Retrouvez votre nouveau rendez-vous "La tribu de Baba" avec Cyril Hanouna et toute sa bande !
Du lundi au vendredi dès 18h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "La tribu de Baba" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:009, 10, 11, 12, 13, 14 émissions.
00:03Et vendredi prochain, vous n'êtes pas là.
00:05Vendredi prochain, ah oui.
00:06Le 21.
00:07Mais ouais, ah ouais.
00:08On connaît pas.
00:12Et ouais, c'est chaud quand même, non ?
00:13Allez.
00:14Et ouais, quand même, et ouais.
00:15Donc il reste 14 émissions.
00:16Mais, mais bien entendu, vous saurez tout le 27.
00:20Donc voilà.
00:26On sait jamais.
00:29On sait jamais.
00:31Ça peut secouer.
00:33Ne vous inquiétez pas.
00:34Alors, ce qui est fou, c'est que même eux, là, ici,
00:36même eux, ils savent pas du tout ce qu'on va faire.
00:38Puisque je...
00:39Ils savent, mais ils savent pas.
00:42Non, c'est pas.
00:43Non, c'est pas.
00:44C'est pas.
00:45Et d'ailleurs, pourquoi on sait pas ?
00:46Je vais vous dire la vérité, pourquoi on sait pas.
00:47Même moi, je n'ai pas pris ma décision encore.
00:49Ah bon, c'est pour ça ?
00:50Et voilà, je vais la prendre là, dans les prochains jours.
00:55Ok.
00:56Dans les prochains jours.
00:57Je vais la prendre vraiment là.
00:58Est-ce que vous allez avertir le public avant nous, ou nous d'abord ?
01:02D'abord le public.
01:06En plus, voilà, vous en entendrez parler, quoi, tous ici.
01:11Non, non, pour l'instant, j'ai pas encore pris ma décision, bien entendu.
01:13Je vais la prendre, je vous le dis, je vais la prendre bientôt.
01:16Bientôt, voilà.
01:17Avant les Etats-Unis ?
01:19Elle sera prise avant les Etats-Unis, mais je vous la dirai le 27 février.
01:23Après.
01:24Donc vous apprendrez ma décision, vous aussi, le 27 février.
01:26Ok.
01:27Voilà.
01:28Soyez là, quand même, le 27 février.
01:30Ce sera la moindre des choses, voilà.
01:32Mais en tout cas, je vous dirai tout.
01:34D'accord, mes chéries ?
01:35Ok.
01:36Vous êtes contents ?
01:37On n'a pas le choix.
01:39Mais c'est sympa aussi.
01:40C'est bien aussi.
01:41C'est bien aussi.
01:42Je vous ai écrit ce week-end.
01:43Oui.
01:45Je vous ai rassuré.
01:47En quelque sorte.
01:48En quelque sorte.
01:50C'est pas ni oui ni non.
01:51J'étais avec Clément ce week-end également.
01:53Rassuré aussi ?
01:54Je l'ai rassuré.
01:55Ah, j'étais pas rassuré.
01:57Rassurant.
01:58Très, très rassurant.
01:59Tout le monde est rassuré.
02:00Je vous le dis, tout le monde est rassuré.
02:02Il y en a plein qui m'envoient des messages, pour savoir un petit peu ce qui va se passer.
02:06Et sachez que je ne leur réponds jamais.
02:08Voilà, donc je ne réponds pas aux messages.
02:10Donc c'est pas la peine de m'envoyer des messages.
02:12Sachez que je ne réponds pas.
02:13Même aux chroniqueurs ?
02:14Même aux chroniqueurs.
02:15Surtout aux chroniqueurs.
02:17Surtout aux chroniqueurs.
02:18Voilà, donc je vous le dis, c'est pas la peine.
02:21Tiens, je vais faire un petit tour de table.
02:24C'est bien.
02:25On va faire un petit tour de table au 10 février.
02:27Ok.
02:28Vous me dites qu'est-ce que vous sentez.
02:30D'accord ?
02:31Qu'est-ce que vous sentez.
02:32D'accord ?
02:34Sans vous en dévoiler.
02:36Vous me dites ce que vous sentez.
02:37D'accord ?
02:38Jean-Michel Maire.
02:39Ne me dites pas mon cul.
02:40Merci.
02:43Non, je ne sais pas trop.
02:45Je sens que l'histoire ne va pas s'arrêter, évidemment.
02:48Mais la seule interrogation, c'est quand est-ce que ça va caler un peu ?
02:53Quand est-ce qu'on va redémarrer ?
02:55C'est la seule interrogation.
02:56Le reste, je n'ai pas de doute sur la poursuite de l'aventure.
02:59Mais vous ne devez pas partir en Thaïlande, vous ?
03:02J'ai une info.
03:03Oui, mais ça fait moins de français.
03:05Vous savez, vous savez.
03:07Il faut y re-penser.
03:09Je vous adore.
03:10Je vous aime beaucoup.
03:11Et sachez que j'ai une certaine influence sur les gens avec qui vous parlez.
03:17Et qui peuvent me répéter des choses.
03:21Au moment où je l'ai dit à la personne, je me suis dit, tiens, je pense que ça va me revenir à la gueule.
03:24Pas du tout.
03:26Ce n'est pas du tout la personne à qui vous l'avez dit.
03:27D'accord.
03:28Mais c'est un vieux projet.
03:29Vous me l'avez dit depuis longtemps, je rigole.
03:30Bien sûr, bien sûr.
03:31Ça fait longtemps que j'y pense.
03:32Oui, ça fait longtemps.
03:33Avant le Covid.
03:34Avant le Covid.
03:35Si l'émission s'arrêtait le 27 et que ça reprenait qu'en septembre, il y avait 5 mois de battement,
03:38je lui ai dit, on peut partir en Thaïlande comme ça, pour kiffer un peu.
03:41Mais voilà.
03:42Mais après, moi, je m'adapte.
03:44Vous avez eu une petite…
03:45Je m'adapte.
03:46Vous avez eu un petit truc ce week-end.
03:48Voilà.
03:49Il y a eu un petit message.
03:50De qui ?
03:51De vous.
03:52Oui.
03:53Oui, de moi.
03:54Oui.
03:55Mais la personne à qui vous l'avez dit ne me l'a pas du tout répété.
03:56Je vous le promets.
03:57Ah non.
03:58Ce n'était pas un reproche.
03:59Non, je vous le dis.
04:00Si je ne voulais pas que ça se fasse, je ne l'aurais pas dit.
04:01Oui, c'est vrai.
04:02Je comprends.
04:03Vous avez bien raison.
04:04Je ne suis pas débile.
04:06Moi, ma tête me dit que je devrais m'inquiéter,
04:08mais mon cœur me dit que vous ne nous lâcherez jamais.
04:10Alors, moi, je vais vous dire…
04:11Écoutez plutôt votre tête.
04:21Moi, je vous dis, écoutez votre tête plutôt.
04:23Ecoutez votre tête.
04:24Non, franchement, écoutez votre tête.
04:26Forcément, vous savez, c'est comme dans une montgolfière.
04:28Parfois, il faut savoir lâcher du lest.
04:32L'idée de la montgolfière.
04:33Bon, je ne suis pas rassurée alors.
04:34Mais non, mais non, on va en parler.
04:36Ne vous inquiétez pas.
04:38M6 en septembre.
04:40Le groupe M6 en septembre.
04:41Voilà.
04:42Vous divisez la presse donc.
04:44Non, c'est mon avis depuis quelques temps maintenant.
04:47D'accord.
04:48Voilà.
04:49Excusez-moi de vous en faire chier.
04:50Non, mais ça me semble être l'issue la plus probable.
04:52Juste parce que c'est ce que je déciderai à votre place.
04:55Donc, forcément.
04:57Mais vous savez que si vous décidez ça à ma place,
04:59il y a de fortes chances que je déciderai ça.
05:01C'est bien possible.
05:02C'est bien possible.
05:03Mais je ne sais pas si...
05:04Je ne sais pas si vous souhaitez que je détaille ou pas
05:06pourquoi je pense que ce serait mieux de partir sur M6.
05:08Mais en gros, je pense que vous auriez plus de liberté.
05:11Ah bah, disons.
05:12Plus de liberté qu'ici ?
05:13Oui, je pense.
05:14Plus de liberté.
05:15MDR.
05:16MDR.
05:23Quelqu'un qui connaît bien l'audiovisuel.
05:26Moi, je pense que vous savez prendre les meilleures décisions pour vous-même.
05:29Oui, mais pas pour vous.
05:32Et comme, justement, on est avec vous,
05:34je pense que vous prendrez la meilleure décision pour vous et pour nous.
05:38Qu'est-ce que vous sentez ?
05:39Moi, je sens soit un truc très carré qui se passera à la rentrée
05:45ou selon mes talents de médium,
05:48je vois aussi peut-être une option de paver dans la mare,
05:52de lâcher prise de votre part.
05:55Peut-être un retournement de situation qui fait que vous allez être ailleurs
05:58ou ici ou ailleurs, à distance ou en connexion avec nous
06:01par le biais d'autres choses.
06:05J'ai décroché.
06:06Elle a vu le voyant, elle va envoyer un message.
06:09Et je pense qu'on n'est pas à l'abri peut-être d'une surprise
06:12ou de quelque chose à la rentrée qui sera aussi peut-être une surprise.
06:17Pas d'envie, en tout cas.
06:18On ne s'y attend pas ou on s'y attend, on ne sait pas.
06:21Mais en tout cas, je suis assez sereine et on a confiance en vous, Cyril Hanouna.
06:25Merci.
06:26Gilles Verdet.
06:27Moi, je pense que vous étiez parti
06:29et que là, il y a une possibilité que vous restiez dans le groupe Canal
06:34pour plein de raisons.
06:36Et après, je suis sûr que vous prendrez la meilleure décision pour vous.
06:39Et moi, je pense même qu'il n'est pas certain qu'on ne redémarre que l'émission,
06:44que vous ne redémarriez qu'en septembre.
06:46Je pense même qu'il y a une possibilité que ça redémarre très vite
06:49si ça reste ici.
06:52Tu m'embrouilles.
06:53Non, mais c'est juste...
06:54Je n'ai pas d'info.
06:56Moi, je veux croire que c'est dans le groupe.
06:57Personne n'a d'info.
06:59Même moi, je ne les ai pas.
07:01Pour l'instant, je n'ai pas pris de décision.
07:03Oui, vous, madame.
07:04Moi, je veux croire que c'est dans mon groupe parce que je l'aime.
07:06C'est quoi, votre groupe ?
07:07M6 RTL, voilà.
07:10Et puis, en même temps, comme vous êtes un diable d'homme,
07:13vous êtes capable de lancer des leurres.
07:15Et je sais bien que vous avez plein de contacts.
07:17Donc, je me dis, on ne peut jamais dire jamais.
07:21Mais de toute façon, ça me fascine de vous regarder comme animal politique.
07:26Quel est le meilleur produit ?
07:38Ce qui est sûr, c'est que vous allez occuper les médias
07:40pendant les mois qui viennent.
07:41Ça, c'est sûr.
07:42Même sans le vouloir.
07:44Même sans rien faire pour.
07:45Raymond.
07:46Ça te va, Jean-Michel ?
07:49Merci.
07:50Moi, ça me fait penser un peu comme à un joueur de foot
07:52qui doit signer dans un club
07:53et il y a deux clubs qui sont sur le joueur.
07:55C'est quand même bizarre de ne pas avoir fait quelque chose là
07:57et de ne pas avoir signé ni ailleurs, ni chez l'un, ni chez l'autre.
08:00Donc, je me dis qu'en fait, il y a quelque chose qui se passe comme Gilles.
08:02Moi, je me dis que ce n'est peut-être pas fini du côté du groupe Canal+.
08:05Il y a encore le Conseil d'État.
08:07Il y a le Conseil d'État le 15 février, effectivement.
08:09Donc, comme on ne sait rien, parce que tu ne me dis pas,
08:11un jour, on va sur M6, un jour, on est sur Sestar,
08:13un jour, on est sur Equidia,
08:14le lendemain, on est sur Dully.
08:16Equidia, ça va vraiment se fringuer.
08:19Donc, moi, je pense qu'il y a un truc qui ne va pas, là,
08:21dans la négociation, mais en attendant,
08:23c'est comme le meilleur attaquant d'Europe
08:25qui est en train de trouver son club, pour moi.
08:27Et je pense que vous essayez d'en mieux.
08:30Sinon, ce serait fait, je pense.
08:32J'ai une théorie sur Mbappé.
08:33Sinon, ce serait fait, pour moi.
08:35Moi, c'est comme un joueur de foot.
08:36Mais non, ça ne peut pas être clair dans le Conseil d'État.
08:40Je suis trop naïf, alors.
08:41Non, mais peut-être que les autres le veulent,
08:43mais que lui ne sait pas qui choisir.
08:46Vers quel club il veut aller.
08:47C'est ce que je dis.
08:48Il y a quelque chose qui n'est pas clair.
08:51En tout cas, c'est bien d'être désiré.
08:53C'est bien d'être désiré.
08:55C'est vachement bien.
08:56Moi, ça me l'est jamais arrivé.
08:57Il n'y a jamais quelqu'un qui s'est bagarré
08:59pour m'embaucher.
09:01Ça me fait rêver.
09:02C'est vachement bien.
09:03Ça doit être une sensation étrange, quand même.
09:05Et peut-être même une troisième personne qui vous veut
09:07aller savoir.
09:09J'ai même entendu un troisième truc, moi.
09:11Moi, un quatrième.
09:12Quatre ?
09:13Alors, quatre clubs, vous vous rendez compte ?
09:16Est-ce qu'il y aurait...
09:17Est-ce que vous pouvez juste dire ça ?
09:18Est-ce qu'il y a quatre groupes, quatre entités
09:20qui vous désirent ?
09:22Au moins quatre entités.
09:23Quatre ou plus.
09:24Moi, il y en a trois.
09:25Trois.
09:26Trois, sûr.
09:27Je me manque une, là.
09:28C'est laquelle, la troisième ?
09:29Alors, oui.
09:30Moi, je pense que d'abord, vous êtes un entrepreneur
09:32et que si vous vouliez vous arrêter,
09:33vous pourriez vous arrêter.
09:34Mais vous n'avez pas envie de vous arrêter
09:36parce que vous avez une sorte de désir, de challenge.
09:38Vous avez envie d'en découdre
09:40et vous êtes quand même un chef de famille,
09:41une sorte de boss à nous tous.
09:43Et de toute façon, vous voulez en découdre.
09:45Donc, déjà, je pense que vous allez faire quelque chose.
09:47Après, vous pourriez vous arrêter, finalement.
09:49Vous pourriez faire autre chose de votre vie.
09:50Mais ce n'est pas ce que vous voulez.
09:52Du padel.
09:53Ensuite, je pense aussi qu'en fait,
09:55c'est comme vous êtes aussi un joueur de poker.
09:57Donc, je pense que un, vous bluffez.
09:59Deux, tant que vous avez un jeton,
10:00vous n'êtes pas éliminé.
10:01Et non seulement vous pouvez ne pas être éliminé,
10:03vous pouvez gagner le tournoi.
10:05C'est-à-dire que vous pouvez avoir encore plus
10:06que ce que vous imaginez au début.
10:08Donc, j'ai bon espoir.
10:10Je pense que vous n'allez pas nous lâcher.
10:11Je pense que ça sera mieux que ce qu'on avait prévu.
10:13Et je pense que quand on est à peu près
10:15à 2,2 millions, 2,5 millions tous les soirs,
10:17c'est un peu une drogue de budget pour vous,
10:19pour ceux qui vous regardent
10:20et pour ceux qui ont envie et qui vous désirent.
10:22Et je ne vois pas à quel moment
10:23on se priverait de quelqu'un
10:24qui fait 2,2 millions, 2,5 millions tous les soirs.
10:26Il y a la radio aussi.
10:28Sans parler de la radio.
10:30Et contrairement à Thomas Guédolé,
10:33je pense que malgré tout,
10:34on va être bientôt en 2027
10:36et je ne vois pas pourquoi
10:37vous quitteriez la politique comme ça.
10:39Et malgré tout, tous les soirs,
10:41on parle de politique dans cette émission.
10:42Et je trouve que ce serait gâché
10:43qu'il n'y ait plus une sorte de fenêtre comme ça
10:45sur la politique par rapport aux Français.
10:47On peut avoir des débats de société,
10:48il n'y a aucun problème.
10:49Oui, mais plus de politique,
10:50donc c'est bizarre aussi.
10:51Donc en fait, je ne sais pas,
10:52je suis dans un brouillard absolu,
10:53mais j'ai aussi confiance en vous,
10:54comme Kelly.
10:55Je me dis que si vous pensez à vous,
10:57nous, finalement,
10:58il y a une sorte d'économie de ruissellement
10:59et on sera aussi...
11:00C'est le ruissellement.
11:01Voilà.
11:02Vous êtes le premier de cordée,
11:03mais on sera peut-être aussi nous...
11:05C'est l'économie de ruissellement.
11:07Voilà.
11:08Mais je n'en sais rien.
11:09Oui.
11:10Il y a une bizarrerie quand même
11:11par rapport au Conseil d'État.
11:12Eh, je peux dire quelque chose ?
11:13Deux minutes.
11:14Attends, attends.
11:15Non, mais il va dire d'abord.
11:16Qu'est-ce qui se passe ?
11:17Le Conseil d'État,
11:18si j'ai bien tout suivi,
11:19il y a une audience le 14 février
11:21pour de la Saint-Valentin.
11:22Saint-Valentin, Saint-Valentin.
11:23Ce jour-là,
11:24c'est le rapporteur qui va donner son avis.
11:26Vous me dites si je me trompe.
11:27Et quelques jours après,
11:28on a l'avis définitif du Conseil d'État.
11:30C'est-à-dire que le Conseil d'État
11:31va donner son avis définitif
11:33quelques jours avant la fin théorique de la chaîne.
11:35Il y a un truc qui est ubuesque là-dedans.
11:37C'est ubuesque depuis le début.
11:38Tout est ubuesque depuis le début.
11:39Non, mais là particulièrement.
11:40Le timing est sidérant.
11:42Tout est ubuesque depuis le début.
11:43Un coup c'est trop tôt,
11:44un coup c'est trop tard.
11:45Vous imaginez que le Conseil d'État
11:46dise finalement je retoque l'ARCOM.
11:48Le 23 février,
11:49tout le monde apprend que ça continue.
11:51Ils n'ont jamais fait ça avant.
11:52C'est surréaliste.
11:53Administrativement,
11:54c'est très étonnant.
11:55Et surréaliste,
11:56c'est de dire on va fermer la chaîne.
11:57Exactement.
11:58Parce qu'on en a marre d'Hanouna.
12:00Et aujourd'hui, tu te rends compte
12:01qu'il y a trois propositions
12:02encore peut-être même mieux
12:03que ce qu'on fait aujourd'hui.
12:04C'est ça qui est surréaliste.
12:05Quand tu es l'ARCOM,
12:06tu t'es assis sur ton fauteuil,
12:07tu dis voilà, c'est bon,
12:08on a dit qu'on ne voulait plus d'Hanouna.
12:10Et tu as trois propositions
12:11et tu as des M6 qui mettent des communiqués.
12:13Tu as Karine Lemarchand qui veut s'en aller.
12:15Tout le monde veut s'en aller.
12:16Moi, je suis l'ARCOM.
12:17Après, tout le monde ne veut pas s'en aller.
12:18Non, mais Karine Lemarchand,
12:19moi, je suis l'ARCOM,
12:20je me dis quand même,
12:21on est quand même des guignols.
12:23On est quand même des sacrés guignols
12:24parce qu'on a foutu une chaîne en l'air.
12:26On a foutu des programmes en l'air.
12:28Toute une économie au prétexte de dire
12:31on ne veut plus voir Hanouna sur la 8,
12:33vous allez le voir ailleurs.
12:34Et ceux que vous avez foutus à la poubelle,
12:36et ceux que vous avez virés,
12:37c'est des innocents que vous avez virés.
12:39Vous avez fermé une chaîne,
12:40c'est des innocents.
12:41Moi, je serais parti de l'ARCOM,
12:43je me sentirais très con quand même.
12:45Je me sentirais très con en me levant le matin.
12:48Parce qu'ils l'ont dit à tout le monde dans leur famille.
12:50T'as vu, on a stoppé Hanouna.
12:52T'as vu, bonne nouvelle.
12:53Je me sentirais très con.
12:55Moi, je ne veux plus qu'on parle d'Hanouna dans ma famille.
12:57Si je suis à l'ARCOM,
12:58on me dit Hanouna,
12:59je ne me parle pas d'Hanouna.
13:00C'est un échec, ne parlez pas d'Hanouna.
13:03Et avant que Bernard ne donne sa vision...
13:05Oui, ce n'est pas non plus très important.
13:08On ne s'attend pas à un truc de fou.
13:11Je ne vais pas vous mentir.
13:12Non, Thomas, tu n'attends pas à un truc de fou.
13:15Autre proposition,
13:16parce que j'ai reçu un SMS d'un journaliste de Marianne
13:19qui m'a demandé ma vision de votre volonté éventuelle
13:22de vous présenter à la présidentielle 2027.
13:25Donc ça, ce serait peut-être aussi une possibilité.
13:27Oui, mais il y a deux ans à faire.
13:28De toute façon, il y aura des deux ans à faire.
13:30Il n'a pas à s'asseoir.
13:31Même s'il est en 2027.
13:32Il y a deux ans à faire en tête.
13:35Tu ne peux pas faire tes deux ans
13:36parce que si tu te déclares candidat...
13:38Tu t'arrêtes un an avant.
13:40Tu t'arrêtes un an avant,
13:41on peut te déclarer tard.
13:42Pourquoi pas ?
13:43Je crois que le monde de la télévision,
13:45et je n'ai pas envie de vous faire plaisir,
13:46et je vous le dis quand même,
13:47ne peut pas se passer d'un homme comme vous.
13:49Parce que vous êtes un bon producteur
13:50et vous êtes un bon animateur.
14:03J'ai pris l'habitude à l'étoile.
14:04Il faut que ça brille.
14:05Non, non, mais attends, ce n'est pas fini.
14:07Mais non, mais c'est vrai, soyons sérieux.
14:09La télé, c'est très difficile.
14:10Et réunis quand même tous les soirs,
14:112 millions, 2,5 millions,
14:12on ne peut pas se passer d'un mec comme ça.
14:14Mais certes, il est clivant,
14:15alors c'est difficile.
14:16Maintenant, s'il va sur une autre chaîne,
14:18par exemple, on a évoqué,
14:19on le dit, c'est écrit partout,
14:20on peut le dire, peut-être W9,
14:22on lui demande de ne pas faire de politique.
14:24Manque de pot, entre-temps,
14:25il s'est piqué de politique.
14:26Il aime la politique et il aime en faire.
14:28Il ne faut pas croire.
14:29Non, non, mais justement,
14:30on évoque ce qui est dit.
14:31On ne sait pas du tout ce qu'on va faire.
14:33Je n'ai pas dit que vous alliez faire ça.
14:35Le truc aujourd'hui, c'est que,
14:37je vais vous dire,
14:38on a la chance d'avoir avec nous
14:39les téléspectateurs,
14:40puisqu'on est Premier Talk de France.
14:41Et aujourd'hui, j'ai la chance,
14:43en tout cas grâce à vous également,
14:45d'être peut-être l'émission
14:47la plus successful du PAF.
14:48Et également en radio,
14:50puisque la radio, les chiffres d'Europe 1
14:54exposent et c'est un truc de fou
14:57qui se passe sur Europe 1.
14:58Donc j'ai la chance,
14:59et merci à vous d'ailleurs,
15:00puisque comme je le dis à chaque fois,
15:02les seuls patrons, les seuls décideurs
15:04et les seuls qui font
15:05qu'aujourd'hui on a des propositions,
15:07c'est le public.
15:08Si le public n'était pas là,
15:09sachez qu'on n'aurait eu aucune proposition
15:11et qu'on saurait déjà ce qu'on fait.
15:13On serait resté chez nous
15:15et je vous aurais invité à la maison
15:16avec grand plaisir.
15:17Mais c'est vrai qu'aujourd'hui…
15:18Si le public n'était pas là,
15:19on n'aurait pas fermé.
15:20C'est le public qui fait…
15:21Exactement.
15:22Oui, ça c'est vrai.
15:23C'est le public qui fait
15:24qu'aujourd'hui on a autant de propositions.
15:26Mais c'est le public aussi qui fait
15:27que c'est une décision complètement ubuesque
15:29de supprimer une chaîne
15:31qui est la première chaîne de la TNT,
15:33qui est le Premier Talk de France,
15:34et là même hors TNT.
15:36Et vous disiez tout à l'heure,
15:38Bernard Montienne,
15:39que je suis clivant.
15:41Aujourd'hui je pense,
15:42d'après les nombreux Français
15:44avec qui je discute,
15:46les Français que j'ai notamment,
15:47les auditeurs que j'ai à la radio,
15:49je pense qu'aujourd'hui,
15:5170% des Français
15:53pensent plus comme moi que…
15:55Voilà.
15:56Et c'est vrai que tout le monde
15:58pense plutôt comme moi.
16:00Tout le monde dit quand même
16:01qu'on marche sur la tête dans ce pays.
16:02Clivant pas pour les téléspectateurs,
16:03pour les instances.
16:04Exactement.
16:05Mais vous savez,
16:06les instances,
16:08vous savez, moi ce qui compte,
16:10c'est les téléspectateurs.
16:11Aujourd'hui, je sais vers quoi
16:13j'ai envie d'aller,
16:14peut-être pour la suite.
16:16Et en tout cas,
16:17sachez que ce sont
16:18les téléspectateurs qui comptent.
16:19Qu'est-ce que vous avez ajouté ?
16:20Vous avez un truc à ajouter ?
16:21Oui, Patrick ?
16:22Moi j'avais une question pratique.
16:23Si l'émission changeait de groupe,
16:25allait par exemple sur le groupe M6…
16:27Tiens, tiens, t'en as besoin.
16:29Est-ce qu'elle garderait son nom ?
16:31Touche pas au poste ?
16:32Ou est-ce que vous seriez obligés
16:33de changer de nom ?
16:34Pour l'instant, pour l'instant,
16:35rien n'est fait.
16:36Mais elle pourrait garder son nom.
16:37Rien n'est fait.
16:38Pour l'instant, je ne sais plus.
16:39Pour l'instant, on ne sait pas.
16:40Et puis on ne sait même pas
16:41si on va aller.
16:42D'accord.
16:43Voilà, vous répétez un petit peu
16:45les choses qui sont sorties.
16:47Après, c'est vrai qu'on discute
16:48avec le groupe M6,
16:49avec qui je m'entends bien
16:50depuis des années.
16:51Mais on discute
16:52avec plusieurs groupes.
16:53Sachez-le,
16:54le groupe Canal+, bien entendu,
16:55un autre groupe également.
16:56Voilà, on discute un peu partout.
16:58Voilà.
16:59Donc on ne sait pas pour l'instant.
17:01Mais c'est vrai que même moi,
17:02même moi,
17:03je ne sais pas encore
17:04ce que je veux faire.
17:05Voilà, c'est pour vous dire.
17:06– Mais il y a un chroniqueur
17:07qui a été un peu plus près
17:08de ce que vous voulez faire,
17:09même si vous ne savez pas
17:10ce que vous voulez faire ?
17:11– Alors, je ne vous ai pas
17:12trop écouté.
17:13– Cécile, Cécile,
17:14quand on voit un peu
17:15toutes ces nouvelles chaînes
17:16qui vont naître,
17:17il y a un tas de grands patrons
17:18là aussi qui ont pris des chaînes.
17:19Est-ce que vous les avez rencontrées
17:20ou est-ce que vous comptez
17:21les rencontrer ?
17:22– Il y a plus de grands patrons
17:23que de budgets.
17:24– Je ne compte pas du tout
17:25les rencontrer.
17:26– Parce qu'ils sont
17:27à la recherche
17:28de vraiment beaucoup de programmes
17:33– Mais tu as vu leur budget ?
17:34– Ils appellent tout le monde
17:35mais quand vous avez vu
17:36leur budget,
17:37ils peuvent se payer
17:38un pied de rayon.
17:39Merci.
17:40Non, non, c'est des chaînes
17:41qui sont quand même
17:42confidentielles aujourd'hui
17:43et voilà.
17:44Et puis je ne les connais pas
17:45et puis moi je n'appelle personne.
17:46Je n'ai pas appelé
17:47ces mecs-là,
17:48je n'en ai rien à carrer
17:49complètement,
17:50vous voyez ou pas ?
17:51Je pense que je n'ai pas
17:52besoin d'eux.
17:53Je n'ai pas besoin d'eux.
17:54Donc voilà, c'est clair.
17:55D'autres questions, mes chéries ?
17:56Tout va bien ?
17:57Oui, Kelly ?
17:58– On parle d'un sujet
17:59qui est un peu
18:00sur Internet.
18:01On a vu que vous parliez
18:02d'Internet.
18:03Est-ce qu'il y a
18:04une option ?
18:05– Il peut y avoir
18:06cette option,
18:07qui me plaît aussi.
18:08Donc voilà,
18:09il y a plusieurs options.
18:10Oui, Gilou ?
18:11– Je peux vous parler
18:12d'un article ?
18:13Il y a un article politique,
18:14on parlait de politique,
18:15qui a été écrit
18:16par un jeune chroniqueur
18:17qui s'appelle
18:18Samuel Fitoussi,
18:19très talentueux,
18:20dans le Figaro.
18:21– Il est bon, Samuel.
18:22– Très talentueux.
18:23Et donc il dresse
18:24un panorama
18:25de l'internet
18:26et il parle d'un sujet
18:27qui est un peu
18:28sur Internet.
18:29Et donc il dresse
18:30un panorama
18:31des candidats,
18:32de certains candidats
18:33qui pourraient
18:34se présenter
18:35à l'élection présidentielle.
18:36Alors bon,
18:37il y a des candidats
18:38de droite, du centre,
18:39de tous les chiquiers.
18:40– Vous l'avez ou pas ?
18:41Est-ce que vous l'avez ?
18:42– J'en cite quelques-uns.
18:43– Ils sont morts,
18:44en régie,
18:45ils sont tous partis.
18:46C'est quoi l'article ?
18:47Comment ça s'appelle l'article ?
18:48– Alors l'article,
18:49c'est panorama
18:50des candidats
18:51de la droite et du centre.
18:52Voilà, ça dresse
18:53un panorama
18:54de certains candidats potentiels.
18:55Alors il y a
18:56les plus grands noms,
18:57Marine Le Pen,
18:58Laurent Wauquiez
18:59et qui est en deuxième position ?
19:00Cyril Hanouna.
19:01Eh oui !
19:02– Eh oui !
19:03– Je vais vous lire
19:04quelques extraits
19:05si vous le voulez bien.
19:06Pourquoi il dresse
19:07ce panorama
19:08et pourquoi
19:09il vous cite Cyril ?
19:10Parce que les prophéties
19:11de Michel Houellebecq
19:12se réalisent toujours,
19:13Hanouna réfléchit
19:14à une candidature.
19:15Ce serait
19:16une belle histoire,
19:17réduite au silence
19:18par l'ARCOM,
19:19puis plébiscitée
19:20par les Français
19:21comme Napoléon,
19:22envoyée en exil
19:23sur l'île d'Elbe
19:24avant un retour
19:25triomphal
19:26au pouvoir.
19:27– Je ne sais pas
19:28s'il a besoin de ça.
19:29– Ce n'est pas fini,
19:30il y a le programme.
19:31Son programme
19:32pour le pays.
19:33Obliger l'Académie française
19:34à faire entrer
19:35dans le dictionnaire
19:36les mots
19:37KIF,
19:38RASRA,
19:39DARCA,
19:40KIK,
19:41quadrupler le budget
19:42du ministère des sports
19:43pour faire construire
19:4412 millions de terrains
19:45de padeaux en France
19:46et nommer
19:47à la tête de l'ARCOM
19:48pour lui demander
19:49d'interdire
19:50l'émission quotidien
19:51Gauthier Lebret.
19:52Donc bravo,
19:53parce que vraiment
19:54il y a les plus grands noms
19:55et vous.
19:56– C'est drôle.
19:57– C'est écrit avec…
19:58– C'est marrant.
19:59– Voilà,
20:00avec un certain humour
20:01et aussi beaucoup de finesse.
20:02Cet article m'a bien plu.
20:03– Merci.
20:04Gilles, au moins vous lisez,
20:05vous êtes le seul ici.
20:06– Non, non, si.
20:07– Vous êtes le seul ici.
20:08Merci, merci Gilles.
20:09– Et ce monde de la politique
20:10vous fascine, chef ?
20:11– Rien ne me fascine moi
20:12à part vous, vous savez.
20:13Franchement il y a que vous
20:14qui me fascinaient.
20:15Non, vraiment, franchement.
20:16Vous alors,
20:17et vous donc,
20:18vous pensez quoi Boland ?
20:19Vous ne m'avez pas dit ?
20:20– Il l'a dit.
20:21– Bah si.
20:22– Il l'a dit.
20:23– Mais vous ne m'avez pas écouté.
20:24Vous ne m'avez pas écouté.
20:25– Il vous a suscité en gros.
20:26– Non, j'ai dit simplement
20:27que si on vous enlevait
20:28la politique dans vos émissions,
20:29ça ne vous plairait pas.
20:30Et c'est ce qui se laisse dire
20:31qu'éventuellement sur W9
20:32vous perdriez à la fois
20:33le fait de parler de politique
20:34et même le fait de société.
20:35Alors je ne sais pas
20:36si ça va vous plaire.
20:37– C'est déjà le choix
20:38la première fois,
20:39mais la deuxième.
20:40– Et pourtant c'est la réalité,
20:41c'est ce qu'il dit.
20:42– Après, si on regarde
20:43la radio,
20:44il peut tout faire.
20:45– La radio sur Fun,
20:46je ne suis pas sûr.
20:47– Mais qu'est-ce qui te permet
20:48de dire ça ?
20:49– En fait, on n'y connaît rien.
20:50– Mais oui, qu'est-ce qui te permet
20:51de dire ça ?
20:52– En fait, le problème,
20:53c'est ce qu'il y a marqué
20:54dans les journaux.
20:55– Mais qu'est-ce qui te permet
20:56de dire que ça ne l'intéressera pas,
20:57que ça n'y arrivera pas ?
20:58– De quoi ?
20:59– Que vient de dire Bernard.
21:00– En fait, vous connaissez
21:01tout ce qu'il dit dans les journaux.
21:02– Non, mais Bernard dit
21:03ça ne va pas vous plaire,
21:04qu'est-ce que t'en sais ?
21:05– On a l'antenne.
21:06– On a l'antenne.
21:07– Il ne veut pas parler politique,
21:08il veut faire des débats d'actu.
21:09– Après vous,
21:10vous ne nous en parlez pas,
21:11personne ne vous en parle,
21:12mais c'est vrai qu'entre nous,
21:13avant l'émission,
21:14on se reparle,
21:15on se demande,
21:16alors on va,
21:17alors Bernard,
21:18alors Kelly,
21:19qu'est-ce que tu en penses ?
21:20On ne parle que de ça.
21:21– Et on m'appelle
21:22comme si je savais quelque chose.
21:23– Oui, c'est vrai.
21:24– Je ne sais rien.
21:25– Tout le monde nous met.
21:26– Pendant 3-4 ans
21:27que tu fais tes PMB,
21:28il n'y a jamais personne
21:29qui s'occupe de savoir
21:30la vérité.
21:31– Oui, c'est vrai.
21:32– Et puis là,
21:33depuis une semaine,
21:34deux semaines,
21:35tout le monde t'appelle,
21:36t'envoie des messages
21:37sur Insta,
21:38est-ce que tu veux venir
21:39dans l'émission ?
21:40Est-ce que tu veux faire
21:41une interview ?
21:42Alors je dis aux gens,
21:43les gens ne faisaient déjà pas
21:44avant des interviews,
21:45j'en ferais moins maintenant
21:46en fait,
21:47ce n'est pas la peine
21:48de continuer à appeler en fait.
21:49Ils veulent tout savoir,
21:50en fait,
21:51ils veulent t'inviter
21:52mais pour savoir
21:53l'avenir de tes PMP.
21:54Donc là,
21:55c'est bien que tu leur dis
21:56ce qu'on ne sait rien.
21:57– Il ne faut pas la peine
21:58de les inviter.
21:59– C'est comme ça,
22:00c'est pas la peine.
22:01– Dans la rue,
22:02les gens,
22:03ils sont super inquiets.
22:04– Vous allez dans la rue,
22:05vous ?
22:06– Oui, ça m'arrive.
22:07– Alors sans revanche,
22:08c'est triste.
22:09– Ils sont inquiets,
22:10ils sont tristes.
22:11– C'était notre rendez-vous
22:12du soir,
22:13c'était joyeux,
22:14on rigolait.
22:15Alors ça,
22:16ça me touche à chaque fois
22:17quand on dit ça.
22:18– Demandez au public,
22:19le public à chaque fois
22:20a la pose publiquement.
22:21– Vous imaginez bien
22:22que ça ne va pas se terminer.
22:23– On va continuer
22:24à faire une interview.
22:25– On n'imagine rien
22:26puisque vous ne dites rien.
22:27– Sous quelle forme,
22:29on va dire,
22:30c'est notre rendez-vous,
22:31j'y tiens beaucoup.
22:32– Ils sont hyper tristes.
22:33– En ce moment,
22:34il n'y a que ça,
22:35ça me touche.
22:36Je me dis, c'est vrai,
22:37il y a aussi une solitude
22:38chez des gens
22:39et c'était leur fête,
22:40la lumière,
22:41c'était agréable.
22:42– Il y a des moments
22:43où vous avez failli
22:44aller ailleurs,
22:45il y a quelques années,
22:46vous avez été en négociation
22:47avancée avec un autre groupe,
22:48vous en aviez parlé,
22:49vous hésitiez.
22:50– Avec deux groupes.
22:51– Avec deux groupes, d'accord.
22:52Vous en rajoutez avec deux groupes.
22:53Est-ce qu'aujourd'hui,
22:54c'est la décision professionnelle
22:55la plus compliquée de votre vie
22:56que vous avez à prendre ?
22:57– C'est une bonne question.
22:58– Ah bien, oui.
22:59– Il est journaliste aujourd'hui.
23:00– Est-ce que c'est
23:01la décision professionnelle
23:02la plus difficile ?
23:03– À l'instant T.
23:04– C'est quand même
23:05un tournant passionnant,
23:06en tout cas.
23:07– Franchement, non.
23:08– Ça ne vous empêche pas
23:09de dormir ?
23:10– Non, la plus grande décision,
23:11c'était de venir sur C8
23:12qui n'existait pas
23:13parce que vraiment,
23:14c'est vrai qu'on avait été
23:15sur une chaîne
23:16qui n'existait même pas
23:17à l'époque
23:18et c'est vrai que,
23:19je me rappelle,
23:21de C8.
23:22Là franchement,
23:23il y a plein de choses
23:24qui s'annoncent
23:25et c'est vrai qu'il y a
23:26plein de choses
23:27qui se profilent.
23:28On a le choix
23:29entre plusieurs possibilités
23:30mais tout est bien,
23:31tout est bien.
23:32Ce n'est pas comme avant.
23:33C'est vrai que là,
23:34j'aurais pu me retrouver
23:35sur C8 à l'époque
23:36qui n'existait pas.
23:37Imaginons que la chaîne
23:38n'aurait pas du tout marché.
23:39C'est vrai que ça aurait été
23:40plus compliqué.
23:41Là, c'est…
23:42– C'est le problème
23:43de riche.
23:44– Il n'y a que des bonnes
23:45propositions,
23:46il n'y a pas
23:47de propositions pourries.
23:48– Les propositions pourries,
23:49voilà.
23:50– Elles seront écartées.
23:51– Non mais on ne l'a pas eue.
23:52– C'est stylé déjà.
23:53– Il n'y a pas d'argent,
23:54il n'est pas venu.
23:55– Il n'y a pas de propositions,
23:56voilà.
23:57– Non mais ce qui nous intéresse,
23:58c'est que si jamais
23:59vous nous reprenez,
24:00on ne sait jamais,
24:01est-ce qu'on aura
24:02les mêmes salaires ou plus ?
24:03– Non !
24:04– Pas mal, pas mal.
24:05– Elle dépendra
24:06de son budget.
24:07– Moi, je pense
24:08qu'il faut
24:09qu'on aille
24:10à C8.
24:11– C'est vrai.
24:12– C'est vrai.
24:13– C'est vrai.
24:15– Elle dépendra
24:16de son budget.
24:17– Moi, je peux lui répondre.
24:18– Alors ?
24:19– En général,
24:20c'est toujours moins.
24:21– Allô ?
24:22– Oui.
24:23– Alors ?
24:24– C'est toujours moins.
24:25– Ça, je ne suis pas
24:26très optimiste.
24:27– Ah !
24:28– Je vous dis,
24:29je ne suis pas très optimiste.
24:30Je ne suis pas très optimiste
24:31là-dessus.
24:32Maintenant…
24:33– Quels que soient
24:34les plans,
24:35plan A, plan B, plan C,
24:36ce sera à la baisse.
24:37– Plan A, plan B, plan C,
24:38j'ai pour projet
24:39de baisser vos salaires.
24:40– Ça, c'est la seule
24:41solution.
24:42– J'ai pour projet
24:43de me servir
24:44de ça pour baisser
24:45vos salaires.
24:46– En tout cas,
24:47en ce moment,
24:48vous avez deux publics,
24:49ceux qui regardent,
24:50parce qu'ils ont toujours
24:51regardé,
24:52et ceux qui dissèquent,
24:53qui regardent la loupe,
24:54il a dit ça,
24:55et alors ça donne ça.
24:56Alors là, moi,
24:57je lis ça dans la presse,
24:58les extrapolations
24:59à partir de ce que vous dites
25:00ou ce que vous ne dites pas.
25:01– Merci.
25:02– On dit que vous êtes
25:03un challenger,
25:04ça veut dire que vous avez
25:05déjà réussi à tout reconstruire
25:06sur une autre chaîne
25:07qui n'existait pas.
25:08Est-ce que vous êtes plus
25:09dans l'optique d'aller
25:10sur une chaîne
25:11qui fonctionne déjà
25:12ou vous arrivez
25:13en mode El Padre,
25:14ou vous préférez
25:15être encore
25:16dans le challenge
25:17et reconstruire quelque chose ?
25:18– Je ne peux pas vous dire.
25:19– Vous êtes plus
25:20dans lesquels ?
25:21– Je suis partout.
25:22– Il ne peut pas répondre,
25:23là, franchement.
25:24– Je ne peux pas répondre.
25:25– C'est quand
25:26vous savez déjà, alors ?
25:27– Vous saurez le 27 février.
25:28– Et on ne peut pas
25:29envisager le fait
25:30que vous arrêtiez tout,
25:31en revanche ?
25:32– Non, ça,
25:33ce n'est pas une possibilité.
25:34– Ça, c'est bien
25:35pour les techniciens
25:36et les gens,
25:37c'est vachement bien.
25:38– Ça, c'est plutôt rassurant.
25:39– Il n'y a pas de cas.
25:40– Il n'y a rien du tout ?
25:41– Non, il n'y a pas de cas.
25:42À moins que je sois appelé
25:43après mon voyage
25:44aux Etats-Unis.
25:45– Que vous ne rentriez pas.
25:46– Radroit de Musque.
25:47– Mais non, non.
25:48– Mais votre voyage
25:49aux Etats-Unis,
25:50est-ce que ça peut changer
25:51la donne par rapport
25:52à ce que vous avez envie
25:53de faire plus tard ?
25:54– Franchement, non.
25:55– Ok.
25:56– C'est marrant.
25:57– Ok.
25:58– C'est marrant.
25:59– C'est marrant.
26:00– C'est marrant.
26:01– C'est marrant.
26:02– C'est marrant.
26:03– C'est marrant.
26:04– Franchement, non.
26:05– Ok.
26:06– C'est marrant.
26:07– Ok.
26:08– Non, non.
26:09Non, non.
26:10Ne vous inquiétez pas.
26:11Normalement, vous aurez
26:12votre travail.
26:13De toute façon…
26:14– Mais à propos
26:15de vos salaires,
26:16vous pourriez…
26:17– Oh non !
26:18– Vous pourriez en parler
26:19à votre ami Elon Musk.
26:20Parce que ce sera
26:21votre ami bientôt.
26:22– On voit des sauts.
26:23– Mais alors ?
26:24– Eh bien, il a des sauts.
26:25– Bah oui.
26:26– Mais toi aussi,
26:27tu as des sauts.
26:28– Je ne pense pas
26:29qu'il met ses sauts.
26:30À moins qu'il vous envoie
26:31dans la lune, voilà.
26:32Mais bon, sinon,
26:33je ne vois pas
26:34ce qu'il va faire avec vous.
26:35En tout cas, merci.
26:36Est-ce que vous êtes rassurés ?
26:37– Pas du tout.
26:38– Non.
26:39– Si, si, moi je…
26:40– Non.
26:41– Je trouve ça excitant,
26:42de le savoir, comme ça.
26:43– Oui, vous,
26:44vous trouvez tout excitant.
26:45– Alors, moi aussi,
26:46je trouve ça très enrichissant.
26:47C'est très intéressant
26:48ce qui se passe.
26:49– C'est chiant
26:50quand tu sais
26:51que tout est tracé et tout ça.
26:52Quand tu ne sais pas
26:53ce que tu vas faire,
26:54je trouve ça marrant.
26:55– C'est un tournant.
26:56Moi, ça fait 40 ans
26:57que je fais la télé,
26:58j'en ai vécu des trucs.
26:59– Après, on est en train
27:00d'exprimer ce que nous,
27:01on ressent,
27:02mais qu'est-ce que vous,
27:03vous ressentez vis-à-vis
27:04de cette situation ?
27:05Est-ce que ça vous galvanise ?
27:06Est-ce que vous commencez
27:07à être blasé
27:08et ça commence à vous saouler ?
27:09Est-ce que vous êtes heureux ?
27:10Ou est-ce que vous avez peur ?
27:11Comment vous vous sentez ?
27:12– Je vais vous dire la vérité.
27:13– Non, mais la vérité.
27:14– Je vais vous dire la vérité.
27:15Vous savez…
27:16– Non, mais la vérité.
27:17– Vous savez, je suis dans ce groupe
27:18depuis quelques années maintenant.
27:19Et même si l'ARCOM
27:20nous enlève la chaîne,
27:21même si l'ARCOM
27:23nous enlève la chaîne,
27:24même si forcément,
27:25il y a des turbulences
27:26et il y a beaucoup de gens
27:27qui voudraient nous enlever,
27:28même si politiquement,
27:29on essaie de nous éteindre,
27:30sachez que l'actionnaire
27:31du groupe Vincent Bolloré
27:32et moi-même,
27:33on a toujours une phrase
27:34tous les deux,
27:35dans Starsky et Hutch,
27:36Starsky et Hutch
27:37gagnent toujours à la fin.
27:38Et c'est ça,
27:39c'est ça,
27:40c'est ça,
27:41c'est ça,
27:42c'est ça,
27:43c'est ça,
27:44c'est ça,
27:45c'est ça,
27:46c'est ça,
27:47c'est ça,
27:48c'est ça,
27:49c'est ça,
27:50c'est ça,
27:51c'est ça,
27:52c'est ça,
27:53c'est ça,
27:54c'est ça,
27:55c'est ça,
27:56c'est ça,
27:57c'est ça,
27:58c'est ça,
27:59c'est ça.
28:00Et on s'est toujours
28:01considérés comme
28:02Starsky et Hutch
28:03tous les deux,
28:04donc on sait très bien
28:05qu'on gagnera toujours
28:06à la fin.
28:07Est-ce que ça peut vous aller ?
28:08Ah,
28:09j'ai une question,
28:10moi.
28:11C'est une indication,
28:12moi.
28:13Bravo,
28:14pour votre discours !
28:15C'est vachement pressant !
28:16D'après vous,
28:17quel est le pourcentage
28:18de chance que l'ARCOM,
28:19que le Conseil d'État
28:20On va voir la décision, mais je crois que le Conseil d'État n'a jamais retoqué une décision de l'ARCOM.
28:25Comme la décision est peut-être la plus ubuesque qu'ils ont prise, peut-être qu'ils vont revenir en arrière.
28:32Ce n'est pas impossible.
28:33C'est tellement ridicule la décision.
28:36– Est-ce que vous êtes un homme seul ?
28:38C'est-à-dire, est-ce que cette décision, vous la prenez seul,
28:40tout le temps, vous n'avez pas des gens qui viennent interférer, des conseillers, votre maman ?
28:45Tout seul, vous êtes tout seul ?
28:47– Franchement seul, je préfère.
28:50Après je discute, bien sûr.
28:52– Vous écoutez et vous décidez.
28:54– Est-ce que vous changez d'avis, parfois ?
28:56– Oui, tout le temps.
28:57– Plusieurs fois par jour.
28:59– Je change tout le temps d'avis.
29:01– En ce moment, vous assiez d'un côté.
29:02– Non, je change tout le temps d'avis.
29:04– Donc là, on est plus vers quoi ?
29:05– On n'est plus vers rien.
29:08– On est vers une réduction des salaires.
29:10– La lourdeur !
29:13– Je vais juste dire un autre truc aux journalistes,
29:16parce que j'ai vu des articles la semaine dernière
29:21qui disaient qu'il y avait des turbulences entre le président du groupe et moi-même,
29:25ça fait des années qu'on se connaît, c'est un ami, c'est quelqu'un,
29:29la personne dont peut-être je suis le plus proche.
29:31Et sachez que quoi qu'il arrive, c'est là où ils font mal leur travail.
29:36Sachez qu'on est associé, quoi qu'il arrive, dans la production.
29:39Donc quoi qu'il arrive, on est toujours lié.
29:43C'est comme si on avait des enfants ensemble.
29:47Vous voyez ou pas ?
29:48– C'est une garde alternée.
29:49– Donc c'est vrai que parfois, il faut quand même qu'ils se renseignent un petit peu,
29:53certaines personnes qui écrivent des articles.
29:55Parce que c'est quand même…
29:57Forcément, comme on est associé en production,
30:00on continuera la route, on s'en est prêt à savoir ce qu'on va faire.
30:03En tout cas, sachez-le, pour l'instant, je n'ai aucune idée.
30:08Voilà. Aucune idée.
30:10Donc voilà, je prendrai ma décision aux États-Unis.
30:13– C'est ce que je lui ai dit.
30:15– Et dans l'avion, c'est bien pour réfléchir.
30:17– Dans l'avion, c'est bien.
30:18Merci, en tout cas.
30:19C'était marrant, en tout cas, cette petite séquence.