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Vincent Hervouët déplore, sur CNEWS lundi 17 février, le soutien d'Eric Coquerel au militant libanais Georges Ibrahim Abdallah : «L’extrême-gauche se bat aux côtés de gens qui ont combattu la France».

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Transcription
00:00Il y a deux histoires là-dedans.
00:01Il y a, d'une part, Georges Ibrahim Abdallah,
00:03dont le sort judiciaire est absolument extravagant,
00:06parce que ce type a été...
00:07L'avocat général avait requis dix ans
00:10pour complicité de meurtre,
00:12puisqu'on avait retrouvé une arme chez lui
00:14qui avait servi à assassiner
00:16deux responsables de renseignements américains et israéliens.
00:21Bon, l'avocat général avait réclamé dix ans.
00:23Il a pris perpète.
00:25Et puis cette perpète, ça fait maintenant 24 ans
00:28qu'il est libéral que le tribunal d'application des peines
00:30dit qu'on peut le relâcher.
00:32Depuis 1999, on est quand même en 2025.
00:36Donc il y a un cas, Georges Ibrahim Abdallah.
00:39Mais sur le fond, il était à la tête
00:41d'une organisation révolutionnaire d'extrême-gauche
00:43qui s'appelait les Forces armées révolutionnaires du Libanais.
00:47Les FARC.
00:48Et si vous voulez, cette force se battait en 1982 contre quoi ?
00:53Contre l'impérialisme occidental au Liban.
00:56C'est-à-dire contre quoi réellement ?
00:57Contre les États-Unis et contre la France
01:00qui, à l'époque, essayait de consolider l'État libanais
01:03après le départ des Palestiniens
01:05et qui s'est fait liquider par les Iraniens.
01:08Donc, en fait, vous avez l'extrême-gauche française
01:11qui se bat aux côtés de gens qui ont combattu la France
01:14par tous les moyens et qui ont d'ailleurs gagné.

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