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A quelques jours de son exécution programmée, Steven Nelson arrive au parloir ultra sécurisé d'une prison texane. Ce n'est qu'une fois assis de son côté de la vitre, et après des tours de clé donnés par les surveillants pénitentiaires, que les mains du condamné de 37 ans sont détachées, le temps d'un entretien avec l'AFP, peu avant son exécution prévue par injection létale le 5 février.

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Transcription
00:00Je suis ici à Polonsky, dans la rue de la mort, et j'ai été ici depuis 13 ans.
00:11C'est dur parfois, tu sais, parce que tu attends d'être mis en mort.
00:29Donc ça fait partie de toi tous les jours.
00:32Parfois, j'ai l'impression d'être déprimé et stressé,
00:39et je me force à manger parce que ça fait partie de moi, et je ne veux rien faire.
00:44Quand on a l'exécution ici, le jour de l'exécution,
00:48nos protestations sont des « on ne parle pas », tout le jour.
00:53On prie, et on essaie d'avoir une sorte de connexion avec la personne qui est exécutée.
01:01Donc c'est vraiment silencieux, tout le jour.
01:10Bonjour.
01:13Comment allez-vous ?
01:15Comment on gère le countdown du jour au jour ?
01:19C'est juste prendre un jour à la fois.
01:22Avec Aileen me visiter, ça m'aide vraiment.
01:26Mais je ne veux vraiment pas qu'elle voit ça,
01:30que je sois épuisé de drogues et que j'abuse de drogues pour me tuer,
01:34pour que mon cœur commence.

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