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Judith Waintraub : «Un parti n'est pas équivalent aux électeurs. Il y a toujours un décalage entre les votants qui élisent leur président et les électeurs français. M. Retailleau reste, pour une partie des adhérents des Républicains, celui qui est allé à la soupe avec M. Macron.»

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Transcription
00:00Il faut faire très attention sur l'articulation entre élection interne à la présidence du parti et élection générale présidentielle. Pourquoi ?
00:08Parce qu'un parti n'est pas équivalent aux électeurs, et d'autant moins quand il fait tout mouiller 60 000 adhérents.
00:1760 000, je suis vraiment gentil, je prends les chiffres officiels.
00:21Il y a toujours un décalage entre les votants qui élisent leur président et les électeurs français.
00:29Et ce décalage-là fait qu'on ne peut absolument pas, en tout cas moi je n'y risquerais pas, dire aujourd'hui qui de Bruno Retailleau et Laurent Roquier peut gagner.
00:39Je ne parle même pas de tricotage, de bourrage des urnes, et de campagne d'adhésion, puisque la machine à faire des adhésions, c'est René Zarrouf, du BAC.
00:58Ils ont 60 jours pour faire des cartes.
01:00Et d'autre part, Bruno Retailleau, malgré son ascension fulgurante dans les sondages, reste pour une partie des électorats de droite, et singulièrement pour une partie des adhérents des Républicains,
01:15le type qui est allé à la soupe avec Emmanuel Macron.
01:19Le type ? Oui, bien sûr.
01:21C'est beaucoup plus compliqué que ça n'y paraît.
01:23Le monsieur ? Non, je répète, pardon.
01:25L'ancien président des sénateurs LR.
01:27Je répercute les discours.
01:29Le modérateur modère.
01:31Tel qu'il existe au sein d'une partie de la base des Républicains.
01:39Je pense...

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