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Le président du groupe Union centriste a réagi au sujet des tensions provoquées par l'emploi du terme « sentiment de submersion » migratoire par le Premier ministre François Bayrou.

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Transcription
00:00C'était Hervé Marseille.
00:01– Bonjour Hervé Marseille. – Bonjour.
00:02– Est-ce que François Bayrou a eu raison,
00:04dans sa réponse écrite au sénateur Patrick Cannaire,
00:06de persister finalement dans cette expression
00:09de sentiment de submersion migratoire ?
00:11Il estime que c'est ce que ressentent les Français.
00:13– Écoutez, on était en train de parler du budget.
00:16Alors on peut parler migration,
00:18mais pour l'instant on est sur le budget.
00:21Alors moi, il y a cette polémique, je comprends que les socialistes
00:27cherchent jour après jour des points de négociation,
00:30des points de discussion.
00:32C'est la vie politique, mais je ne pense pas que ce soit l'heure.
00:35La France a besoin de retrouver de la stabilité,
00:39d'avoir un budget, c'est essentiel.
00:41On voit les ravages de la censure.
00:44Il y a besoin d'avoir un gouvernement.
00:46On voit toutes les études d'opinion qui le montrent,
00:48dans tous les électorats.
00:49Donc il faut retrouver de la stabilité,
00:51avoir un peu de visibilité, que l'investissement puisse reprendre.
00:54On voit que le chômage galope.
00:56Et donc il est important qu'on en revienne
00:59à des choses essentielles pour le pays.
01:01– Donc sur le fond, est-ce qu'il a eu raison d'employer à ce moment-là,
01:04alors qu'il discutait avec la gauche,
01:05cette expression de sentiment de subversion migratoire ?
01:07– Alors vous avez raison de rappeler le sentiment,
01:09sentiment de submersion, et on parlait de Mayotte.
01:12Quiconque connaît Mayotte voit bien qu'il y a un problème.
01:15– C'est une réponse à une question sur le métissage en France.
01:17– Oui, sur le sujet.
01:19Bon, alors après on sait bien qu'il y a un sujet sur les problèmes migratoires.
01:25Le ministre chargé des Relations avec le Parlement,
01:26qui a répondu au nom du Premier ministre,
01:28je crois l'a fait avec sérénité.
01:30Il a posé les problèmes que vos invités autour de la table,
01:33à l'instant, viennent d'évoquer.
01:36C'est-à-dire le problème de l'intégration.
01:37C'est un sujet important.
01:39Mais ne mélangeons pas les choses.
01:41Je ne crois pas qu'on puisse, j'allais dire,
01:43prendre en otage le budget de la France
01:46pour un autre débat qui est celui de la migration.
01:48Il va y avoir des projets de loi
01:50qui vont permettre de discuter des problèmes migratoires.
01:53Chaque chose en son temps.
01:54– Et d'ailleurs, les socialistes,
01:55pour continuer à discuter avec le gouvernement de ce budget,
01:59ils demandent au gouvernement d'abandonner la baisse de crédit
02:03qui a été votée par le Sénat sur l'aide médicale d'État,
02:05qui permet de financer les soins des étrangers en situation irrégulière.
02:08Moins de 100 millions qui ont été votés par le Sénat,
02:10est-ce que le gouvernement doit lâcher sur ça ?
02:12– Écoutez, on verra, parce que le gouvernement,
02:14il lâche ou il ne lâche pas, mais c'est le Parlement qui vote.
02:16Donc, on verra ce qu'il en est, personnellement.
02:19– Est-ce qu'il faut faire cette concession à la gauche ?
02:20– Mais oui, 200 millions, vous savez, on n'est plus à ça près.
02:23Quand tout le monde parle d'économie, j'en vois pas beaucoup.
02:26Je vois beaucoup de possibles dépenses supplémentaires.
02:29On veut des professeurs, on veut des dépenses sur toutes sortes de choses,
02:33mais personne n'arrive à décréter des économies.
02:37Donc, pourquoi pas sur l'AME, c'est pas une ligne rouge.
02:40Je veux dire, si ça peut satisfaire tout le monde, pourquoi pas ?
02:43Mais c'est le Parlement qui vote, c'est pas le gouvernement.
02:45– Donc, est-ce que vous êtes confiants ?
02:46Est-ce que vous pensez que la négociation peut reprendre
02:49entre les socialistes et le gouvernement ?
02:50Et est-ce que François Bayrou, au final, peut éviter la censure ?
02:52Parce que c'est ça, l'objectif.
02:53– Oui, parce qu'encore une fois, ce pays a besoin de stabilité.
02:57Quiconque, aujourd'hui, prendrait le risque de déstabiliser le pays
03:01en mettant à bas ce gouvernement, conduirait immanquablement
03:06à ce que Mme Le Pen appelait de ses voeux hier soir,
03:08c'est-à-dire une possible dissolution.
03:10Parce que si le pays est bloqué, il faudra bien faire appel aux Français.
03:14Et on sait très bien qu'il y aurait un risque très fort
03:18d'avoir un grand nombre de députés du RN qui seraient élus.
03:23Bon, je ne le souhaite pas, je ne le souhaite pas pour mon pays.
03:25Et donc, soyons un peu responsables les uns et les autres.
03:28Nous sommes, je crois, en capacité, toute tendance confondue,
03:32de discuter, de trouver des solutions pour que ce pays
03:36ait un gouvernement et un budget.
03:38– Dernière question, mais avec de tels termes
03:39comme le sentiment de submersion migratoire,
03:41est-ce que François Bayrou ne se met pas, justement,
03:43dans le sillon, dans les mains du RN ?
03:46Et tourne le doigt à la gauche.
03:47– Je pense que chaque fois qu'on évoque les problèmes migratoires
03:50ou d'autres sujets, on est tout de suite assimilés
03:53ou au RN ou à d'autres forces politiques radicales.
03:57On ne va pas en sortir.
03:58Il y a des sujets, il faut les prendre comme ils sont.
04:00Il y a un sujet avec la migration.
04:03Il va y avoir plusieurs propositions de loi
04:07qui seront discutées au Parlement sur ces sujets.
04:10Ça sera l'heure d'en parler.
04:11On peut avoir des différences.
04:12Mais il faut pouvoir apprenter de ce sujet,
04:14qui est un sujet pas seulement français, mais européen.
04:17Et qui devra être pris à la dimension européenne.
04:20Parce que nous, tout seuls, on ne peut pas traiter ce genre d'affaires.
04:23On ne peut que traiter ce genre d'affaires
04:25au plan européen, avec nos partenaires.
04:28Et d'ailleurs, les mêmes causes ont les mêmes effets.
04:29Regardez la radicalité qui s'installe,
04:31notamment radicalité de droite dans tous les pays européens.

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