Robert Ménard, maire de Béziers, était l'invité de Benjamin Duhamel, dans "Tout le monde veut savoir".
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00:00Oui mais voyez même, regardez Macron, à la fois, moi ici comme vous, vous le soulignez, au début il a cru que le feeling, parce que je te tape sur l'épaule, l'un l'autre, ça allait suffire à arrêter Poutine, t'imagines le personnage, il vient du KGB, s'il est capable d'être sensible à ça.
00:18Mais ensuite, pour ça que j'essaye de ne pas avoir des jugements comme ça, tout en noir et tout en blanc, rappelez-vous les attaques dont il a été victime quand il a dit qu'il faudrait peut-être envoyer du matériel et ensuite des hommes, et qu'est-ce qu'on va faire ? On va envoyer des hommes.
00:34Le problème dans cette histoire-là, c'est qu'au fond, quand on discute comme ils ont discuté, c'était 8 pays européens, est-ce que oui ou non, on va envoyer des hommes ?
00:44Ils ne sont pas d'accord.
00:45Même s'ils étaient d'accord, c'est prendre acte qu'on a perdu.
00:49Parce que c'est dans le cadre d'un éventuel cessez-le-feu.
00:52Et le cessez-le-feu aujourd'hui, tout le monde sait qu'il se fera sur le dos des Ukrainiens, que tout le Donbass ne reviendra jamais ukrainien, que la Crimée restera russe, et c'est au fond, je comprends qu'on le fasse, je comprends que l'Europe essaye de jouer au moins ce rôle-là, mais c'est prendre acte de notre défaite.
01:13Je dis notre, parce que la défaite des Ukrainiens, c'est notre défaite si elle est actée comme ça.