Christine Kelly s’indigne sur un sentiment d'impunité face aux violences : «Toujours les mêmes coupables, toujours les mêmes victimes».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00La France a tué mon mari, le même cri, le même cri du coeur, le même cri où on se dit que maintenant on est au-delà effectivement du fait divers et on est au fait de société.
00:11On a pris tellement d'années pour se dire qu'on n'est plus dans le sentiment d'eux, on n'est plus dans le sentiment d'ensauvagement mais on est dans la violence du réel.
00:20Et lorsqu'on voit ses parents et les questions qu'ils posent, ça réfère immédiatement à ce sentiment, à pas ce sentiment, à cette réelle impunité de la justice, à ce réel laxisme de la justice,
00:31à cette excuse de minorité qui fait que la moitié seulement de la peine est effectuée lorsqu'on est un mineur et à cette liberté qu'ont les mineurs dans la rue en termes d'éducation,
00:44en termes de sentiment d'impunité, en termes de manque d'autorité.
00:50S'il n'y a pas d'autorité dans la cellule familiale, et je reviens très régulièrement à la famille, s'il n'y a pas d'autorité à l'école, c'est la base effectivement et on a supprimé la famille en France,
01:00s'il n'y a pas d'autorité à l'école, parce que maintenant dès qu'on fait preuve d'autorité on se prend une gifle si vous permettez l'expression,
01:06si l'état n'a pas d'autorité, et bien maintenant, si vous permettez, on va droit vers une guerre civile, je mets entre guillemets la guerre civile, c'est-à-dire que les jeunes font ce qu'ils veulent,
01:16il n'y a pas d'impunité, on se balade avec des couteaux, et maintenant qu'est-ce qui va se passer ?
01:20Et c'est intéressant, si vous permettez l'expression, intéressant au niveau péjoratif, toujours les mêmes coupables, toujours les mêmes victimes.