Avec Claudine
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##LES_AUDITEURS_ONT_LA_PAROLE-2025-02-21##
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00:00— Bien, alors, nous avons beaucoup d'auditeurs. Tiens, Claudine, par exemple, qui est à Niort. Bonjour, Claudine.
00:07— Oui, bonjour, Jean-Germain Bourdin. — Merci d'être avec nous. Tiens, Claudine, vous vouliez revenir sur C8 et NRJ12,
00:14les deux chaînes de télévision qui ont perdu leur agrément, leur autorisation d'émettre sur la TNT. Qu'en pensez-vous ?
00:24— Moi, je trouve ça assez lamentable, en réalité. Je trouve que... Bon, moi, je regardais pas particulièrement les deux chaînes,
00:32donc ça va pas me manquer particulièrement. Peut-être un peu plus C8, parce que bon, il y avait des choses qui me plaisaient un peu plus.
00:41Mais ceci étant dit, je trouve qu'on dérive quand même largement dans la liberté d'expression. Et puis là, fermer des chaînes,
00:54je trouve que bon, c'est vraiment... On aurait fait ça dans n'importe quelle autre fille. On aurait accusé de dictature, quoi.
01:01— Oui. Enfin ça se fait dans de nombreux pays, ça, Claudine. Bien. Mais je... Pardon. Vous avez raison. Non, mais vous avez raison.
01:07Mais je voudrais quand même faire deux remarques, si vous le permettez. La première, c'est que pour moi, le premier responsable,
01:14c'est M. Bolloré lui-même. Pourquoi ? Parce qu'il est incapable, incapable de se faire obéir auprès de Cyril Hanouna dans son entreprise.
01:23Pardon, mais Cyril Hanouna a été condamné une trentaine de fois en 12 ans. Il a coûté 7 millions d'euros à l'entreprise.
01:31Et le patron n'intervient pas, lui dit pas « Il faut que t'arrêtes ». Moi, si j'étais chef d'entreprise, si l'un de mes salariés dérivait sans cesse
01:41et coûtait une fortune à l'entreprise, je lui dirais « Maintenant, tu arrêtes ou tu t'en vas ». Qu'en pensez-vous ?
01:47— Alors oui, ça s'entend. Mais je vous dirais qu'à ce moment-là, si on commence à parler de dérive, ça pourrait être intéressant aussi
01:57de parler des dérives aussi du service public. — Ah, mais ça... — Ces dérives... Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, mais...
02:04Non, mais ces dérives... — Oui. Vous avez raison. — Excusez-moi. Ces dérives sont bien plus graves. — Elles existent.
02:09— Non, non, mais non seulement elles existent, mais ces dérives sont bien plus graves, puisque c'est un service public, et c'est payé par l'argent des Français directement.
02:19M. Bolloré a des chaînes. Ils passent ce qu'il veut dessus. Elles sont privées, je veux dire, après. Voilà. Chacun fait ce qu'il veut chez soi, quelque part.
02:32— Vous avez raison, Claudine. Là, vous avez raison. Alors j'ai une autre remarque à faire tout de même. Pardon, mais j'ai entendu partout
02:40les cris d'orfraie. « On nous punit, on nous punit ». Mais pardon, quand vous multipliez les amendes, quand vous êtes condamné
02:47à de multiples reprises, la sanction finale, elle est attendue. On doit pas être surpris. Enfin vous êtes voleurs.
02:57Vous volez une fois, deux fois, trois fois, quatre fois. Bon, on dit que la justice est laxiste. Oui, c'est vrai qu'elle est laxiste.
03:03Elle est trop laxiste. Mais au bout de 10 fois, vous êtes punis. Mais ça vous paraît pas logique, ça ?
03:11— Oui. Alors on va peut-être pas parler de la même chose quand même qu'un vol et une liberté d'expression quand même.
03:17— Mais la liberté d'expression... — Oui. Non, non, non, non, non, non, non. Ça m'a pas l'air exactement...
03:23— Oui. Allez-y. — Oui, oui, non, mais ça m'a pas l'air exactement la même chose quand même. Je veux dire que si je viens chez vous
03:29et que je vous parle mal, bon, j'ai pas fait un crime de lèse-majesté quand même. Faut quand même pas pousser. Bon, voilà.
03:37Bon, vous partez de chez moi. Et puis terminé, on n'en parle plus. Par contre, si vous venez chez moi et que vous venez piquer un truc
03:43en plus que vous me tapez dessus, là, par contre, ça va pas être la même chanson. — Mais Claudine, là, vous avez raison,
03:48sauf qu'il y a des règles à respecter dans la vie. — Non, non, non, non, non, non. Non, non, non, non, non. Là, vous allez pas
03:53me faire le truc, parce qu'aujourd'hui, quand un type comme De Chavannes roule avec de la drogue et puis qu'il a déjà fait
04:04la même chose... — Condamné. Il a été condamné, j'ai l'impression, hier, non ? — Oui, oui, non, non, non, non.
04:08— À quoi, non ? — Condamné à 1 200 €. Oui, non, mais condamné à 1 200 €. D'accord ? Et pour une dérive linguistique, je dirais,
04:19M. Hanouna est condamné à 4 000 €. — Non, pardon, pas pour une, Claudine. Pour une trentaine.
04:24— Là, là, là, là, là, le dernier coup avec Boyard. — Ah non, non, mais Boyard, on s'en fout de Boyard. C'est pas Boyard...
04:32— Non, mais on s'en fout. — Enfin écoutez, Claudine, Claudine, Claudine... — Mais c'est pour quelles raisons ? C'est pour ces raisons-là
04:38qu'il a été condamné à 4 000 €. Donc quelque part, moi, je veux bien qu'on condamne ceux qui dépassent les règles.
04:46Mais il faut que pour tout le monde, ça soit pareil. Je veux dire, à ce moment-là, le service public, M. Cohen, qui raconte
04:54bien souvent des imbécilités... — Non, parce que vous n'appréciez pas ce qu'il dit. Vous n'appréciez pas ce qu'il dit.
05:02Vous avez le droit, mais bon... — Non, non, moi, je sais faire la différence. Non, non. Je sais faire la différence entre un mensonge
05:09caractérisé et une ineptie, et puis une dérive dans un débat où ça part un peu en cacahuètes. Voilà. Je suis quand même adulte.
05:21— Bon, ben oui, Claudine. Et je vous remercie d'être avec nous. Et dans tous les cas, vous pouvez vous exprimer.
05:26Ici, je le répète et je l'ai dit tout à l'heure, la liberté d'expression, tout le monde la défend. Mais la liberté d'expression,
05:33c'est la liberté de toutes les expressions. Que les choses soient très claires, parce que j'entends brandir la liberté d'expression.
05:40Mais quand ce n'est qu'une expression, une seule expression, ce n'est pas la liberté d'expression. La liberté d'expression,
05:45c'est la liberté de toutes les expressions. Et c'est ça, Sud Radio. Il est 8 h 1.