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00:00Europe 1 soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04Et je salue mes camarades du soir, bonsoir Jean-Michel Salvatore, bonsoir Pierre, bonsoir Philippe Guibert, bonsoir Pierre.
00:09Aujourd'hui on s'intéresse au livre blanc de La Poste sur les fractures françaises.
00:13Bonsoir Nathalie Collin, bonsoir Pierre de Villeneuve.
00:15Merci d'être avec nous, vous êtes directrice générale adjointe en charge de la branche grand public et numérique du groupe La Poste.
00:21Une étude BVA très très complète nous renseigne sur les fractures sociales.
00:27Il faut savoir que La Poste a un rôle sociétal, La Poste c'est 600 ans d'histoire.
00:33C'est pourtant un établissement, j'allais dire un outil pour les français quotidiens, numérisé, extrêmement complet.
00:40Et cette étude montre beaucoup de choses et une des choses qu'elle montre c'est que plus que jamais les français ont besoin de La Poste.
00:51Absolument, nous sommes dans un pays qui est très fracturé finalement.
00:55On parle souvent de la fracture territoriale, démographique, de la fracture numérique, bien évidemment de la fracture sociale.
01:04Et on voit bien que dans ce sentiment finalement un peu d'abandon qu'ont les français, d'éloignement à la fois du service public,
01:12d'éloignement de la capacité d'accéder aux soins, de difficultés, vous en parliez tout à l'heure, de continuer à rouler avec sa voiture.
01:19On voit bien que toutes ces fractures sont des craintes en fait et que dans le territoire les gens sont inquiets et ils ont besoin d'une proximité.
01:28Et La Poste en réalité depuis 600 ans c'est la proximité et c'est vrai qu'on a l'habitude de dire que c'est un rempart contre ce sentiment d'abandon.
01:37Parce qu'on est au plus près des françaises et des français, on a 60 000 facteurs qui passent tous les jours au domicile des personnes.
01:44Moi je dirige le réseau La Poste, donc ce sont 50 000 postières et postiers qui sont dans les bureaux de poste, dans les agences postales communales
01:52et qui apportent énormément de services en proximité de nos concitoyens.
01:57Et puis nous avons aussi tous nos réseaux numériques et La Poste elle est présente au domicile, en bureau de poste, mais en numérique aussi.
02:04Je vais vous donner quelques exemples parce qu'en général on ne le sait pas.
02:07Mais Pronote, si vous avez des enfants au lycée et au collège, Pronote, 18 millions d'élèves sont sur Pronote très régulièrement.
02:14En général quand il y a les bulletins c'est La Poste.
02:17L'identité numérique, pratiquement la totalité des usages de France Connect Plus, donc l'accès à tous les services de l'Etat c'est La Poste, l'identité numérique de La Poste.
02:28Et puis Digipost, un bulletin de paye sur deux est numérisé sur Digipost, donc peut-être les vôtres.
02:33Donc finalement La Poste elle est en proximité, en physique, au domicile, dans les bureaux et en numérique tout autour des Français.
02:39Vous me disiez quand on a préparé cette émission, vous disiez les Français ne vont pas bien.
02:44D'une manière générale les Français ne vont pas bien et c'est pour ça que vous êtes là pour eux.
02:47Oui absolument, les Français sont inquiets, ils sont inquiets de l'éloignement du service public, ils sont inquiets, très inquiets de la fracture numérique.
02:55Il faut quand même savoir qu'on a 30% de la population qui est en grande difficulté véritablement pour se servir du numérique.
03:017% des Français perçoivent le numérique comme un facteur d'inégalité sociale.
03:04Absolument, ce que dit de façon très intéressante cette étude c'est que non seulement ces fractures pèsent sur nos concitoyens mais en plus elles s'additionnent.
03:12C'est-à-dire qu'en général ces fractures sont interdépendantes et s'additionnent sur les plus fragiles d'entre eux.
03:18Vous prenez par exemple nos concitoyens qui ont du mal à aller faire une démarche sur internet,
03:22c'est vrai que nous nous accompagnons dans les bureaux de poste 2,2 millions de personnes par an à l'inclusion numérique avec des associations.
03:30On s'intègre vraiment dans le tissu associatif.
03:33Depuis combien de temps ?
03:34Ah ça fait des années que nous faisons ça, c'est quelque chose qu'on a monté de plus en plus.
03:37Mais en tout cas moi je dirige le réseau depuis 4 ans, on n'a pas arrêté d'augmenter le nombre de personnes accompagnées.
03:43Demain, enfin on a lancé vendredi dernier les premiers cafés Data et IA pour accompagner les gens à ces nouvelles révolutions et pour qu'ils les comprennent.
03:51Parce que c'est pas parce que les jeunes... Certaines personnes disent la fracture numérique ça va s'arrêter parce que tout le monde va savoir s'en servir.
03:58C'est pas vrai, on va tous vieillir.
04:00Les systèmes sont de plus en plus difficiles parce qu'il y a besoin...
04:04Et oui on va tous vieillir.
04:05Ça va Philippe Hubert, on a compris. Il fait sa victime.
04:08Pas du tout, on l'invite que le lundi maintenant.
04:11Les systèmes sont de plus en plus sécurisés parce qu'il y a de plus en plus de fraude donc c'est très difficile de s'en servir.
04:18Je vais vous donner un exemple.
04:19L'identité numérique est vraiment un objet numérique.
04:22La moitié viennent le faire en bureau de poste, la moitié des gens, tout simplement parce qu'ils sont accompagnés.
04:27Et c'est pas parce qu'un jeune sait se servir de TikTok qu'il est capable de faire une démarche en numérique.
04:31Donc ces fractures sont assez profondes.
04:33Jean-Michel Salvatore.
04:34Moi ce que j'ai trouvé très frappant dans votre étude c'est précisément cette fracture numérique.
04:38J'ai l'impression que c'est la fracture des fractures en France aujourd'hui.
04:41Puisque d'après le sondage que vous publiez, il y a 16 millions de français qui vivent éloignés du numérique.
04:4916 millions de français, c'est-à-dire un français sur quatre.
04:52Et c'est vrai qu'on voit bien la digitalisation massive des services publics, de l'économie.
04:58Qu'est-ce que vous pouvez faire de massif précisément pour réduire cette fracture numérique dont souffrent finalement tous ceux qui ont...
05:09D'abord les plus âgés et puis ceux qui ont fait moins d'études.
05:13Alors de massif il y a l'accompagnement.
05:15Alors c'est vrai que 2,2 millions ça peut paraître peu par rapport au nombre de personnes éloignées du numérique.
05:20Et puis est-ce qu'ont toujours fait les postiers ?
05:22Il y a quelques années, les postières et les postiers remplissaient les bordereaux de recommandés pour les personnes qui avaient du mal à écrire ou qui ne voyaient pas bien.
05:30Bien aujourd'hui dans les bureaux de poste ou même les facteurs à domicile continuent à remplir ce rôle.
05:35C'est-à-dire que moi j'ai lancé par exemple des camions itinérants.
05:38Des camions jaunes itinérants pour aller à la rencontre de nos concitoyens dans des villages entre 100 et 300 habitants.
05:44Donc on a cinq camions, je suis allée l'inaugurer dans l'Orne, dans le Gers.
05:49C'est très intéressant que viennent faire les personnes, ce sont des tout petits villages.
05:52Elles viennent demander une impression pour remplir leur dossier à France Travail par exemple.
05:57Ou elles viennent demander comment est-ce que je peux récupérer mon code pour rentrer sur la caisse d'assurance maladie ou la caisse d'assurance vieillesse.
06:04Donc ce sont des petites choses et nous on a quand même sur le territoire plus de 100 000 postières et postiers.
06:10Et ils accompagnent en fait nos concitoyens tous les jours à ces petites choses qui ont l'air comme ça insignifiante.
06:16Mais quand vous êtes coincé et que vous ne pouvez pas envoyer votre dossier à France Travail,
06:19ou que vous n'êtes pas capable de retrouver vos codes pour savoir si vous avez été remboursé par exemple d'un médecin, pour vous c'est énorme.
06:26Oui mais est-ce que ça ne va pas trop vite ? Parce que finalement quand on va dans un bureau de poste,
06:29on voit beaucoup de machines et tout le monde n'est pas capable de les utiliser.
06:33On voit aussi des nouveaux produits comme le recommandé numérique,
06:37qui était difficile, enfin les gens ont eu du mal à l'apprivoiser parce que c'était du numérique qui s'ajoutait au numérique.
06:45Est-ce que ça ne va pas trop vite au fond ? Et est-ce qu'on ne surestime pas la capacité d'adaptation des Français ?
06:50Oui il y a toujours quelqu'un qui est là pour vous aider.
06:52Oui alors d'abord, moi ce que je pense d'intéressant vraiment à la poste,
06:57c'est qu'on est capable de permettre aux personnes de faire les actes complètement en physique.
07:01C'est-à-dire qu'ils viennent au bureau de poste, ils le font avec leurs facteurs et là on les traite intégralement à côté d'eux,
07:07on le fait avec eux, parfois on le fait même pour eux quand on doit le faire.
07:11Et jusqu'au tout numérique, vous parlez du recommandé électronique, c'est tout à fait exact.
07:15Donc je pense qu'on est capable de tenir cette double vitesse, on est un des seuls à être capable de faire vraiment des choses
07:22en accompagnement des personnes physiques et également complètement en numérique.
07:26Donc je ne suis pas sûre que ça aille trop vite, je pense que justement pour correctement allouer nos ressources,
07:31on doit pouvoir faire des choses complètement en numérique et puis aussi de pouvoir traiter les plus fragiles.
07:36Et on voit que c'est important parce que les fragilités s'accumulent.
07:40Mais si vous rentrez dans un bureau de poste, vous verrez que maintenant, c'est moi qui l'ai installé,
07:44on a installé une position d'accueil pour avoir une personne qui accueille vraiment les gens qui rentrent dans le bureau de poste
07:50et comprendre leurs besoins.
07:52Vous avez ceux qui sont capables d'aller sur les automates, qui n'ont pas envie d'attendre,
07:55qui parfois même ne passent pas vraiment par la position d'accueil parce qu'ils considèrent qu'ils n'en ont pas besoin.
08:00Et puis vous avez tous les autres qui disent ce dont ils ont besoin, ils sont orientés vers la meilleure personne.
08:05Donc je pense que la poste c'est vraiment la proximité et c'est ça notre rôle.
08:09Philippe Guyvert.
08:10Alors justement sur la proximité, j'ai été très frappé par un des chiffres de votre étude aussi,
08:14peut-être encore plus parce que nous sommes parisiens,
08:16c'est 49% la moitié des français qui considèrent la désertification des territoires
08:22comme un enjeu, comme un changement majeur et donc comme un enjeu essentiel des années qui viennent.
08:26Et alors ça monte très fort dans les zones rurales, dans les petites villes,
08:30dans certaines régions, je vois dans le centre-ville de Loire, en Bretagne, en Pays de Loire,
08:36la poste est toujours considérée, j'imagine, comme un élément tout à fait essentiel.
08:41C'est-à-dire que quand les commerces ferment, il reste la poste.
08:45Sauf qu'on ne peut pas manger une enveloppe.
08:48Vous avez raison Pierre, vous êtes toujours...
08:50Non mais j'ai toujours la bonne...
08:52C'est une bonne tendance, on va y réfléchir, il y a des gens qui font des enveloppes en chocolat.
08:57Écoutez, nous à la poste, la proximité en fait on l'a fait, c'est-à-dire qu'on a un maillage territorial,
09:01les facteurs bien sûr qui sont vraiment au plus près de la population,
09:04mais aussi les points de contact de la poste, on en a quand même 17 000,
09:08et on est à moins de 5 km ou 20 minutes en voiture de la totalité de plus de 95% de la population.
09:17Donc ça veut dire qu'on reste...
09:18C'est énorme quand même.
09:19C'est énorme, c'est un contrat de présence postale, c'est notre mission de service public,
09:22on porte la mission de service public aménagement du territoire.
09:26Donc je pense qu'on peut dire qu'on est dans le territoire, on est vraiment partout,
09:30on apporte cette proximité, on apporte ces services.
09:32Moi je suis allée par exemple ouvrir à Corté le passage du code de la route.
09:37Corté c'est une ville en Corse, qui est une ville vraiment universitaire,
09:41il n'y avait pas de passage du code de la route.
09:43Qui n'est pas sur le littoral, qui est vraiment dans les montagnes.
09:46C'est tout près du village où mon arrière-grand-père était receveur des postes,
09:49ce n'est pas pour ça que je l'ai ouvert là, mais il y a un signe important.
09:53Vous avez choisi votre lieu.
09:54Et donc apporter le service dans un bureau de poste, en rentrant tout simplement pour passer le code de la route,
09:59et puis une heure après, alors on l'a ou on ne l'a pas, ça on ne peut pas le garantir.
10:02Ça c'est un service qui est vraiment intéressant, par exemple pour les jeunes,
10:05et qui évite de faire une demi-heure de voiture ou une heure de voiture.
10:08Il n'y a pas de diminution programmée, votre présence dans les territoires continue, va s'enraciner vraiment ?
10:18Alors elle est très enracinée, puisque de fait on a quatre missions de service public,
10:22dont la mission d'aménagement du territoire, que moi je porte avec le réseau La Poste.
10:26C'est régi par une gouvernance très intéressante et unique,
10:30c'est-à-dire qu'on a un contrat avec La Poste, bien sûr, l'État, l'Association des maires de France,
10:35et ce contrat stipule qu'on doit avoir 17 000 points de contact,
10:39et être donc à moins de 5 km, etc.
10:42Et donc c'est notre mission, on a d'ailleurs une compensation de mission de service public pour cela.
10:47Je note qu'il y a 110 postiers qui seront des conseillers numériques d'ici à 2026,
10:52c'est un chiffre qui va être évidemment en progression,
10:55c'est-à-dire paradoxalement, j'ai vu qu'il y avait une étude, ou en tout cas des réflexions,
10:58à ce que le courrier ne soit plus distribué 6 jours sur 7, mais 5 jours sur 7.
11:02Est-ce que c'est quelque chose qui est dans l'air du temps,
11:05parce qu'aujourd'hui on envoie plus facilement un mail, ou on reçoit même d'ailleurs,
11:08que ce soit des différentes administrations, des courriers en numérique,
11:12ou est-ce que c'est une réflexion qui finalement n'a pas lieu d'être ?
11:16Alors La Poste répond à des missions de service public,
11:19il y a le service universel postal qui nous demande de passer 6 jours sur 7.
11:22Donc c'est l'État qui le décide, à date c'est 6 jours sur 7,
11:25et c'est important pour nous, parce qu'évidemment, il y a 18 ans,
11:29on avait 18 milliards d'objets, de lettres, aujourd'hui on en a 5 milliards.
11:33Donc vous voyez un petit peu l'écart que ça peut représenter.
11:36Il y a combien de temps, 18 ans ?
11:38Il y a 18 ans, 18 milliards, et aujourd'hui 5 milliards.
11:41C'est quand même une baisse qui est significative.
11:43Et véritablement on voit bien que notre service universel postal,
11:47d'abord on a mutualisé avec des colis, si vous ne passez que 5 jours sur 7,
11:51vous avez un problème avec les gros chargeurs de colis,
11:54qui eux veulent qu'on passe tous les jours sauf le dimanche,
11:56donc ça serait compliqué en termes de modèle économique.
11:58Et puis on voit bien qu'on est en train de transformer ce service universel postal
12:02en un service universel de proximité.
12:05Vous voyez bien qu'on travaille sur les fragilités,
12:07on apporte des médicaments, on apporte des repas,
12:10et c'est important parce que je vais vous donner un chiffre,
12:1350 repas quotidiens, c'est une tournée de facteurs.
12:15Donc quand on a des municipalités qui veulent garder leurs facteurs,
12:19avoir plus de présence sur le territoire, franchement,
12:225 entrepas, 1 facteur, donc on a besoin de passer tous les jours.
12:25Donc ça c'est bien de l'avoir rappelé aujourd'hui et ce soir sur Europe 1,
12:30et on vous remercie Nathalie Collin,
12:31puisqu'effectivement ça coupe court à toutes les rumeurs qu'on entend depuis quelques jours.
12:38Est-ce que la poste, vous dites, ça aide à beaucoup de choses ?
12:44Moi j'entendais encore dernièrement une dame un peu énervée
12:48dans la queue qui allait chercher son recommandé,
12:51en disant, la poste c'est plus la poste, c'est la banque.
12:55Ben oui, mais en même temps, il faut satisfaire tout le monde.
12:58Alors vous avez raison, et en même temps,
13:00quand la banque se retire ou quitte un village,
13:04on n'est pas content parce qu'on en a besoin.
13:06En fait, le réseau La Poste, il a ce site particulier,
13:09et c'est ce dont je m'occupe,
13:11c'est l'accès au client pour la banque, la banque postale bien sûr,
13:15l'assurance CNP Assurance, le courrier, le colis, le code de la route,
13:21des nouveaux services comme Veiller sur mes parents par exemple.
13:24Veiller sur mes parents, c'est quoi ?
13:26Veiller sur mes parents, c'est la capacité de prendre un abonnement
13:29pour que le facteur passe voir votre,
13:31on l'appelle Veiller sur mes parents, c'est votre maman, votre papa,
13:34une fois, deux fois, trois fois, quatre fois par semaine,
13:37et donne des nouvelles avec une application.
13:39Donc c'est le facteur qui s'occupe de ça ?
13:41C'est le facteur qui s'occupe de ça.
13:44En ce moment, vous pouvez même acheter des bandes dessinées dans les bureaux de poste,
13:47mais c'est ça qui fait, ce que j'ai envie de vous dire,
13:50c'est que finalement La Poste, ça fonctionne si on arrive à mutualiser les services.
13:53C'est pareil pour les facteurs, si on arrive à faire de la détection de fragilité,
13:57de la lettre, du colis, et de la livraison par exemple de médicaments,
14:01eh bien on arrive à remplir les tournées des facteurs.
14:03Dans les bureaux de poste, c'est la même chose,
14:05on a beaucoup de clients dans les bureaux de poste,
14:07on a quasiment 800 000 personnes par jour dans les bureaux de poste.
14:11Et ils viennent faire toutes ces activités.
14:13Et comme on est les derniers dans les villages,
14:15ou dans les quartiers prioritaires de la ville d'ailleurs,
14:17eh bien heureusement qu'on apporte la banque et l'assurance.
14:20C'est important.
14:21Nathalie Collin, directrice générale adjointe de La Poste,
14:24est avec nous ce soir dans Europe 1 Soir.
14:26On revient dans un instant.
14:28Une pause pour le rappel des titres de l'actualité.
14:30Et vous signalez aussi qu'au coeur de l'histoire,
14:32vous accueille tous les jours sur Europe 1 de 15h à 16h,
14:34Stéphane Berne fait le récit d'événements, de lieux,
14:37de personnages qui ont façonné l'histoire.
14:40Et demain, on parlera du bal des ifs,
14:42le bal masqué de Louis XV.
14:45A tout de suite sur Europe 1.
14:53Avec une émission particulière pour faire un focus sur La Poste.
14:57Cette vieille dame de 600 ans, le livre blanc de La Poste,
15:00vu par l'étude de BVA sur les fractures françaises.
15:04Nous sommes toujours avec Nathalie Collin,
15:06directrice générale adjointe en charge de la branche grand public et numérique du groupe La Poste.
15:09Jean-Michel Salvatore et Philippe Guybert.
15:11Avant de parler, non pas de ce paradoxe,
15:14mais plutôt de cette dualité du fait que,
15:16oui, on est au contact des français,
15:18mais quand même, c'est une entreprise,
15:20donc il faut qu'elle soit rentable.
15:22Je voudrais parler des gens.
15:24Je voudrais parler de l'humain dans La Poste qui reste là.
15:27On a parlé effectivement des différentes machines
15:29qui aujourd'hui vous permettent de retirer différents,
15:32en tout cas d'envoyer des colis,
15:34et tout ça est très numérisé.
15:37Mais le postier,
15:39et on en parlait notamment avec ce service
15:41de surveillance des personnes fragiles ou des personnes âgées,
16:06c'est-à-dire qu'il y a un système de surveillance qui permet
16:08d'envoyer des colis,
16:10et c'est un système de surveillance qui permet
16:12d'envoyer des colis,
16:14et c'est un système de surveillance qui permet
16:16d'envoyer des colis,
16:18et c'est un système de surveillance qui permet
16:20d'envoyer des colis,
16:22et c'est un système de surveillance qui permet
16:24d'envoyer des colis,
16:26et c'est un système de surveillance qui permet
16:28d'envoyer des colis,
16:30et c'est un système de surveillance qui permet
16:32d'envoyer des colis,
16:34et c'est un système de surveillance qui permet
16:36d'envoyer des colis,
16:38et c'est un système de surveillance qui permet
16:40d'envoyer des colis.

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