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De nombreuses associations et personnalités demandent un plan d’urgence pour la protection des enfants lors d'une conférence de presse le jeudi 6 mars, à Paris. Parmi elles, la Ciivise, Mouv’Enfants ou encore les actrices Sara Forestier ou Judith Chemla.


"on va continuer à gueuler"
"l'Etat nous doit cette protection"
Le scouarnec: "la défaillance de l'état"

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Transcription
00:00Donc si nous nous rassemblons aujourd'hui pour demander un plan d'urgence, on demande un plan d'urgence, mais on ne demande pas l'impossible
00:07et surtout ce qu'on demande n'est pas surprenant parce qu'aujourd'hui
00:12ce qui pourrait être fait pour protéger les enfants des violences sexuelles, en fait on sait ce qui pourrait être fait.
00:17On sait ce qui pourrait être fait et notamment c'est dans ce fameux rapport, ce rapport
00:23de la CIVIS qui a été rendu en novembre
00:262023
00:27qui est le résultat de trois ans de travail
00:31qui s'est appuyé sur 30 000 témoins victimes de violences sexuelles dans leur enfance. Dans ce rapport il y a 82 préconisations
00:38qui définissent les contours d'une
00:41culture et d'une politique de la protection.
00:43Alors il n'y a pas que ces 82 préconisations, il y a aussi une doctrine. Alors il y a des gens pour qui le mot doctrine ça peut faire peur.
00:49Tout simplement une ligne claire autour de laquelle on peut tous s'entendre
00:53parce que tout le monde est d'accord pour dire que les violences sexuelles faites aux enfants c'est horrible mais parfois on se rend compte que derrière le mot
00:58violence, derrière le mot agression, même derrière le mot enfant, on ne pense pas la même chose.
01:04Donc une fois que ce rapport est paru en 2023, il a été très urgent
01:09de l'oublier, de l'enterrer et de torpiller la CIVIS et ça bien sûr c'est inadmissible.
01:14Qu'est ce qu'on a eu à la place ? On a à la place une espèce de formule magique
01:19qui dit la parole se libère.
01:21La parole se libère, la parole se libère et même on s'en félicite encore récemment. On s'en félicite pourquoi ?
01:27Premièrement parce que c'est de plus en plus compliqué d'empêcher les gens de parler.
01:31Ça c'est une première chose et deuxièmement parce que la parole se libère est un contrat qui masque
01:37l'inaction du gouvernement et qui masque encore le fait que notre surdité, notre aveuglement collectif
01:44face au déni que représente l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants sont encore
01:49extrêmement présents.
01:51Aujourd'hui on voit que quand la parole se libère, elle se fracasse.
01:56Elle se fracasse sur l'inaction, elle se fracasse quand on voit ce qui s'est passé à Bétharame notamment
02:03ou lors de l'affaire Le Squarnet, on se rend compte que la parole elle a été libérée depuis belle lurette.
02:09Les gens avaient parlé et parfois très tôt et qu'est ce qui s'était passé ?
02:13Eh bien il y avait eu des procédures qui avaient été mises en place, il y avait eu des inspections mais ce qui s'est passé c'est que soit
02:19les procédures ont échoué, soit les inspections et les résultats de ces différents rapports n'ont pas été suivis d'effet.
02:27Donc évidemment c'est scandaleux. C'est scandaleux pour qui ? C'est scandaleux pour
02:32les enfants aujourd'hui qui ne sont pas protégés, c'est scandaleux aussi pour nous tous.
02:38Aujourd'hui on dit,
02:40je ne sais plus, quelqu'un me disait finalement, c'est scandaleux aussi parce que finalement
02:45c'est pas comme si on était un statut court, on se dit on fait rien et on en reste là. On sait que ce déni
02:51encourage l'action et la pédocriminalité, l'action des agresseurs.
02:56Donc on les encourage.
02:57Quelqu'un me disait
02:59il faudrait entendre les cris des 160 000 enfants victimes chaque année.
03:04Le truc c'est que les 160 000 enfants ne crient pas.
03:08Ils ne crient pas, par contre ils parlent et on dit il faudrait tendre l'oreille, ça suffit.
03:14On n'en est plus à tendre l'oreille.
03:16Aujourd'hui c'est à nous de parler plus fort, c'est à nous d'exiger collectivement et c'est ce que nous demandons aujourd'hui ensemble.
03:23On ne pose pas de questions, on ne veut plus savoir pourquoi la civilisation a été torpillée, pourquoi si, pourquoi ça.
03:29Ce qu'on demande c'est que ces 80 nœuvres régionalisations soient appliquées sans délai.
03:33Parce qu'elles sont réalistes, premièrement, parce que c'est possible.
03:37Alors on nous parle du coût et des dix milliards de dénis, que coûte le déni, mais au-delà de ça c'est le coût moral,
03:45éthique qui repose sur notre société parce que là actuellement
03:49si on sait qu'on ne fait rien, si on sait qu'on ne fait rien et qu'on préfère reporter
03:55la responsabilité à quelqu'un qui est au-dessus de nous,
03:59on fait ce qui a été beaucoup fait souvent dans l'histoire et ça c'est pas inadmissible, c'est certainement inacceptable mais c'est inadmissible.
04:06Je suis Sophie Abida, donc l'affaire Sophie de Beravida, j'ai très médiatisé mon affaire aujourd'hui.
04:13Je suis mère protectrice, j'ai dénoncé les violences conjugales et les violences sur les enfants ainsi que l'inceste paternel.
04:22J'ai été choquée de constater qu'en fait
04:26il y a une inversion totale des culpabilités dans quasiment tous les tribunaux de France.
04:32Ce n'est pas un tribunal, c'est dans tous les tribunaux de France, c'est-à-dire qu'à partir du moment où on tente de protéger nos enfants
04:39en appliquant le principe de précaution et l'état de nécessité qui sont dans le code de procédure pénale,
04:46cette loi n'est pas appliquée, le principe de précaution n'est pas appliqué, l'état de nécessité n'est pas appliqué.
04:51Donc que faire ? C'est-à-dire soit on ne dénonce pas et donc du coup on maintient cette omerta familiale et donc on devient complice de l'agresseur
05:00et on devient spectatrice aussi des violences sur nos enfants et de l'inceste sur nos enfants,
05:04et auquel cas si on arrivait en fait à briser cette omerta familiale et donc à dire stop et je vais
05:11protéger les enfants de l'inceste et des violences et qu'on commence à utiliser cette machine judiciaire,
05:17et bien cette machine judiciaire n'écoute pas, n'entend pas, ne protège pas ni la famille ni les enfants.
05:23On est acculé de tous les noms de fébulatrice, de manipulatrice
05:28et encore le syndrome d'aliénation parentale
05:31qui est encore utilisé par quasiment tous les magistrats de France alors que c'est un syndrome qui n'existe pas.
05:37Il n'y a aucune notion ni scientifique
05:40ni
05:41de l'OMS, il a même été proscrit par l'OMS et on l'utilise encore
05:46et il faut savoir que les magistrats sont encore formés à ce pseudo syndrome
05:51et donc la mère est encore considérée comme la mère qui veut s'accaparer ses enfants et qui va
05:57inventer de l'inceste, qui va inventer des violences qui n'existent pas et pourtant elles existent. On apporte aux tribunaux des preuves
06:05matérielles, audiovisuelles, parfois on a des enregistrements des violences,
06:09et bien non, on peut les faire constater par des commissaires de justice, on peut apporter toutes les preuves qu'on a, on n'est pas
06:16écouté par les tribunaux de France. C'est-à-dire qu'il y a cette inversion des culpabilités systématique
06:22où on se retrouve de la place de victime à bourreau et le bourreau lui devient une victime.
06:27Donc à partir de là, c'est une machine judiciaire qui broie le parent protecteur et qui broie les enfants.
06:34Actuellement, aujourd'hui,
06:36vous avez une machine judiciaire qui va plutôt protéger les agresseurs
06:40et qui ne va pas du tout protéger les enfants puisque la réponse est dévastatrice et destructrice. Les enfants
06:45sont maintenus dans une cellule familiale
06:48incestueuse où il y a des violences, donc chez l'agresseur, et le parent qui a dénoncé, il se retrouve à la place du bureau, donc en fait
06:56on reçoit des condamnations et on est vincé de la vie de nos enfants, donc on ne les voit plus, voilà.
07:08Je n'ai pas vraiment préparé de choses, simplement je suis au contact quotidien
07:15parce que j'ai vécu des choses similaires à moindre échelle, mais moi aussi j'ai été menacée
07:19du placement de mon enfant si je continuais à faire la guerre à monsieur.
07:23Même dans mon affaire à moi qui suis une personnalité publique,
07:26j'ai été personnellement menacée par un policier du placement de mon enfant, alors qu'il y a une condamnation pénale,
07:32alors qu'il y a des récidives, alors qu'il y a des violences qui ont été dénoncées, voilà.
07:37Si vous voulez, le policier qui m'a menacée sait très bien ce qu'il fait et sait très bien que ça marche comme ça.
07:43Et cette inversion de culpabilité, elle est en effet systémique.
07:48Donc, bien avant de vivre ça dans ma chaire,
07:51j'étais au contact de mères qui essayent de protéger leurs enfants parce que j'avais témoigné publiquement, mais c'est des milliers de témoignages en fait.
07:59Et par exemple, il y a un cas, mais ça se passe à Grenoble, ça se passe à Chartres, ça se passe à Paris,
08:04ça se passe dans tous les départements, c'est fou ce qui se passe. On ne peut pas le croire.
08:10Vous ne pouvez pas le croire quand vous n'avez pas les preuves sous les yeux.
08:13Mais moi je l'ai vécu et je vois des mères qui ont des preuves, qui ont des enregistrements de viols
08:18où l'enfant dit j'ai mal, le cas de Sophie, arrête, et le père dit c'est juste un petit massage
08:23et l'enfant dormait avant qu'il entre dans la porte. On a des enregistrements.
08:27Et c'est encore la mère qu'on accuse et qu'on met en prison, c'est le cas de Sophie parce qu'elle
08:33n'a pas présenté les enfants, elle n'a pas remis ses enfants en paix
08:37pour les protéger en attendant que justice se fasse. C'est elle qui est en prison, à l'isolement
08:42pour pas que son affaire s'écruite, c'est catastrophique.
08:46Là à Grenoble, je suis en contact avec une mère, je la connaissais avant que sa fille révèle
08:53et les viols incestueux. Et on se disait il y a un problème, elle ne veut pas voir, mais on sentait,
08:59je sentais qu'il y avait... Et la petite de 5 ans a révélé les choses, maintenant elle a 6 ans.
09:05Et pour ne pas se faire enlever ses enfants comme Sophie, elle continue à remettre les enfants au père.
09:11Une semaine sur deux. Et les assistantes sociales disent, si c'était vrai, elle ne remettrait pas les enfants.
09:17Et les gendarmes disent, madame, tous ces signalements de médecins qui constatent les viols vides,
09:21qui constatent les dires de l'enfant qui raconte des viols incestueux, il y en a à la pelle,
09:26ça va commencer à énerver les magistrats, madame.
09:29Voilà la réponse qu'on a.
09:31Voilà la réponse qu'on a.
09:33Ça émerve, ça suffit, on ne veut pas les croire, c'est les mères qui manipulent.
09:39Mais au secours, c'est partout en France, c'est dans notre pays.
09:43Donc, pour être cohérent, il faudrait légaliser l'inceste et les viols sur enfants.
09:48Voilà ce qu'il faudrait faire, ça serait beaucoup plus simple.
09:51Parce que là, c'est une mascarade, c'est faux.
09:53On ne protège pas les enfants, on les met en danger.
09:57L'institution les met en danger, les complices de crime. Et ça doit s'arrêter.
10:04Merci beaucoup, Judith.
10:07Eh bien, bonjour tout le monde.
10:10Pour conclure, je pense qu'on avait envie de venir parler aussi en tant que personnalité,
10:20pour s'unir avec les associations, pour dire que nous, la société civile, avons tous été choquées.
10:29Et je pense qu'on peut parler au nom de beaucoup de Françaises et de Français qui, par centaines de milliers ces derniers temps, ont été véritablement choquées.
10:38C'est-à-dire, d'allumer sa télévision et de voir, hop, allez, un chirurgien, le Squarnec, 300 viols d'enfants.
10:46Quelques jours après, hop, allez, on se rend compte, un lycée où des enfants ont été frappés, violés, innombrables.
10:54Ensuite, hop, quelques jours après, encore un autre scandale, avec cet assistant familial qui était à la tête d'un réseau pédocriminel avec des tortures d'enfants.
11:03Et en réalité, je pense que nous, les Françaises et les Français, on a été extrêmement choqués par l'atrocité, mais pas que.
11:11On est surtout choqués par la défaillance de l'État.
11:15C'est-à-dire que, comment, et on demande des comptes en réalité, et c'est pour ça qu'on est là aujourd'hui, la société civile, on demande des comptes à l'État.
11:24Comment c'est possible ? Dites-nous, comment c'est possible qu'un chirurgien, qui a été condamné en 2005 pour avoir regardé, consulté des images pédopornographiques, ait pu continuer à être médecin auprès d'enfants ?
11:40Comment c'est possible qu'un homme qui a regardé des images de viols d'enfants et que ça excite ait pu continuer à exercer une activité au contact d'enfants ?
11:51C'est inacceptable. Inacceptable. Et en réalité, l'État porte une responsabilité dans ces viols. Il ne faut pas avoir peur de le dire.
12:01L'État doit nous répondre. On demande des comptes. Et quand on regarde d'un peu plus près, on se dit « mais pourquoi les interdictions d'exercer ? »
12:10En fait, cet homme, le squarneck, ce chirurgien, il aurait dû être interdit d'exercer auprès d'enfants, dès 2005, et on aurait évité tous ces viols.
12:19Donc pourquoi l'État porte une responsabilité dans ces viols ? Parce qu'on aurait pu les empêcher. Et on regarde d'un peu plus près et on se rend compte que ça arrive souvent des professeurs qui sont laissés,
12:31des enseignants, j'ai relu encore récemment un article sur un enseignant à La Réunion qui était laissé alors qu'il avait été condamné pour avoir regardé des images pédopriminelles.
12:41Donc en réalité, pourquoi l'interdiction d'exercer n'est-elle pas automatique ? Aujourd'hui, et c'est important que les Françaises et les Français le sachent, quand un homme a regardé des images pédopornographiques,
12:55ça l'excite de voir des viols de gosses. Si on le laisse avec des gosses, qu'est-ce qu'il va faire ? Ça va manquer, il va les violer. Donc aujourd'hui, qu'est-ce qu'il se passe ?
13:05C'est vrai qu'il a été, par exemple, condamné à de la prison avec sursis et une amende. Il n'a pas eu d'interdiction d'exercer auprès des enfants. Pourquoi ? Parce que les juges peuvent faire une peine complémentaire.
13:17Mais ça n'est pas automatique. Franchement, c'est inacceptable. Ça devrait être automatique. De la même manière, les soignants, j'ai vu que l'ordre... Parce qu'en fait, si vous voulez, c'est toujours la même histoire.
13:31Il y a des ordres de médecins, et en fait, ils se renvoient la balle. Alors il y en a un qui dit « bah non, en fait, on ne va pas l'interdire d'exercer ». Et puis après, on arrive au conseil départemental de l'ordre des médecins,
13:41et qui dit « ah bah, nous, on pense qu'il faut l'interdire ». Et en fait, à force de se renvoyer la balle, il y a des défaillances. Mais en attendant, qu'est-ce qui se passe ? C'est des enfants qui sont violés.
13:49Donc l'État, en fait, c'est dans la législation. C'est dans la loi. Ça devrait être automatique. Mais je veux dire, vous parlez à n'importe quel Français, il va vous dire que c'est évident. Un homme qui a regardé des viols de gosses et que ça excite, on ne le laisse pas au contact d'enfant.
14:01Dans son travail. C'est juste du bon sens. Donc j'ai regardé récemment, pour essayer de se renseigner sur le sujet, l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes a fait un communiqué de presse il y a quelques jours,
14:14pour dire que quand des soignants ont été coupables, par exemple, d'agressions sexuelles, ils veulent une interdiction définitive et automatique, et ils disent de manière limpide, et en fait c'est le bon sens,
14:29de dire « mais comment un homme qui a agressé sexuellement quelqu'un, on peut lui confier des corps d'autre personne, en réalité ? En plus avec une forme d'autorité, puisque le médecin on s'en remet à lui. »
14:41Donc en fait on se rend compte que c'est pas que par rapport aux enfants. C'est-à-dire qu'en fait, vraiment j'attire votre attention sur cette interdiction d'exercer qui devrait être automatique, c'est un scandale.
14:51C'est un scandale que ça soit pas encore le cas. Donc là, en fait, on va continuer de gueuler jusqu'à ce que ça soit mis en place. Parce que ça ne devrait pas exister en réalité.
15:01Et donc j'interpelle les ministres, nous interpellons les ministres, les sénateurs, les députés, faites en sorte que la loi protège réellement les enfants, et faites en sorte qu'on interdise à des prédateurs sexuels de s'approcher des enfants.
15:13C'est juste le bon sens. Nous, quand on emmène nos enfants à l'école, c'est pas pour qu'ils se fassent frapper ou qu'ils se fassent violer. Quand on emmène nos enfants chez un médecin, c'est pas pour qu'ils se fassent violer.
15:23L'État nous doit cette protection. Et pour terminer, tout ce que les gens ont dit ici, de la même manière, c'est assez aberrant en réalité que ça soit pas encore mis en place.
15:33Je veux dire, toutes les choses qui sont dites, par rapport, je veux dire, même à la prescription, moi j'ai même pas envie de parler de prescription, j'ai envie de parler de date de péremption.
15:44Comment on peut nous dire que le viol qu'on a subi, ah bah il y a une date de péremption, ah bah ton viol il est périmé. Non, non, c'est pas aux gens de le dire, c'est à la personne de dire si son traumatisme est guéri ou pas.
15:57Et évidemment on voit que 40 ans après c'est toujours pas le cas. Donc ça c'est des choses en fait qu'on devrait déjà beaucoup plus loin.
16:03Tu as parlé des formations, Suzanne, qu'on devrait mettre en place par rapport aux soignants, pour détecter. Mais déjà, la première chose, dégageons les prédateurs. Ils ont rien à faire près de nos enfants.
16:18Le viol c'est plus qu'un crime. Le viol c'est un crime de récidiviste. On ne viole pas par accident. On ne viole pas qu'une seule fois, ça n'est pas vrai.
16:29Et donc en fait, tant que l'État n'aura pas pris en compte cette chose-là, toutes ces choses qui découlent de l'ordre de la protection, de l'ordre de la détection, de l'ordre de la prescription, de l'ordre des interdictions, etc.
16:42L'État n'a pas pris toute la mesure et la particularité de ce crime. C'est un crime de récidiviste.

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