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L'écrivain, Nathan Devers était l'invité de 100% Politique, sur CNEWS. Il analyse : «Si vous remettez en cause des accords, il faut en créer de nouveaux» à propos de la situation entre la France et l'Algérie.

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Transcription
00:00Probablement, surtout que je ne suis pas certain que la remise en cause des accords de 68 soit la meilleure arme.
00:07Parce que si vous remettez en cause des accords, il faut ensuite penser des nouveaux accords, ça prend évidemment beaucoup de temps,
00:12il faut dire les choses en démagogie, ce n'est pas un petit sujet.
00:15En revanche, prendre des mesures symboliques qui ne frappent pas la population algérienne,
00:20mais qui frappent vraiment les hauts dignitaires, ça à mon avis, ils le comprendraient tout de suite.
00:25Pourquoi ? Parce que ça porterait au jour l'hypocrisie du régime algérien,
00:29qui d'une part passe son temps à cracher sur la France, à nous insulter, à dire qu'on est un pays atroce,
00:34qu'on n'est jamais sorti du colonialisme, et qui de l'autre passe son temps à aller en France,
00:39dans des hôtels particuliers, dans des appartements de luxe, faire du shopping, et se faire soigner.
00:43Donc si vous voulez, cette hypocrisie-là, elle doit être mise au jour, elle doit être démasquée,
00:48et je crois que c'est par des mesures extrêmement simples, extrêmement symboliques, et pourquoi pas temporaires.
00:53Si le régime ensuite change de comportement, on peut dire aux dignitaires qu'ils peuvent reprendre leurs...
00:57Je n'en sais rien, mais en tout cas, à mon avis, c'était ça qu'il fallait faire.
00:59Alors, il y a quand même un silence assourdissant, c'est celui, vous avez commencé à l'évoquer Tuck Duell, d'Emmanuel Macron.
01:04Alors, on dit que François Bayrou s'est accordé avec Emmanuel Macron pour dire ce qu'il a dit aujourd'hui sur les accords de 68.
01:10Moi, je dis juste que s'ils s'étaient accordés tous les deux, il nous aurait donné la vraie borne de temps,
01:17parce que d'abord il dit quatre semaines, et ensuite il dit six semaines.
01:19Donc ça montre quand même une espèce d'état un peu gazeux, un peu d'improvisation, on est d'accord Nathan ?
01:23Oui, oui, probablement.
01:25Il y a eu ces informations que vous avez citées tout à l'heure, sur le fait qu'il y a eu une sorte d'incertitude,
01:29manifestement une incertitude présidentielle sur l'Algérie, mais c'est le cas depuis 2017.
01:33Le mandat d'Emmanuel Macron a commencé à Alger, a fini à Rabat.

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