Voilà qui est fait. Après 44 ans de mandats, et quasi 55 en tant qu’élu, le doyen des maires du département, Georges Rosso, 95 ans, a passé la main, ou plutôt l’écharpe, à celui qui était son premier adjoint, Paul Sabatino (et adjoint au maire pendant 42 ans). Une décision entérinée ce lundi 10 mars, en soirée, lors du conseil municipal extraordinaire qui a donc vu l’élection du nouveau maire par 25 voix et 3 abstentions (celles de l’opposition bien sûr).
Ce n’est pas la traditionnelle urne transparente qui recueillait d’ailleurs les précieux petits bulletins mais une grande coupe, du genre de celles que l’on remet aux vainqueurs d’une compétition sportive. L’élection du maire a été suivie de celles des adjoints : une liste menée par Francis Montalban, désormais premier adjoint, composée de Nicole Desmats, Michel Jauffret, Jeanne Cortes, Chantal Giraux et le couple Rosso donc, Georges et son épouse Viviane.
Pour assister à cette passation, dans le public, réuni très nombreux dans la salle Eugène-Lantéri, on apercevait le président de l’Union des maires, Georges Cristiani, les maires (PCF) de Martigues Gaby Charroux, celui d’Ensuès-La-Redonne (SE) Michel Illac, ainsi que le sénateur PCF Jérémy Bacchi, pour ne citer qu’eux.
"L’émotion liée au poste qui vient de m’être confié au moment où je vous parle est immense, a discouru Paul Sabatino, en fin de conseil. Elle est à la hauteur de la personne exceptionnelle qui se tient à mes côtés et à qui je voudrais adresser mes premiers mots en tant que maire. […] Je succède à un homme qui a marqué l’histoire de notre village depuis 1971,1ere année de son élection au conseil municipal et depuis 1981 en sa qualité de maire. […] Je sais que je ne pourrai jamais le remplacer, mais je m’efforcerai d’être à la hauteur de sa confiance. […] Comme Georges et beaucoup dans ce conseil municipal nous sommes de la même famille politique puisque j’ai adhéré au Parti communiste français à l’âge de 17 ans et je deviens aujourd’hui le 4e maire PCF depuis 1947."
Pour finir, avant que chacun ne profite de l’apéritif offert, Georges Rosso, qui reste donc adjoint mais aussi vice-président la Métropole, s’est exprimé : "Je ne vais dire qu’un mot mais je vais le dire souvent : merci ! Merci d’abord aux personnes qui m’ont permis d’être là, aux élus du conseil municipal. un maire n’est bon que s’il y a un bon conseil." Et un merci tout spécial à son épouse, Viviane : "Depuis 44 ans elle me surveille et m’encourage. Elle est militante et c’est pas de la tarte, mais grâce à elle j’ai été un bon maire."
Georges Rosso a également eu une pensée, émue, à Jean-Claude Gaudin. "Il a voulu que je sois vice-président de la Métropole." Et comme si l’ancien maire de Marseille était encore parmi nous : "Il est à droite, je suis communiste. On était très amis." Et de conclure : "Un maire qui ne réussit pas la succession a tout échoué. J’ai même réussi ça."
Ce n’est pas la traditionnelle urne transparente qui recueillait d’ailleurs les précieux petits bulletins mais une grande coupe, du genre de celles que l’on remet aux vainqueurs d’une compétition sportive. L’élection du maire a été suivie de celles des adjoints : une liste menée par Francis Montalban, désormais premier adjoint, composée de Nicole Desmats, Michel Jauffret, Jeanne Cortes, Chantal Giraux et le couple Rosso donc, Georges et son épouse Viviane.
Pour assister à cette passation, dans le public, réuni très nombreux dans la salle Eugène-Lantéri, on apercevait le président de l’Union des maires, Georges Cristiani, les maires (PCF) de Martigues Gaby Charroux, celui d’Ensuès-La-Redonne (SE) Michel Illac, ainsi que le sénateur PCF Jérémy Bacchi, pour ne citer qu’eux.
"L’émotion liée au poste qui vient de m’être confié au moment où je vous parle est immense, a discouru Paul Sabatino, en fin de conseil. Elle est à la hauteur de la personne exceptionnelle qui se tient à mes côtés et à qui je voudrais adresser mes premiers mots en tant que maire. […] Je succède à un homme qui a marqué l’histoire de notre village depuis 1971,1ere année de son élection au conseil municipal et depuis 1981 en sa qualité de maire. […] Je sais que je ne pourrai jamais le remplacer, mais je m’efforcerai d’être à la hauteur de sa confiance. […] Comme Georges et beaucoup dans ce conseil municipal nous sommes de la même famille politique puisque j’ai adhéré au Parti communiste français à l’âge de 17 ans et je deviens aujourd’hui le 4e maire PCF depuis 1947."
Pour finir, avant que chacun ne profite de l’apéritif offert, Georges Rosso, qui reste donc adjoint mais aussi vice-président la Métropole, s’est exprimé : "Je ne vais dire qu’un mot mais je vais le dire souvent : merci ! Merci d’abord aux personnes qui m’ont permis d’être là, aux élus du conseil municipal. un maire n’est bon que s’il y a un bon conseil." Et un merci tout spécial à son épouse, Viviane : "Depuis 44 ans elle me surveille et m’encourage. Elle est militante et c’est pas de la tarte, mais grâce à elle j’ai été un bon maire."
Georges Rosso a également eu une pensée, émue, à Jean-Claude Gaudin. "Il a voulu que je sois vice-président de la Métropole." Et comme si l’ancien maire de Marseille était encore parmi nous : "Il est à droite, je suis communiste. On était très amis." Et de conclure : "Un maire qui ne réussit pas la succession a tout échoué. J’ai même réussi ça."
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00— Alors, sur 28, 3 abstentions des lycées Sabatino-Pôle. Sabatino-Pôle était le numéro 1.
00:09— Applaudissements.
00:17— Rires. — Voilà, c'est le tour des députés. — Rires.
00:26— Lève-moi, parce que les députés, c'est... — On vous dit de rien. — Mon problème, c'était la succession.
00:31Je dis toujours, comme j'ai dit à la fin, un maire qui n'a pas réussi la succession, il a tout échoué.
00:37Alors mon premier adjoint, qui était là depuis 1983, a voulu me remplacer. Je voulais aller au bout du mandat
00:44encore un an. Il a voulu commencer de suite. C'est tout à son honneur. Et j'ai réussi la succession.
00:50— Ça fera un beau maire. — Applaudissements.
00:56— Ce qui me fait le plus d'effet, c'est pas de prendre la fonction. C'est d'être après lui.
01:01Moi, j'avais exprimé le souhait d'avoir un an d'expérience pour qu'en 2026, je sois pas sur la même ligne
01:08qu'un arrivant nouveau. Donc là, j'aurai un an d'expérience. Et il y aura pas une rupture avec un passé.
01:15— Il y a deux minutes à nous. Une enveloppe vide. Mr. Montalban, élu à 26 mois sur 28.
01:24— Direction l'Université d'Amiens.
01:27— Applaudissements.