rares.
20:17C'est pas lui, c'était notre.
20:19C'était notre proposition.
20:22Pour l'Europe et pour les États-Unis aussi.
20:25Mais on considère ça comme possibilité
20:28d'investir dans notre économie.
20:32Votre économie.
20:33Et aussi pour garantir la sécurité.
20:36Est-ce que vous pourriez imaginer
20:38durant les mois et les années qui viennent
20:39s'il y a un accord de paix,
20:40reprendre des échanges commerciaux
20:42que ce soit sur du pétrole
20:43ou sur des produits agricoles avec la Russie ?
20:46Même si elle est toujours la Russie de Vladimir Poutine.
20:49Jamais.
20:51Direction la Moselle maintenant
20:53où des commerçants ont décidé de miser sur la confiance.
20:56Un boulanger et une fleuriste
20:58vendent leurs produits en libre service
21:01et les clients n'ont plus qu'à se servir
21:03et payer sans passer par la caisse.
21:05Est-ce une solution d'avenir ?
21:07Reportage de Moselle TV sur place.
21:10Désormais, plus besoin de faire la queue
21:13dans cette boulangerie de Forbac.
21:15Ici, certains produits comme ces baguettes et croissants
21:18sont en libre service.
21:20Il y a souvent une forte attente
21:22et des gens qui n'ont pas le temps
21:24qui ne venaient plus acheter leurs baguettes chez nous.
21:26Pour que les gens puissent gagner du temps
21:27quelqu'un qui est pressé vient
21:30et n'a pas besoin de faire la queue
21:32et puis s'acheter sa baguette, son croissant et repartir.
21:34Le principe est simple.
21:35Chacun prend ce dont il a besoin
21:37et dépose l'argent dans une tirilire
21:39prévue à cet effet.
21:41Un dispositif loin d'être ancré dans les mœurs
21:43mais qui pourrait bien faire son chemin.
21:45Je viens de la prendre.
21:47Qu'est-ce que vous pensez du principe ?
21:49Ça peut être pas mal pour ceux qui en ont besoin.
21:51Oui, c'est plus rapide
21:52parce qu'il y a quand même pas mal de monde qui vient ici.
21:54A Faribersvillers, chez cette fleuriste
21:56le concept existe depuis plus d'un an.
21:58Quand elle s'absente
22:00les clients peuvent acheter ses bouquets en toute liberté
22:02à condition qu'ils possèdent un smartphone.
22:04Ils scannent le code
22:06et ils mettent le montant
22:08qui est justement sur la composition ou le bouquet.
22:10Pas de caisse ni de contrôle
22:12un pari audacieux
22:14où tout repose sur l'honnêteté des clients.
22:16Même si on vit dans un monde
22:18où c'est pas évident de donner sa confiance
22:20moi j'ai fait ce pari là
22:22parce que déjà on est dans un village
22:24généralement je connais bien mes clients
22:26je fais confiance
22:28c'est le principe du commerce, de proximité.
22:30En misant sur l'honnêteté de leurs clients
22:32cette fleuriste et ce boulanger
22:34parviennent à développer leur activité
22:36un modèle de libre-service basé sur la confiance
22:38qui séduira peut-être
22:40d'autres commerçants.
22:44Il est l'un des meilleurs joueurs du monde
22:46de tennis. Il est 22ème mondial
22:48et pourtant vous ne le connaissez pas.
22:50A 85 ans
22:52Roger enchaîne les titres
22:54dans la catégorie senior
22:56et prouve que l'âge ne doit pas être un frein.
22:58TBO et TBSUD
23:00les chaînes du Télégram
23:02ont rencontré ce champion
23:04tout à fait hors norme, regardez.
23:06C'est ces championnats du monde
23:08alors voilà la championnat de France.
23:10Des médailles, Roger ne sait plus quoi en faire
23:12l'octogénaire
23:14a pourtant commencé tard le tennis.
23:16J'ai commencé à 53 ans
23:18je suis Roger Nigola
23:2022ème mondial en plus de 85 ans
23:22Quand je suis arrivé à Crozon
23:24j'ai battu des gens qui ont dit
23:26qu'ils allaient arrêter le tennis
23:28il y en a 2 ou 3 qui ont arrêté le tennis dégoûtés
23:30ils se demandaient comment c'était possible
23:32à 85 ans de courir comme ça
23:34et c'est difficile parce qu'il n'y a pas de vétérans ici
23:36je suis le seul vétéran
23:38il y a des vétérans mais ils ne veulent pas jouer
23:40parce qu'ils ont peur
23:42ils ne veulent pas
23:44ils savent qu'ils ne gagneront pas
23:46Malgré ses 85 ans, Roger s'entraîne
23:483 fois par semaine
23:51avec un cœur lui permettant de jouer au plus haut niveau
23:53j'étais dans l'équipe de France des 80
23:55mais pas 85 puisqu'il n'y en a pas
23:57je me bats pour ça mais ils ne veulent pas
23:59ils ne veulent pas faire de 85
24:01alors qu'on est assez nombreux
24:03parce qu'il y a des pays comme l'Australie
24:05les Etats-Unis
24:07même les Japonais qui jouent au tennis
24:09qui ont des catégories 85 et 90
24:11sa raquette
24:13le secret de sa longévité selon Roger
24:15si je ne faisais pas de tennis je serais déjà mort
24:17j'aimerais bien mourir sur un terrain de tennis
24:19c'est super
24:21plutôt que de mourir dans un lit
24:23et puis finissons ce journal
24:25avec une dose de sensations fortes
24:27l'Alpe d'Huez a proposé cette année
24:29une nouvelle activité à ses vacanciers
24:31le mountain kart
24:33mais alors comment fonctionne ce kart des neiges
24:35Télé Grenoble vous le fait essayer
24:37regardez
24:39Cette année, une toute nouvelle activité
24:41fait son apparition sur les pistes
24:43le mountain kart
24:45Ce concept inédit à l'Alpe d'Huez promet de faire monter l'adrénaline
24:47c'est comme un petit siège
24:49avec deux grosses roues derrière
24:51un petit ski devant
24:53et puis on a un petit guidon comme un vélo avec des freins à disque
24:55vous allez voir dès que vous allez freiner
24:57vous allez perdre un peu le contrôle
24:59ça va drifter, ça va déraper
25:01mais c'est assez marrant si vous n'allez pas trop vite
25:03pour vous orienter vous avez le guidon
25:05je trouve que ça aide pas mal de pousser
25:07finalement avec le pied extérieur
25:09pour aider à tourner
25:11c'est quoi la différence entre le mountain kart et la luge
25:13je pense que le mountain kart c'est quand même plus précis
25:15avec le guidon, on a aussi deux petits étriers
25:17qui aident beaucoup à se diriger
25:19alors que la luge finalement c'est que avec les freins
25:21qu'on peut s'orienter
25:23Les riders s'apprêtent à dévaler la piste
25:25les premiers mètres sont prudents
25:27mais très vite, les pilotes gagnent en confiance
25:29et enchaînent les virages
25:39ça ressemble un peu
25:41comme si on était avec les skis au pied
25:43et qu'on faisait des bonnes descentes
25:45sauf que là il faut maîtriser un peu
25:47les virages
25:49Rendez-vous sous les télécabines des Jeux
25:51pour une piste spécialement dédiée
25:53Voilà c'est la fin de ce journal
25:55merci à vous de l'avoir suivi
25:57on se retrouve très vite pour une nouvelle édition
25:59du Grand JT des Territoires
26:01Au revoir à tous

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