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  • 21/02/2025
MC Solaar revient sur sa carrière, sa manière d'écrire, ses différentes inspirations et sur son dernier projet, un triptyque rassemblant 21 chansons réparties dans trois EP : "Lueurs Célestes", "Éclats Cosmiques" et "Balade Astrale".

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Transcription
00:00Bonjour Claude. Bonjour. Comment ça va ? Ça va. Content d'être à Bruxelles ? Bah oui. Chaque fois que je suis à Bruxelles,
00:07je suis pas loin, je suis à Paris. Donc en 1h19, je suis à Bruxelles, donc je suis bien.
00:14C'est précis, mais c'est vrai que c'est rapide aujourd'hui, grâce au TELIS. Ouais. C'est cool.
00:18Alors tu présentes un triptyque avec 21 chansons dans trois projets différents, donc il y a Lueur Céleste,
00:24Éclat Cosmique et Balade Astrale. Est-ce que ça t'inspire les étoiles ?
00:29Oui, ça m'inspire parce que je m'appelle Claude MC Solaar, donc on est dans ce monde.
00:37Oui, ça m'inspire les étoiles. J'ai toujours une étoile depuis le premier jour où j'ai fait de la musique. On en a mis une
00:43dans le logo et on n'arrive pas à s'en séparer. Elles changent de couleur.
00:49On va dire que c'est mon guide. Souvent c'est l'étoile du berger.
00:54Oui, c'est mon guide. C'est l'étoile du MC. C'est l'étoile de Claude MC et puis
01:00quand j'ai commencé ce projet de triptyque, on partait dans l'inconnu. On avait imaginé
01:05l'émission, le décollage et puis partir dans les étoiles. Et on a réussi. Maintenant, on est en apesanteur.
01:11J'ai lu justement que l'envie de faire ce triptyque était d'aider en tournée. Pendant une tournée, est-ce que
01:17l'envie de retourner en studio, ça peut venir comme ça, un peu subitement parfois ?
01:23Honnêtement, je crois que ça y est. J'ai découvert l'autre façon de faire de la musique, c'est à dire
01:29dans la vie quotidienne. Parce qu'avant, il fallait que je
01:33je planifie, entre guillemets. Moi qui n'avais pas d'agenda, ça m'a fait perdre beaucoup de temps.
01:39Donc oui, à n'importe quel moment, je peux partir. Je sais que j'en ai la capacité pour faire un album.
01:45Si j'ai des choses à dire, parce que jouer avec les mots, j'y arrive. Mais j'aime bien avoir
01:51quelques piliers, quand même des choses.
01:54Voilà, avoir quelques piliers. Mais ça, oui, c'est possible.
01:58Justement, on parlait de planification. Dans ce triptyque, il y a 21 morceaux. Il y en a encore plus dans tous vos albums réunis.
02:04Au niveau de l'écriture, ça se passe comment ? Est-ce que tu as des textes réfléchis ?
02:10Est-ce que c'est des textes sur lesquels tu bosses en amont ? Ou est-ce qu'il y a quelque chose d'instantané, d'immédiat ?
02:16Je travaille de façon immédiate. Je vais dans le studio, j'écoute de la musique.
02:20Et j'essaie de faire. Mais ce qui me fait avancer, c'est que j'essaie de ne pas faire dans mon cerveau
02:28hémisphère droit, hémisphère gauche. Il ne veut pas deux fois la même chose.
02:31Et donc, souvent, je fais des opposés. Je vais faire quelque chose qui va être extrêmement mélodique, avec des paroles qui vont être
02:37des jeux de mots. Et puis après, je vais faire une histoire
02:41construite de 1900 à
02:441980, à 2025.
02:47C'est une histoire d'équilibre.
02:49Et voilà, je ne peux pas faire un morceau tout seul quand j'en fais toujours trois ou quatre d'affilée.
02:57Et à quel moment tu sais que c'est le bon, en fait ?
02:59Ils sont tous bons, parce qu'ils ne se ressemblent pas. Il y a de l'oeuf, du beurre, de la farine et des oeufs. Et après, on fait cuire.
03:07Ça fait un petit gâteau.
03:08Oui, c'est vrai. Il y a toujours des éléments qui ne sont pas les mêmes et ils se
03:12complètent, j'ai envie de dire.
03:14Alors, si on revient un peu dans le passé et sur un de tes morceaux phares, celui qui résonne peut-être le plus pour le public
03:20aujourd'hui, c'est Caroline. Pourquoi, à ton avis, cette chanson est-elle aussi
03:25universelle ? Et comment est-ce qu'elle évolue dans le temps ? Est-ce que tu la chantes
03:28comme il y a 30 ans, peut-être différemment aujourd'hui ?
03:31Alors, avant, je la chantais avec un peu de sérieux. Je ne sais pas, j'étais cool, assis sur un banc. C'était au printemps, parce que j'étais
03:39imprégné du truc. Et puis, quand j'ai croisé Big Floyoli, on a chanté ensemble.
03:43Il faisait des adlibs et j'ai dit « Oh, merde, c'est vrai qu'elle peut… »
03:47Non, il faisait des adlibs, parce qu'on se partageait des choses.
03:49Et maintenant, je la prends beaucoup plus relax, parce que les gens, ils la connaissent.
03:53Il y a Vianney qui l'a chantée, il y a Marca qui l'a chantée en premier. Et puis, il y a plein de gens qui la reprennent.
03:58Donc, elle n'est plus à moi. Et donc, je ne suis pas obligé d'être
04:01dans le même rythme que les violons qu'on a mis dedans.
04:06Ouais, ça évolue, ça évolue.
04:09Et pourquoi est-ce qu'elle parle autant, justement, à ton public ?
04:11Parce que c'est universel. Alors, un, parce qu'il y a des violons, certainement.
04:16Deux, il y a une bonne basse.
04:18Trois, il y a une histoire qui commence dans un point et qui va jusqu'au bout.
04:21Ça arrive à raconter des choses avec des couleurs,
04:25voilà, avec des couleurs et des cartes.
04:29Et puis, même moi, quand je… Alors là, franchement,
04:32quand il y a eu la réédition des albums, j'ai lu les paroles, parce que c'est bien écrit.
04:38Bon, parce que c'est bien écrit.
04:40Je suis sûr que tu fais écouter un Espagnol, il va dire, oh, punaise.
04:45Ah non, pardon, ça, c'est l'accent de Marseille.
04:48Il va dire, je ne sais pas, non, elle est bien écrite, je ne sais pas.
04:51Je ne sais pas, c'est une alchimie.
04:52Mais je l'aime beaucoup.
04:53Et puis, c'est une histoire d'amour aussi, donc, ça parle.
04:56L'amour, c'est universel.
04:57Effectivement. On va rester dans le sentiment.
05:00Est-ce que tu es…

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