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00:00L'Allemagne, c'était les Sudètes au début, puis après c'était toute la Tchécoslovaquie.
00:03La Russie, c'était la République Autoprogrammée du Donetsk, la Crimée, etc.
00:07Et la question c'est, est-ce que ça va être toute l'Ukraine ?
00:09Faut faire attention au parallèle historique, parce que c'est jamais les mêmes contextes.
00:13Maintenant, c'est bien évidemment la situation où il y a une puissance impérialiste
00:16qui a quand même une idée idéologique derrière, et qui doit répondre à une économie de guerre.
00:20Je pense que le parallèle est à faire dans le sens où c'est quand même deux événements,
00:25où c'est des systèmes idéologiques qui se font face.
00:27Entre l'Allemagne nazie d'Hitler et l'impérialisme,
00:31et cette idée de destruction un petit peu des démocraties occidentales.
00:34Et pour la Russie, aussi même d'imposition d'un système vertical d'autoritarisme,
00:39de contrôle des peuples, de protection du peuple russe,
00:41et d'impérialisme contre aussi les démocraties occidentales.
00:44Donc là, il y a des parallèles.
00:45Sur les intérêts, il y a une différence dans le sens où les Sudètes, il n'y a pas eu de combat.
00:48Là où l'Ukraine, il y a quand même eu une invasion qui a quand même causé des milliers et des milliers de morts.
00:53L'annexion de la Tchécoslovaquie, il n'y a pas eu de combat non plus.
00:54Est-ce que ça serait un accord qui signerait la fin de l'Ukraine ?
00:58Dans une certaine limite où il y a quand même un grand intérêt ukrainien de résistance, d'unité nationale.
01:03Pour la Tchécoslovaquie, on n'a pas demandé l'avis aux Tchèques pendant la conférence de Munich.
01:06Ils n'étaient même pas présents.
01:07Alors que là, l'Ukraine est dans les négociations,
01:09et les démocraties occidentales étaient quand même assez naïves.
01:12Surtout Chamberlain, qui était le premier ministre anglais de l'époque,
01:15qui dit dans sa mémoire, il disait que Hitler, c'est une personne formidable,
01:18qui j'ai absolument confiance.
01:19Si on prend des comparaisons avec Emmanuel Macron, Kirsten Hammer, Royaume-Uni, Olaf Scholz,
01:24il y a quand même un pragmatisme qui est différent.