Avec un but de retard au moment de se présenter à Anfield ce mardi soir, le PSG est parvenu à pousser Liverpool jusqu'à une séance de tirs au but victorieuse (1-0, 4-1 aux t.a.b). Qualifiée, l'équipe de Luis Enrique réalise un véritable exploit et retrouvera Bruges ou Aston Villa en quarts de finale. Le débrief dans l'Équipe du Soir
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NewsTranscription
00:00C'est quoi votre humeur mes amis ?
00:02Gérôme.
00:04Merci Jean.
00:06Non, non, l'humeur c'est que c'est mérité.
00:08L'humeur c'est mérité
00:10parce que sur 4 mi-temps
00:12Paris en gagne 3.
00:14Sur la prolongation ils ont été meilleurs aussi.
00:16Donc c'est les tirs au but,
00:18c'est les tireurs qui ont été parfaits,
00:20c'est Donnarumma qui était très bon,
00:22mais la qualif pour moi elle est simplement méritée.
00:24Le sentiment c'est celui-là, c'est que
00:26oui c'est les tirs au but, oui c'est le suspense, mais c'est simplement mérité.
00:28Ok. Autre ?
00:30Moi mon sentiment c'est que ça ne pouvait pas leur échapper.
00:32Comment ?
00:34Ça ne pouvait pas leur échapper sur le...
00:36Ah vous avez rien, pas un poil de sec, un petit étonnement, vous êtes...
00:38Enfin si.
00:40Quand tu vois la prolongation,
00:42l'hiver pool n'existe plus,
00:44quand t'arrives à la séance des tirs au but
00:46et que t'as quand même enregistré dans ton esprit que
00:48Donnarumma il a quand même gagné l'euro en Angleterre
00:50dans ce pays là,
00:52dans une séance de tirs au but, tu te dis que parfois
00:54on peut toujours être dans le rationnel
00:56mais parfois il y a des choses comme ça, il y a des signes.
00:58Et franchement, sur les deux matchs,
01:00je ne vois pas en quoi ça devait leur échapper.
01:02Si on fait le bilan des deux matchs.
01:04J'ai un petit problème au niveau
01:06de mes impôts, les choses comme ça, si vous pouvez
01:08je vous montrerai mes selles, des trucs comme ça, mon marneau café,
01:10vous lirez si je me fais avoir.
01:12Le football c'est aussi parfois des pressentiments, des choses comme ça.
01:14C'est les signes. C'est l'hommage de l'équipe du soir.
01:16Tiens, un autre hommage.
01:18Il est là, il est du côté d'Amphine,
01:20il a vécu cet exploit considérable du Paris Saint-Germain.
01:22Giovanni Castaldi,
01:24bonsoir.
01:26Bonsoir mémé.
01:28Giovanni, la mèche est presque hirsute,
01:30mais c'est bien, c'est sympathique.
01:32Giovanni,
01:34vous nous racontez un peu
01:36cette fin de match, cette séance de tir au but
01:38vu d'Anfield.
01:40Ça a dû être climatisé, après il y a eu quelque chose comme un...
01:42Enfin, racontez-nous ce qui s'est passé.
01:46Bonsoir à tous.
01:48Déjà, c'est honnêtement
01:50une soirée à Anfield, c'est quelque chose
01:52de très spécial.
01:54Quand on est au stade, je pense qu'on mesure
01:56plus l'exploit des Parisiens
01:58parce que c'est vraiment un stade
02:00impressionnant. Dans la prolongation, c'était
02:02calme parce que les Parisiens étaient
02:04vraiment au-dessus et qu'on sentait que les Reds
02:06piochaient. Et pendant la séance
02:08de tir au but, c'est
02:10Hakimi qui a gagné
02:12le toss. Du coup, ils ont pu faire
02:14devant le parkage parisien.
02:16Il y avait un mélange de sifflets
02:18et d'applaudissements. Et à la fin,
02:20il y a eu un moment de sidération,
02:22un micro-coup de clim.
02:24Les Parisiens qui ont exulté
02:26une célébration folle. Mais tout de suite,
02:28les supporters de Liverpool
02:30ont chanté pour leurs joueurs, conscients
02:32que c'était un combat énorme
02:34et qu'ils ont fait ce qu'ils pouvaient.
02:36Il n'y avait pas de sifflet à la fin
02:38et la clim a été légèrement aimée.
02:40Merci Giovanni. Dans quelques minutes,
02:42Louis Sénériqué, l'un des héros
02:44de la soirée, sera là.
02:46Et vous recueillerez
02:48ses opinions.
02:50Stéphane, Sébastien
02:52et Jo,
02:54sur votre état d'esprit
02:56par rapport à ce match ?
02:58C'est la force de l'évidence.
03:00Je n'aurais pas cru pouvoir dire ça
03:02il y a 15 jours ou un mois.
03:04Finalement, c'est logique.
03:06Paris se qualifie logiquement.
03:08Paris a été supérieur à Liverpool
03:10à l'aller, au retour, à Anfield
03:12dans la saison de tournée. Bravo.
03:14Vous faites le même constat
03:16que ce soir, Paris a été supérieur
03:18à Liverpool.
03:20Il y a eu un écart considérable au match aller.
03:22C'est une double confrontation.
03:24Je trouve que Liverpool n'étaient pas
03:26au niveau offensivement. Ils ont mal joué
03:28leur coup.
03:30Ce soir, Liverpool était longtemps
03:32supérieur globalement dans le match.
03:34Mais quand Paris était en difficulté,
03:36ils ont quand même réussi à se créer des occasions.
03:38Et il y a le match aller.
03:40Sur l'ensemble des deux rencontres,
03:42c'est mérité pour le Paris Saint-Germain.
03:44Bravo à cette équipe.
03:46Après, que Liverpool soit moins bien qu'il y a trois mois,
03:48oui, certes, mais on ne va pas
03:50chipoter là-dessus.
03:52C'est surtout que Paris est beaucoup mieux
03:54qu'il y a trois mois.
03:56Ça prend vraiment forme.
03:58Et puis, il y a une...
04:00Attention.
04:02M. Mendy.
04:04Sans amour.
04:06C'est juste légendaire.
04:08Quel match.
04:10Oh là là, c'était trop beau.
04:14Ben voilà.
04:16Vous intimidez un peu tout le monde.
04:18Vous intimidez un peu
04:20tout le monde.
04:22Bernard,
04:24est-ce que
04:26certains disent que c'est la logique,
04:28c'est quelque chose sur l'ensemble des matchs.
04:30Ce soir, vous avez senti très tôt que Paris pouvait le faire
04:32ou pas ?
04:34Honnêtement, les dix premières minutes, c'était assez compliqué pour Paris.
04:36Ils ont dû faire le dos rond.
04:38Après, je pense qu'on a eu la maîtrise
04:40quand même au milieu de terrain.
04:42On a eu quelques situations
04:44où on aurait pu
04:46aggraver le score avec Dembélé
04:48et aussi Barcola.
04:50Ça a été très compliqué pour nous
04:52sur les coups de pieds arrêtés
04:54parce qu'on n'avait pas de taille.
04:56Et on connaît Liverpool aussi
04:58pour cette capacité à pouvoir marquer
05:00sur ces phases arrêtées.
05:02Mais qu'est-ce que c'est bon !
05:04Qu'est-ce que c'est bon !
05:06Moi Bernard, j'étais un petit peu inquiet, notamment sur toute la deuxième
05:08période où
05:10j'ai vu des Parisiens qui étaient
05:12un peu dépassés, qui avaient du mal
05:14à récupérer le ballon et surtout dans l'utilisation
05:16du ballon. Je n'ai pas vu beaucoup d'occasions.
05:18J'avais noté une occasion, une frappe,
05:20un coup franc de Guevara.
05:22Ils n'ont pas eu d'occasion en deuxième mi-temps.
05:24C'est la seule
05:26mi-temps où ils ne sont pas bons.
05:28C'est la seule mi-temps où il y a une domination nette de Liverpool.
05:30Même sur la première,
05:32il y a les dix premières minutes, mais il y a trois occasions
05:34franches du côté du PSG,
05:36même s'ils subissent. Et après, je suis désolé,
05:38je ne suis pas totalement d'accord, parce que la prolongation
05:40Liverpool n'existe absolument pas.
05:42Si tu mets bout à bout
05:44les 120 minutes, en fait,
05:46ce n'est pas si marqué que ça en faveur
05:48de Liverpool sur la domination.
05:50C'est plutôt en fin de deuxième où on sentait
05:52que les Parisiens avaient quand même pioché
05:54physiquement. La deuxième, oui.
05:56Mais sur l'ensemble du match,
05:58je pense que c'est mérité quand même pour Paris.
06:00Double confrontation. C'est un exploit.
06:02C'est un double confrontation.
06:04Moi, je ne suis pas d'accord avec Nabil.
06:06Ce qui n'est pas très grave.
06:08Ce soir, la domination est Liverpool.
06:10Mais pour moi, ce match est quasiment plus important
06:12que celui de la semaine
06:14dernière pour Paris.
06:16Il me satisfait plus au final que celui
06:18de la semaine passée.
06:20Bernard est arrivé avec sa raquette légendaire.
06:22Souvent, il y a
06:24des mots, des expressions qui sont parfois un peu
06:26galvanées. Là, ce soir, c'est une calife
06:28de légende. C'est quelque chose qui va rester dans l'histoire de l'Allemagne.
06:30Moi, je pense que oui, parce qu'il faut toujours qu'il y ait un contexte.
06:32Pour qu'il y ait le mot légende, il faut qu'il y ait un contexte.
06:34Le club légendaire en face.
06:36Le match allé qui est un cauchemar
06:38parce que tu vas gagner ce match 3-0, tu le perds à 0.
06:40Voilà.
06:42Pour qu'il y ait le mot légende, pour qu'il y ait accolé
06:44au mot légende une performance, il faut qu'il y ait un contexte.
06:46Et pour moi, ce soir, il y avait à peu près tout
06:48jusqu'au tir au but. Donc, on a eu tout
06:50du début à la fin pour que ce soit légendaire.
06:52Grammatique, légendaire, oui, évidemment.
06:54Quelqu'un chipote ? Parce qu'on est une émission
06:56de chipoteurs parfois. Non, légendaire, on valide.
06:58Pour une fois, tout le monde est d'accord.
07:00Vous intimidez les gens.
07:02Ce sera dans le top 3 ou 5
07:04de ces matchs-là.
07:06Giovanni Castaldi, vous avez des
07:08petites choses à nous apprendre ?
07:10Avoir une petite correction par rapport à ce que vous avez constaté
07:12sur le terrain ?
07:16Je ne suis pas totalement d'accord avec Seb sur l'histoire
07:18de la domination de Liverpool.
07:20C'est un match qui est tellement irrationnel.
07:22Je trouve que c'était un match qui tenait sur un fil
07:24des deux côtés parce que
07:26ça se passait plus au quart d'heure. Il y a eu des dominations.
07:28Je trouve que Paris n'a pas très bien joué
07:30la situation de contre-attaque.
07:32Ce qui m'a frappé ce soir de la part des
07:34parisiens, c'est Bernard
07:36qui en parlait, qui disait que l'entame, honnêtement,
07:38il y avait une pression folle dans le field.
07:40On se posait la question de savoir comment Liverpool allait aborder
07:42la rencontre parce qu'il y avait un 0. Est-ce qu'ils allaient gérer ?
07:44Ils ont mis une pression de
07:46malade. Luis Enrique était très agité
07:48au début de la rencontre. Il s'en est pris plusieurs fois.
07:50Donnarumma sur des situations de relance.
07:52Plusieurs fois, il demandait à tous ses garçons de se calmer.
07:54Et même s'ils ont subi des choses,
07:56je trouve que globalement...
07:58Peut-être que je vais rejoindre Sébastien dans le côté.
08:00C'est un match qui va plus compter. Ce qui m'a impressionné
08:02chez les parisiens, c'est l'état d'esprit.
08:04Ce soir, ils ont été...
08:06Il y avait de la hargne. Il y a l'image de
08:08Guevara un moment en seconde qui fait un
08:10retour, qui tacle. Et je les ai
08:12trouvés défensivement, notamment
08:14sur les coups de Pierreté ou Donnarumma qui sort jamais
08:16ce soir. Il en a sorti 3-4.
08:18Pacho, dans l'impact,
08:20dans tous les coups qu'il pouvait mettre,
08:22il a été très fort. Et plusieurs fois, les joueurs de Liverpool
08:24aussi ont cherché les parisiens. Notamment
08:26Alexis McAllister qui parle beaucoup sur un terrain.
08:28Et je trouve qu'ils ne sont pas tombés dans ce
08:30piège-là. Ce qui m'a impressionné, c'est la gestion
08:32des émotions des parisiens. Et ça, c'est nouveau
08:34pour le PSG en Ligue des Champions.
08:36Il m'inspire une petite question, peut-être à poser
08:38à Louis Sénéqué, si vous le croisez.
08:40Hier, il avait dit, il ne faut pas
08:42être à 105%, il faut être
08:44à 100%.
08:46Est-ce que vous l'avez trouvé ? Donc, juste
08:48dans leur effort et dans leur... Voilà, c'est peut-être
08:50une question. Si vous la prenez,
08:52vous la prenez. Oui ?
08:54Oui.
08:56Par rapport à Louis Sénéqué, alors il peut
08:58parler de ses joueurs et tout, mais ce soir, celui qui était
09:00à 250%, c'était lui. Il a mis des
09:02soufflantes incommensurables.
09:04Le plus nerveux de tous, c'était le coach ce soir.
09:06Ok, il y avait peut-être besoin de les réveiller.
09:08C'est peut-être une question d'ailleurs à poser à Louis Sénéqué.
09:10À son staff aussi. À son staff également ?
09:12C'est un match aussi qui peut beaucoup compter
09:14pour Donnarumma. Exactement.
09:16Donnarumma, on en parle dans quelques secondes.
09:18Ok. Dans quelques secondes, Sébastien.