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Dans son édito du 19/02/2025, Gauthier Le Bret revient sur la fermeture de C8 comme une atteinte à la liberté d'expression.

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Transcription
00:00Bonsoir. Très heureux de vous retrouver pour un nouveau numéro de 100% politique.
00:05L'ARCOM et le Conseil d'État ont donc donné raison au censeur d'extrême gauche qui réclamait la fermeture de C8
00:11et qui réclame toujours celle de CNews.
00:13Une certaine gauche est passée d'« il est interdit d'interdire » à « il faut tout interdire ».
00:18La censure, ce soir, a la couleur rouge.
00:21Aucun député de gauche ne s'inquiète de l'avenir des 400 salariés de C8.
00:25Par cette décision, ils ne feront taire personne.
00:28Mais ils plongent dans une immense difficulté, ceux qui, en coulisses, faisaient de C8 une grande réussite.
00:34Aujourd'hui, le succès est sanctionné.
00:37C8, première chaîne de la TNT.
00:39C8 qui terminait depuis plusieurs mois devant France 5.
00:42C8 qui diffuse Touche pas à mon poste, premier talk show de France.
00:462 700 000 téléspectateurs avant-hier, un record.
00:49L'ARCOM, le Conseil d'État, choisissent à la place des Français, quitte à créer un grand ressentiment dans le pays.
00:57On ne choisit pas à la place des Français.
01:00Et hasard du calendrier, aujourd'hui, Richard Ferrand, proche parmi les proches du président,
01:05a été confirmé à la tête du Conseil constitutionnel.
01:08La République des Copains, où les mêmes nomment les mêmes au Conseil constitutionnel, au Conseil d'État et à l'ARCOM.
01:15La boucle est bouclée.
01:16Tout ceci est le symptôme d'une démocratie malade.
01:19Et ceux qui se félicitent de la fermeture de C8 ou de la nomination de Richard Ferrand
01:25dénoncent des dérives autoritaires quand de tels événements arrivent dans d'autres pays.
01:30On va évidemment en parler ce soir avec l'ensemble de mes invités.

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