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[#Journal] Le 19H30 du 05 Février 2025

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00:00Mesdames, Messieurs, soyez les bienvenus dans votre 19h30 sur GMT-TV.
00:21Au sommaire de ce journal, un texte sur l'euthanasie et la réassignation sexuelle devrait être
00:28examiné par les députés et sénateurs de la Transition dès la prochaine session
00:32ordinaire du Parlement.
00:33Bonsoir à tous.
00:35Conforme aux dispositions de l'article 90 de la loi organique portant code électoral,
00:41le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité a pris un arrêté fixant au 29 mars 2025
00:48à minuit la date de l'ouverture de la campagne pour le premier tour de l'élection
00:53du Président de la République.
00:55Voyons cet élément.
00:56La campagne électorale pour le premier tour de l'élection présidentielle prévue le
01:0112 avril débute officiellement le samedi 29 mars à minuit.
01:05Cette annonce a été confirmée par un arrêté du ministère de l'Intérieur publié dans
01:10le journal officiel.
01:12Comme précisé dans l'article 2 de l'arrêté numéro 000131-MIS, la campagne pour l'élection
01:21du Président de la République pour l'année 2025 commence à zéro heure le 29 mars 2025.
01:27Si lors du Conseil des ministres du mercredi 23 janvier 2025, le gouvernement avait arrêté
01:33la convocation du Collège électoral pour le 12 avril 2025 conformément aux dispositions
01:39de l'article 113 de la loi organique numéro 001-2025 du 19 janvier 2025, on en sait un
01:47peu plus sur d'autres aspects du processus.
01:50Ainsi, la campagne électorale pour l'élection du Président de la République pour l'année
01:552025 est ouverte le samedi 29 mars 2025 à zéro heure.
02:00Il faut rappeler que la détermination de cette date est conforme à l'article 90 du
02:06Code électoral qui dispose que le ministre de l'Intérieur fixe par arrêté la date
02:13d'ouverture de la campagne électorale.
02:15Celle-ci est ouverte par décret pris sur proposition du ministre de l'Intérieur en
02:20fonction de chaque catégorie d'élection, à savoir le 14e jour qui précède le scrutin
02:26pour l'élection du Président de la République, le 10e jour qui précède le scrutin pour l'élection
02:32des députés et des conseillers municipaux et départementaux.
02:35Cette annonce met fin à de nombreuses spéculations concernant la tenue de ce scrutin crucial.
02:42En effet, ces élections marqueront la fin de la transition et le retour à l'ordre
02:47constitutionnel après le coup d'état orchestré par les forces armées gabonaises
02:51qui a eu lieu le 30 août 2023.
02:54Le comité pour la transition et la restauration des institutions avait pris le pouvoir à
02:58la suite de cet événement, laissant le pays en attente de retrouver un cadre démocratique stable.
03:05Sachez que dans la poursuite des préparatifs des élections, le ministre de l'Intérieur
03:11a tenu un point de presse ce jour afin d'inviter les Gabonais à candidater pour le poste de
03:16membre de l'ACER, l'autorité de contrôle des élections et du référendum.
03:21Je vous laisse suivre un extrait de la déclaration d'Hermann Himongo.
03:25Mesdames et messieurs, conformément aux dispositions de l'article 32 de la loi 001-2025 du 19 janvier
03:352025, portant col-électorat en République gabonaise, le ministère de l'Intérieur et
03:41de la Sécurité publie un appel à candidature, en vue de la sélection de neuf membres évoqués
03:47précédemment.
03:48Cet appel à candidature paraîtra demain, jeudi 6 février 2025, par voie de presse
03:57écrite.
03:58Peuvent faire acte de candidature les personnalités remplissant les conditions ci-après.
04:04Être de nationalité gabonaise, justifiée d'une expérience professionnelle de moins
04:12quinze ans, être disponible durant une période de quatre mois consécutifs et ininterrompus,
04:19n'avoir jamais fait l'objet d'une condamnation pénale, n'avoir jamais fait l'objet d'une
04:25sanction administrative ou civile, assorti d'interdiction d'exercer une activité professionnelle
04:32temporairement ou définitivement, jouir d'un bon état de santé, avoir une formation,
04:41une qualification ou une expérience professionnelle en lien avec l'audit, le contrôle, la supervision
04:49de travaux, l'administration électorale, la pratique du droit, la science politique
04:56ou tout autre métier équivalent.
04:58Sachez que cette déclaration est disponible dans son intégralité sur toutes nos plateformes.
05:04La réassignation sexuelle et l'euthanasie pourraient peut-être désormais devenir le
05:12quotidien des Gabonais, le texte irrelatif qui se trouve actuellement entre les mains
05:17de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale de transition devrait
05:22être examinée à partir de la rentrée parlementaire en mars, une possible inscription dans le
05:27Code de la santé qui divise déjà.
05:29Au Gabon, un vent de controverses souffre sur le futur Code de la santé.
05:36Deux sujets explosifs sont au cœur des débats, l'euthanasie et la chirurgie de réassignation
05:42sexuelle.
05:43L'ont-on considéré comme des tabous, ces pratiques pourraient être légalisées à
05:47l'image de certains pays européens comme les Pays-Bas, la Belgique ou l'Espagne.
05:52Mais au sein de la communauté médicale et politique, c'est une onde de choc.
05:55Une partie de l'opinion publique voit dans cette réforme une rupture avec les valeurs
06:00et traditions gabonaises.
06:02Face à cette réforme qui bouscule les repères culturels et éthiques, d'anciens membres
06:06du Comité national d'éthique ont tiré la sonnette d'alarme.
06:10Reçu par le président de l'Assemblée nationale de transition, Jean-François Ndungu,
06:15il dénonce des dispositions jugées incompatibles avec la vision de la société gabonaise.
06:20Autre point de friction, le contexte législatif gabonais.
06:23L'homosexualité est interdite par la loi.
06:26Et pourtant, ce projet de Code de la santé ouvrirait la porte aux chirurgies transgenres.
06:31Une réalité qui interroge sur la cohérence du cadre juridique en vigueur.
06:36Au Gabon, les traditions et la morale pèsent lourdement sur les débats sociétaux.
06:40Difficile de parler de cette évolution sans créer de profonds clivages.
07:05Le contexte de secret médical sollicitait unilatéralement à mon médecin que je voudrais courter mes jours.
07:15La question des transgenres est déjà une question qui n'est pas en phase avec notre code civil.
07:21Avec notre code civil, c'est des aptitudes que l'on peut obtenir quand on va aux Etats-Unis ou en France.
07:28Mais quand vous arrivez au Gabon, cette question heurte déjà notre organisation sociale.
07:36Pour les médecins et spécialistes qui contestent cette réforme,
07:39il ne s'agit pas d'un simple débat médical, mais d'une question d'identité nationale.
07:44Le test y intégrera probablement les recommandations du Comité national d'éthique du Gabon
07:49et désormais entre les mains de la Commission des affaires sociales.
07:53Son examen par le Parlement est prévu dès la rentrée de mars.
07:56Le gouvernement enquête de 357 milliards de francs CFA sur les marchés financiers dès ce 5 février.
08:04Une opération qui combine à la fois des banques du trésor assimilable,
08:09des obligations du trésor assimilable ainsi que des opérations de rachat
08:14dans l'optique de restructurer la dette du Gabon.
08:17Face aux défis budgétaires et dans une logique de gestion proactive de sa dette,
08:22le Gabon s'apprête à lever 357 milliards de francs CFA sur le marché financier à partir du 5 février 2025.
08:30Une opération qui se déclinera en plusieurs phases combinant banques du trésor assimilable
08:36et obligations du trésor assimilable ainsi que des opérations de rachat visant à restructurer la dette publique
08:43et garantir un financement soutenable des projets stratégiques.
08:48Une levée de fonds structurée en plusieurs étapes.
08:50Dès le 5 février, l'État prévoit de mobiliser 85 milliards de francs CFA,
08:56dont 55 milliards en BTA, par syndication domestique et 30 milliards via un rachat.
09:03Cette enveloppe permettra de couvrir les besoins immédiats de trésorerie
09:07et d'assurer la continuité des investissements au cours.
09:11À moyen et long terme, l'exécutif ambitionne de lever entre 202,5 et 210 milliards de francs CFA via 11 émissions d'OTA,
09:20avec des maturités variant entre 2 et 10 ans et des taux d'intérêt oscillant entre 5 % et 8,25 %.
09:28Parallèlement, 8 opérations de rachat seront réalisées à hauteur de 60 à 80 milliards de francs CFA
09:35avec des maturités comprises entre 2 et 5 ans et des taux d'intérêt allant de 5 % à 7 %.
09:42Cette stratégie vise à alléger la pression sur nos finances publiques tout en offrant aux investisseurs
09:47des titres compétitifs dans un environnement de taux optimisé, explique un expert du ministère des Finances.
09:55Une opération sous haute surveillance, cette levée de fonds s'inscrit dans un marché financier régional de plus en plus concurrentiel
10:03où plusieurs États membres de la CEMAC cherchent à attirer les investisseurs.
10:07De plus, la politique monétaire restrictive adoptée par la BEAC limite la marge de manœuvre des États en quête de financement.
10:16Le succès de ces émissions dépendra largement de la capacité du Gabon à rassurer les investisseurs sur sa solvabilité
10:23et la gestion rigoureuse de ses finances publiques, analyse un économiste basé à Libreville.
10:29La récente baisse du taux d'endettement à 55,2 % du PIB en déçà du seuil communautaire de 70 %
10:37pourrait cependant constituer un argument de poids en faveur du gouvernement.
10:42Dans un contexte où la crédibilité des politiques budgétaires est scrutée par les bailleurs de fonds,
10:48le Gabon mise sur une approche équilibrée, restructurer sa dette tout en maintenant un niveau d'endettement soutenable.
10:55Une posture qui, si elle est bien menée, devrait renforcer la confiance des marchés
11:00et garantir les ressources nécessaires au financement du développement national.
11:05Plusieurs démissions enregistrées au sein du parti social-démocrate de Pierre Clavert Maganga Moussavou,
11:11une crise qui est consécutive à la prise de position du leader du PSD vis-à-vis de la transition
11:19et qui ne fait pas l'unanimité au sein du département de la Mougalaba.
11:25Le parti social-démocrate vacille.
11:28Une vague de démissions frappe la formation politique de Pierre Clavert Maganga Moussavou,
11:33affablissant un peu plus son assise.
11:36Parmi les partants, une figure clé, Pierre Moussounda,
11:39ancien sénateur et ex-sécrétaire exécutif du parti.
11:43Dans les populations et devant l'histoire de quitter le parti social-démocrate,
11:48nous estimons qu'il faut de la cohérence dans tout ce que nous faisons.
11:53Si dans un moment, les choix que nous portons, les choix de population ne cadrent pas
12:00avec les aspirations par exemple du président du parti,
12:03il est de bonne notoriété et de la non-manqulatura de ceux qui nous entourent
12:08de quitter le bateau et de rester respectueux avec nos engagements.
12:12C'est pourquoi nous avons décidé de quitter respectueusement le parti social-démocrate.
12:18Les 20 et 22 janvier 2025, Pierre Moussounda et 13 cadres du département de la Mougalaba
12:22ont officialisé leur départ par courrier, dénonçant la ligne du parti.
12:27En cause, le référendum constitutionnel de novembre 2024,
12:31auquel Maganga Moussavou s'était opposé,
12:34allant jusqu'à se heurter à sa propre famille, son épouse députée et son fils ex-ministre.
12:40Derrière ses départs, un message clair, les dissidents reconnaissent les actions
12:43du président de la transition en faveur du développement de la Mougalaba,
12:47là où leur ancien leader reste ancré dans l'opposition.
12:51Maganga Moussavou, critiqué pour son hostilité aux militaires,
12:54tente de se repositionner, en s'alliant avec Anne-Claude Bilibidze,
12:58le professeur Albert-Ando Ossaye et Ali-Akbar Onanga,
13:02mais son parti, déjà fragilisé, semble à la dérive.
13:05Si cette dynamique se poursuit, le PSD risque de perdre son poids politique
13:09et de devenir une force marginale sur l'échiquier national.
13:12Pour parler justement des démissions en cascade au sein du parti social-démocrate
13:17de Pierre Claver, Maganga Moussavou, nous avons au téléphone l'un des protagonistes,
13:22il s'agit de l'ancien sénateur Pierre Moussounda,
13:26qui est par ailleurs secrétaire exécutif démissionnaire du PSD.
13:33Bonsoir Vénérable, je précise également que vous occupez au sein du PSD
13:39les fonctions de secrétaire exécutif, ça je le dis.
13:41Vous avez adressé une lettre de démission au président du PSD.
13:46Vous évoquez comme raison les divergences de vues,
13:51notamment sur les consignes de vote lors du référendum constitutionnel.
13:54Alors comment une question qui concerne les Gabonais dans leur individualité
13:59arrive à engendrer une crise pareille au sein du parti ?
14:04La question du référendum peut passer comme prétexte
14:09pour engendrer une sorte de divergence auprès de nous, entre nous,
14:17mais le problème n'est pas celui-là.
14:20Le problème véritable est que le président de la transition
14:24a effectué un déplacement dans la Mougalaba
14:28et le peuple souverain a pris une position
14:34de soutenir le président de la transition dans ses actions
14:37dans le but de sauvegarder ses intérêts que sont la route et autres.
14:43La politique au Gabon est qu'à partir du moment où vous montrez réfractaire
14:49à ceux qui tiennent les leviers du pays,
14:51effectivement c'est même votre coin qui prend un coup.
14:55C'est dans ce sens.
14:57Le référendum n'est qu'un prétexte.
15:00Nous, nous voyons le choix du peuple.
15:01C'est ça que j'ai la mévertue d'expliquer.
15:03Avec vous, il y a plusieurs militants qui ont également démissionné.
15:08Déjà, quel est le nombre exact de démissions
15:11et doit-on s'attendre à d'autres départs ?
15:13Je dirais que nous sommes les locomotives du parti.
15:16C'est nous qui orientons les militants sur la conduite à tenir.
15:22Si nous, nous sommes partis, ça veut dire que même ceux qui votaient,
15:24les militants qui votaient ne vont plus voter,
15:28ils vont suivre nos consignes.
15:31Et donc dans ce sens, nous avons démissionné, nous sommes une trentaine.
15:35Donc nous sommes 30, 31, 32, 33.
15:38Nous sommes une trentaine qui a démissionné, qui a acté par signature.
15:43Mais il n'en demeure pas moins qu'il y a encore d'autres
15:46qui ne s'étaient pas prononcés par écrit,
15:49qui n'avaient pas signé, qui n'étaient pas là.
15:51D'autres étaient en voyage.
15:53Et donc au fur et à mesure, ils vont forcément suivre.
15:56Donc il y aura forcément d'autres départs.
16:00Alors, je le disais, vous étiez sénateur PSD lors de la cinquième législature.
16:06À présent que vous n'êtes plus membre du parti,
16:09comment envisagez-vous votre avenir politique ?
16:12Allez-vous par exemple chercher à reconquérir votre siège
16:17à l'occasion des prochaines élections ?
16:19Et sous quelle étiquette éventuellement ?
16:21Le but de tout homme politique est la reconquête du pouvoir politique.
16:27Et donc, déjà ici, nous parlons de l'unité des fils de l'amour à la base.
16:34Nous devons travailler dans l'unité avec le respect des uns les autres
16:38pour qu'on oriente aussi nos populations à ne pas faire des choix incongrues.
16:42Et donc de ce point de vue, nous pensons que nous allons nous organiser,
16:46nous allons nous réorganiser.
16:48Les partis politiques, les associations, importent peu.
16:52Il s'agit pour nous de mettre en place un mécanisme
16:57qui permettra à ceux qu'on puisse répondre,
17:05on puisse nous organiser de manière à ce qu'on puisse reconquérir notre siège.
17:10Dans votre courrier, vous semblez réceptif aux actions menées par le CTRI.
17:15Envisageriez-vous par exemple de prendre part à ces échéances
17:20aux côtés du CTRI et son président ?
17:23Il faut dire d'abord que le président est le président de tout le monde.
17:30Et toute association, tout parti qui concourt à son soutien,
17:36déjà, c'est l'expression même d'abord du vœu de ceux qui le soutiennent.
17:44Si nous le soutenons, exemple,
17:47ça veut dire qu'on peut adhérer à une association qui le soutient.
17:51Ça, ce n'est pas difficile.
17:53Mais je ne vous dis pas que tout de suite,
17:55je suis membre de l'association CIMAN ou je suis membre de tel tel.
18:00Mais je vous dis que pour l'instant,
18:04les populations de mon département sont pour apporter leur soutien
18:10au président de la transition.
18:14C'était Pierre Moussounda qui vient de démissionner du Parti social-démocrate
18:19et avec lui, une trentaine de militants.
18:23Passons à présent au chiffre du jour.
18:25Il s'agit de 4 614 milliards de francs CFA.
18:29C'est le montant de la dette extérieure du Gabon avant le 30 août 2023,
18:35selon les chiffres communiqués par la direction générale de la dette,
18:38citée par le quotidien L'Union.
18:43Le verbatim de ce soir est du ministre de l'Environnement et du Climat,
18:47Maïs Mwissi, qui s'est exprimé depuis son compte X
18:50au sujet des accusations de rétro-commissions qui pèsent contre sa personne.
18:56Lors de la signature d'un contrat public,
18:59chaque ministre signataire a un rôle bien précis.
19:02Dans le cas évoqué, le rôle du ministre de l'Economie et des Participations
19:07était de s'assurer de la conformité des clauses fiscales.
19:10Quant aux rétro-commissions, je peux vous assurer que c'est une pure invention.
19:16Voici qui m'interne à ce journal.
19:18Merci à vous de nous avoir suivis.
19:20Je vous donne rendez-vous demain à la même heure
19:23pour une nouvelle édition d'Informations.
19:29Retrouvez JMT TV sur vos différents réseaux sociaux.