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00:00Juste un mot quand même sur Eric Piolle, qu'il n'en loue jamais une.
00:09Pourquoi je voudrais juste qu'on écoute effectivement, on vient d'évoquer avec Frédéric Coquin
00:14ce qui s'était passé à Grenoble, la grenade dans un bar, le narcotrafic.
00:19Et alors, hasard, hasard, hasard, Eric Piolle dans les colonnes de Libération, avant, juste
00:25avant cette attaque dans un bar, répondait aux accusations de laxisme qui pèsent sur
00:30lui sur la sécurité dans sa ville.
00:31Que disait-il ? A vrai dire, je m'en fous un peu, quand il ne nous reste que des attaques
00:35sur la sécurité et la propreté, ça veut dire qu'on a gagné quelques batailles par
00:39ailleurs.
00:40Je m'en fous.
00:41Écoutez ce que Eric Piolle, maire de Grenoble, disait ce soir à propos de l'insécurité
00:45dans sa ville.
00:46La France est en échec en matière de sécurité, elle est en échec en matière de sens du travail
00:49de ses policiers, parce qu'ils n'en peuvent plus d'aller écoper la mer sans résultat.
00:53On met des gens en prison, mais le niveau de deal n'a toujours pas changé.
00:56Et donc, nous n'en avons marre que les ministres de l'Intérieur successifs, c'est mon septième,
01:00M. Rotaillot, il se fait un nom, comme ses prédécesseurs, sur le ministère de l'Intérieur.
01:05C'est un fonds de commerce médiatique et politique pour se faire un nom et ça marche.
01:07Alors, alors, la France est en échec sur la sécurité, mais je crois qu'ils s'en
01:13foutaient de la sécurité, je vous le reste.
01:14Est-ce que vous voulez un petit inventaire à l'après-verre ?
01:16Oui, allez-y.
01:17Alors, Grenoble, c'est quoi ces six derniers mois ?
01:19Oui.
01:20Le 24 janvier, deux jeunes blessés grèvement par balle sur un point de deal.
01:23Quelques jours plus tôt, trois personnes touchées par des tirs, dont une ado qui promenait
01:27son chien.
01:28On s'en fout.
01:29Encore avant, une femme enceinte et une ado tabassée en pleine rue par un Tunisien arrivé
01:31en France deux mois plus tôt.
01:32Fin décembre, un jeune gazé, dépouillé, menacé au couteau pour sa trottinette.
01:36Juste avant Noël, parce que quand même, c'est important, une mineure de 13 ans violée
01:39par son cousin de 23 ans qu'elle était censée épouser.
01:41Toujours en décembre, un homme poignardé à mort dans une épicerie.
01:44Le 19 novembre, des scènes de guérilla urbaine, coups de feu et armes blanches.
01:47Le 22 octobre, un adolescent de 15 ans exécuté par balle en pleine rue.
01:50Quelques jours plus tôt, un fourgon blindé attaqué à la Kalachnikov en plein centre-ville.
01:54Et j'ai bientôt terminé.
01:55Fin septembre, un lycéen agressé à coups de ciseaux et de matraques devant son établissement
01:59scolaire.
02:00Et début septembre, un agence municipale, on s'en souvient, Lilian Dejean, tué par
02:03balle.
02:04Voilà ce qu'est Grenoble.
02:05Et ça, c'est que ce qu'il y a dans la presse.
02:08Voilà ce qu'est Grenoble, l'insécurité qui règne depuis, et c'est pour ça que Grenoble
02:12a désormais un surnom, je ne sais pas si vous le connaissez, Chicago-sur-Isère.
02:16Ah oui, c'est vrai, mais c'est Eric Chiotti qui a comparé Grenoble à Chicago, non ?
02:20Peut-être, mais nous, dans le JDD, on l'a écrit il y a bien des semaines.
02:23Ah d'accord, d'accord.
02:24Ça me disait bien quelque chose.
02:25Arnaud Benedetti.
02:26Non mais si vous voulez, ce qui est très intéressant, c'est qu'on voit qu'on est à un an des élections
02:30municipales et que l'enjeu sécuritaire va peut-être être un des enjeux majeurs de
02:34ces élections municipales, notamment à Grenoble, et que peut-être M.
02:38Piolle est en train de se rendre compte que les déclarations qu'il a pu tenir 24 heures
02:43avant que ces grenades soient lancées dans ce bar associatif à Grenoble étaient pour
02:48le moins contre-productives.
02:50Surtout que c'est intéressant parce que tous les verts aujourd'hui n'ont pas forcément
02:53cette position.
02:54Non, à Bordeaux ?
02:55À Bordeaux, il y a peut-être une différence, c'est qu'en fait, à Bordeaux, en l'occurrence,
02:59lui il vient d'être élu, enfin il a été élu il y a cinq ans, lui il a été élu il
03:02y a déjà dix ans, en 2014, donc il considère qu'il est certainement mieux implanté peut-être
03:07que le maire de Bordeaux, mais je pense qu'en effet, on a quelqu'un là qui...
03:10C'est intéressant de voir ces déclarations, en fait, il s'en prend au ministre de l'Intérieur,
03:15sur le fond, vous savez que c'est quand même une responsabilité de l'État, sauf qu'il
03:18oublie une chose, c'est que le maire, il a une double casquette, administrativement,
03:21il est à la fois le représentant de l'État et le représentant de ses administrés, et
03:24donc la sécurité, ça le concerne aussi.
03:26Il a dit qu'il s'en foutait.
03:27Il a des solutions incroyables.
03:28Alors là il dit plus qu'il s'en fout, manifestement.
03:30Il dit que la France a failli.
03:32Il a dit que la France a failli.
03:35Il a des solutions pour faire baisser la criminalité organisée.
03:38Il a deux grandes propositions.
03:40Il faut parler avec les milleurs.
03:41C'est négocié.
03:42Il a ce fameux référendum sur la dépénalisation du cannabis, comme si les Grenoblois n'avaient
03:46que ça à faire, de décider si oui ou non, et les Français d'ailleurs, si oui ou non,
03:50on peut rouler un joint tranquillou dans la rue.
03:52Vous savez qu'il y a un rapport parlementaire qui va le proposer, là, dans 24 heures.
03:56Lundi, il est assez édifiant, d'ailleurs, ce rapport.
03:58C'est le modus vivendi avec les trafiquants.
04:01C'est-à-dire que vous négociez avec les trafiquants et vous laissez administrer les
04:06trafiquants le rôle de l'État.
04:08C'est absolument lunaire.
04:10Mais je ne suis pas sûr qu'Eric Kohl se représente en 2026.
04:13Il avait laissé miroiter le fait de potentiellement partir.
04:17A priori, si la ville continue à être dans cette flambée de violence, c'est sûr que
04:22les électeurs, sans doute, lui, incomberont la responsabilité.
04:27Mais la sécurité, c'est un enjeu majeur.
04:30Regardez Bruno Rotailleau.
04:32Il y a des morts.
04:33Bien sûr, mais c'est épouvantable.
04:34Il y a des conséquences humaines.
04:36Et surtout, ce qu'on disait, ça atteint les villes moyennes.
04:39Ça atteint même les campagnes.
04:41Vous avez des petites communes de 5000 habitants où vous avez du trafic de drogue aujourd'hui.
04:46Oui, parce que c'est plus calme.
04:4879% des communes de France, donc sur 36 000, sont touchées par le narcotrafic aujourd'hui.
04:54Et en effet, l'insécurité règne en maître dans toutes les villes de France.
04:58Il suffit de voir la mort de la petite Louise, épinée sur Orges.
05:0210 000 habitants.
05:04Justement, on va en évoquer Bruno Rotailleau.
05:06Bruno Rotailleau qui sera l'invité demain de Jacques Serais pour la grande interview.
05:12Le grand rendez-vous européen CNews Les Echos.
05:17Il va justement s'expliquer, Bruno Rotailleau, sur Europe 1 à 10h.
05:22Il est le premier ministre de l'intérieur.
05:24Sur ses annonces dans les colonnes d'Aujourd'hui en France, le Parisien, ses annonces.
05:30Vous savez qu'il vient de se déclarer candidat à la présidence LR.
05:33Il dévoile son projet aux Parisiens.
05:34Que dit-il ?
05:35Évidemment, il axe bien sûr sur la sécurité.
05:40Mais il dit aussi qu'il n'a pas de frontières, Bruno Rotailleau.
05:43C'est ce qui est sûr dans mon action au ministère.
05:46C'est que j'arrive à convaincre autant des électeurs macronistes que ceux du RN.
05:50Il veut ratisser large pour redonner une impulsion au LR.
05:55Il rassure, il dit que c'est sur son temps libre.
05:59Est-ce qu'on peut avoir du temps libre quand on est ministre de l'intérieur ?
06:01Il dit le soir et le week-end.
06:03Il sait très bien que ça va être une attaque qui va être développée par ses adversaires.
06:07Laurent Woutier et même le Rassemblement National qui a déjà commencé.
06:11Qui dit qu'un ministre de l'intérieur doit être aux affaires.
06:15Il y a assez d'insécurité, on le disait, d'enlevagement dans le pays
06:18pour que le ministre ait des choses à faire.
06:19Il a commencé cette semaine à Paris avec un café militant en sa campagne.
06:24A priori ce sera le soir et le week-end qu'il officiera.
06:28Il a encore le droit d'avoir deux casquettes.
06:32Nicolas Sarkozy en son temps était président de l'UMP
06:36qui était une autre machine, une machine beaucoup plus importante que ne l'est aujourd'hui les Républicains.
06:40Il était en même temps ministre de l'intérieur sous Jacques Chirac
06:43qui lui mettait un certain nombre de bâtons dans les roues.
06:45Mais ça je pense qu'Arnaud maîtrise le sujet mieux que moi.
06:48Je m'en souviens.
06:49Donc ce n'est pas incompatible avec la fonction.
06:51Ça vous rappelle d'autres souvenirs ?
06:53Ce n'est pas le premier ministre,
06:55le premier premier ministre il n'est pas à être responsable d'un parti politique.
06:59En l'occurrence s'il devient, s'il l'emporte.
07:01Parce qu'après ce n'est pas fait, vous savez,
07:03même s'il bénéficie d'une poussée dans les études d'opinion
07:09et dans une partie de l'électorat de droite, ce sont les militants qui votent.
07:12Donc il faudra voir comment sont répartis les cartes,
07:15comment sont les rapports de force entre les fédérations.
07:18On imagine quand même que Laurent Wauquiez y a travaillé aussi.
07:21Et c'est d'ici le mois de mai, il ne faut pas l'oublier.
07:23Donc d'ici le mois de mai il reste trois mois.
07:25Trois mois c'est long, c'est très long en politique.
07:28Ce qui est vrai c'est qu'il sera jugé aussi sur les résultats de ces trois mois,
07:32en l'occurrence Bruno Rotailleau.
07:34Donc pour l'instant ça va bien mais il peut basculer.
07:36On peut imaginer qu'aujourd'hui, le vote aurait lieu aujourd'hui.
07:39Son élection, à mon sens, ne devrait pas fondamentalement poser problème.
07:43Mais enfin, en l'occurrence, d'ici trois mois, les choses peuvent encore évoluer.
07:46Est-ce que vous croyez qu'il peut baisser dans les sondages à cause de ça ?
07:48Que les Français se disent qu'il n'est pas assez mobilisé ?
07:50Vous savez, c'est les militants.
07:52Je sais, mais je veux dire dans les sondages d'opinion.
07:55Il est bien placé, on parlait de François Bayrou tout à l'heure.
07:58Bruno Rotailleau dans les sondages d'aujourd'hui.
08:01Dans les sondages de popularité, de notoriété.
08:03Evidemment maintenant il est l'une des figures connues du paysage,
08:07et reconnue du paysage politique.
08:09Et en termes de popularité, c'est le ministre le plus apprécié du gouvernement
08:12devant Sébastien Lecornu et Gérald Darmanin.
08:15Il est rentré dans le top 5 des personnalités préférées,
08:19des personnalités politiques préférées des Français
08:22avec Jordan Bardella, Marine Le Pen et Édouard Philippe.
08:25Mais après, la popularité c'est quelque chose qui peut descendre.
08:28Il peut lui arriver ce qui était arrivé à Gérald Darmanin.
08:31Souvenez-vous de l'épisode de l'imam Iqbisen.
08:33Souvenez-vous de l'épisode du Stade de France
08:35où il avait dit que c'était que des Matteo et des Kevin.
08:38Bruno Rotailleau, à mon avis, n'ira pas sur ce terrain-là.
08:40Mais à debout, il y a tellement de pression,
08:42il y a tellement de facteurs qui potentiellement peuvent...
08:45Ça peut être des pièges, souvent.
08:47Eh bien, on ne sait jamais ce qui peut arriver.
08:50Et en effet, vous avez raison Arnaud de le dire.
08:51Trois mois, c'est très long.
08:52Mais je peux vous dire que du côté de l'équité politique à droite,
08:56le RN, ça va commencer à être un danger Bruno Rotailleau.
08:59Parce que s'il obtient des résultats,
09:01il peut non pas faire une OPA sur l'ERN,
09:03mais en tout cas, il peut être un danger pour eux,
09:05faire comme ce que Nicolas Sarkozy avait réussi en 2010,
09:08c'est-à-dire assister à l'électorat son mari à peine.
09:10L'information en soutient ce soir François-Xavier Bellamy.
09:12Oui, François-Xavier Bellamy.
09:13Qui l'avait déjà soutenu quand même.
09:15Qui soutenait Bruno Rotailleau face à Laurent Wauquiez.
09:17Qui est quand même le numéro 2 du parti actuel.
09:19Oui, ce n'est pas une surprise.
09:21Il l'avait soutenu lors d'élections à la présidence en 2022.
09:26Donc là, de ce point de vue-là, Bellamy est loyal.
09:29Moi, je voudrais juste réagir sur l'histoire.
09:31Je pense qu'il prend plus...
09:33Il est en mesure de récupérer une partie de cet électorat de droite
09:36qui était parti chez Macron.
09:38Notamment, on l'avait vu après les élections européennes de 2019.
09:42On avait vu une partie de cet électorat
09:44qui notamment dans un certain nombre de territoires,
09:46dans l'ouest parisien, voire parfois dans l'ouest tout court,
09:49avait voté Macron.
09:51Pour le Rassemblement National, ça sera plus compliqué.
09:53Ça sera beaucoup plus compliqué parce que
09:55d'abord la sociologie du Rassemblement National
09:57est assez différente de ce qu'est la sociologie LR.
09:59Ce sont les classes populaires et les classes moyennes.
10:01Mais c'est vrai qu'il est quand même confronté
10:03à un devoir de résultat.
10:05Et ça, c'est le plus important.
10:07A-t-il les moyens de sa politique ?
10:08C'est ça le problème.
10:09A-t-il les moyens de sa politique ?
10:11Je vous ai d'accord, Gilles Thorez.
10:12Non, mais c'est une question qui se pose.
10:14C'est la contrainte qui se pose.
10:15Tout le monde crédit d'une sincérité évidente.
10:17Ça, c'est sa force.
10:18C'est vrai.
10:19C'est-à-dire qu'on dit, Rotaïo,
10:20on aime ou on n'aime pas, mais il est sincère.
10:22Et ça, c'est une force en politique
10:24parce que le soupçon d'insincérité planant
10:26sur à peu près 90% de la classe politique,
10:28quand vous êtes plutôt crédité de sincérité,
10:30c'est un avantage comparatif par rapport à vos concurs.
10:32Oui, bien sûr.
10:33Là, il a un petit peu, depuis quelques semaines,
10:35un rôle de lanceur d'alerte de l'intérieur.
10:37C'est-à-dire que cette affaire de l'influenceur d'Ouallem,
10:40le tribunal administratif,
10:42qui offre un désaveu au ministre de l'Intérieur,
10:44il ne nous dit pas que c'est formidable.
10:49Bruno Rotaïo, il dit qu'il y a des choses
10:51qu'il ne peut pas faire.
10:52Il y a des choses qu'il peut faire
10:53sur la voie réglementaire, sur les décrets.
10:55Là, il y a un certain nombre de propositions de loi
10:57qui émanent du Sénat
10:59qui ont été votées par le Sénat
11:00ou qui vont être votées par le Sénat.
11:02Est-ce que ça ira à l'Assemblée nationale ?
11:03C'est toute la question.
11:04En tout cas, il peut faire des choses.
11:06Mais en effet, s'il y a une nouvelle affaire d'Ouallem,
11:08ou en tout cas, une histoire, un fait d'actualité
11:11qui lui montre qu'il est dans une incapacité d'agir,
11:13que François Bayrou lui met des bâtons dans les roues...
11:15Oui, mais pas parce que lui est en incapacité d'agir.
11:17Ce n'est pas lui qui est en incapacité d'agir.
11:19On lui met des bâtons dans les roues
11:21en extérieur de l'administration française.
11:22Lui, ce qu'il voudrait faire,
11:23c'est faire un grand référendum sur l'immigration,
11:25c'est renverser la table,
11:26c'est voter un projet de loi sur la justice,
11:28même sur l'économie.
11:29Il a beaucoup d'idées sur l'économie, Bruno Rotailleau.
11:31Actuellement, il ne peut pas faire tout ça.
11:33Il ne peut même pas faire un grand projet de loi sur l'immigration.
11:35C'est en cela qu'il a une sorte d'incapacité d'agir.
11:38En tout cas, il ne pourrait pas faire
11:39tout ce qu'il voudrait faire.
11:40Et c'est normal.
11:41Il appartient à un gouvernement
11:42dont le Premier ministre est issu de modem.
11:44Le Président de la République
11:45a fondé le Parti Renaissance
11:46et lui, il est au Républicain.
11:47Donc, évidemment, c'est un assemblage,
11:49on a bien compris,
11:50qui n'était pas un assemblage de raison,
11:53en tout cas.
11:54Enfin, si, qui était plutôt un assemblage de raison.
11:55Mais qui n'était pas un assemblage,
11:57comme on a l'habitude, nous,
11:59dans notre cinquième République.
12:00Donc, là, il faut faire des choses.
12:02Et Bruno Rotailleau assume d'être minoritaire
12:05au sein du gouvernement,
12:06mais avec sa propre ligne.
12:07Et il fait avancer les choses quand même.
12:08Pardon, Benedictine,
12:09dans un instant, vous allez nous donner
12:10des nouvelles de Boilem Sansalle.
12:11Vous en avez.
12:12Boilem Sansalle.
12:13Et puis, on va parler peut-être du comportement
12:15de certains chez Alephi.
12:17C'est un peu deux poids, deux mesures.
12:18N'est-ce pas, Arnaud Benedetti ?
12:19Tout à fait.
12:20Voilà.
12:21Information sur Europe 1 dans un instant.
12:22Il est 19h44.

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