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Macron, il tripote tout le monde, tout le temps !

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😹
Amusant
Transcription
00:00Daniel Morin, c'est à vous.
00:01Kevin, vous n'êtes pas un garçon tactile, j'en veux pour preuve ce que m'a dit hier
00:05Eva Roch vers 7h10, pétarisme pour qui celui-là, c'est pas de la merde le remplaçant de Mathilde,
00:11ce matin je m'approche de lui pour lui claquer la bise, bon, dans ses réflexes de cagole
00:15je sors la langue, et là, qu'est-ce qu'il me fait le Jordan ? Kevin, il s'appelle Kevin,
00:21pas Jordan.
00:22C'est pareil, c'est des prénoms de télé-réalité.
00:23Bref, le Kevin, il me pousse en me disant, pardon, c'est pas personnel, mais je déteste
00:28le contact physique, ça me dégoûte, je n'aime pas les gens.
00:31Pas personnel ? Et bien un peu comme même, c'est moi qui me suis retrouvé le croupillon
00:35sur la moquette.
00:36Quelle trompette celui-là, je lui souhaite bien des maladies.
00:39Elle a un peu mal pris, mais bon, ça va lui passer.
00:42Je disais donc, vous n'êtes pas tactile, Kevin, et vous savez quoi ? Vous avez raison.
00:46En Nouvelle-Zélande, Andrew Bailey, le ministre du Commerce, a dû démissionner.
00:49Motif, au cours d'une réunion, il a posé sa main sur le bras d'un collaborateur, et
00:53en Nouvelle-Zélande, c'est considéré comme un geste déplacé.
00:55Il a déclaré, j'ai dépassé les bornes, j'ai placé ma main sur son bras, ce qui
00:59est inapproprié.
01:00Le mec, à qui il a touché le bras, a porté plainte et bam, démission.
01:03T'imagines ça en France ? Macron, il se rend toule ! Macron, il tripote tout le monde,
01:10tout le temps.
01:11Vous l'avez vu, quand il accueille quelqu'un, il a toujours une main posée quelque part
01:14sur la personne, sur l'avant-bras, sur l'épaule, sur les lombaires.
01:16Avant-hier, il a touché trois fois le genou de Trump.
01:19Le mec, il n'est pas président, il est ostéo.
01:22Un jour, il ne va pas faire gaffe, il va mettre une main au cul à Poutine, troisième guerre
01:26mondiale.
01:27Les mains dans les poches ! Alors, pour revenir à la Nouvelle-Zélande, je ne voudrais pas
01:31être dans le jugement, mais qu'il y a le pays à la con, moi-même !
01:35Bon, sinon, vous vous souvenez, je vous avais parlé de gens qui emmènent leur chien dans
01:38des restos où il y a des menus pour eux, qui les emmènent dans des hôtels pas spécials
01:41que les bars.
01:42Ça ne s'arrête pas là.
01:43Ça existait déjà, c'était passé de mode, mais là, ça repart en flèche.
01:46Les psys pour chiens.
01:47Est-ce que ça sert à quelque chose ? Écoutons le témoignage d'Hervé.
01:50Des caniches en psychanalyse depuis deux ans.
01:53En fait, avant d'aller chez le psy, ça allait plutôt bien.
01:57Je suis tombé en dépression à force d'aller le voir.
01:59Avant, ma maîtresse m'emmenait au parc et je pouvais jouer avec les autres chiens.
02:02Des fois, on se cachait derrière un buisson pour fumer un petit joint à la croquette.
02:05C'était la belle vie.
02:07Maintenant, plus de parc.
02:09Pendant les séances, le psy, vu que je lui parle de mes rapports avec ma mère, mais
02:12je ne l'ai jamais connue, ma mère, je suis un caniche d'élevage, je ne sais même pas
02:15qui c'est, cette chienne.
02:16Du coup, maintenant, je vais de moins en moins au parc.
02:19Je passe mes journées devant la chienne animaux.
02:21Ma mère me gaffe de gâteaux.
02:23J'ai du diabète, je suis constipé.
02:24Je suis au bout de ma life.
02:27Ah bah, si c'est un caniche qui le dit, Kévin, je pense que forcément, on peut lui faire
02:33confiance.
02:34Et faire une psychanalyse, c'est vrai que c'est toujours un peu délicat, c'est compliqué
02:39comme sujet.
02:40Tenez, notre voisin, animateur paranoïaque bipolaire, celui du 7-10, il connaît bien,
02:46il connaît même très très bien cet univers.
02:49Son premier psy, après une heure d'entretien, on a dû l'interner.
02:54Il a déclaré à son admission à Saint-Anne, avant de recevoir le monsieur de la radio,
02:58j'avais jamais entendu autant d'horreur.
03:00Puis, on l'a lâché dans le jardin, le psy l'a grimpé à un arbre pour ne plus en redescendre.
03:04Il passe ses journées à faire le cri de la chouette.
03:06Aujourd'hui, Nico, oui c'est lui donc qu'on parle, Nico va mieux.
03:10De temps en temps, il y a rechute, on le voit courir dans les couloirs pour attraper un
03:13stagiaire et lui raser le crâne, mais il a un traitement.
03:15Hélène Philly, son infirmière de la semaine, lui fait une piqûre tous les quarts d'heure,
03:19ça l'aide à tenir.
03:20Avec tout ça, bonjour Nicolas Demorand, bonjour Kévin Dufraîche.

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