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00:00On va parler maintenant de Laurent Wauquiez.
00:01Ah oui, ça c'est sérieux.
00:02Déjà, c'est une longue histoire Laurent Wauquiez, vous.
00:04Oui.
00:05Vous connaissez depuis combien de temps ?
00:06Depuis 2000, enfin je le connais personnellement depuis 2017 où j'étais sa porte-parole.
00:11Très bien. Alors déjà, parlez-nous de l'homme. Est-ce que vous l'appréciez ?
00:14Beaucoup.
00:15C'est un homme qui est très gentil, qui a beaucoup de simplicité, de gentillesse.
00:20Quand j'étais sa porte-parole, même quand je faisais des erreurs, il n'a jamais tenu rigueur.
00:26C'est vraiment un mec super. Ça c'est le côté amical.
00:30Ensuite, sur le côté politique, c'est un homme puissant.
00:33Donc c'est pour ça que je crois en lui.
00:35Tout le monde dit qu'il est très intelligent.
00:37Il est hyper intelligent.
00:39Je ne vais pas raconter l'histoire, je le connais un peu.
00:41Major de la grecque de l'histoire.
00:43C'est vrai que c'est quelqu'un, ce n'est pas personne.
00:45Il y a deux hommes que je connais à ce niveau-là, c'est Nicolas Sarkozy et lui.
00:49Et il y a Bébert Le Frolon aussi.
00:51Je ne connais pas. Vous allez peut-être me le présenter.
00:53Je peux vous dire que c'est quelqu'un, c'est vrai.
00:55Oui, Laurent Wauquiez.
00:57Justement, c'est intéressant que vous citiez Nicolas Sarkozy.
00:59Parce que Nicolas Sarkozy, il n'a jamais caché ses critiques à l'endroit de Laurent Wauquiez
01:04quand il était trop en retrait.
01:06Il l'avait dit à plusieurs reprises dans des interviews
01:08qu'il fallait que Laurent Wauquiez revienne sur le devant de la scène.
01:11Ce qu'il a fini par faire en se présentant comme député, en étant élu
01:15et en prenant la présidence du groupe à l'Assemblée nationale.
01:17Est-ce que vous ne trouvez pas qu'il a trop attendu Laurent Wauquiez
01:20avant de revenir dans la lumière ?
01:22Il s'est occupé de sa région.
01:24C'est vrai que j'aurais préféré qu'il soit un peu plus en avant.
01:27Mais ça a été son choix.
01:29Et si Nicolas Sarkozy voulait qu'il s'exprime plus,
01:31c'est qu'il croit en lui.
01:33Nicolas Sarkozy, s'il ne croit pas en quelqu'un,
01:35il ne lui demande pas d'aller sur le devant de la scène.
01:37Donc, ce n'est pas vraiment une critique.
01:39C'est plutôt un conseil.
01:41Nicolas Sarkozy pense que le chef s'impose
01:43qu'il n'a pas à passer par une primaire ou autre.
01:45Et que, comme lui d'ailleurs, puisqu'il prend son exemple personnel,
01:47il s'est imposé à tous.
01:49Et c'était l'évidence qu'il soit le candidat en 2007.
01:51Mais là, vous voyez bien, vous le connaissez mieux quiconque
01:53la situation actuelle.
01:55Il y a plusieurs personnes qui veulent être candidats à la présidentielle.
01:57Donc là, c'est déjà une étape.
01:59Justement, Laurence, est-ce que vous pouvez nous dire aujourd'hui
02:01qui des deux dit la vérité ou pas
02:03sur ce fameux partage
02:05entre Bruno Rotailleau
02:07et Laurent Wauquiez ?
02:09Parce qu'il y a forcément l'un des deux qui ment.
02:11Moi, je sais que Laurent Wauquiez m'en a parlé
02:13de cette répartition,
02:15si on peut appeler ça comme ça,
02:17pendant qu'il y a eu ces discussions.
02:19Il m'en a parlé en off, comme ça, naturellement.
02:21À moins qu'il m'a inventé le truc au moment où il me l'a dit.
02:23Mais je ne l'imagine pas.
02:25Après que Bruno Rotailleau
02:27n'ait pas tenu son engagement,
02:29c'est un fait. On ne va pas non plus faire
02:31toute la campagne là-dessus, dans le sens où
02:33c'est comme ça, on sait. C'est pour ça que c'est un peu surprenant
02:35et un peu décevant. Mais maintenant, il faut avancer.
02:37Il faut dire quand même ce que dit l'entourage de Bruno Rotailleau
02:39puisque vous représentez l'entourage de Laurent Wauquiez.
02:41L'entourage de Bruno Rotailleau explique
02:43qu'il n'y a jamais eu de deal.
02:45Donc, on ne saura jamais qui dit au fond la vérité.
02:47Et que, preuve en est,
02:49Laurent Wauquiez avait essayé d'entrer par deux fois au gouvernement
02:51d'avoir Bercy, sous Michel Barnier et sous François Béraud
02:53et qu'il ne s'est jamais engagé
02:55Bruno Rotailleau à ne pas être
02:57candidat à la présidence des Républicains.
02:59Ça, c'est la version de Bruno Rotailleau.
03:01C'est vrai qu'ils disent qu'il n'y a pas eu de deal.
03:03De l'autre côté, Laurent Wauquiez
03:05dit qu'il y a eu un big deal.
03:07On ne saura pas.
03:09C'est quand même une logique. C'est-à-dire que
03:11vous êtes ministre de l'Intérieur.
03:13Vous êtes dans votre fonction de ministre de l'Intérieur.
03:15Et après, il faut s'occuper du parti.
03:17Être président d'un parti, Laurent Wauquiez l'a été en 2017.
03:19On sait à peu près ce que ça représente.
03:21J'en étais porte-parole.
03:23François Béraud est le président du Modem. Il est Premier ministre aussi.
03:25Je vais vous comparer le Modem.
03:27En ce moment, est-ce qu'il exerce les fonctions de président ?
03:29Est-ce que vous trouvez que le Modem a une activité de conquête
03:31dans le champ électoral ?
03:33Il est maire de Pau aussi.
03:35D'accord.
03:37Ce que je veux vous dire par là, c'est que c'est une vraie mission
03:39d'être président d'un parti. Ça prend beaucoup de temps.
03:41Est-ce que M. Rotailleau pense pouvoir
03:43être ministre de l'Intérieur ?
03:45Peut-être qu'il se retirera du ministère de l'Intérieur.
03:47Rien que faire la campagne.
03:49Nicolas Sarkozy, avant 2007,
03:51était à Beauvau et il a pris le parti.
03:53Je suis d'accord de vous l'entendre dire.
03:55Mais est-ce que la situation aujourd'hui
03:57du pays au niveau sécuritaire
03:59est la même ? Je n'ai pas le sentiment.
04:01C'est ce que dit Laurent Wauquiez.
04:05Rien que faire la campagne,
04:07il y a 100 fédérations environ.
04:09Il faut faire le tour des fédérations.
04:11Je ne sais pas, Bruno Rotailleau va aller faire le tour
04:13pour aller voir les militants ?
04:15On parle des sondages, on parle d'un tas de choses.
04:17Mais c'est une élection de militants.
04:19Je l'ai fait le tour des fédérations.
04:21Ce sont des militants. Il ne faut pas les mépriser en se disant
04:23que les sondages disent qu'ils ont
04:25une vraie opinion les militants.
04:27Bruno Rotailleau méprise les militants ?
04:29Non, je n'ai pas du tout dit ça.
04:31Elle est en train de dire que les journalistes
04:33méprisaient les militants
04:35en se fondant sur des
04:37sondages qui ne prennent pas
04:39en compte les militants.
04:41Laurence, vous dites que Bruno Rotailleau
04:43en se basant sur les sondages...
04:45Non, je n'ai jamais dit que Bruno Rotailleau
04:47méprisait quiconque. Vous n'entendez pas de critique de ma part
04:49sur Bruno Rotailleau ?
04:51Ça va être une campagne propre.
04:53Ça va être une campagne. Dans une campagne,
04:55on confond les idées. Qu'est-ce que vous appelez propre ?
04:57Mais bien sûr qu'on ne sera pas d'accord
04:59sur des sujets et chacun donnera sa position.
05:01Sur les militants, ce que je veux dire, c'est que
05:03tout le monde dit que les Français de droite
05:05c'est les Français de droite. Les militants, c'est
05:07les militants. C'est des gens qui sont engagés sur le terrain
05:09depuis des années et ils ont leur propre opinion.
05:11Et celle-là, personne ne la connaît
05:13parce qu'il n'y aura jamais de sondage.
05:15Est-ce qu'il va y avoir un fort mouvement d'adhésion
05:17avant le vote ?
05:18Oui, je pense que oui.
05:19J'espère que ça va créer une belle dynamique.
05:21Ils sont à 70 000 là ?
05:23Je ne sais pas encore les nouveaux chiffres.
05:25C'était le chiffre en 2022.
05:27Après la défaite de Pécresse, ça a plus...
05:29Moi, je vous dis,
05:31j'annonce,
05:33après je peux me tromper,
05:35j'annonce entre 150 et 200.
05:37De gens qui vont prendre leur carte ?
05:39Ils vont arriver à 150 000.
05:41Je pense qu'il va y avoir beaucoup de gens qui vont prendre leur carte
05:43et plus il y aura d'adhérents,
05:45plus je pense que c'est aussi
05:47un effet Bruno Rotaillot.
05:49Si Bruno Rotaillot n'avait pas été candidat,
05:51il n'y aurait pas cet engouement autour de l'actualité
05:53des Républicains. Ce duel
05:55Vauquiez-Rotaillot
05:57replace au centre du jeu politique
05:59les Républicains. Je regarde les chaînes d'info depuis
06:01ce matin avec l'annonce de la candidature
06:03de Laurent Vauquiez.
06:05Les LR existent là
06:07médiatiquement et politiquement.
06:09Donc cet affrontement, s'il se passe correctement,
06:11est intéressant, s'il n'y a pas de contestation des résultats.
06:13J'aimerais bien qu'on
06:15fasse deux, trois projections.
06:17Imaginons,
06:19Laurent Vauquiez
06:21gagne le parti.
06:23C'est lui le patron des Républicains,
06:25le président des Républicains.
06:27C'est lui qui va être le candidat pour moi des Républicains
06:29en 2027. C'est pour ça qu'il le fait.
06:31Que fera Bruno Rotaillot à votre avis ?
06:33Est-ce qu'il va essayer
06:35de se présenter à côté ?
06:37Ou est-ce qu'il va se dire, je vais me ranger derrière Laurent Vauquiez
06:39et on va essayer de gagner avec les Républicains ?
06:41Qu'est-ce que vous en pensez ?
06:43Je ne veux pas faire parler ni Laurent Vauquiez ni Bruno Rotaillot.
06:45A votre avis ?
06:47Je pense qu'on peut se poser la question pour les deux hommes.
06:49Posons-la d'abord dans ce sens-là.
06:51Je pense que dans l'autre côté, elle se pose moins.
06:53Je pense que ni Bruno Rotaillot ni Laurent Vauquiez
06:55ne veulent faire de cette élection
06:57le choix
06:59du candidat pour la présidentielle
07:01de manière officielle.
07:03On se dit évidemment, celui qui l'emporte
07:05il fait un pas de plus vers 2027
07:07et j'entendais des proches
07:09des deux camps dire
07:11évidemment que cet échange
07:13comptera pour 2027. Mais s'ils le disent
07:15officiellement, ça veut dire que celui qui perd
07:17il est démonétisé, il doit se retirer
07:19et il doit dire je ne vais pas être candidat et je vais soutenir mon rival.
07:21Je ne suis pas sûr que les choses se passent
07:23de manière aussi simple que ça.
07:25Par rapport à la question de Cyril,
07:27si l'avantage
07:29de Laurent Vauquiez
07:31est très net
07:33si c'est du 65-35-70-30
07:35là Bruno Rotaillot
07:37se retrouve dans une situation
07:39difficile. Parce qu'il serait
07:41naturellement
07:43Laurent Vauquiez
07:45désigné par sa famille politique.
07:47Par contre, si le résultat est serré entre les deux
07:49ça ne tranche rien
07:51et tout est renvoyé à une primaire.
07:53En fait, il y a une différence entre les deux.
07:55Peut-être pas une primaire, peut-être un second choix des adhérents.
07:57C'est-à-dire qu'il peut y avoir cette élection
07:59en première étape
08:01et puis c'est long encore avant la présidentielle.
08:03Il y a les municipales.
08:05Le résultat municipal va aussi orienter les choses
08:07par rapport à la force du parti.
08:09Peut-être des législatives.
08:11Certainement même.
08:13C'est pour ça qu'il faut
08:15faire très attention. Il y a sept premières étapes.
08:17Rien n'empêche après de reconsulter les militants
08:19pour le choix du candidat à la présidentielle.
08:21Moi je pense que c'est un peu tôt pour le choix du candidat
08:23à la présidentielle. Regardez les dernières
08:25présidentielles, Macron est sorti du bois
08:27un an avant.
08:29Je n'ai jamais vraiment vu de candidature
08:31qui émerge.
08:33Et ceux qui sont
08:35haut très tôt,
08:37s'effondrent.
08:39Vous parliez de Juppé,
08:41il y en a plein d'autres qui étaient haut très tôt.
08:43Il le disait lui-même Juppé, trop haut, trop tôt.
08:45C'est ce qu'on disait dans les soirées
08:47de Fabien Lecoeuvre.
08:49Haut à 21h, bas à 23h.
08:51C'est une belle image.
08:53C'est tout à fait ça.
08:55C'est une belle image.
08:57Il est haut à 21h et bas à 23h.
08:59Il y a quand même une différence entre Laurent Wauquiez
09:01et Bruno Rotailleau pour
09:03la défaite, parce qu'évidemment un des deux perdra.
09:05C'est-à-dire que si Bruno Rotailleau
09:07a quand même un endroit de repli
09:09qui est l'intérieur, où il cultive son image
09:11et il est en train de tisser un lien
09:13avec les Français, et où il a une
09:15forte popularité dans les sondages
09:17auprès des Français et pas seulement
09:19des militants LF.
09:21Pour l'instant oui.
09:23Tandis que Laurent Wauquiez,
09:25le point de repli,
09:27c'est la présidence du groupe
09:29à l'Assemblée Nationale, c'est pas la même chose.
09:31Pour être populaire auprès des Français,
09:33pour tisser un lien.
09:35C'est ce qu'on se dit.
09:37La défaite est plus dure pour Laurent Wauquiez
09:39que pour Bruno Rotailleau.
09:41Si Bruno Rotailleau gagne, est-ce que Laurent Wauquiez
09:43va se dire je roule pour Bruno Rotailleau
09:45pour 2027 ?
09:47Je pense que ce ne sera pas évident pour lui de le dire.
09:49Je ne le pense pas.
09:51Autant déterminé,
09:53je ne vois pas ce qu'il pourrait faire renoncer.
09:55Et je vais vous prendre l'exemple contraire.
09:57Imaginez que Rotailleau reste au ministère de l'Intérieur
09:59et qu'il n'y ait pas de résultats.
10:01Parce qu'à ce stade, il y a des bonnes intentions
10:03que l'on valide, mais
10:05il n'y a pas encore de résultats.
10:07Vous pensez qu'il y aura des résultats
10:09parce que vous croyez en Bruno Rotailleau ?
10:11Ça ne dépend pas que de lui.
10:13Il va dire que ça ne dépend pas que de lui.
10:15Moi je ne vois que ce que je crois.
10:17Mais il démissionnera.
10:19Donc ce que je vais vous dire par là,
10:21c'est que s'il n'y a pas de résultats,
10:23être à l'intérieur et ne pas avoir de résultats...
10:25Aujourd'hui il n'a pas de résultats,
10:27il est là depuis septembre mon dernier,
10:29il n'a pas de résultats.
10:31Je ne sais pas, vous en avez ?
10:33C'est vous qui êtes journaliste.
10:35Rien que par sa présence,
10:37il pointe quand même les problèmes des Français.
10:39La déception peut être forte.
10:41C'est très important.
10:43Sans parler de lui en particulier...
10:45Je pense que vous prenez
10:47les Français pour des jambons.
10:49Les Français sont parfaitement conscients
10:51de la situation.
10:53Ils savent très bien que la marge de manœuvre de Rotailleau
10:55est extrêmement infime.
10:57Dans la tête des Français,
10:59ils se disent
11:01qu'au moins Rotailleau pointe nos problèmes.
11:03Et il essaie de faire des choses.
11:05Ce qui s'est passé avec l'influence sur Algebra,
11:07tout le monde pense que c'est un mauvais point pour Rotailleau.
11:09Pas du tout. C'est un mauvais point pour la France.
11:11Mais pour Rotailleau, les Français disent
11:13qu'il essaie de faire des choses,
11:15donc on aimerait lui donner les pleins pouvoirs
11:17pour qu'il puisse faire ce qu'il a dans la tête.
11:19Il se trompe complètement.
11:21Deux, je vais vous dire un autre truc.
11:23Il y a un autre truc sur lequel vous vous trompez
11:25sur Bruno Rotailleau, et sur lequel il y a pas mal
11:27de gens qui l'attaquent.
11:29En l'attaquant sur ce point-là, ils ne font que le renforcer.
11:31Je vais vous dire de quoi il s'agit dans un instant.
11:33Je pense que Gauthier Lebré est d'accord avec moi.
11:35Je pense qu'il sait de quoi je veux parler.
11:37Je suis dans votre tête, donc je sais très bien de quoi vous parlez.
11:39Vous lisez en moi comme dans un livre.
11:41C'est un livre.
11:4339, 21, vous nous appelez,
11:45vous nous dites ce que vous en pensez de tout ça.
11:47Bruno Rotailleau, Laurent Wauquiez, puisque Laurent Wauquiez
11:49a annoncé sa candidature, c'était dans Le Figaro.
11:51Voilà, c'était aujourd'hui. A tout de suite sur Europe 1.
11:53Europe 1,
11:5516h, 18h.
11:57On marche sur la tête, Cyril Hanouna.
11:59On marche sur la tête sur Europe 1,
12:0116h32, qu'est-ce qu'on est bien, qu'est-ce qu'on est heureux
12:03d'être avec toute l'équipe et d'accueillir notre amie.
12:05Franchement, c'est notre phare dans la nuit.
12:07Laurence Saillet.
12:09Laurence Saillet.
12:11Merci Laurence.
12:13Merci à vous Cyril.
12:15Je suis tellement heureuse d'être là, merci.
12:17Quelle gentillesse.
12:19Vous savez que c'est une amie, Laurence Saillet,
12:21je préfère le dire. C'est vraiment une amie.
12:23Je ne rigole pas.
12:25Elle fait partie de la famille TPMP,
12:27on est liés.
12:29C'est une amie aussi, bien sûr.
12:31Laurence, c'est moi.
12:33Si j'étais dans le parti, elle m'aurait soutenu.
12:35C'est moi qu'elle aurait soutenu.
12:37Ah oui ?
12:39Elle ne peut pas le dire devant, pour Laurence.
12:41Si Laurent Wauquiez nous écoute, on ne peut pas le dire.
12:43Vous l'auriez appris comme porte-parole.
12:45Porte-parole, porte-drapeau,
12:47porte-portefeuille.
12:51Porte-à-porte.
12:53Merci Olivier d'Artigol d'être là.
12:55Merci Fabien Lecoeuf.
12:57Je pense que vous allez faire votre chronique aujourd'hui.
12:59C'est vrai ? Ça vous plaît ?
13:01Non, je n'ai même pas vu de quoi vous alliez parler.
13:03Je viens de voir...
13:05Finalement non, ne vous emmerdez pas.
13:07On reviendra vers vous ultérieurement.
13:09C'est bien ça, le top des ventes.
13:11J'ai vérifié auprès de tous les vendeurs
13:13cette semaine.
13:15Tous les groupes, Nike, Amazon.
13:17Je peux vous donner plein de marques.
13:19Lui, c'est quelqu'un. Ce n'est pas personne.
13:21Merci.
13:23Cotier Lebray, merci mon chéri.
13:25Merci Valérie Benim.
13:27Laurent Wauquiez, ça y est, il a annoncé sa candidature.
13:29Il a fait une longue interview au Figaro.
13:31Je suis candidat à la présidence des Républicains.
13:33Il a fait une longue interview.
13:35Qu'est-ce qu'il dit dans cette interview ?
13:37Cotier Lebray.
13:39En résumé.
13:41Il dit qu'il sera candidat
13:43à la présidence des Républicains.
13:45C'est le sens de toute l'action que je mène depuis des mois.
13:47En juin, j'ai pris mes responsabilités
13:49en partant aux législatives.
13:51Je suis allé au combat pour défendre nos idées
13:53alors que notre parti était en situation
13:55de blocage après le départ d'Eric Ciotti.
13:57Ma famille politique depuis m'a confié à l'unanimité
13:59la mission de conduire sa refondation.
14:01J'ai sillonné les fédérations
14:03de tout le pays.
14:05Ensuite, il a mis à l'honneur les militants de son parti
14:07dont Laurence nous parlait à l'instant.
14:09Nos militants sont incroyables, portés par leurs convictions
14:11sans rien attendre en retour,
14:13notamment des résultats à la présidentielle.
14:15Dans une société, ça j'ajoute,
14:17qu'on dit égoïste et individualiste,
14:19ils se battent pour défendre notre vision de la France.
14:21J'ai toujours pu compter sur eux et c'est une fierté pour moi de m'engager à leur côté.
14:23Il y a tant à faire pour refonder notre parti.
14:25Ce qu'il faut dire, quand même, c'est que cette interview
14:27arrive au lendemain de celle de Bruno Rotailleau
14:29dans les mêmes colonnes du Figaro.
14:31Bruno Rotailleau a un peu, quelque part,
14:33coupé l'herbe sous le pied à Laurent Wauquiez
14:35puisque Laurent Wauquiez fait une réunion publique ce soir
14:37et Bruno Rotailleau a fait sa première réunion publique
14:39hier dans un bar parisien
14:41auprès de la jeunesse des Républicains.
14:43Exactement.
14:45Il ajoute quand même quelque chose qui est important, c'est que la France a besoin
14:47d'un ministre de l'Intérieur à temps plein.
14:49Exactement, c'est ce qu'a dit Laurent Wauquiez.
14:51Il y a pas mal de gens qui veulent réagir sur Europe 1.
14:530, 1, 80, 20, 30,
14:5521, vous réagissez.
14:57Laurent Wauquiez, Bruno Rotailleau.
15:01Laurent Wauquiez, Bruno Rotailleau,
15:03vous dites ce que vous en pensez. Moi, je voulais dire un truc tout à l'heure.
15:05Oui.
15:07Gautier Lebray. Le petit à côté, c'est Gautier Lebray.
15:09Le petit à côté.
15:11Vous avez entendu, j'ai dit
15:13ils attaquaient Bruno Rotailleau
15:15sur deux choses. Déjà, on a compris, sur
15:17le ministre de l'Intérieur, c'est un job à plein temps
15:19comme vient de le rappeler Valérie, comme l'a dit aussi
15:21Laurence, et on peut pas être président de parti en même temps.
15:23C'est le premier axe d'attaque.
15:25Deuxième axe d'attaque.
15:27Pourquoi attaque ? Vous voyez de la guerre partout et de la méchanceté partout.
15:29Excusez-moi, c'est une attaque.
15:31C'est une opinion.
15:33Chacun a sa place.
15:35C'est une opinion, c'est pas une attaque. C'est un constat.
15:37Vous me voyez dans l'attaque ? Vous me trouvez agressif ?
15:39C'est une...
15:41Comment on peut dire ? C'est une...
15:43Une observation.
15:45C'est factuel.
15:47On peut être ministre de l'Intérieur et président de parti.
15:49Il y a eu des ministres des Affaires étrangères et président de parti.
15:51Il y a eu des ministres de l'Intérieur et président de parti.
15:53Il y a eu des premiers ministres et des présidents de parti.
15:55C'est pas factuel, Fabien, je suis désolé.
15:57Ce que j'attends de voir, c'est est-ce que l'équipe Wauquiez
15:59va attaquer Bruno Rotailleau sur ses positions
16:01passées, notamment sur des questions sociétales.
16:03Voilà, je pense que c'est l'axe que voulait développer
16:05Cyril Hanouna.
16:07Exactement.
16:09Merci Gauthier de m'avoir écrit.
16:11Et vous dites que ce serait une erreur ?
16:13Pas du tout, non, c'est vraiment une erreur.
16:15Si vous attaquez...
16:17Si vous êtes trop conservateur, trop catho-tradit,
16:19ça, vous allez dans le mur total.
16:21Je pense que c'est exactement ce que veulent
16:23énormément de Français.
16:25En l'attaquant là-dessus, vous allez le renforcer.
16:27Moi, je suis sûr que l'entourage de Bruno Rotailleau
16:29s'attend à des attaques comme celle-ci.
16:31Vous pourrez dire aux équipes de Bruno Rotailleau
16:33que pour eux, c'est
16:35que du bon là-dessus.
16:37Je vous le dis, si vous l'attaquez là-dessus,
16:39je pense sincèrement,
16:41d'ailleurs on va prendre des auditeurs en ligne, on va voir ce qu'ils en pensent
16:43de tout ça, 0 à 80, 20, 30,
16:459, 21, je pense que c'est une erreur.
16:47Vraiment, c'est une erreur
16:49parce que je pense qu'au contraire, les Français adorent ça,
16:51ils ont besoin de repères et ils ont besoin de quelqu'un.
16:53Emmanuel Macron, pour eux,
16:55c'était le jeune président...
16:57Disruptif ! Voilà, exactement. Là, ils ont besoin
16:59d'un mec plus rigide,
17:01et qui donne des repères.
17:03Je pense que c'est pour ça que Bruno Rotailleau
17:05est en train
17:07d'avoir une petite cote, même une grosse cote
17:09auprès des Français, et de plus en plus.
17:11Après, Laurent Wauquiez, je vais vous dire,
17:13le problème que j'ai, c'est que Laurent Wauquiez et Bruno Rotailleau
17:15sont tous les deux d'une grande qualité.
17:17Parce que je trouve que le ticket Bruno Rotailleau-Laurent Wauquiez
17:19ou Laurent Wauquiez-Bruno Rotailleau,
17:21il aurait pu aller au bout.
17:23Et je trouve vraiment qu'ils sont non seulement complémentaires,
17:25mais en plus sont très bons tous les deux,
17:27et je pense vraiment que
17:29aujourd'hui, ça fait longtemps que la droite
17:31n'avait pas une telle chance de gagner.
17:33Et j'ai peur qu'avec cette guerre interne,
17:35il n'est pas là.
17:37Il y a un scénario, il y a le scénario du pire,
17:39c'est contestation de résultats,
17:41personne ne reconnaît la victoire de l'autre...
17:43On ne va pas voir le pire, regardez la primaire de la droite.
17:45La primaire de la droite, qu'est-ce qui s'est passé ?
17:47C'est qu'il y a eu le problème Fillon
17:49avec les révélations, mais sinon la primaire
17:51s'est pas mal passée, rappelez-vous.
17:53Non mais même celle de Pécresse, celle-ci s'est bien passée, personne n'a contesté
17:55les résultats.
17:57C'était pas la même primaire quand même.
17:59C'est pas le même résultat.
18:01Il n'y a pas eu de contestation de résultats.
18:03La primaire de la droite en 2016,
18:05c'était énorme.
18:07C'est une primaire ouverte,
18:09il y avait je ne sais plus combien de millions de votants,
18:11c'était une très belle primaire.
18:13Il n'y a pas eu de guerre, il n'y a pas eu de contestation.
18:15Le problème est venu après.
18:17Après, c'est pas pour ça que je suis pour la primaire.
18:19Mais vous, vous voyez une guerre.
18:21Moi ce que je regrette, c'est qu'il y ait un affrontement
18:23aujourd'hui à un moment
18:25où la droite est en train de remonter.
18:27Je trouve que c'était pas un bon moment.
18:29On aurait pu décaler ça au choix pour le candidat à la présidentielle.
18:31C'est tout. C'est pas méchant que de le dire.
18:33Chacun était dans son rôle.
18:35On faisait avancer la droite et puis voilà.
18:37Un moment, il faut se dire un truc.
18:39Il faut se dire un truc.
18:41Il faut se dire un truc.
18:43Qui est le mieux placé pour gagner en 2027 ?
18:45C'est tout. C'est la seule question qu'on a à se poser.
18:47La réponse est claire.
18:49C'est tout.
18:51Pour les gens qui ont envie que les républicains gagnent
18:53et que la droite gagne,
18:55il faut se poser la question.
18:57Qui est le mieux placé aujourd'hui pour gagner ?
18:59Si la question c'est aujourd'hui...
19:01Je sais que vous dites qu'il y a énormément de temps.
19:03Moi je pense qu'aujourd'hui, il y a énormément de temps
19:05pour beaucoup de gens, mais il n'y a pas énormément de temps pour la droite.
19:07Il y a eu trop d'années
19:09Il y a eu trop d'années
19:11de carences, de disettes pour la droite.
19:13Et aujourd'hui, il se passe quelque chose.
19:15Et mec, il se passe quelque chose.
19:17On se dit, on y va à fond.
19:19On se dit, on se réunit.
19:21Mais là, aujourd'hui,
19:23c'est un miracle.
19:25C'est un miracle entre ce qui s'est passé depuis
19:27la dissolution de l'Assemblée jusqu'à maintenant.
19:29Il s'est passé un miracle.
19:31Le hold-up de Matignon avec Michel Barnier.
19:33Bien sûr.
19:35Il n'y a même pas 50 députés LR.
19:37C'est incroyable.
19:39C'est comme ce qui s'est passé pour Emmanuel Macron
19:41lors de la première élection.
19:43C'était absolument incroyable.
19:45Tout s'alignait.
19:47Même quand il y avait des trucs qui n'étaient pas alignés,
19:49il s'alignait avec l'OTAN.
19:51Plus son talent personnel quand même.
19:53C'est pas un peintre.
19:55On ne va pas se raconter d'histoires.
19:57Il y a eu les événements,
19:59et son talent personnel.
20:01Moi je pense qu'aujourd'hui,
20:03si j'étais la droite et républicain,
20:05je me dirais qu'on a eu beaucoup de miracles.
20:07Un moment, les miracles c'est bien,
20:09mais maintenant il va falloir le talent, le travail,
20:11et le plan de marche.
20:13Et c'est vrai qu'aujourd'hui,
20:15pour moi je me dis, on se réunit.
20:17Les mecs, qui a le plus de chances de gagner ?
20:19C'est qui ? Aujourd'hui c'est Laurent.
20:21Laurent pousse Laurent.
20:23Bruno est numéro 1 et Laurent est numéro 2.
20:25Vous avez deux gars de qualité.
20:27Franchement c'est vrai.
20:29Je suis désolé.
20:31C'est vrai qu'aujourd'hui, vous avez peut-être une chance de gagner.
20:33Vous réfléchissez en chef d'état et pas en ambition personnelle.
20:35Oui, j'ai peur.
20:37J'ai peur que vous gâchiez vos chances
20:39avec toutes ces colonies.
20:41Et puis des fois, vous savez, la réalité du jour n'est pas celle du lendemain.
20:43Edouard Balladur a été sûr de gagner,
20:45et c'est Jacques Chirac
20:47qui l'a emporté en 1995.
20:49Alors que c'était fait,
20:51c'était Balladur,
20:53hyper populaire au moment où il arrive
20:55à son terme à Matignon,
20:57et c'est Chirac qui l'emporte.
20:59Mais si on parle d'aujourd'hui,
21:01à l'instant T, je pense que personne ne pourra contester
21:03au vu des sondages
21:05et au vu de ce qui se passe depuis 5 mois
21:07au ministère de l'Intérieur.
21:09C'est évidemment Bruno Rotailleau
21:11qui dans les sondages et auprès de l'opinion publique
21:13a le plus de chances de faire un gros score
21:15pour le parti LR à la présidentielle.
21:17Aujourd'hui, il n'y a pas de débat.
21:19Mais rappelez-vous de Juppé dans la primaire
21:21qui est dédonné tout en haut, il a fini tout en bas.
21:23C'est ce que j'ai commencé en rappelant Balladur-Chirac.
21:25Moi je pense qu'aujourd'hui c'est difficile à dire.
21:27Après on a ses convictions personnelles.
21:29Comme vous l'avez compris que c'est Laurent Wauquiez
21:31qui est le plus à même d'incarner
21:33les idées de la droite
21:35et de mener la droite à la victoire.
21:37Mais après factuellement c'est difficile à dire aujourd'hui
21:39parce que vous avez vu le rythme de la vie politique
21:41il y aura peut-être encore une dissolution,
21:43un tas de choses qui vont se passer.
21:45Donc là l'idée ce n'était pas de choisir aujourd'hui
21:47qui serait le candidat à la présidentielle,
21:49c'était aujourd'hui de se répartir les rôles
21:51pour avancer. Je ne vais pas rabâcher,
21:53on ne va pas en refaire toute la campagne.
21:55Et donc c'est pour ça qu'au départ cet équilibre a été trouvé
21:57un au gouvernement,
21:59pas qu'un d'ailleurs, il y a d'autres personnalités à l'air
22:01qui sont au gouvernement et qui
22:03travaillent très bien,
22:05et puis un pour le parti.
22:07C'est ça qui était prévu parce que
22:09aujourd'hui de mettre les militants devant un choix
22:11de la présidentielle alors que
22:13on n'y est pas du tout, avec toutes les échéances
22:15à venir, c'est là où les choses
22:17se brouillent. Oui sauf que là vous nous parlez d'un scénario qui n'existe plus.
22:19Puisque de fait Bruno Taillot
22:21s'est annoncé comme exécutif.
22:23Et puis maintenant que chacun met une campagne, il n'y a pas de raison que ce soit
22:25une guerre des chefs.
22:27Une campagne de 90 jours ?
22:29Normalement, la Haute Autorité répondra
22:31ce soir précisément. C'est ce soir qu'on a
22:33la date du scrutin. Normalement.
22:35Je vous dis tout normalement parce que
22:37la vérité de la minute n'est pas celle de la minute à venir.
22:39La vérité de la minute n'est pas celle de la minute à venir.
22:41Laurence, ça y est,
22:43c'était le 13 février 2025.
22:4522 à Saint-Malentin.
22:47À 16h43. Bravo Laurence.
22:49Est-ce que vous pensez qu'un débat
22:51entre les deux serait intéressant pour
22:53tous les Français, pour les militants LR ?
22:55Bruno Taillot a dit qu'il ne voulait pas faire de débat, je crois.
22:57Il me semble. Vous revérifierez.
22:59J'ai cru le lire chez un de vos confrères.
23:01Mais Laurent Wauquiez n'est pas opposé ?
23:03Je ne lui ai pas posé la question, mais à mon avis, il ne serait pas opposé.
23:05Moi, une affiche, je vous le dis, une affiche.
23:07Wauquiez-Taillot arbitré par Cyril Hanouna.
23:09Je vous dis tout de suite, ça fait...
23:11Ah ben génial !
23:13On dit combien ?
23:15Oh franchement, ça tape beaucoup.
23:17Ça tape les 4 millions.
23:19Oui, 4 millions.
23:21Franchement, il faut l'organiser.
23:23J'aime beaucoup les deux en plus.
23:25Elle le sait, Laurence.
23:27Laurent Wauquiez, j'ai eu la chance de rencontrer les deux.
23:29Laurent Wauquiez, c'est franchement
23:31un garçon avec qui vous passez un moment exceptionnel.
23:33Il est vraiment...
23:35Il est sympathique, il est marrant,
23:37il est intelligent.
23:39Franchement, il donne. En tout cas, il donne beaucoup.
23:41C'est vrai que j'aime beaucoup Laurent Wauquiez.
23:43Franchement, voilà.
23:45Cyril, il y a à priori 90 jours de campagne.
23:47Bruno Taillot, c'est vraiment...
23:49Vraiment, j'ai eu un coup de cœur pour lui aussi.
23:51C'est vrai que j'ai eu la chance de le rencontrer,
23:53de passer un moment avec lui, plusieurs moments avec lui d'ailleurs.
23:55Et c'est vrai que c'est franchement...
23:57Je l'ai beaucoup aimé aussi.
23:59Et je l'ai trouvé
24:01très sensible, très sincère.
24:03Les deux, je vous jure, moi je trouve que
24:05c'est dommage parce que... Et c'est ça le problème.
24:07C'est qu'il faut toujours choisir un numéro un.
24:09C'est le problème parce que là, je trouve qu'on a
24:11deux personnes de grande qualité
24:13et vraiment, je trouve qu'aujourd'hui
24:15ça aurait été une chance pour la France peut-être de les avoir
24:17tous les deux, voilà, qu'ils fassent un ticket
24:19tous les deux. Là aujourd'hui, il n'y a qu'un ticket,
24:21c'est Marine Le Pen,
24:23Jordan Bardella. Et tout peut être remis
24:25en cause le 31 mars prochain avec
24:27la décision qui va tomber pour Marine Le Pen
24:29et qui peut la rendre inéligible dans l'affaire des assistants parlementaires.
24:3131 mars.
24:33Mais quand on peut faire des binômes,
24:35c'est que les gens sont différents et se complètent.
24:37Là, la difficulté, c'est que
24:39je n'ai pas la sensation qu'ils se complètent.
24:41Vous voyez, Jordan Bardella
24:43et Marine Le Pen ne sont pas
24:45de la même génération, avec tout le respect que j'ai
24:47pour Marine Le Pen.
24:49Ils n'ont pas la même histoire,
24:51ils n'ont pas le même profil.
24:53Ils n'ont pas la même ligne sur la politique économique.
24:55La politique économique
24:57de Jordan Bardella, pardon,
24:59n'est pas clairement établie.
25:01Mais au-delà de ça,
25:03on fait des binômes
25:05quand on se complète.
25:07Jordan Bardella doit tout, il l'a écrit lui-même à Marine Le Pen,
25:09donc c'est différent. Renaud Rotailleau ne doit pas tout
25:11à Laurent Wauquiez et vice-versa.
25:13Mais vous oubliez d'autres,
25:15qui ne lâcheront pas le morceau, je vous le dis.
25:17Xavier Bertrand et David Nyssa.
25:19Si vous pensez qu'il y a deux hommes en compétition,
25:21ah non, mais il vous bléssait !
25:23Xavier Bertrand qui a dit qu'il se
25:25rencrochait derrière Rotailleau.
25:27Il dit ça parce qu'aujourd'hui, ils veulent affaiblir Laurent Wauquiez.
25:29Mais vous allez voir, Gauthier Lebret,
25:31vous êtes prêts à parier avec moi ?
25:33Moi, je pense que
25:35Xavier Bertrand peut être étonnant
25:37et peut nous surprendre.
25:39Je le trouve même étonnant quand il va
25:41faire la présidentielle sur un plateau d'une chaîne info
25:43pour noter qu'il est à nouveau candidat, alors que la précédente fois,
25:45il n'a même pas réussi à passer le stade de la primaire.
25:47Et quand on voit que... Je suis désolé, mais...
25:49Vous avez un problème ? Qu'est-ce qui se passe ?
25:51Non, je n'ai aucun problème avec Xavier Bertrand.
25:53Je vois que parfois, il crée des sourires.
25:55Moi, je ne l'ai pas entendu dire
25:57je ne serai pas candidat à la présidentielle.
25:59Il a dit qu'il ne serait pas candidat à une primaire.
26:01Qu'il en avait soupé et que...
26:03Et il a dit qu'il serait candidat à la présidentielle.
26:05Pour vous, c'est stratégique pour affaiblir Laurent Wauquiez ?
26:07C'est plutôt flatteur.
26:09Quand tout le monde essaie de vous affaiblir,
26:11c'est que vous avez des grandes chances de gagner.
26:13Donc, il faut prendre comme une force.
26:15Mais, Charles-Laurent, ce n'est pas à vous que je vais apprendre
26:17que Xavier Bertrand est allé à la primaire la dernière fois
26:19parce qu'une campagne, ça coûte cher et qu'il avait besoin d'un appareil
26:21comme les LR pour financer sa campagne
26:23et lui, il cherchait les parrainages.
26:25Donc, s'il va décider de faire cavalier seul
26:27et qu'il n'a déjà pas réussi
26:29la précédente fois parce qu'il n'est pas le candidat des LR
26:31et que donc, il n'a pas l'appareil qui se met en marche
26:33pour lui, bonne chance à lui pour aller trouver...
26:35Faire cavalier seul, c'est difficile.
26:39Je pense qu'il faudrait réagir à l'antenne.
26:41Ça plane pour moi
26:43Ça plane pour moi
26:45Ça recommence !
26:47Ça plane pour moi
26:49Plastique Bertrand !
26:51Ah non, putain !
26:53Bravo Romain, bravo Romain, magnifique !
26:55Voilà, et...
26:57Ça recommence !
26:59Ça recommence !
27:01On a Roland en ligne qui nous appelle de Saint-Etienne
27:03Oh, c'est Roland ! Roro !
27:05Bonjour Cyril, bonjour à tous !
27:07Eh ben, ça va très bien !
27:09Et avant de rentrer dans le vif du sujet, avec tout ce qu'on entend
27:11j'aimerais réitérer mon immense fierté
27:13d'être téléspectateur de Touche pas à mon poste
27:15et d'être auditeur d'Europe 1 dans On marche sur la tête
27:17Ah bah, merci !
27:19On entend surtout qu'on est leader partout, c'est ça qui est magnifique !
27:21Ah bah oui ! Premier taux,
27:232 millions d'euros,
27:252 millions 3 hier !
27:27Mais on n'enlève pas 100 000 téléspectateurs !
27:29Eh ben non, mais il y avait une pointe
27:31à 2 millions 4 !
27:33Mais en moyenne, on est à 2 millions 3 !
27:35On est leader maintenant, large, large !
27:37Eh oui, merci !
27:39Il y a la Champions League et l'Europa League,
27:41chacun sera à son avis !
27:43Il est fort Roland, il est fort Roro !
27:45Alors, vous vouliez réagir, Roland, sur Laurent Wauquiez
27:47et Bruno Retailleau
27:49Vous êtes à fond derrière qui, vous ?
27:51Moi, Laurent Wauquiez, et je vais vous expliquer pourquoi
27:53et j'ai beaucoup de choses à te dire sur Laurent Wauquiez !
27:55Ah non, misons-la !
27:57On marche sur la tête
27:59Cyril Hanouna
28:01Il est 17h12 sur Europe 1, merci d'être là avec nous !
28:03Et on marche sur la tête, merci d'être là !
28:05Ah, il y a des tranches de vie !
28:07On se les prend comme ça !
28:09On rigole, les mecs !
28:11Et puis non, mais moi, c'était une demande !
28:13Voilà, merci !
28:15Il est 17h12, merci Laurent Sey
28:17d'être avec nous, on parle politique, bien entendu, il n'y a rien que politique !
28:19Merci de politique !
28:23Quelle émission politique, là !
28:25On serait chez Arlette Chabot, là, c'est sûr !
28:27Attendez, 01.80.20.39.21,
28:29j'aimerais que les auditeurs nous appellent pour réagir
28:31Laurent Wauquiez ou Bruno Retailleau
28:33Et il y a Roland qui est avec nous, de Saint-Etienne
28:35qui est un auditeur assidu,
28:37on marche sur la tête,
28:39qu'on adore Roland d'ailleurs, et qui lui,
28:41allait nous dire pourquoi il soutenait
28:43Laurent Wauquiez, et non pas Roland Wauquiez !
28:45Rebonjour Cyril, rebonjour !
28:47Rebonjour Roland !
28:49J'ai fait une petite séquence, j'ai fait une Fabien Lecoeuvre !
28:51Oui, c'est ça !
28:53Bon, allez, on parle de Laurent Wauquiez,
28:55je soutiens à fond Laurent Wauquiez
28:57parce que, habitant de Saint-Etienne,
28:59président de la région Auvergne-Rhône-Alpes,
29:01dont dépend la ville de Saint-Etienne,
29:03et Laurent Wauquiez, depuis 2015,
29:05a énormément fait pour la région.
29:07Et je vais vous donner des exemples très précis
29:09et en corrélation avec l'actualité du moment.
29:11On parle notamment de la loi sur les transports en commun.
29:13Vous savez, on va sanctionner les incivilités
29:15dans les transports, dans les trains.
29:17Laurent Wauquiez, il n'a pas attendu la loi pour le faire.
29:19Dès son entrée en fonction
29:21au conseil régional,
29:23il a remis des contrôleurs
29:25dans les trains, dans les TVR,
29:27parce qu'ils avaient déserté
29:29sous l'ancienne mandature socialiste.
29:31Il a remis la police ferroviaire
29:33au sein, aussi, des rames
29:35de TVR.
29:37Il a mis, aussi, en place
29:39une rénovation complète des trains.
29:41C'est-à-dire qu'on a des trains de bonne qualité,
29:43donc on n'a pas de problème de retard et tout ça.
29:45Donc, dans le côté transport qui est une prérogative
29:47de la région, c'est ce qu'il a fait.
29:49Dans le domaine du scolaire.
29:51Donc, il a la compétence des lycées.
29:53Je ne sais pas si vous vous rappelez, Cyril,
29:55il avait les portails à l'entrée, les tourniquets.
29:57Et c'était quelque chose
29:59qu'il avait initié et qu'il a
30:01mis en place. Eh bien, la sécurité
30:03devant les lycées
30:05est quasi inexistante, Cyril, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
30:07Laurent Wauquiez, c'est
30:09quelqu'un qui a énormément de relations,
30:11qui fait énormément de terrain.
30:13Il va énormément dans les communes.
30:15C'est quelqu'un d'extrêmement apprécié.
30:17Vous allez n'importe où, Cyril Haouna,
30:19en Auvergne-Rhône-Alpes, il est apprécié.
30:21Bien sûr, en Haute-Loire, parce que,
30:23évidemment, il est natif,
30:25c'est un LTI digérien, donc il est natif
30:27du Puy-en-Velay. A Saint-Etienne,
30:29très apprécié. Il a à moitié de Saint-Etienne.
30:31Il a énormément fait pour la rénovation
30:33urbaine à Saint-Etienne. Il a fait
30:35l'université Jean Monnet. Je rappelle que l'université
30:37Jean Monnet, la région Auvergne-Rhône-Alpes,
30:39sous la présidence de Laurent Wauquiez,
30:41c'est quasiment 15
30:43millions, même plus de 15 millions,
30:45une enveloppe de 15 millions
30:47d'euros à la rénovation de l'université.
30:49Donc, ça, c'est une chose.
30:51Laurent Wauquiez est quelqu'un qui a
30:53énormément, mais qui a une prestance...
30:55Et monsieur, pendant qu'il a fait
30:57tout ça, Olivier Artigolle, pendant qu'il a fait tout ça,
30:59il n'a pas été présent dans le débat
31:01national, sur des moments qui ont été
31:03très importants.
31:05En se mettant en retrait, est-ce que ça a été
31:07une bonne stratégie ? Je pose tout ça demain la question.
31:09Aujourd'hui,
31:11Retailleau accélère,
31:13alors que Laurent Wauquiez
31:15a trop attendu.
31:17Mais attendez, excusez-moi, monsieur Artigolle, mais est-ce que vous pensez
31:19que les Français élisent
31:21des présidents de région
31:23pour qu'ils aillent faire de la télé ou pour qu'ils s'occupent
31:25de la région ? J'ai pas dit faire de la télé.
31:27J'ai dit prendre à bras le corps
31:29des questions qui se posaient pour le peuple tout entier.
31:31Au moment de la réforme des retraites,
31:33au moment de la crise du Covid, au moment, que sais-je,
31:35sur des soubresauts dans la société française,
31:37un dirigeant politique, il doit être là
31:39pour donner sa vision, pour...
31:41Voilà ! Mais c'est la stratégie...
31:43Vous ne la connaissez pas, sa vision, sur ces sujets ?
31:45Ah non.
31:47Je suis un passionné de la vie politique nationale,
31:49mais sur certains sujets,
31:51je ne sais pas où est
31:53aujourd'hui la ligne de Laurent Wauquiez.
31:55Et je lui attribue plein de qualités
31:57par ailleurs, mais pas celles d'avoir été présents
31:59dans un débat politique des dernières années.
32:01Qu'est-ce que vous répondez à ça,
32:03Lolo, ça, Laurence ? Non, mais j'entends,
32:05je ne vais pas dire que
32:07tout est parfait, ce serait faux.
32:09Il a choisi de s'occuper de sa région,
32:11c'est un choix, c'est son choix.
32:13Peut-être que, effectivement,
32:15si sur certains sujets,
32:17on l'avait plus entendu, ce serait plus facile pour lui aujourd'hui,
32:19mais on ne peut jamais reprocher à un élu d'être
32:21sur le terrain. Ça, je ne peux pas l'entendre,
32:23en fait. Pardon de vous dire qu'il y a tellement
32:25d'élus qui font beaucoup de médias
32:27mais rien sur le terrain,
32:29que là, dans le sens contraire, je ne peux pas l'entendre.
32:31Si vous voulez parler de Louis Boyard...
32:33Ah mais lui,
32:35oh non, pas lui.
32:37Malheureusement, il a perdu la mairie.
32:39C'était tellement génial, franchement,
32:41tel bonheur, un jour de fête.
32:43La nouvelle maire de Villeneuve-Saint-Georges
32:45était présente hier à la soirée de Bruno Rotaillot.
32:47Ah oui, je l'adore.
32:49La maire LR soutient Bruno Rotaillot.
32:51Non, c'est juste une info, on parle de Louis Boyard
32:53de Villeneuve-Saint-Georges. Je vous dis que la maire
32:55qui vient d'être élue était à la soirée électorale
32:57de Bruno Rotaillot. Et vous en aurez besoin,
32:59cette maire, elle est incroyable. Merci Roland d'avoir été
33:01avec nous sur Europe 1. Merci beaucoup, Roland.
33:03Est-ce que je peux conclure, Cyril, par rapport à ça ?
33:05Juste quelques
33:07petites secondes. C'est que ça n'enlève rien
33:09que Bruno Rotaillot est un excellent ministre de l'Intérieur
33:11et qu'il ne faut surtout pas
33:13qu'on retombe dans la guerre des chefs.
33:15Vous êtes adhérent à LR ?
33:17Vous allez voter ?
33:19Non, il est adhérent, touche pas mon poste, Roland.
33:21Exactement, moi je suis adhérent à LR.
33:23Et on marche sur la tête, voilà. Merci.
33:25Parce qu'on a eu hier une jeune femme qui allait prendre sa carte,
33:27qui n'était pas adhérente.
33:29Vous allez voter pour qui pour les présidentielles, Roland ?
33:31Comme ça, a priori.
33:33Là, comme ça, comme ça se profile,
33:35écoutez, moi ça sera un candidat
33:37de la droite. Moi je pense qu'un Rotaillot
33:39comme Laurent Wauquiez, ça sera très bien.
33:41Ça sera très bien, parce que, j'ai
33:43prévu, c'était au lieu d'Artigolles,
33:45on ne va pas quand même, et Laurent Saillet
33:47l'a très justement dit, on ne va pas quand même reprocher
33:49à Laurent Wauquiez d'avoir été un peu inexistant sur le point national
33:51parce qu'il a énormément fait pour sa région.
33:53Il a énormément fait.
33:55Je le caroge juste de sa stratégie.
33:57Il a une tyrolle juste. Je ne vous dis pas
33:59qu'il ne s'est pas occupé de sa région, je vous dis
34:01qu'aujourd'hui, dans un débat politique
34:03aussi dense des dernières
34:05années, où il s'est passé
34:07beaucoup de choses, sa stratégie qui était
34:09de se mettre en retrait, parce qu'une personne
34:11et une seule, Éric Ciotti, avait dit qu'il était
34:13le candidat naturel, je questionne
34:15juste l'efficacité
34:17de cette stratégie.
34:19Olivier Dardigolle a complètement...
34:21D'une certaine manière,
34:23Olivier Dardigolle,
34:25je vous réponds et après je termine sur ça,
34:27vous savez, Laurent Wauquiez est
34:29un petit peu le Cyril Hanouna de la politique.
34:31Vous savez, Laurent Wauquiez ne va pas
34:33les tutoyer les élites parisiennes,
34:35on s'en fout éperdument, Laurent Wauquiez va
34:37sur le terrain, il va discuter avec les
34:39administrés, et vous allez voir que
34:41Olivier Dardigolle, il va avoir une surprise.
34:43Vous allez voir la surprise.
34:45J'ai aucun compte à régler avec
34:47Wauquiez.
34:49Merci Roland d'avoir été avec nous.
34:51Gros bisous Roland, merci.
34:53Moi je pense que, puisqu'il vous compare
34:55à Laurent Wauquiez, je pense qu'il y a une différence
34:57entre Laurent Wauquiez et vous, c'est le lien que vous avez
34:59tissé avec une partie des Français qui n'a pas encore tissé
35:01Laurent Wauquiez.
35:03Il va peut-être la tisser, c'est tout ce que j'avais à dire.
35:05La question c'est, est-ce que c'est pas trop tard ?
35:07Non c'est pas trop tard, et c'est important qu'il le fasse
35:09je suis d'accord, maintenant il faut qu'il
35:11arrive à montrer qui il est vraiment
35:13la personne que nous on connait quand
35:15on le rencontre, quand vous l'avez rencontré
35:17ou comme moi je le connais, c'est un homme qui a
35:19beaucoup de qualités, et je pense que c'est important qu'il arrive
35:21maintenant justement à montrer aux Français
35:23qui il est, au-delà des positions
35:25qu'il a pu prendre ou des fonctions qu'il a pu exercer.
35:27Allez, 01 80 20 39 21
35:29vous nous appelez sur Europe 1, il y a
35:31Evan, il y a Evan qui est avec nous
35:33c'est Evan.
35:35Bonjour Evan, merci d'être avec nous, vous êtes du
35:37Pays de la Loire tout le monde. Bonjour Cyril.
35:39Merci d'être avec nous Evan, ça va bien Evan ?
35:41Bonjour, ça va, ça va
35:43On est content de vous avoir,
35:45moi aussi je fais avec toute l'équipe
35:47je peux vous dire que c'est plus facile qu'à la maison.
35:49Moi aussi je fais avec, moi aussi je fais avec.
35:51Bien entendu, Evan
35:53vous avez une question à Laurence Sayet
35:55je crois.
35:57Bah oui parce que effectivement
35:59vous avez un parti
36:01qui est ultra fort en France
36:03en 2022, vous oubliez qu'il y a eu
36:055% certes avec Valérie Pécresse
36:07mais c'est quand même
36:09aujourd'hui l'LR
36:11qui ne pèse plus grand chose en France.
36:13Le fossé qui s'est creusé
36:15avec l'ERN, j'ai l'impression que vous
36:17n'en rendez pas bien compte en fait.
36:19Le fossé abyssal qu'il y a aujourd'hui,
36:21qu'est-ce qui vous ferait penser
36:23qu'en 2027 la vapeur peut
36:25s'inverser à ce point
36:27tel que l'invictoire en 2027 ?
36:29Alors déjà
36:31merci pour votre question agréable
36:33non je plaisante.
36:35Non mais on est tout à fait conscient
36:37c'est très très clair
36:39que la droite a connu
36:41des événements très difficiles.
36:43Maintenant
36:45il y avait Emmanuel Macron
36:47et un électorat de centre droit notamment
36:49a voté Emmanuel Macron.
36:51Je pense que cet électorat de centre droit
36:53il faut le récupérer.
36:55Il venait de chez nous, il faut qu'il revienne
36:57de chez nous. Et c'est ça qu'il faut
36:59réussir à conquérir et
37:01j'espère bien qu'on l'aira.
37:03C'est intéressant Laurence parce que
37:05l'auditeur qu'on vient d'avoir vous parle du Rassemblement National
37:07vous avez 100% raison, il y a des électeurs
37:09LR qui sont partis chez Macron
37:11il y a aussi des électeurs LR qui sont partis
37:13chez Marine Le Pen ou Jordan Bardella aux dernières élections.
37:15Parce qu'ils ont été déçus.
37:17Et ceux-là aussi il faut aller les reconquérir.
37:19Et la question qui se pose aujourd'hui c'est qui
37:21est le plus à même d'aller reconquérir
37:23les électeurs LR qui sont partis
37:25chez Marine Le Pen et chez
37:27Jordan Bardella ? Moi je pense qu'au-delà de la personne
37:29ce sera celui qui aura
37:31le courage de faire ce qu'il dit. Vous savez
37:33chez les Républicains le problème, et moi je l'ai
37:35vécu de l'intérieur, c'est qu'à chaque fois
37:37quand j'étais porte-parole de Laurent Wauquiez
37:39ce qu'on préconisait sur l'immigration et la sécurité
37:41c'est ce que préconisait 80%
37:43des Français. A chaque fois
37:45qu'on allait sur un plateau pour le dire, on nous disait
37:47vous courez derrière le Rassemblement National.
37:49Et là, panique à bord,
37:51moi j'ai toujours continué à maintenir
37:53et à poser cette idée. Xavier Bertrand et Valérie Pécresse
37:55ont quitté le parti de Laurent Wauquiez parce qu'ils le trouvaient trop
37:57à droite. Je m'en souviens bien, j'étais porte-parole à ce moment-là.
37:59Mais il faut le rappeler, comme dirait Fabien Lecombre.
38:01Et résultat des opérations, une fois
38:03que vous vous laissez étouffé par tout ça
38:05et en plus on n'était pas au pouvoir,
38:07et que vous ne répondez plus aux attentes des
38:09Français, en voulant faire plaisir
38:11à une forme de bienfrançance,
38:13en disant oui, oui, oui, on ne va pas
38:15courir derrière l'ORN. Résultat des opérations,
38:17les Français votent
38:19pour l'ORN. Donc c'est à nous,
38:21non seulement d'avoir le discours, mais aussi d'avoir
38:23les actions. Sur l'immigration,
38:25sur la sécurité, c'est des sujets qu'il ne faut pas avoir
38:27peur d'aborder, et il faut tenir cette ligne,
38:29il ne faut pas s'excuser d'aimer la France.
38:31Et est-ce que vous ne trouvez pas qu'il y en a un qui fait plus peur
38:33au RN que l'autre, aujourd'hui ?
38:35Le RN a plus peur de Laurent Wauquiez
38:37ou a plus peur de Bruno Rotaillot ?
38:39Je ne sais pas. Bruno Rotaillot, non ?
38:41Parce qu'il est en ce moment ministre de l'Intérieur
38:43et qu'il bénéficie, si vous voulez, d'un élan.
38:45Mais sur le fond,
38:47je pense que
38:49le RN...
38:51Qu'il avait venu du Canada !
38:53C'est bon,
38:55c'est bon, pas le teuber !
38:57On essaie d'être sérieux, mais je n'y arrive pas.
38:59Moi, je pense
39:01que le Rassemblement National
39:03a déjà beaucoup de choses à regarder
39:05par rapport à son propre avenir,
39:07et notamment l'avenir judiciaire de Mme Le Pen,
39:09plutôt que de se soucier
39:11qui va gagner la présidence des ALR.
39:13Moi, je pense qu'ils ont un oeil attentif, quand même,
39:15sur la présidence des ALR et sur Bruno Rotaillot.
39:17Et sur la place qu'il prend dans le Médi.
39:19Merci, Evan, d'avoir été avec nous.
39:21Merci, Thierry.
39:23Je vous fais un gros bisou, Evan, et merci d'être là.
39:25J'aimerais qu'on ait beaucoup d'auditeurs, là, après.
39:270180 20 39 21, il y a plein de choses à voir.
39:29On va rappeler de tout ça. On va refaire un petit tour de table
39:31pour voir ce que vous en pensez.
39:33Et Laurence, ça y est, reste avec nous, bien entendu.
39:35Ça va, Laurence, ça y est, vous êtes heureuse ?
39:37Très heureuse.
39:39Très contente, merci beaucoup pour l'invitation.
39:41Ça nous fait extrêmement plaisir.
39:43Il a fait une heure ici.
39:45Il a fait une heure avec nous, Bruno Rotaillot, c'était incroyable.
39:47Bruno Rotaillot, pour en venir, parce qu'il est candidat depuis.
39:49Avec grand plaisir.
39:51Vous inquiétez pas.
39:53Si on avait, la même semaine, Laurent Wauquiez et Bruno Rotaillot,
39:55c'est très beau.
39:57Après, un duel arbitré par Cyril.
39:59Là, ça fait de l'audience.
40:01Là, ça fait parler.
40:03Là, ça va chauffer dans les Bermudas.