Pendant plus d'un an, nos caméras ont suivi Jordan Bardella au quotidien. Du lancement de sa campagne aux élections européennes, aux législatives surprises où il a failli devenir Premier ministre à 29 ans seulement, ce reportage retrace une année décisive pour le président du Rassemblement national.
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00:00:00Je m'appelle Jordan Bardella, j'ai 28 ans, je suis député européen, président du
00:00:23Rassemblement National et je viens de la Seine-Saint-Denis.
00:00:26Bonjour monsieur.
00:00:27À 17-18 ans, tu ne te dis pas, dans 10 ans je serai président du Rassemblement National.
00:00:34Il se trouve que c'est arrivé.
00:00:35Vive la République, élu la France !
00:00:45Je pense que les Français nous voient comme l'un des leurs.
00:00:50Moi aussi je vous aime.
00:00:53Cette proximité est importante et elle nous booste aussi, ça nous aide à avancer.
00:00:57En politique, plus on s'approche du sommet, moins il y a d'oxygène.
00:01:02Les premières critiques.
00:01:07Arrêtez d'être agressif madame.
00:01:08Si vous êtes agressif madame, à ce moment-là je m'en vais.
00:01:12C'est dur à avaler, ça secoue.
00:01:14T'as besoin d'encourager.
00:01:17Ma relation avec Marine, c'est une relation d'une très grande confiance, elle compte
00:01:22beaucoup pour moi.
00:01:23Je n'ai pas eu le droit à l'insouciance que tu as quand tu es à 20-25 ans.
00:01:29Parce qu'à 20-25 ans, j'avais déjà des responsabilités très importantes.
00:01:33Vous aspirez à devenir Premier ministre ?
00:01:36Dossier suivant.
00:01:37C'est un sacrifice, mais je pense que les Français valent tous les sacrifices.
00:01:52Les jours d'élection, c'est très bizarre parce qu'en même temps, la journée passe
00:02:02très vite.
00:02:03Et en même temps, c'est le jour le plus long de la campagne.
00:02:04Moi, généralement, je vote assez tôt, le matin, aux alentours de 9h, 10h.
00:02:12En une journée, les Français vont s'exprimer et tout peut basculer.
00:02:18C'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
00:02:48Il est 20h, vous la découvrez, notre première estimation, le Rassemblement national et sa
00:03:03liste sont à 32,4%.
00:03:05Viennent ensuite le parti Renaissance de la majorité présidentielle, 15,2%.
00:03:15Au moment où les résultats s'affichent à la télé, je sais que le président de
00:03:21la République va parler.
00:03:22Et je sais que si le président de la République s'exprime alors qu'il vient de faire deux
00:03:27fois moins que le premier parti d'opposition, c'est pour annoncer quelque chose.
00:03:30J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire.
00:03:35Et je sais qu'il va annoncer la dissolution.
00:03:38Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale.
00:03:45Et je sais en fait que tout commence.
00:04:05Je suis né le 13 septembre 1995 à Drancy, en Seine-Saint-Denis.
00:04:10J'ai très vite grandi dans la cité Gabriel Péry à Saint-Denis.
00:04:16Ma mère, elle est hadsem, elle travaille avec les enfants dans les écoles maternelles.
00:04:21Elle fait aussi des tâches d'entretien.
00:04:23Et mon père gère une petite entreprise distributeur automatique de boissons avec son meilleur
00:04:29ami.
00:04:30C'est une toute petite société.
00:04:31Et j'aimais bien aller le bosser avec lui pendant les vacances scolaires.
00:04:37Les parents se sont séparés très tôt, donc j'ai grandi pour une partie de mon enfance
00:04:41avec ma mère à Saint-Denis.
00:04:43Pour une autre partie avec mon père dans le Val-d'Oise.
00:04:46J'ai eu une enfance assez rose parce que j'ai des parents qui se sont vraiment donnés
00:04:50pour que je ne manque de rien.
00:04:51Et je leur en serai toujours reconnaissant.
00:04:52Moi je voyais ma mère quand j'étais plus jeune qui sur un calepin notait combien il
00:04:57lui restait à la fin du mois, etc.
00:05:01J'espère qu'ils sont très fiers.
00:05:03Je comprendrai peut-être un peu mieux les sentiments et le regard qu'ils peuvent avoir
00:05:09sur moi le jour où j'aurai des enfants.
00:05:14J'étais très timide quand j'étais enfant.
00:05:19Je n'osais pas prendre la parole, même en classe.
00:05:21Et en fait, c'est la politique qui m'a aidé à vaincre ma timidité.
00:05:31Au lycée, je me rappelle, c'est l'élection présidentielle de 2012, et je me rappelle
00:05:34d'une prof d'éco que j'avais en seconde ou en première qui m'a dit, voilà, intéressez-vous
00:05:40au programme, suivez l'actualité, c'est hyper important pour votre avenir.
00:05:43Et elle me dit, le seul parti politique que je vous autoriserai à critiquer en classe,
00:05:46c'est le Front National.
00:05:47C'est Marine Le Pen.
00:05:48Moi, ça m'a, évidemment, d'un naturel curieux, ça m'a poussé à regarder ce que proposait
00:05:54Marine Le Pen et ce que proposait le Front National.
00:05:56Et le fait d'avoir été confronté, en fait, très tôt à la violence, à l'insécurité,
00:06:00d'avoir grandi dans une cité qui est tenue par des trafiquants de drogue, où quand les
00:06:04gens rentrent, ils sont fouillés par des types qui regardent que tu n'es pas de la
00:06:06police, etc.
00:06:07Tout ça te fait prendre conscience, en fait, très tôt que ce n'est pas normal.
00:06:10Monsieur Mélenchon, vous m'avez traité de semi-dément, de souris, de vampire.
00:06:17S'il vous plaît, Jean-Luc Mélenchon.
00:06:18Je me rappelle d'un débat entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
00:06:22Si vous m'aviez insulté, moi, je m'en moquerais.
00:06:24Parce que, franchement, en termes d'insulte, vous voyez, j'en ai reçu tellement avec la
00:06:28vie que j'ai eue, que franchement, ça m'est complètement indifférent.
00:06:32Mais en m'insultant, vous insultez des millions de Français.
00:06:35Je vois ce débat et je la vois, elle, et je me dis, elle, elle me parle.
00:06:39Et donc, je vais m'intéresser à son projet.
00:06:42Et je me rappelle, je vais dans la cuisine, ma mère est en train de cuisiner, je rentre
00:06:46et je lui dis, maman, je veux adhérer au Front National.
00:06:50Elle me dit, mon fils, on habite à Saint-Denis, tu es complètement taré.
00:06:53Bon, mais je lui dis, j'ai quand même envie de le faire.
00:06:57Et je vais négocier pendant trois semaines parce que je veux prendre ma carte.
00:07:00Bonjour, monsieur.
00:07:01Bonjour.
00:07:02Le Front National pour les Extrême Régionale en Ile-de-France.
00:07:04J'ai eu le bac, mention très bien.
00:07:06J'ai raté le concours d'entrée à Sciences Po.
00:07:09Je n'ai pas eu l'occasion, l'opportunité de faire de prépa parce que ça coûtait assez cher
00:07:13et j'avais un peu négligé tout cela, mais je pense que fondamentalement,
00:07:17je n'en avais pas très envie.
00:07:18J'ai fait trois ans de fac de géo et je m'y suis arrêté parce qu'en fait, à 20 ans,
00:07:23j'ai été élu au conseil régional d'Ile-de-France.
00:07:25J'ai été élu conseil régional à 19 ans, donc j'ai mon premier mandat à 19 ans.
00:07:28Ce scolaire, certains vous le reprochent parce qu'il n'est pas classique.
00:07:31Vous n'avez pas fait l'ENA, vous n'avez pas fait Sciences Po.
00:07:32Oui, enfin, le résultat de ce qu'on fait l'ENA, ce n'est pas du rêve.
00:07:37J'ai eu une angoisse, moi, c'est le temps qui passe,
00:07:40parce que je fais en fait à 28 ans ce que je devrais faire à 45, 50, voire 55.
00:07:46Je pense que la vie est très courte, que ça passe très vite.
00:07:53Et de fil en aiguille, je vais participer à des réunions avec des jeunes,
00:07:57je vais m'intéresser au fonctionnement du parti, je vais aller distribuer des tracts,
00:08:01je vais coller des affiches, et ça va se faire comme ça.
00:08:03À 17, 18 ans, tu ne te dis pas, dans 10 ans, je serai président du Rassemblement national.
00:08:08Bon, il se trouve que c'est arrivé et...
00:08:31Bon, il se trouve que c'est arrivé et que ça va se faire comme ça.
00:08:42Vous allez déjà, toi ?
00:08:43D'abord, j'ai déjà essayé de sortir le micro de la chemise.
00:08:46Merci.
00:08:49Je me reçuis, sinon, physiquement ?
00:08:51Le problème, c'est de laisser rentrer une émission qui est présentée par un journaliste qui fait des quenelles.
00:08:56Moi, ça me dérange un peu, ouais.
00:08:58Par contre, moi, ça m'intéresse, quoi.
00:09:00C'est de la partie républicaine, vous savez.
00:09:03C'est bon ?
00:09:04Ouais, c'est bon.
00:09:05Merci, c'est cool.
00:09:06Merci, c'est génial.
00:09:07Merci, Mr. Bardell.
00:09:10C'est plein ?
00:09:11Oui.
00:09:13C'est combien ?
00:09:16Jordan, tourton.
00:09:21Tout tour.
00:09:22Tourton, Jordan.
00:09:24J'peux prendre n'importe lequel ?
00:09:25N'importe lequel.
00:09:26Chèvre, tomate mozza ou pomme de terre ?
00:09:28Tomate mozza.
00:09:29Celui-là.
00:09:30Jordan.
00:09:33Président.
00:09:34Président.
00:09:35Irene.
00:09:36Jordan.
00:09:37Voilà.
00:09:38Oui.
00:09:39Alors ?
00:09:41Bien sûr.
00:09:42Merci.
00:09:43On n'a pas parlé.
00:09:44Jordan.
00:09:45Merci.
00:09:46Merci.
00:09:48Merci.
00:09:49Merci beaucoup.
00:09:50Voilà.
00:09:51Merci beaucoup.
00:09:52Merci à vous.
00:09:53Merci beaucoup.
00:09:55A tout à l'heure.
00:09:56Je pense que les Français nous voient comme l'un des leurs.
00:09:58Et c'est vrai que quand on se déplace, je fais beaucoup de photos.
00:10:01Des gens qui viennent nous voir, des jeunes, des moins jeunes,
00:10:04des militants, mais aussi des gens qui passent là un peu par hasard sur le marché.
00:10:07Cette proximité, elle est importante et elle nous booste aussi.
00:10:11Ça nous aide à avancer.
00:10:12Je n'oublie pas qu'avant de faire de la politique au niveau où je la fais aujourd'hui,
00:10:15où je la pratique, j'étais un militant.
00:10:18Et quand j'étais plus jeune, j'étais toujours content
00:10:21qu'un responsable politique que j'aimais bien, que je voyais à la télé,
00:10:26prenne le temps et prenne quelques minutes
00:10:29pour venir me parler, discuter avec moi, ou même accorder une photo.
00:10:33Et il ne faut pas oublier d'où on vient.
00:10:34En tout cas, moi, je n'oublie pas.
00:10:36Ça va ?
00:10:44A tout à l'heure !
00:10:45Oui !
00:10:48A tout à l'heure.
00:10:50Vous avez la place ?
00:10:55Messieurs, ça va ?
00:10:56Ça va ?
00:10:57Ça va ?
00:11:00C'est la première étape de la campagne européenne.
00:11:03On a mis beaucoup d'énergie pour ce meeting qui nous a donné du fil à retordre.
00:11:08On a trouvé de la météo, la cadence de l'orage depuis une semaine.
00:11:11C'est aussi ça les aléas de la politique.
00:11:13Donc voilà, première étape, meeting, je lance la campagne.
00:11:16Et après je sais que c'est parti, que tu ne peux plus faire machiné.
00:11:20Il y a toujours un moment dans une campagne où tu te lances
00:11:23et tu sais que tu ne peux plus te retourner.
00:11:25C'est là.
00:11:27J'évite de rentrer dedans avant.
00:11:30Ça c'est un truc de gens stressés ça.
00:11:33Moi je floisonne.
00:11:34Donc je préfère relire mon discours, me concentrer sur ce que je vais dire.
00:11:38Espérer qu'il ne pleuve pas.
00:11:40Tu penses qu'il n'y a pas de pluie là ?
00:11:41Non non, le ciel bleu arrive.
00:11:44Alors je dis que normalement je n'y vais pas
00:11:46mais là compte tenu des conditions météo un peu spéciales,
00:11:48je vais quand même aller.
00:11:49On voit que ça démarre.
00:11:51Combien on est là ?
00:11:52500.
00:11:55J'avais le george vinnie dans ma cabine.
00:11:59Oui donc avec les chaises.
00:12:06Merci.
00:12:09Je suis là.
00:12:10Je suis là.
00:12:11Je suis là.
00:12:12Je suis là.
00:12:13Je suis là.
00:12:14Je suis là.
00:12:15Je suis là.
00:12:16Je suis là.
00:12:17Je suis là.
00:12:19Je suis là.
00:12:43Moi aussi je vous aime.
00:12:45Et moi aussi.
00:12:49Mes chers amis,
00:12:51vous êtes cet après-midi
00:12:53près de 5000.
00:12:55Vous êtes 5000 patriotes
00:12:57mobilisés,
00:12:59déterminés,
00:13:01prêts à redresser notre pays.
00:13:09J'ai décidé, vous le savez,
00:13:11de porter nos couleurs
00:13:13et d'être candidat aux élections européennes
00:13:15du 9 juin 2024.
00:13:19Vive la République,
00:13:21et vive la France !
00:13:49Ça, c'est la version française.
00:13:51Donc je te file la version française
00:13:53et un stylo de rabe.
00:13:55Oui, ça doit se trouver. J'arrive.
00:13:59On y va ?
00:14:00Cari amici d'Italia
00:14:02et de tutta Europa,
00:14:03signor ministro, caro Matteo.
00:14:05So che,
00:14:07caro Matteo.
00:14:09So che,
00:14:11caro Matteo.
00:14:13So che,
00:14:15caro Matteo.
00:14:17So che,
00:14:19so che,
00:14:21Ah oui, mais alors toi, c'est ça que je te demande.
00:14:23Personne parle italien dans la pièce ?
00:14:25Non, tu parles pas italien ?
00:14:27Amici miei,
00:14:29mes amis,
00:14:31ou chers amis,
00:14:33cari amici.
00:14:35Comme je maîtrise parfaitement cette phrase,
00:14:37j'aime bien la caler partout.
00:14:39Ça me redonne confiance.
00:14:41T'as une phrase que tu maîtrises, tu la remets.
00:14:43Cari amici.
00:14:46Quand je l'entends,
00:14:48j'entends ma famille parler italien.
00:14:54L'Italie, c'est le pays de mes origines.
00:14:56Ma mère y est née.
00:15:00Mon père est né en France,
00:15:02mais sa famille est d'origine italienne.
00:15:04Mes grands-parents.
00:15:06Et j'y suis très attaché.
00:15:08J'ai une proximité
00:15:10culturelle.
00:15:12Je sens que
00:15:15quand on est français, on se sent aussi chez soi
00:15:17en Italie, parce qu'on participe
00:15:19d'une même culture.
00:15:21Je passais en Italie
00:15:23mes vacances d'enfance.
00:15:25On allait l'été avec ma mère
00:15:27tous les mois d'août
00:15:29dans une maison de famille.
00:15:31J'aime l'Italie
00:15:33et j'aime ce pays.
00:15:37Je vais buter sur tous les mots
00:15:39et ça va être catastrophique.
00:15:41Je vais me mettre à pleurer
00:15:43et les jeter de projectiles.
00:15:45Est-ce que je ne l'écris pas en phonétique ?
00:15:49Franchement, c'est plus facile.
00:15:59Je vais tricher un peu.
00:16:07Ne jamais dévoiler mon discours en phonétique
00:16:09parce que là, c'est la honte absolue.
00:16:13Rappresenta ?
00:16:17J'ai calé un Z à la place d'un S discrètement.
00:16:21Et là, on n'est pas trop mal.
00:16:24Je suis dingue.
00:16:26J'essayais pas de trouver un mot
00:16:28qui serait mal prononcé.
00:16:30Je suis dingue.
00:16:32J'essayais pas de trouver un mot
00:16:34qui serait mal prononcé.
00:17:00Le président de l'Assemblée nationale,
00:17:02Jordan Bardella.
00:17:30On se prépare à dire
00:17:32ciao Macron.
00:18:00Les journalistes ont toujours le sens
00:18:02du timing.
00:18:04C'est-à-dire que le lendemain
00:18:06d'un attentat à Paris
00:18:08où un islamiste fiché
00:18:10suivi pour radicalisation
00:18:12qui est sorti de prison
00:18:14poignarde des gens dans la rue
00:18:16et le lendemain,
00:18:18la presse française fait sa une
00:18:20sur comment stopper Bardella.
00:18:22Ça veut dire ce que ça veut dire.
00:18:24C'est-à-dire qu'il n'y a plus
00:18:26d'attentat.
00:18:29Ça veut dire ce que ça veut dire.
00:18:31C'est un peu sensationnel
00:18:33avec une photo noire
00:18:35et puis on peut être à l'intérieur.
00:18:41La première une,
00:18:43les premiers articles,
00:18:45les premières critiques,
00:18:47c'est dur à avaler, ça secoue
00:18:49mais à force tu fais même plus gaffe
00:18:51et on s'en amuse avec les équipes,
00:18:53on collectionne toutes les unes de journaux
00:18:55Bardella, la menace,
00:18:58le mystificateur.
00:19:00En politique, plus on s'approche du sommet,
00:19:02moins il y a d'oxygène.
00:19:04J'ai compris qu'au fur et à mesure des marches
00:19:06qu'on allait tenter de gravir,
00:19:08on ferait tout pour nous attraper
00:19:10et essayer de nous faire chuter.
00:19:12La carapace, le caractère et la solidité
00:19:14que tu te construis,
00:19:16c'est absolument clé pour affronter les tempêtes.
00:19:28C'était très discret !
00:19:30Pourquoi venir ici ?
00:19:32Parce que c'est la France
00:19:34et qu'on a vocation à parler
00:19:36à tout le monde,
00:19:38à tous les territoires
00:19:40et que c'est accessoirement
00:19:42un territoire où on a fait
00:19:44le plus grand travail
00:19:46en tant qu'équipe
00:19:48en tant qu'équipe
00:19:50en tant qu'équipe
00:19:52en tant qu'équipe
00:19:54en tant qu'équipe
00:19:56C'est un territoire où on a fait
00:19:58plus de 60% aux enfants.
00:20:00C'est un territoire où on vote beaucoup
00:20:02pour l'ORN.
00:20:04Il y a 36 ans,
00:20:06Le Pen n'avait pas pu atterrir.
00:20:08Jean-Marie Le Pen et une trentaine
00:20:10de parlementaires européens
00:20:12empêchés de séjourner aux Antilles
00:20:14à la suite d'une manifestation sur l'aéroport.
00:20:16C'est ce qui porte le coup
00:20:18quand tu as fait 9 heures d'avion
00:20:20et que tu dois aller dans l'autre sens.
00:20:22C'est pas très drôle.
00:20:25J'ai rencontré un maraîcher au Vauclin
00:20:27qui m'expliquait
00:20:29qu'il avait fait partie de ceux
00:20:31qui avaient empêché Jean-Marie Le Pen
00:20:33d'atterrir et que maintenant
00:20:35il soutenait sa fille.
00:20:39Jordan Bardella, bonsoir.
00:20:41Bonsoir, merci de votre invitation.
00:20:43Depuis maintenant plusieurs années,
00:20:45nous nous battons pour que
00:20:47l'outre-mer ait toute sa place
00:20:49dans le projet politique de ceux
00:20:51qui vont gouverner.
00:20:53Je vous demande d'accueillir
00:20:55et d'applaudir le président
00:20:57Jordan Bardella.
00:20:59La question
00:21:01n'est pas est-ce que nous allons
00:21:03arriver au pouvoir, la question c'est quand.
00:21:05Ces élections européennes, elles arrivent
00:21:07vraiment à la moitié du quinquennat
00:21:09d'Emmanuel Macron. Ce sont des élections
00:21:11où le parti qui ressortira en tête
00:21:13sera incontestablement le parti
00:21:15qui sera en charge de préparer l'alternance.
00:21:17C'est maintenant qu'il faut tout donner.
00:21:19C'est maintenant qu'il faut y aller.
00:21:51Je suis là parce que j'ai été
00:21:53un des premiers à représenter
00:21:55Marine Le Pen,
00:21:57c'était l'éditeur du Front National.
00:21:59Le jeune Jordan Bardella
00:22:01qui a une vision
00:22:03très très
00:22:05avancée
00:22:07des choses
00:22:09et je crois qu'aujourd'hui
00:22:11nous pouvons faire confiance à cet homme.
00:22:13Ce qu'on attend aujourd'hui de Bardella,
00:22:15de jeune Bardella, c'est que nos doléances,
00:22:17les doléances des outre-mer
00:22:19soient écoutées au niveau de Bruxelles.
00:22:21Merci beaucoup.
00:22:23Bonne soirée. À bientôt Juvenal.
00:22:27Il a tout au nom. Il est beau.
00:22:29Il est agréable. Il est intelligent.
00:22:31Il est beau. Il est agréable.
00:22:33Il est intelligent. Il est beau.
00:22:35Il me plaît ce journal. Il est dynamique.
00:22:37Il est beau. Il est agréable. Il est direct.
00:22:39Il est tonique. Il dit ce qu'il a à dire.
00:22:41On ne se cache pas trop du tout.
00:22:43Au contraire, il a un langage direct.
00:22:45On en a besoin.
00:22:49Nous allons voir nos amis de Guadeloupe
00:22:51nous attendre,
00:22:53je l'espère, très nombreux.
00:22:55Il y a deux écoles.
00:22:57Soit tu prépares ton discours avant
00:22:59et tu lis ton texte,
00:23:01soit l'inspiration te vient.
00:23:03Et ce soir,
00:23:05je suis plutôt de la deuxième école.
00:23:19Le boss,
00:23:21Jordan Bardella.
00:23:23Bienvenue.
00:23:27Allez, tout le monde sur la piste.
00:23:29Deux petits pas.
00:23:33Merci à vous tous
00:23:35d'être présents.
00:23:37Merci d'être venus aussi nombreux.
00:23:39Je vais sans tarder
00:23:41appeler le prodige du RN,
00:23:43Jérôme Jordan Bardella.
00:23:45Jérôme Jordan Bardella.
00:23:47Merci beaucoup.
00:23:49Ce matin, j'ai lu quelques articles
00:23:51en France entière,
00:23:53disant qu'on n'était pas les bienvenus.
00:23:55Nous leur répondons que nous sommes ici chez nous.
00:23:57Et que nous pouvons rester
00:23:59pendant encore
00:24:01des décennies.
00:24:03On est chez nous !
00:24:05On est chez nous !
00:24:07On est chez nous !
00:24:09Et j'espère que
00:24:11quand je reviendrai dans quelques mois,
00:24:13il faudra un stade entier pour faire un meeting.
00:24:15Merci beaucoup.
00:24:17Et bonne campagne.
00:24:23C'est la première fois que je le vois en vrai.
00:24:25Et je voulais le voir en vrai
00:24:27pour être davantage rassuré
00:24:29de ce que je pensais de lui.
00:24:31Et je ne me suis pas trompé.
00:24:33Il va finir chef d'État.
00:24:35Je suis persuadé.
00:24:37Il a le charisme.
00:24:39Je suis persuadé.
00:24:41Il va faire la voyage en pierre.
00:24:43Il va nous en jalouser.
00:24:57Bonjour.
00:24:59Ça va bien ? Merci.
00:25:01Bonjour.
00:25:03Bonjour.
00:25:05Bonjour.
00:25:07Bonjour.
00:25:09Bonjour et merci de votre invitation.
00:25:11Merci de l'avoir accepté.
00:25:13Mon mouvement n'a jamais considéré
00:25:15nos compatriotes ultramarins
00:25:17comme des citoyens de seconde zone.
00:25:19Et c'est peut-être la raison pour laquelle
00:25:21ils sont de plus en plus nombreux
00:25:23à nous apporter leur soutien.
00:25:25Quant au fait qu'il y ait quelques organisations
00:25:27qui contestent le fonctionnement de la démocratie,
00:25:29il faut respecter le vote des Français.
00:25:31Il faut respecter le vote des Français.
00:25:33Si je peux m'exprimer.
00:25:35Et vous n'avez pas voté ?
00:25:37Si nos compatriotes d'outre-mer
00:25:39estimaient que le RN ne les défendait pas,
00:25:41alors ils ne voteraient pas en faveur du RN.
00:25:43Je vous parle pas de considération des populations.
00:25:45Je vous parle du vote au Parlement.
00:25:47Vous êtes absent sur ces problématiques.
00:25:49Je vous rappelle que Marine Le Pen
00:25:51est la seule députée française
00:25:53qui n'est pas issue des territoires d'outre-mer
00:25:55à avoir évoqué à l'Assemblée nationale
00:25:57le renouvellement de cette reconnaissance d'écocide
00:25:59ou par exemple le renouvellement de la flotte de pêche.
00:26:01On sait que c'est une problématique qui est criante ici.
00:26:03Les pêcheurs se plaignent régulièrement.
00:26:05Je crois que le RN n'a pas voté.
00:26:07Je vous laisse.
00:26:11Cette interview, c'est la première fois
00:26:13et peut-être la seule
00:26:15où je suis non pas confronté
00:26:17à une journaliste
00:26:19qui m'interroge,
00:26:21qui me pose des questions sur mon projet,
00:26:23sur mon programme,
00:26:25qui me pose la contradiction,
00:26:27parce que c'est naturel dans une interview.
00:26:29Mais là, je suis en face de quelqu'un
00:26:31qui n'est pas dans la contradiction,
00:26:33qui est dans l'agressivité,
00:26:35dans le mépris
00:26:37et qui veut le clash.
00:26:39Vous ne votez pas,
00:26:41vous êtes absent sur ces questions.
00:26:43Je ne vote pas les textes.
00:26:45Je ne vote pas les textes.
00:26:47Je viens de vous faire une proposition
00:26:49mais si vous décrochiez quelques instants
00:26:51de votre fiche pour écouter mes réponses,
00:26:53vous n'êtes pas précis.
00:26:55Je ne fais pas une interview
00:26:57pour qu'on m'agresse.
00:26:59Je fais une interview pour que je puisse
00:27:01venir exposer mes idées,
00:27:03souligner mes contradictions,
00:27:05mais il faut que ça se fasse
00:27:07avec un minimum de respect.
00:27:09Arrêtez d'être agressifs.
00:27:11Si vous êtes agressifs,
00:27:13je m'en vais.
00:27:15Vous terminerez la fin de l'interview.
00:27:17Vous avez déclaré que l'Europe,
00:27:19et je vous cite,
00:27:21ne peut pas devenir
00:27:23une auberge 5 étoiles pour l'Afrique.
00:27:25Est-ce que vous estimez
00:27:27que les trottoirs parisiens,
00:27:29les appartements de fortune de Calais
00:27:31ont des points communs
00:27:33avec les auberges 5 étoiles ?
00:27:35J'estime que notre pays est parfois plus généreux
00:27:37avec des gens qui arrivent dans notre société
00:27:39qu'avec nos propres compatriotes.
00:27:41Je la vois s'enfoncer.
00:27:43Je vais poursuivre,
00:27:45vous avez votre carte ?
00:27:47Vous avez votre carte ?
00:27:49Vous avez votre carte dans votre parti ?
00:27:51Vous avez votre carte dans votre parti ?
00:27:53Non, vous ne posez pas des questions.
00:27:55Vous m'agressez depuis à peu près
00:27:579 minutes en faisant les questions.
00:27:59Je la vois s'enfoncer
00:28:01dans l'agressivité,
00:28:03dans le mépris,
00:28:05dans l'outrance,
00:28:07à tel point, à la fin,
00:28:09que même la rédaction
00:28:11vient s'excuser du comportement de la journaliste.
00:28:13Merci à vous.
00:28:15Allez, bonne journée.
00:28:21C'était absolument incroyable.
00:28:23C'est incroyable.
00:28:25C'est incroyable.
00:28:27Non mais dites-moi, vous faites un débat,
00:28:29vous avez de la chance, honnêtement,
00:28:31je ne fais pas ça par respect pour les gens,
00:28:33mais je vous présente toutes nos excuses
00:28:35et à titre personnel, je suis en train
00:28:37de faire ça.
00:28:39Mais merci, mais...
00:28:41C'est une émission.
00:29:01Le complément d'enquête est absolument ridicule.
00:29:03C'est grotesque. Et là aussi,
00:29:05tout ça est contre-productif pour eux,
00:29:07parce que le service public qui décide
00:29:09à six mois des élections européennes
00:29:11de faire un complément d'enquête sur le Rassemblement national,
00:29:13sur Jordan Bardella,
00:29:15ça saute aux yeux de tout le monde.
00:29:17Et ce qu'a fait le complément d'enquête,
00:29:19ils ne sont plus dans le journalisme,
00:29:21c'est de la traque, on traque ma vie personnelle,
00:29:23on traque les gens avec qui j'ai partagé ma vie,
00:29:25on traque mon entourage.
00:29:27Au moins, quand ce doc est passé,
00:29:29je me suis dit, au moins les Français ont vu que j'avais rien à cacher.
00:29:35Chers amis, bonsoir à tous.
00:29:37Je ne vais malheureusement pas être avec vous
00:29:39et à vos côtés ce soir, mademoiselle.
00:29:41Et je vous souhaite en tout cas à vous, à vos proches,
00:29:43une très, très belle année 2024,
00:29:45où je compte sur vous.
00:29:47Tout est bon pour moi.
00:29:49Super.
00:29:51Sur ce...
00:29:53Dossier suivant.
00:29:55Bonne soirée.
00:29:57Merci, à plus tard.
00:29:59Moi, je suis un peu maniaque.
00:30:01Là, c'est ce que j'appelle un bureau en bazar.
00:30:03Là, c'est un bureau que je n'ai pas eu le temps de ranger.
00:30:05Tous les dossiers que tu vois,
00:30:07en couleur, c'est des dossiers pour les émissions.
00:30:09Alors là, ça fait un peu acteur studio,
00:30:11parce qu'on a fait un TikTok
00:30:13hier
00:30:15pour troller le complément d'enquête,
00:30:17dans lequel il n'y avait pas grand-chose hier,
00:30:19et donc je voulais mettre un post-it
00:30:21avec le budget de l'audiovisuel public.
00:30:23Bonjour, il a tout d'un Le Pen,
00:30:25mais ce n'est pas un Le Pen.
00:30:27Complément d'enquête...
00:30:29L'enfant prodige du RN
00:30:31qui se rêve grand remplaçant de Marine Le Pen,
00:30:33au pouvoir d'Emmanuel Macron.
00:30:35Chateaubriand a dit
00:30:37que pour être l'homme de son pays, il faut être l'homme de son temps.
00:30:39Et je fais de la politique,
00:30:41et j'assume de faire de la politique
00:30:43avec les moyens
00:30:45de communication de mon époque.
00:30:53Aujourd'hui, il y a une grande partie
00:30:55des jeunes qui ne s'intéressent pas
00:30:57à la politique et dépolitisées,
00:30:59mais qui, grâce à TikTok,
00:31:01est sensibilisée à certains sujets.
00:31:03Et bien moi, je vais sur TikTok,
00:31:05et je tente de politiser les jeunes,
00:31:07et évidemment de le faire avec les idées que je défends,
00:31:09les idées que je porte.
00:31:11Dimanche, je vous appelle à aller voter.
00:31:13S'il y a une partie des jeunes aujourd'hui
00:31:15qui suit tel ou tel programme à la télé,
00:31:17il faut aller sur ce programme en question
00:31:19pour s'adresser aux jeunes.
00:31:27Vous allez voir,
00:31:29la partie la plus passionnante d'une émission,
00:31:31c'est la prépa.
00:31:33C'est le seul truc que si t'as pas bien fait,
00:31:35c'est compliqué.
00:31:41Toujours, les gens se demandent
00:31:43si on a les questions avant les émissions.
00:31:45En fait, t'as les thèmes.
00:31:47On te donne les grands thèmes de l'émission,
00:31:49et le fait de préparer avant,
00:31:51tu sais dans le peu de temps que tu as,
00:31:53quels sont les principaux messages que tu veux faire passer.
00:31:55Moi, je pense qu'il y a un truc à dire d'abord,
00:31:57c'est qu'en fait, c'est pas un portrait qu'ils ont.
00:31:59Oui, c'est un procès.
00:32:01C'est très bon ça.
00:32:03C'est un procès, c'est pas un portrait.
00:32:05Pourquoi ? Parce qu'en fait, c'est fait pour salir,
00:32:07pour détruire.
00:32:09Pour détruire, pour salir.
00:32:11Je suis d'accord.
00:32:13Mais je pense qu'il y a une deuxième dimension.
00:32:15Et le faire avec l'impôt des Français.
00:32:17C'est ça qui indigne les gens.
00:32:19Et en période électorale.
00:32:21Donc en fait, je pense que
00:32:23dire qu'ils ont été malpolis, inélégants,
00:32:25alors qu'on leur a ouvert leurs portes.
00:32:27Parce que nous, on n'a rien à cacher.
00:32:29On a fouillé ma vie privée.
00:32:31On a fouillé la vie privée de ma famille.
00:32:33Il faut tout dérouler.
00:32:35Je pense qu'il ne faut pas trop en faire sur la victimisation.
00:32:37Il faut qu'il y ait un passage d'utilisation.
00:32:41Vous êtes la victime, Président.
00:32:43Il y a des gens qui en plaignent le cul
00:32:45de vous rentrer dans le labo, Président.
00:32:47Je suis d'accord.
00:32:55On va raconter un arcanot encore.
00:33:01Non, tu donnes ça dans une édition
00:33:03et a priori,
00:33:05je ne m'en sors pas trop mal.
00:33:19Jordan Mardela est avec nous,
00:33:21Président du Rassemblement National.
00:33:23Est-ce que vous êtes content d'avoir eu votre complément d'enquête ?
00:33:25C'est un peu une consécration.
00:33:29Quand vous faites de la politique,
00:33:31vous êtes sur un escalier.
00:33:33Plus vous montez, plus on essaie de vous pousser sur le côté.
00:33:35Je dis que c'est un procès et pas un portrait
00:33:37parce que l'objectif de ce documentaire,
00:33:39ce n'est pas de faire un travail journalistique.
00:33:41C'est de détruire, c'est de démolir,
00:33:43c'est de salir et c'est de faire du mal.
00:33:53Ce soir, on est là pour soutenir Jordan
00:33:55pour les européennes.
00:33:57On est là pour un peu de dynamisme.
00:33:59Pour lui donner la force et le courage
00:34:01pour cette campagne.
00:34:03Je trouve ça super intéressant,
00:34:05la façon dont il communique
00:34:07et surtout avec les jeunes,
00:34:09c'est vraiment bien.
00:34:23Jordan, président !
00:34:25Jordan, président !
00:34:27Jordan, président !
00:34:29Jordan, président !
00:34:31Jordan, président !
00:34:33Jordan, président !
00:34:35Je crois que la politique, ça s'incarne.
00:34:37Il y a beaucoup de jeunes
00:34:39qui nous suivent, qui s'identifient
00:34:41à nous et qui se disent
00:34:43qu'effectivement c'est un parti politique
00:34:45où les jeunes sont représentés.
00:34:47Le J, c'est le S,
00:34:49genre le MS.
00:34:51Moi je suis jeune,
00:34:53donc je parle peut-être
00:34:55parce que je fais, parce que j'incarne,
00:34:57peut-être plus aux jeunes.
00:34:59Mais oui, c'est vrai que c'est assez dingue.
00:35:01Jordan, Jordan, Jordan !
00:35:03Jordan, Jordan, Jordan !
00:35:05Jordan, Jordan, Jordan !
00:35:07Jordan, Jordan, Jordan !
00:35:09Merci mes amis !
00:35:11On va gagner !
00:35:13On va gagner !
00:35:15On va gagner !
00:35:17On va gagner !
00:35:19On va gagner !
00:35:21Bon sinon je fais pas de discours, je m'en vais.
00:35:23Je vous appelle
00:35:25à un torrent de participation
00:35:27dans les urnes.
00:35:29Je vous appelle à ne laisser personne
00:35:31décider à votre place
00:35:33de ce qui est bon pour vous et pour votre avenir.
00:35:35Le service public de l'audiovisuel
00:35:37est venu nous le rappeler
00:35:39il y a quelques jours
00:35:41par une malhonnête tentative de déstabilisation.
00:35:47Je parle bien sûr
00:35:49de ce complément d'enquête,
00:35:51avec la musique qui fait peur.
00:35:55Mais après la sortie de ce complément d'enquête
00:35:57qui devait me faire chuter,
00:35:59un sondage paru il y a quelques jours
00:36:01nous a placé au niveau record
00:36:03de 31% d'intentions de vote
00:36:05aux élections européennes.
00:36:09Il fait très chaud.
00:36:13C'est à cause de toi !
00:36:15Vive la jeunesse française !
00:36:17Vive la République !
00:36:19Et vive la France !
00:36:23Jordan ! Jordan ! Jordan !
00:36:25Jordan ! Jordan ! Jordan !
00:36:27Jordan ! Jordan ! Jordan !
00:36:29Jordan !
00:36:31Jordan !
00:36:33Jordan !
00:36:35Jordan !
00:36:37Jordan !
00:36:45Putain qu'il est trop fort !
00:36:47Putain qu'il est trop fort !
00:36:49Merci beaucoup.
00:36:53En vrai l'accueil était ouf.
00:36:55Mais là j'ai qu'une envie, c'est de rentrer et d'aller me faire des pattes.
00:36:57Pour être très honnête.
00:36:59Jordan ! Jordan ! Jordan !
00:37:01Jordan ! Jordan ! Jordan !
00:37:03Jordan ! Jordan ! Jordan !
00:37:05Jordan !
00:37:07Je n'ai pas eu le droit
00:37:09à l'insouciance que tu as
00:37:11quand tu as 20-25 ans.
00:37:13Parce qu'à 20-25 ans j'avais déjà des responsabilités
00:37:15très importantes.
00:37:17C'est vrai qu'il y a eu une partie de cette jeunesse,
00:37:19de cette période de la vie
00:37:21insouciante,
00:37:23fêtarde,
00:37:27et un peu loin du quotidien
00:37:29où tu ne te poses pas de questions,
00:37:31où tu es insouciant.
00:37:33Je n'ai pas eu le droit.
00:37:35J'espère ne pas me taper la crise de la quarantaine.
00:37:37C'est encore loin.
00:37:39Il faut faire attention aux photos.
00:37:41Il faut faire attention avec qui on sort.
00:37:43Il faut faire attention où on sort.
00:37:45Tout ça sont des paramètres
00:37:47que moi je me suis imposé
00:37:49compte tenu des responsabilités
00:37:51que j'occupe,
00:37:53que des potes à moi qui ne font pas de politique
00:37:55n'ont pas à s'imposer.
00:37:57En cela, c'est un sacrifice.
00:37:59Mais je pense que les Français valent tous les sacrifices.
00:38:03On est là jusqu'au bout.
00:38:05C'est le but principal.
00:38:23Jordan !
00:38:25Après Emmanuel Macron hier,
00:38:27accueilli sous les U.E. et les Macron d'émission,
00:38:29c'est Jourdane Bardella
00:38:31Il signe des autographes sous les applaudissements nourris ce matin dans le pavillon des animaux.
00:38:38L'après-midi, il se prête en souriant au jeu des dégustations.
00:38:45Ecoute, pose des questions et prend le temps de saluer agriculteurs et visiteurs enthousiastes.
00:39:02Il y a la scène, la caméra et les photographes.
00:39:06Ensuite, on est là, il y a le clip.
00:39:10Une fois que le clip s'éteint, musique.
00:39:12On peut avoir la musique ?
00:39:14On va avoir la musique, évidemment.
00:39:16Monsieur, la musique André-Jean-Marie Thibaud.
00:39:32C'est bon, parfait.
00:39:36Et alors quand vous montez, il faut faire le tour entièrement ?
00:39:39Là c'est plutôt fort.
00:39:41Là, ça reste ou pas ?
00:39:43Ça reste ou pas ça ?
00:39:48Je pense que l'entrée, ça peut être très très long.
00:39:50Si on traverse la salle, on peut mettre 10 minutes.
00:39:55Mais tu vois, quand tu tiens le pupitre, que tu lèves les yeux sur les pompteurs et que tu regardes les gens,
00:40:00c'est beaucoup plus fort que quand tu fais ça.
00:40:20Là, on est en pleine répétition.
00:40:22C'est le vrai lancement de la campagne des européennes.
00:40:24Si aujourd'hui c'est réussi, on est déjà à 30 dans les sondages,
00:40:29mais là, ça peut enclencher, montrer que la dynamique est vraiment présente.
00:40:32On attend presque 8000 personnes, ce qui est énorme pour un petit barème.
00:40:38C'est du jamais vu, même depuis 10 ou 15 ans.
00:40:44Là, on a passé presque 30 minutes à régler les pompteurs,
00:40:47parce que si le pompteur est trop haut, il va avoir le menton haut,
00:40:50donc finir avec l'avant haut.
00:40:52Il faut vraiment que le menton soit baissé pour que le coffre soit baissé.
00:40:56Les deux pompteurs, les gens ne les voient pas,
00:40:58donc ils vont se dire pourquoi ils passent la nuit comme ça.
00:41:01Tout est vraiment très précis et très clair.
00:41:09Là, j'ai une heure et demie pour déjeuner, retourner à la chambre,
00:41:14me changer, mettre mon costume, relire mon discours et revenir.
00:41:19Il va falloir faire très vite.
00:41:21Il y a 5000 places assises, 2000 places debout.
00:41:24C'est toujours la grande imprévue.
00:41:26Le seul truc qui est vraiment imprévu,
00:41:28et ce n'est pas le truc le moins important dans un meeting,
00:41:31c'est le nombre de gens qu'il va y avoir dans la salle.
00:41:34Rien ne peut faire basculer.
00:41:36Il pleut, il fait beau, le moindre facteur peut jouer.
00:41:40C'est ma seule appréhension pour l'instant.
00:41:54Le jour avant le déjeuner
00:42:15Partez là, partez là, partez là.
00:42:18Merci les amis.
00:42:20Qu'est-ce que vous faites maintenant ?
00:42:22Ça va, ça va ?
00:42:24Moi, je fais...
00:42:28Pas que des affaires agricoles, pas que de l'agriculture.
00:42:35Ah non, de l'élimination.
00:42:37Ah !
00:42:40Tu m'as fait peur.
00:42:42Tout le monde travaillait ensemble.
00:42:44Très bien.
00:42:45Ça marche.
00:42:46En fait, les gens pensent qu'on a une méthode hyper organisée,
00:42:49et on travaille naturellement.
00:42:51Ça fait déjà quand même un certain nombre d'années.
00:42:56On essaie de se partager les rouges,
00:42:59notamment dans les meetings comme ça,
00:43:01où on prend la parole un peu l'autre.
00:43:03C'est sûr que si c'est pour aborder exactement les mêmes sujets,
00:43:06c'est moins pertinent,
00:43:08donc on essaie de se partager un petit peu.
00:43:14Ma relation avec Marine, c'est très difficile d'en parler,
00:43:17elle n'est ni amicale, ni professionnelle.
00:43:21Elle est très politique, mais en fait, elle a un peu tout ça à la fois.
00:43:24C'est une relation d'une très grande confiance.
00:43:26Elle compte beaucoup pour moi.
00:43:28Je sais ce que je lui dois,
00:43:30et si j'en suis là où j'en suis aujourd'hui,
00:43:32c'est en grande partie grâce à elle.
00:43:35Je la vouvoie.
00:43:36J'aurais énormément de mal à tutoyer Marine Le Pen.
00:43:38Le respect pour la fonction qu'elle occupe et la différence d'âge
00:43:42fait qu'on installe ce tutoiement dans un sens,
00:43:44ce vouvoiement dans l'autre,
00:43:46ce truc, on ne l'a jamais varié,
00:43:48et encore aujourd'hui, c'est l'actualité.
00:43:50C'est une relation qui est assez originale,
00:43:52parce que c'est une relation sans égo d'un côté comme de l'autre.
00:43:54Elle est, et elle a été dans cette campagne,
00:43:56mon premier soutien,
00:43:58parce qu'elle sait que je suis et je serai toujours son premier soutien.
00:44:00On va dépasser ! On va dépasser !
00:44:14Cher Jordan, tu le sais,
00:44:17la responsabilité qui nous revient,
00:44:20c'est l'histoire qui nous la confie.
00:44:23C'est pourquoi j'accepte avec enthousiasme
00:44:26de t'accompagner en clôturant symboliquement
00:44:28la liste que tu mèneras, j'en suis convaincue,
00:44:31à la victoire.
00:44:36Vous avez dans votre vote,
00:44:38le 9 juin prochain,
00:44:40le pouvoir du commencement,
00:44:42le pouvoir du changement,
00:44:44et si vous le décidez,
00:44:46le pouvoir du redressement.
00:44:48Et l'Union, marchons, marchons !
00:44:56Qu'un sang impur
00:44:59abonne nos sillons !
00:45:03Qu'un sang impur
00:45:05abonne nos sillons !
00:45:33Moi, c'est la partie que je préfère, en fait.
00:45:35Là, sur le meeting, la partie que je préfère,
00:45:37c'est d'aller voir les gens à la fin,
00:45:39parce que c'est un moyen aussi de les remercier
00:45:42du soutien et de la confiance qu'ils passent.
00:45:56Tu peux me montrer les photos du plateau ?
00:46:00Oui.
00:46:01J'aime bien voir le plateau avant.
00:46:03Il est très sombre sur les couleurs,
00:46:05donc pas de costume noir ce soir.
00:46:07Donc en gros, vous aurez...
00:46:09Il ne faut pas qu'on soit tous les deux en gris,
00:46:11parce que ça va être... Je vais mettre un bleu marine.
00:46:13Attale est côté gauche, toi, tu es côté droit.
00:46:15Les temps de parole sont indiqués là-haut
00:46:17avec une retransmission caméra de chacun de vous deux.
00:46:19Tu n'auras pas beaucoup de notes à chaque fois,
00:46:21mais tu auras quand même la place d'en mettre si tu veux.
00:46:23Tu as la tablette, tu peux avoir quelques notes.
00:46:25Et ils prévoient de dépasser éventuellement ou pas ?
00:46:29Pas plus de dix minutes pour des raisons de temps de parole.
00:46:33Lui, il va être dans une position assez compliquée.
00:46:35Moi, je pense qu'il peut être très teigneux, en fait.
00:46:38Il est un peu préhorméto,
00:46:40parce qu'il va être obligé de faire du attale socialiste
00:46:43pour sauver le soldat aillé, caricatural.
00:46:46Et toi, tu as tout intérêt à le prendre à revers,
00:46:48en étant le plus haut possible.
00:46:50Et si tu arrives à te positionner plus haut que lui, c'est bon.
00:46:54Oui, oui, ok.
00:46:55Je pense que c'est un débat qui est important pour la campagne, d'abord,
00:46:58parce que là, on rentre dans une dernière ligne droite
00:47:00où les gens commencent vraiment à regarder de près
00:47:04ce que les uns et les autres proposent.
00:47:06C'est un débat important pour le Rassemblement national,
00:47:09parce qu'on est donné en tête.
00:47:11On est potentiellement un parti politique
00:47:14qui peut demain arriver au pouvoir.
00:47:16Et donc, évidemment, de débattre avec le Premier ministre,
00:47:20c'est quelque chose qu'on prend très au sérieux.
00:47:23Et moi, un peu plus,
00:47:25parce que je n'ai pas vraiment le droit à l'erreur.
00:47:28L'avantage avec les Macronistes, c'est qu'ils sont assez prévisibles.
00:47:31Comme ils mentent la plupart du temps,
00:47:34c'est souvent les mêmes mensonges qui sont aigrénés partout.
00:47:37Donc, on sait à peu près sur quoi ils vont aller.
00:47:40Ce soir, je pense que ça va être le best-of.
00:47:43On va avoir voulu sortir de l'Union européenne sans le dire,
00:47:46Jean-Marie Le Pen, la Russie.
00:47:48Je pense que ce soir, on va avoir tout le best-of, à mon avis.
00:47:51Tout le fleurilège.
00:47:53Bon, il n'y a plus qu'un.
00:48:05C'est le studio de danse avec les stars.
00:48:07Pour les entraînements.
00:48:09Non, on nous a dit pour les entraînements.
00:48:11C'est là où il y a The Voice, Star Academy, tout ça.
00:48:16Vous regardez beaucoup la télévision ?
00:48:18Non.
00:48:19Non, parce que comme on y passe un peu de temps,
00:48:22tu rentres chez toi, tu as pas envie d'allumer la télé.
00:48:25Mais oui, je me tiens au courant, quand même.
00:48:29Et pour vous détendre, vous regardez quoi, la télé ?
00:48:32Arrêtez. Non, je plaisante.
00:48:35Non, je ne regarde pas la télé.
00:48:38Je regarde des séries, je regarde des films.
00:48:41Un peu les infos, mais c'est très rare.
00:48:44Les moments que je déteste dans un débat comme ça,
00:48:47c'est la demi-heure.
00:48:49Ils vous font toujours arriver très tôt,
00:48:51sinon il faut que vous soyez là très tôt.
00:48:53En fait, vous attendez, ça prend deux minutes de montée,
00:48:56et après vous attendez pendant une demi-heure.
00:48:58Bon, on va le maquiller.
00:49:00On n'oublie pas les paroles.
00:49:03Il n'y a que des casseroles, là.
00:49:05Tu ne vas pas à la télé pour chanter
00:49:07quand tu joues comme une casserole.
00:49:09Moi, je ne le ferai jamais.
00:49:11C'est pareil, non ?
00:49:13Bon, c'est amuse tes potes.
00:49:15C'est pas encore un combat.
00:49:19Tu as bien dormi cette nuit ?
00:49:21J'ai très bien dormi cette nuit, oui.
00:49:25Jordan, on a pu lire aujourd'hui
00:49:27que M. Attal avait un sparring partner,
00:49:29un faux Bardella, pour le débat.
00:49:31Est-ce que vous aussi, vous avez un faux Attal ?
00:49:34Alors, je vais vous dire la vérité.
00:49:36Il faut que je vous dise toute la vérité.
00:49:38On fait ça à chaque fois.
00:49:40On a toujours quelqu'un qui joue
00:49:42la personne que vous allez affronter
00:49:44en débat.
00:49:46Sauf qu'exceptionnellement pour Attal,
00:49:48c'est moi qui le fais.
00:49:50Parce que j'imite assez bien Gabriel Attal.
00:49:52Et donc, c'est moi qui fais Attal.
00:49:54Vous vous préparez avec vous-même ?
00:49:56Non, quand on est à plusieurs.
00:49:58Et ça donne quoi ?
00:50:00Ça, on n'y comptait même pas.
00:50:04Mais oui, il y a toujours quelqu'un.
00:50:06Mais moi, je serais curieux
00:50:08de voir qui est le type qui m'imite
00:50:10et comment il le fait.
00:50:14Et après, il y a un débrief, c'est ça ?
00:50:16Non, c'est un autre débat.
00:50:18Mais qui n'est pas ici ?
00:50:20Qui est ici, d'accord.
00:50:22D'accord, avec du beige qui est en photo.
00:50:26Marion Maréchal et Poussin.
00:50:28C'est ça.
00:50:30C'est une super soirée.
00:50:32Tu veux rester pour l'after ?
00:50:34Bonsoir à toutes et à tous.
00:50:36C'est le grand débat,
00:50:38c'est l'événement de cette campagne
00:50:40des Européennes.
00:50:42Bonsoir Gabriel Attal.
00:50:44Bonsoir Caroline Roux.
00:50:46Bonsoir Jordan Bardella.
00:50:48Bonsoir Caroline Roux,
00:50:50bonsoir Monsieur le Premier ministre
00:50:52et bonsoir à nos compatriotes
00:50:54qui nous regardent ce soir.
00:50:56Toutes nos compatriotes
00:50:58qui nous regardent ce soir.
00:51:00Toutes nos compatriotes
00:51:02qui nous regardent ce soir.
00:51:04Toute première question pour vous,
00:51:06Jordan Bardella.
00:51:08Pourquoi voulez-vous ce soir
00:51:10vous confronter au Premier ministre ?
00:51:12Parce qu'on vit un moment important.
00:51:14La pointe du col au-dessus de la veste.
00:51:22En fait, votre programme
00:51:24c'est un bon coup.
00:51:26Il y a plein de promesses
00:51:28mais quand tu le rates,
00:51:30Vous avez du mal à épouser votre costume de Premier ministre.
00:51:35Malheureusement, ce que je dis vous dérange et donc vous cherchez à m'empêcher de parler.
00:51:39Alors laissez-moi parler.
00:51:40Je n'ai jamais été impressionné par les titres, c'est-à-dire que les titres c'est
00:51:48simplement des gens à qui on dit titre de ministre, titre de Premier ministre et puis
00:51:53ensuite il y a l'incarnation que t'en fais, mais parfois il y a des gens qui se satisfont
00:51:56uniquement du titre mais qui n'incarnent pas la fonction.
00:51:59Je comprends que vous soyez très mal à l'aise.
00:52:00Je ne suis pas mal à l'aise, je trouve que le débat est petit.
00:52:02Dans sa posture, Gabriel Attal n'incarnait pas le Premier ministre.
00:52:06Merci messieurs, merci d'avoir accepté de débattre sur le service public ce soir.
00:52:11Alors vous en avez pensé quoi ? En fait, il fallait peut-être qu'il s'arrête.
00:52:27Non mais en fait, il a passé une heure et demie à me mordre les chevilles.
00:52:31En fait, il a été comme les autres débats.
00:52:34Le problème, c'est que quand t'es Premier ministre, tu ne peux pas couper la parole
00:52:39ou faire un peu le roquet.
00:52:40Ça dit quoi, là ?
00:52:41Ça dit...
00:52:42Attal a parlé du RN et Julien Derdela a parlé des Français.
00:52:43C'était...
00:52:44C'est ça.
00:52:45On y va ?
00:52:46Oui, très bien.
00:52:48Merci beaucoup messieurs.
00:52:49Merci.
00:52:50Merci.
00:52:51Merci.
00:52:52Merci.
00:52:53Il est bon le DJ, hein ?
00:53:22C'est plein, là ?
00:53:23Oui, c'est plein.
00:53:24Oui.
00:53:25C'est-à-dire ?
00:53:26C'est archi-plein.
00:53:27Je connais cette théorie, moi.
00:53:28Les mecs se montent sur la tête.
00:53:29Ils manquaient de 4 à 5 ans et c'était il y a 10 minutes, donc...
00:53:30Ils se montent sur les épaules, en fait.
00:53:31Vous choisirez.
00:53:32Pour ceux qui ont mis des milliers d'agriculteurs en élo du coup, pour ceux qui les laisseront
00:53:33vivre dignement de leur travail.
00:53:34Faire confiance à nos entreprises, à nos artisans, à nos commerçants est le seul
00:53:35chemin qui nous conduira demain à la prospérité.
00:53:36Le dernier conseil que vous lui donnez avant de monter sur scène ?
00:53:37Je ne lui donne aucun conseil.
00:53:38Je suis pas sa mère, excusez-moi, mais...
00:53:39Très bien.
00:53:40T'as plein d'encouragements.
00:53:41Pour l'instant, ça va.
00:53:42C'est ce qu'il me semblait.
00:53:43Bon, là, c'est un peu tard, du coup, parce qu'il ne reste que 5 jours, donc...
00:53:44Les sondages sont bons, mais les gens n'ont pas voté, donc rien n'est fait.
00:53:45Et donc, il faut non seulement mobiliser nos électeurs, et il ne faut pas faire d'erreurs,
00:53:46parce qu'en fait, les électeurs, c'est leur travail.
00:53:47C'est leur travail.
00:53:48C'est leur travail.
00:53:49C'est leur travail.
00:53:50C'est leur travail.
00:53:51C'est leur travail.
00:53:52C'est leur travail.
00:53:53C'est leur travail.
00:53:54C'est leur travail.
00:53:55Il peut y avoir des choses qui ne sont pas prévues dans l'actualité et qui nécessiteraient
00:53:56qu'on réagisse autre.
00:53:57Donc, il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:53:58Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:53:59Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:00Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:01Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:02Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:03Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:04Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:05Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:06Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:07Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:08Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:10Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:11Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:12Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:13Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:14Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:15Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:16Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:17Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:18Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:19Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:20Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:21Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:22Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:23Il faut rester concentré jusqu'à la dernière seconde.
00:54:25Vive la République !
00:54:26Vive la France !
00:54:50Il a bien voté.
00:54:51Voilà.
00:54:52Sans qu'il ait voté pour la bonne liste.
00:54:56Alors, le visuel de Harris nous donne une participation historique à midi.
00:55:01On est à 19,80.
00:55:04Ce qui est plutôt pas mal.
00:55:05Je pense qu'il est même très bien.
00:55:08Comparé à 2019, c'est légèrement au-dessus.
00:55:12Et ouais.
00:55:13La vraie question, c'est de savoir si cette participation nous est bénéfique ou pas.
00:55:18Là, on pense que pour le moment,
00:55:20là, on pense que plus les gens vont voter, plus ils vont voter pour la liste Bardella.
00:55:34Là, on a les premières estimations qui sont très très bonnes.
00:55:43La question que les Français se posent souvent, c'est
00:55:45est-ce qu'on a le résultat avant que les chaînes de télé l'annoncent ?
00:55:51Alors, la réponse est oui, mais on les a que quelques minutes avant.
00:55:55Il faut savoir que les bureaux de vote dans beaucoup de communes,
00:55:59notamment les communes rurales, ferment aux alentours de 18h.
00:56:03Et qu'à partir de 18h15, 18h30,
00:56:05notamment quand il y a des machines électroniques de vote,
00:56:07les instituts de sondage commencent à avoir des premières remontées,
00:56:09ils ont des bureaux test.
00:56:11Et généralement, autour de 19h, 19h30,
00:56:15on commence à avoir des premières estimations.
00:56:17Il y a un effet de surprise à 20h parce que tu te dis toujours
00:56:20tant que ce n'est pas annoncé à la télé, tout peut changer à la dernière minute.
00:56:24Et c'est toujours affiné jusqu'à la dernière minute.
00:56:26Mais on a généralement les résultats dix minutes, un quart d'heure avant.
00:56:29On sait globalement ce que les chaînes de télé vont annoncer
00:56:32et ce qui nous permet en fait, nous, d'affiner notre discours.
00:56:42Vous nous entendez ?
00:56:47Bonsoir à tous.
00:56:49Merci de votre présence entre les voitures, les bureaux de vote
00:56:53et les plateaux de télé à cette visioconférence qui sera très rapide.
00:56:56Les premières estimations que nous avons,
00:56:59et il faut évidemment accueillir tout ça avec énormément de prudence
00:57:02et énormément de conditionnel,
00:57:04sont assez conformes aux sondages et aux derniers sondages
00:57:08qui ont été diffusés par les différents instituts dans les derniers jours.
00:57:11Je pense que ce soir, l'attitude qui va être la nôtre sur les plateaux de télévision
00:57:14est évidemment extrêmement importante.
00:57:16Et on vous demande, avec Marine, d'accueillir ces résultats
00:57:20avec beaucoup d'humilité.
00:57:22Je pense qu'il faut qu'on s'interdise ce soir, par principe,
00:57:25toute fanfaronnade, beaucoup de sang-froid, beaucoup d'humilité.
00:57:29Je pense que le terme exact qu'il faut utiliser,
00:57:32c'est celui que j'utiliserai ce soir.
00:57:34C'est-à-dire, pour être plus clair que la dissolution,
00:57:36c'est de revenir aux urnes par l'organisation d'élections législatives.
00:57:42– Bon, alors soyez gentils, en revanche,
00:57:44vous n'évoquez pas l'affaire Macron avant que Jordan ait parlé.
00:57:47Parce que je pense que ce sera un moment important de son intervention.
00:57:50– Je le parlerai à 20h05.
00:57:52– Il va parler très tôt, mais donc attendez, s'il vous plaît,
00:57:55avant d'utiliser cette argumentation.
00:57:59Donc la question c'est, est-ce qu'Emmanuel Macron va tenir compte,
00:58:02et nous nous pensons qu'il ne peut pas ne pas tenir compte,
00:58:05de ce score qui est juste absolument sans a peine,
00:58:09et qui évoque le souhait d'un changement radical de politique.
00:58:12Jordan a fait un boulot incroyable,
00:58:15et vous avez tous fait un boulot incroyable,
00:58:18parce que derrière le rien, toutes ces victoires-là,
00:58:20elles ne sont juste pas individuelles.
00:58:22– Merci encore à tous, bon courage pour la soirée.
00:58:25– Résultat intermédiaire à Mayotte, 50 bureaux de vote.
00:58:46– Dans quelques secondes, vous allez découvrir les premières estimations.
00:58:50– Quelles conséquences ce scrutin va-t-il avoir
00:58:52sur la suite du quinquennat d'Emmanuel Macron ?
00:58:54– Réponse dans 5 secondes.
00:59:02– Il est 20h, vous la découvrez, notre première estimation,
00:59:05le Rassemblement national des salistes est à 32,4%,
00:59:09viennent ensuite le Parti Renaissance de la majorité présidentielle, 15,2%.
00:59:14– Allô, bonjour, je suis députée LR, dans la circonscription de Yurtsuridet.
00:59:30– T'as mon texte ?
00:59:35– Jordan ! Jordan ! Jordan !
00:59:41– Mes chers compatriotes, les Français ont rendu leur verdict,
00:59:44et celui-ci est sans impel.
00:59:50Le président de la République doit choisir de s'en remettre à l'esprit des institutions.
00:59:55Nous lui demandons solennellement de prendre acte de cette nouvelle donne politique,
00:59:59d'en revenir au peuple français et d'organiser de nouvelles élections législatives.
01:00:07Vive la République et vive la France !
01:00:11– Jordan ! Jordan ! Jordan !
01:00:16– Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale.
01:00:19– Je vais rester poli mais il a un sacré culot,
01:00:21parce que prendre le risque, ce qui est un risque,
01:00:26d'organiser une transition politique à quelques jours des Jeux olympiques,
01:00:30ce n'est pas tant l'Assemblée nationale qui le dissout,
01:00:32c'est sa propre majorité d'abord, et là il se fait quand même beaucoup d'ennemis.
01:00:37Je sais qu'on peut potentiellement se retrouver à la tête du pays dans trois semaines,
01:00:41et donc je n'ai plus le temps de penser aux résultats des élections européennes.
01:00:44Mentalement, je suis déjà dans autre chose.
01:00:55– Le gouvernement, c'est impressionnant.
01:01:01En fait, la gravité prend le pas sur le reste.
01:01:06– On va avoir trois semaines pour faire des élections législatives,
01:01:08parce que normalement je vais faire en deux mois,
01:01:10un mois et demi, deux mois de campagne.
01:01:12Alors même plus, il y a un an de préparation.
01:01:14Mais bon, on est tout de près.
01:01:16Là, le but du jeu, ça va être de gagner, d'avoir la majorité à l'Assemblée,
01:01:20de partir la matinée en rond et de m'arrêter en campagne pour la présidentielle.
01:01:23Je vais souffler les quatre attaques.
01:01:27La Présidence
01:01:29La Présidence
01:01:31La Présidence
01:01:33La Présidence
01:01:35La Présidence
01:01:37La Présidence
01:01:45– Bonsoir, Jordan Bardella.
01:01:47– Bonsoir, Monsieur Boulot, merci de votre invitation.
01:01:49– Vous aspirez à devenir Premier ministre
01:01:52si vous remportez les élections législatives ?
01:01:54J'ai la lucidité et l'honnêteté de dire aux Français
01:01:56que je ne vais pas réparer en trois jours 30 ans d'échec politique.
01:02:01J'étais candidat aux élections européennes.
01:02:03Lorsque j'avais indiqué qu'en cas de victoire
01:02:05je demanderais une dissolution,
01:02:07tout le monde m'a dit que c'était impossible.
01:02:09Aujourd'hui, le pays peut saisir la chance d'une alternance.
01:02:24Au revoir, à bientôt.
01:02:5510-109, tardez là-dessus le jardin.
01:03:07À votre tête.
01:03:08À votre tête.
01:03:23La seule info qu'on a, c'est le taux de participation,
01:03:26qui est de quasiment 60%,
01:03:29ce qui est très très bien.
01:03:31Ce qui serait sympa, c'est qu'on ait des députés
01:03:33qui soient élus dès le premier tour ce soir.
01:03:35Ça va pour l'instant, les projections qu'on a sont pas mal.
01:03:3733-34 et ils nous donnent entre 330 et 360 sièges.
01:03:40Ah ouais ?
01:03:42Mais bon, ils sont en train d'affiner.
01:03:47A priori, c'est ce qu'ils annoncent.
01:03:51Je fais une vision avec les porte-parole,
01:03:54avec les gens qu'on envoie sur les plateaux,
01:03:56parce que c'est hyper important qu'on ait tous le même message.
01:04:01C'est quoi le message de ce soir ?
01:04:04Vigilance.
01:04:08Bonjour à tous, vous m'entendez ?
01:04:10Oui.
01:04:11C'est parfait. Bonsoir à tous.
01:04:12On serait autour de 33-34%.
01:04:15La gauche serait autour des 28-29%
01:04:18et la majorité Macron autour de 22-23%.
01:04:23Marine est élue au premier tour
01:04:24et j'ai vu que vous étiez quelques-uns à avoir cette chance
01:04:28d'être élue, d'être dispensée d'un second tour.
01:04:31L'idée, mes amis, c'est maintenant de dualiser à fond
01:04:35avec Mélenchon et avec la gauche.
01:04:39Sur le thème, on est la République,
01:04:42ils sont le désordre, ils sont le chaos.
01:04:44Soyez extrêmement vigilants à compter de ce soir
01:04:48et pour les prochains jours,
01:04:49aux mots que vous allez utiliser,
01:04:51ne prenez absolument aucun risque.
01:04:53Ayez bien conscience que la posture
01:04:54dans laquelle vous allez devoir entrer à partir de ce soir,
01:04:57c'est quasiment une posture de parti de gouvernement
01:05:00qui va diriger le pays dans quelques jours.
01:05:02Donc ne prenez absolument aucun risque.
01:05:04Soyez très modérés dans vos analyses.
01:05:06Le choix maintenant,
01:05:07c'est nous ou Mélenchon Premier ministre.
01:05:09Parfait, bon courage pour vos plateaux.
01:05:11Et soyez à la hauteur parce que les Français nous regardent,
01:05:15mais l'histoire aussi nous regarde.
01:05:20Est-ce que vous vous pensez déjà
01:05:21peut-être au costume de Premier ministre
01:05:23que vous pourriez endosser ?
01:05:26Bah non, t'y penses.
01:05:27T'y penses...
01:05:30Oui, t'y penses.
01:05:31Oui, en fait, oui, c'est pas vrai.
01:05:32Oui, t'y penses.
01:05:33T'y penses parce que...
01:05:38Quand tu peux gagner,
01:05:40la victoire n'est pas simplement électorale.
01:05:42C'est-à-dire que si on gagne,
01:05:45les élections, c'est comme si elles n'avaient pas existé.
01:05:48Faut te remettre directement...
01:05:49Enfin, t'oublies les élections
01:05:50et tu te remets directement dans ce qui t'attend.
01:05:54Mais peut-être que notre moment est venu.
01:06:04Le Rassemblement national fera-t-il un pas ce soir vers la majorité ?
01:06:08Sera-t-il en mesure d'envoyer Jordan Bardella à Matignon ?
01:06:11Les premières réponses, c'est dans 10 secondes.
01:06:13Maintenant, premier tour des élections législatives
01:06:16dans 4, 3, 2, 1...
01:06:18Il est 20h.
01:06:20Et c'est donc le RN qui arrive...
01:06:26Et voici ce que ça pourrait donner dans une semaine
01:06:28en nombre de sièges à la saison...
01:06:29Attends, c'est là que c'est le plus important.
01:06:31En fait, ça, c'est plus important que...
01:06:33Ouais !
01:06:35260, 410...
01:06:39110, 141...
01:06:41289...
01:06:42Ah, c'est flab !
01:06:45C'est ça ?
01:06:46Merci à vous.
01:06:47Merci Jordan, merci.
01:06:48Et félicitations !
01:06:49Salut !
01:06:50Attendez, c'est pas fait encore.
01:07:01C'est le calme avant la tempête.
01:07:05Là, les gens, ils vous disent quoi en ce moment ?
01:07:07Hum ?
01:07:08Là, les gens, ils vous disent quoi en ce moment ?
01:07:09Je regarde pas.
01:07:10Vous regardez pas ?
01:07:11Moi, je regarde pas parce que j'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de messages.
01:07:13Donc si je me mets le nez dans les messages, ça devient compliqué.
01:07:17Là, je reste focus sur mon texte, sur mon intervention
01:07:21parce que le texte doit être suivi par pas mal de monde
01:07:26puisque c'est diffusé sur toutes les chaînes.
01:07:28Donc on est focus.
01:07:30Et on a même les journalistes qui nous suivent avec des motos.
01:07:34Donc voilà, faut pas regarder ce qui se passe et faut rester concentré.
01:07:40On a combien de temps de route, là ?
01:07:41On arrive à 20.
01:07:42On arrive à 20 dans 10 minutes, d'accord.
01:07:44Chers compatriotes de métropole, d'outre-mer et de l'étranger.
01:07:48D'outre-mer et de l'étranger.
01:07:50Aujourd'hui, les Français ont été au rendez-vous de leurs responsabilités.
01:07:53Et je tiens à les en remercier.
01:07:55Dimanche prochain, la victoire est possible.
01:07:57Vive la France et vive la République.
01:08:10Nous sommes extrêmement clairs.
01:08:12Partout où les candidats qui nous représentent sont arrivés 3e,
01:08:17il y aura désistement face au Rassemblement national.
01:08:21Et nous appellerons à voter pour le candidat qui peut battre le RN,
01:08:25quel qu'il soit.
01:08:26Là, tout le monde appelle à voter.
01:08:28Mélenchon vient sauver Macron et Macron vient sauver Mélenchon.
01:08:31C'est bien, c'est une bonne clarification.
01:08:56Il est vainqueur.
01:09:17Regardez notre toute première projection.
01:09:19Le nouveau Front populaire serait donc la première force politique dans la nouvelle Assemblée.
01:09:24En suivi du RN et de ses alliés qui obtiendraient 120 à 150 sièges.
01:09:40Chacun aura compris aujourd'hui que les arrangements électoraux,
01:09:44orchestrés depuis l'Elysée entre un président de la République isolé
01:09:48et une extrême-gauche incendiaire,
01:09:50ne mèneront le pays nulle part.
01:09:52Ce soir, tout commence.
01:09:54Un vieux monde est tombé et rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer.
01:09:59Vive la France et vive la République.
01:10:22C'est une voix aiguë ce soir.
01:10:35Vous êtes arrivés à quelle heure ?
01:10:39A 15h17.
01:10:40A 15h17 ? Je crois que j'étais en port, je revenais des Ardennes.
01:10:44Merci d'avoir patienté.
01:10:46Désolé pour l'attente.
01:10:47J'ai fait au plus vite.
01:10:48J'ai fait au plus vite.
01:11:09Majorité requise pour l'adoption de la motion de censure 288.
01:11:13Pour l'adoption, 331.
01:11:16La majorité requise étant atteinte,
01:11:18la première motion de censure est adoptée.
01:11:21Il n'y a pas lieu de mettre en voie la seconde motion.
01:11:28Ça va ?
01:11:36C'est la France qui rentre dans l'inconnu.
01:11:38C'est la France qui rentre dans l'inconnu.
01:11:42Oui, oui, oui.
01:11:43Si tu rentres plus tôt, tu branches pas.
01:11:59Là, on va à Strasbourg.
01:12:01En ce mois de janvier, ça se voit, je crois.
01:12:04Maintenant, on va à Strasbourg.
01:12:05C'est la première session plénière du Parlement européen de l'année.
01:12:09Strasbourg, c'est en moyenne 3-4 jours par mois.
01:12:12Et une partie de mon travail s'effectue à Strasbourg.
01:12:14C'est là que sont votés tous les grands textes,
01:12:17toutes les grandes décisions
01:12:19qui vont avoir un impact très concret dans la vie des Français.
01:12:31C'est quand les prochaines législatives ?
01:12:33Ça, c'est la bonne question.
01:12:39Personne ne sait.
01:12:40Ce qui est certain, c'est qu'on se retrouve aujourd'hui avec trois blocs.
01:12:43On a appelé le front républicain,
01:12:45c'est-à-dire les accords un peu contre nature
01:12:47entre les insoumis et les macronistes.
01:12:49On privait le pays de stabilité institutionnelle, politique et économique.
01:12:54En fait, je pense que nos adversaires gagnent du temps.
01:12:56Mais on ne peut pas empêcher des millions de Français,
01:12:59qui sont de plus en plus nombreux à voter pour le Rassemblement national,
01:13:02de voir leurs idées portées au pouvoir.
01:13:04Et on sent que derrière ça,
01:13:06il y a un mépris à l'égard des millions de Français
01:13:08qui ne votent pas pour le système ou qui ne votent pas pour Mélenchon.
01:13:11Parce que quand même, Mélenchon, sous ses airs de parti anti-système,
01:13:15c'est lui qui sauve le système à chaque fois.
01:13:20La campagne ne s'est pas arrêtée.
01:13:22La campagne ne s'est pas arrêtée parce que ça peut tomber.
01:13:25Nos calendriers peuvent être maintenus en l'état.
01:13:272027, élection présidentielle, élection législative.
01:13:29Mais ça peut aussi tomber dans six mois.
01:13:32Donc, on est en campagne permanente.
01:13:36Je ne sais pas pourquoi je viens de tomber, mais on n'est plus très loin.
01:13:39De la victoire ou de la dissuasion ?
01:13:43Non, de la victoire. Je pense que nos idées...
01:13:46Je pense qu'on finira par gagner.