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«C’est une marche féministe radicale qui a repris la cause pro-palestinienne» estime le préfet de police de Paris Laurent Nuñez, à propos de la marche féministe interdite, dans L'Heure des Pros vendredi 7 mars.

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Transcription
00:00Je l'interdis pour des motifs simples.
00:02D'abord, c'est une marche féministe qui se veut elle-même radicale,
00:05qui se veut elle-même radicale,
00:07qui a largement repris la cause pro-palestinienne en réalité,
00:11donc cette marche féministe.
00:13Et effectivement, les collectifs que vous avez cités,
00:15notamment Urgence Palestine et Samy Doun,
00:17ont appelé à participer à cette marche,
00:20et donc je l'interdis de ce fait,
00:22puisque les dernières sorties du collectif Urgence Palestine
00:25ont comporté énormément de difficultés.
00:28Je rappelle que le 8 février dernier,
00:30on a eu un rassemblement d'Urgence Palestine
00:33au cours duquel une personne a pu s'interroger,
00:38se demander qui n'avait pas pleuré de joie le 7 octobre 2023.
00:43Il y avait lors de ce dernier rassemblement
00:45une banderole qui saluait le déluge d'Al-Aqsa,
00:49donc du 7 octobre 2023.
00:52Donc voilà, je considère que ce sont des propos
00:54qui incitent à la haine, à la violence,
00:56et donc cette manifestation est interdite.

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