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Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national, était l'invité du Face à Face d'Apolline de Malherbe sur RMC et BFMTV ce lundi 24 février.

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Transcription
00:00Il y a probablement des failles, et si vous voulez je vais y revenir, mais avant moi je veux avoir cette pensée pour la famille de la victime,
00:06ce monsieur qui a perdu la vie, qui a été assassiné, et puis pour les blessés, on retrouve dans le profil de l'assaillant, le profil de cet islamiste,
00:17les mêmes caractéristiques par exemple que celui, souvenons-nous, il y a deux ans, de ce qu'on avait appelé le pont de Bir Hakeim.
00:23C'est-à-dire quelqu'un qui est sous OQTF, quelqu'un qui a un potentiel de dangerosité avéré, quelqu'un qui n'a pas être sur le sol français et qui en plus constitue une menace que nous connaissons.
00:36Par conséquent, oui, on peut dire qu'il y a des failles, ces failles parce qu'on parlera probablement des OQTF, des obligations de quitter le territoire français,
00:45mais je pense que par exemple le problème de la rétention de sécurité doit être mis sur la table.
00:49C'est-à-dire ?
00:50C'est-à-dire que vous savez que la loi permet...
00:51Détenir toutes les personnes qui potentiellement peuvent passer à l'acte ?
00:55Non, il y a une loi qui aujourd'hui existe, qui dit que lorsque vous avez, je crois, fait 15 ans de prison, mais que vous constituez encore une menace,
01:04que vous êtes possiblement récidiviste ou possiblement dangereux, vous pouvez être retenu dans un lieu qui contrôle votre liberté,
01:14en tous les cas qui vous empêche d'être en liberté pendant un temps précis, c'est un an renouvelable.
01:19Et je pense que cette question de rétention de sécurité, de sûreté...
01:23Pour vous il faut l'étendre, Sébastien Chenu ?
01:25Oui, on doit ouvrir ce débat.
01:26Jordan Bardella l'avait proposé.
01:28L'étendre à quel type de profil par exemple ?
01:30Eh bien à ce type de profil même.
01:31Je pense que des gens qui ont des potentiels de dangerosité avérés, des gens qui sont de possible récidivistes,
01:39il y a tout un certain nombre de critères qui existent déjà dans la loi mais qui sont possibles de faire évoluer.
01:45Je pense que la rétention de sécurité, la rétention de sûreté, pardon, c'est un débat qu'on doit ouvrir.
01:50Je le dis parce que nous on a tenté d'ouvrir.
01:52Et juste pour comprendre Sébastien Chenu, pour rester sur le profil, pour les personnes qui potentiellement peuvent passer à l'acte,
01:57qui sont fichées comme sur la voie de la radicalisation et qui ont été condamnées, ou même les personnes qui n'ont pas encore été condamnées ?
02:06Pour l'instant on est sur des profils.
02:07La rétention de sûreté c'est pour des personnes qui sont condamnées, avec un nombre d'années de prison conséquent et qui peuvent, pourraient...
02:14Mais pour bien comprendre Sébastien Chenu, il faut abaisser par exemple le nombre d'années de prison ?
02:18C'est ce débat-là que vous souhaitez ouvrir ?
02:20On peut abaisser le nombre d'années de prison, on peut aller plus loin dans le nombre d'années de rétention de sûreté, c'est un an renouvelable.
02:26On pourrait imaginer que ce soit deux ans.
02:28Le débat doit s'ouvrir.
02:29Nous quand on a tenté de l'ouvrir, Jordan Bardella avait posé ça dans le débat public.
02:33Le Bloc central, aujourd'hui on n'arrive plus à parler de majorité, avait refusé.
02:37Les macronistes, et la gauche bien entendu, la gauche toujours refuse tout ça, avait refusé.
02:42Quand Marine Le Pen en avait parlé, même chose, ils avaient refusé.
02:45Un peu lorsqu'on avait tenté évidemment aussi de durcir la loi sur les expulsions des étrangers délinquants portées par notre camarade Edwige Diaz, député de Gironde à l'époque.
02:54Ils avaient refusé.
02:55Aujourd'hui, les solutions que nous proposons, elles deviennent urgentes et nécessaires, elles s'imposent dans le débat public.
03:02C'est ça être responsable lorsqu'on est aux manettes.
03:05Et moi j'aimerais que cette majorité, en tout cas ce Bloc central qui ne constitue pas une majorité mais qui soutient Emmanuel Macron et le gouvernement de François Bayrou, entendent ce que nous disons.

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