Le mouvement "ghettosori", né sur les réseaux sociaux, prône une éducation stricte et sans pression, en opposition à la méthode Montessori. Les parents partagent leurs expériences, mais la banalisation de certaines violences éducatives soulève des critiques. Depuis 2019, la loi interdit ces pratiques.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Cette internaute a été la première à utiliser le terme ghetto-souris.
00:04Je suis une maman ghetto-souris, donc bien évidemment que mon fils, et heureusement pour lui,
00:09me dit toujours oui à tout et ne fait jamais de caprices.
00:12Un pied de nez à une autre tendance, l'éducation positive basée sur la méthode Montessori.
00:17Les parents, ils se mettent énormément de pression parce que sur les réseaux sociaux,
00:20on veut toujours montrer une image de perfection, de mieux, de bien.
00:24Donc c'était vraiment un mouvement pour essayer de dire aux parents qu'on fait tous du mieux qu'on peut
00:29et qu'il n'y a pas à se mettre de pression, à culpabiliser.
00:32Les parents sont de plus en plus nombreux à témoigner et cumulent des millions de vues sur les réseaux sociaux.
00:37Si un enfant frappe mon enfant, je préviens toutes les mamans et les papas dès maintenant,
00:41mon enfant frappera votre enfant.
00:42Bien sûr que si tu m'as manqué de respect et que tu te fais mal, je vais te dire chien.
00:47Mais ils essuient aussi des critiques.
00:48Certains parlent de banalisation de violences éducatives ordinaires.
00:53Le ghetto-sori, c'est un petit peu trop l'extrême et ce n'est pas vraiment ce que j'espère pour mes enfants.
00:59Je pense que c'est un peu n'importe quoi. Il n'y a pas l'encontre de la bienveillance.
01:03Mais pour ce psychiatre, il s'agit surtout d'une mise en scène.
01:06Les vrais parents maltraitants, il y en a beaucoup, ils ne le clament pas sur les réseaux sociaux, ils agissent.
01:15Depuis 2019, les violences éducatives ordinaires comme la fessée ou les insultes sont interdites par la loi.