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Emmanuel Macron a organisé à l'Élysée ce lundi 17 février une réunion avec d'autres dirigeants européens sur l'Ukraine et la sécurité en Europe, en réponse aux discussions entamées entre Vladimir Poutine et Donald Trump la semaine dernière.

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Transcription
00:00On voit le Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui est en train de quitter l'Elysée,
00:05Colonel Arbarétier, Keir Starmer qui est sans doute un des plus allants, si ce n'est le plus allant,
00:10quant à la possibilité d'envoyer des troupes dans le cadre d'un éventuel cessez-le-feu.
00:14Et puis surtout, l'armée britannique et l'armée européenne, avec l'armée française,
00:18qui est la plus capable de déployer rapidement des troupes, en toute rusticité.
00:22J'étais avec eux sur plusieurs théâtres au cours de ces 30 dernières années.
00:26C'est l'armée qui se rapproche le plus de l'armée française pour pouvoir se déployer rapidement,
00:31dans des conditions très difficiles.
00:34Pour en venir aux Allemands, les Allemands, ça a toujours été une difficulté.
00:37Quand on regarde la Bosnie, le Kosovo, il fallait qu'il y ait des caviates.
00:43Ils étaient tout à fait d'accord pour donner la logistique, mais surtout pas être en première ligne,
00:49parce que vis-à-vis la défense allemande est très limitée par la loi fondamentale,
00:54la Geste des comptes, et en fait le problème de l'Allemagne,
01:01c'est que notamment vis-à-vis de la Russie, ils ne veulent pas se retrouver dans une spirale infernale
01:07qui leur rappellerait trop, par certains égards, la Seconde Guerre mondiale.
01:11Et quand vous regardez les pays qui ne sont pas très fanats pour envoyer des troupes,
01:13ce sont comme par hasard des pays qui ont été déployés en Russie.
01:18Alors que l'on voit, colonel, pardonnez-moi de vous limper, à l'instant le Premier ministre polonais,
01:22Donald Tusk, qui était en train de s'entretenir juste avant avec Giorgia Meloni, la présidente du gouvernement italien.
01:28Ils étaient en train de se parler, peut-être va-t-elle sortir dans un instant.
01:32Il y avait un aparté Benjamin, et ça c'est très intéressant à observer, parce que vous le savez,
01:35c'est la Pologne qui a la présidence tournante de l'Union européenne pour les six mois qu'on est en train de vivre,
01:42et donc il est normal, puisqu'on est entré dans un bras de fer Donald contre Donald,
01:47contre Trump en l'occurrence, de pouvoir regarder si ces apartés peuvent faire bouger justement,
01:53je veux dire, ce Rubik's cube européen qui est en train de se mettre en place, même à la marge.
01:58Donc on va voir ce qui peut se passer dans ces prochaines heures,
02:01parce qu'on est littéralement dans la semaine de tous les dangers.
02:04Tous les yeux sont rivés vers Riad, bien évidemment, pour les discussions qui doivent avoir lieu demain
02:09entre Marco Rubio et Sergei Lavrov pour les Etats-Unis.
02:12Je rappelle Marco Rubio, chef de la diplomatie américaine, Sergei Lavrov, son homologue russe.
02:16Son homologue russe, mais il y aura aussi d'autres yeux braqués sur Ankara,
02:19puisque demain, Volodymyr Zelensky doit rencontrer le président Erdogan sur place, en Turquie.
02:25Il y aura aussi d'autres yeux braqués ensuite dans d'autres destinations et sur d'autres fronts,
02:30notamment l'Ukraine, puisque Kiskelov, qui est l'envoyé spécial de Donald Trump pour l'Ukraine et la Russie,
02:36lui se rend en Ukraine, en tout cas, Volodymyr Zelensky l'attend en Ukraine dès jeudi,
02:41pour au moins 48 heures, et puis tout converge vers lundi prochain,
02:45lundi qui sera le triste anniversaire des trois ans de l'éclanchement de la guerre entre l'Ukraine et la Russie.

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