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Beaucoup d'élus locaux soutiennent le projet d'autoroute Toulouse-Castres qui vise à désenclaver le sud du Tarn et dénoncent sa suspension décidée par le tribunal administratif de Toulouse. Certains saluent une "victoire historique".

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Transcription
00:00— Nous sommes tous évidemment en colère, mais nous ne sommes pas résignés. Vous savez, c'est un immense gâchis humain, d'abord,
00:06puisque 1 000 salariés se retrouvent au chômage, des sous-traitants se retrouvent dans des difficultés financières considérables.
00:13Et une menace budgétaire pèse sur l'État, puisqu'il devra rembourser, si nous perdions l'appel, 300 millions aux concessionnaires,
00:2155 ans de concessions attribuées, mais aussi la remise en état d'une balafre sur notre territoire de 55 km.
00:30Donc nous sommes évidemment en colère, mais nous ne sommes pas résignés pour autant. L'appel a été décidé par l'État, et j'en suis heureux.
00:38Des corrections législatives devraient être aussi engagées, parce que des risques ont été pris en laissant une loi intacte
00:46à la disposition des juges administratifs, qui ont pu faire un jugement en opportunité, dire que l'autoroute n'est pas une nécessité impérieuse,
00:58permettait aux juges, justement, d'annuler l'autorisation environnementale qui avait été donnée par l'État.
01:05Donc il faut corriger la loi, et je fais confiance, naturellement, au ministre des Transports, pour faire cette correction le plus tôt possible.
01:11Car sinon, ce sont tous les chantiers à venir de grandes infrastructures qui seront menacés, et dans notre région en particulier, celui de la LGV, entre Toulouse et Bordeaux.
01:25— Bernard Carayon, je crois qu'il y a 300 millions qui ont déjà été engagés par le concessionnaire. Si, in fine, le chantier doit s'arrêter,
01:31parce que la justice estime, en dernier recours, que c'est terminé, est-ce que vous avez une idée de ce que ça va coûter de remettre le terrain tel qu'il était avant ?
01:42— Alors la réponse est un peu difficile à apporter, parce que jamais dans notre histoire politico-administrative ou juridictionnelle,
01:50un jugement n'a eu de telles conséquences budgétaires pour l'État. Mais c'est probablement entre 1 milliard et 2 milliards d'euros
01:56qui devront être supportés par le contribuable français dans une situation budgétaire qui n'est guère facile, comme chacun le sait.

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