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00:00Mediapart a dénoncé Philippe Carly. Philippe Carly c'est le patron d'un groupe de presse.
00:03Il avait aimé, liké en fait des publications de CNews, Sarah Knafo et il en est venu à s'excuser,
00:11je serai désormais plus vigilant et maintenant la CGT demande sa démission.
00:14On vient même d'apprendre sa démission, ça y est à l'instant.
00:18Non mais c'est incroyable, il dirigeait le Dauphiné Bénédéré, le Progrès ou encore
00:22l'Est Républicain. Non mais il vient, on vient d'apprendre sa démission, non mais franchement
00:26c'est grotesque. Pourquoi il a démissionné ? La police du like, j'imagine la pression de sa hiérarchie.
00:32Alors s'il nous regarde, s'il nous écoute, s'il nous regarde sur Europe 1.fr, on l'invite dès
00:37demain dans l'émission s'il le veut. Il peut déjà l'appeler même peut-être.
00:40Attendez parce que s'il appelle Europe 1, il peut y avoir des conséquences dans sa vie
00:44personnelle. Maintenant sa femme peut peut-être le quitter.
00:45La démission est certainement exagérée, mais est-ce qu'un patron de presse peut liker
00:58des responsables politiques ? Est-ce que moi, il y aurait le patron d'Europe 1 qui likerait
01:03Sarah Gnafaut ou d'autres ? Je me dirais, ou même à gauche.
01:07Vous voulez qu'on parle de Mathieu Pigasse ou bien on n'en parle pas ?
01:10On peut dire un mot.
01:11Non mais voilà, Mathieu Pigasse. Merci, je crois que c'est clair.
01:15Il y a une organisation qui mettait ses médias au service d'un combat idéologique pour
01:19combattre Vincent Bolland.
01:20Mais est-ce qu'il a été mis en danger ?
01:24Non, c'est le big boss.
01:25Maintenant, Mediapart va regarder, il faut prévenir tout le monde, cacher vos likes.
01:32Cacher vos likes, c'est à mon avis la première chose à faire.
01:37C'est très dangereux maintenant.
01:38On comprend pourquoi Elon Musk a caché les likes sur X.
01:41D'abord, on regarde, on fouille, on fait les poubelles, qui a liké quoi ?
01:46Donc, il a liké un post de Sarah Gnafaut et de Mario Maréchal, donc fasciste.
01:51Et ensuite, puisqu'il a liké deux tweets, déjà il s'excuse, il s'excuse platement.
02:01Pardon, excusez-moi, ça ne se commencerait plus.
02:03Ma pratique rapide des réseaux sociaux a été maladroite.
02:06J'en suis désolé, ce n'est pas parce que je suis en tant qu'homme et dirigeant d'un
02:09groupe de presse indépendant.
02:11Interrogé par Mediapart, il a d'abord affirmé que son compte LinkedIn était dirigé par
02:15une autre personne avant de changer de version.
02:17Ça, c'est moyen.
02:18Franchement, dans ces cas-là, il faut assumer.
02:20Il était à la tête du groupe depuis 2017.
02:24Non mais sans rigoler, ce n'est pas fou, sans charier.
02:27Alors, qu'est-ce que vous en pensez, vous, Géraldine Maillet ?
02:29La police de la pensée, ce qui est incroyable, c'est les rétro-pédalages, en fait.
02:32C'est-à-dire, c'est une Bill Clinton.
02:33C'est-à-dire, je n'ai pas fait ça, mais en fait, j'ai fait ça.
02:35Mais je suis désolée parce que je n'ai pas fait ça, mais en fait, oui, pardon, j'ai
02:38fait ça.
02:39Et qu'il en est quand même poussé aujourd'hui à démissionner, ben oui, moi, ça ne m'étonne
02:43pas.
02:44Il y a une sorte de guerre aujourd'hui.
02:45On ne mesure pas à quel point il y a une guerre des médias.
02:47Il y a une guerre entre des groupes qu'à partir du moment où on travaille dans un
02:51groupe, on est disqualifié, on est facho, on est montré du doigt.
02:54Moi, à mon tout petit niveau, j'ai une promo de livre.
02:57Quand je suis invitée sur le service public pour parler uniquement du livre qui parle
03:01des soignants, des EHPAD, du grand âge, on dit « Ah non, ça n'est pas possible.
03:05Elle travaille pour des fachos » ou « Elle est facho elle-même ».
03:07Donc, vous voyez, on est dans une sorte de folie aujourd'hui, alors que de l'autre
03:10côté, j'imagine que, pardonnez-moi, mais l'intolérance vient de quel camp ?
03:15Moi, je pense que, par exemple, sur CNews, Anne Fulda, elle reçoit dans son émission
03:19des gens de tout le bord par rapport à ses livres, des gens qui sont à droite, à gauche,
03:23mais peu importe, en fait, on parle de livres.
03:24Et il y a une sorte de police de la pensée, pardon, qui vient tout le temps de la gauche
03:28et de l'extrême gauche.
03:29C'est insupportable.
03:30Mais concernant cette affaire, le fait qu'un patron de presse puisse mener la bataille
03:32culturelle et politique, ça ne me choque pas.
03:33Qu'un patron de presse puisse dire « Moi, le wokisme, je veux qu'on le dégage, je
03:37suis contre ça » ou « Je trouve qu'il y a dans le trumpisme des choses qui me vont
03:40bien et qui vont dans la bonne direction », je pense qu'il peut le faire et je souhaite
03:44même qu'il puisse le faire, parce que pour moi, la neutralité n'existe pas.
03:48Par contre, qu'un patron de presse puisse dire « J'aime » à un tweet d'un responsable
03:53politique venant donc dans sa communauté en soutien, là, je pense qu'il y a une différence
03:58entre ces deux dimensions.
03:59C'est la seule chose que je dis.
04:00Je n'aimerais pas que des patrons de presse « like » des messages de responsables politiques.
04:04Par contre, ils peuvent faire écho à des combats politiques.
04:07C'est un peu différent.
04:08Alors moi, je pose une question.
04:09Si un patron de presse, comme tu dis, avait « liked » un tweet de Jean-Luc Mélenchon
04:14ou de Clémence Gaeté, oui, t'aurais dit pareil, mais est-ce que les conséquences
04:17auraient été les mêmes ?
04:18Bien sûr que non.
04:19Est-ce qu'il aurait perdu le job ?
04:20Bien sûr que non.
04:21Est-ce que les syndicats seraient montés au créneau pour demander sa tête ?
04:24Non, bien sûr que non.
04:25Mais j'ai dit que sa décision était regrettable, qu'il fallait pas démissionner.
04:27Bien sûr que non.
04:28Je vois là le communiqué que nous a envoyé notre rédacteur en chaîne, William.
04:32« Crédit Mutuel Alliance Fédérale prend acte de la démission de M. Philippe Cahier
04:36de ses fonctions. »
04:37Ils lui ont demandé de démissionner.
04:38Évidemment qu'il y a une pression maximale pour qu'il démissionne, c'est pas son propre
04:40libre-arbitre.
04:41Mais ce qui est fou, c'est qu'en faisant ça, les gens pensent que ça va effacer
04:45les idées de droite ou d'extrême-droite.
04:47C'est pas en les cancellant et en les ghostant qu'on va avancer.
04:50En fait, il faut les combattre si on est contre.
04:52Il faut avoir argument contre argument, mais pas en effaçant les choses, en se bouchant
04:57le nez.
04:58C'est juste le degré zéro, encore une fois, de l'argumentation politique.
05:02Exactement.
05:03Je suis complètement d'accord avec vous, Géraldine.
05:04Maïus.
05:05C'est Maïus ou Maillet ?
05:06Maillet, normalement.
05:07Maillet.
05:08Très bien.
05:09Maillet, Maïus.
05:10Maillis, en latin.
05:11Franchement, moi, ça me rend fou.
05:12Parce que ça, ça montre tellement de choses, encore une fois.
05:16C'est incroyable, Gautier Lebré.
05:17D'où vient l'intolérance qui pratique la police.
05:20Il y a la police des déjeuners, la police des dîners, la police des tweets.
05:23On va se retrouver dans un instant, Gautier Lebré.
05:25Vous restez avec nous.
05:26Zéro en 80, 20 tranche de 21.
05:28J'aimerais bien avoir des auditeurs là-dessus et puis on va parler de ce qu'a dit également
05:32François Bayrouillet.
05:33Il a fait énormément parler.
05:34Il prend le base-combat.
05:35Ah ouais, franchement.
05:36Là, il y a la France insoumise qui est en PLS.
05:38Pas que.
05:39Mais la France insoumise est souvent en PLS.
05:40Et vous avez vu, il y a encore un mec sur la liste de Louis Bonnard qui pose problème.
05:45Ricardo Bonheur.
05:46Il s'appelle Bonheur.
05:47C'est un pseudo, non ?
05:48Non, non.
05:49Il s'appelle Bonheur.
05:50Si vous voulez que je vous dise Bonheur comme ça.
05:52On va en parler parce que ça y est, on a eu la nouvelle.
05:54Oui, on en parle dans un instant.
05:55A tout de suite sur Europe 1.
05:56Europe 1, 16h, 18h.
05:57On marche sur la tête.
05:58Cyril Hanouna.
05:59Il est 16h12 sur Europe 1.
06:00On est en direct.
06:01Merci d'être avec nous.
06:02Et on réagit à cette info incroyable.
06:06Donc, c'est ce patron de presse, patron d'un groupe de presse, Philippe Carny, qui a liké
06:12des publications de CNews, de Sarah Knafo, de Marino Maréchal et il en vient à s'excuser.
06:16Et après s'être excusé, la CGT a demandé sa démission et on vient d'apprendre qu'il
06:21a démissionné de son poste.
06:23Il était en poste depuis 2017.
06:24C'est absolument fou.
06:26Dites-nous ce que vous en pensez.
06:27018203921.
06:28Appelez-nous sur Europe 1 pour réagir à cette info.
06:32Et puis on va parler dans un instant de ce qu'a dit François Bayrou.
06:35Qu'est-ce que vous en pensez Fabien Leclerc ?
06:37Moi, j'en pense que je rejoins un peu Géraldine parce qu'en fait, c'est vraiment la police
06:41de la pensée qui est en marche là aujourd'hui.
06:43Ça nous fait penser au stalinisme et même pire, au trotskisme.
06:46C'est-à-dire que non, mais c'est le communisme aigu.
06:50Je suis désolé, ne rigolez pas Olivier Dartigolle, ne rigolez pas Olivier Dartigolle,
06:55parce que ça ne marche pas dans l'autre sens.
06:57Ne rigolez pas.
06:58C'est-à-dire que c'est la police, ils veulent tout réglementer, c'est-à-dire les médias,
07:03la situation des gens, les métiers, tout, tout.
07:05Alors, ils ne peuvent pas encore les enfermer dans les goulags, parce que ça n'existe
07:09plus les goulags.
07:10Mais c'est la prochaine étape, c'est-à-dire qu'après, on les arrête directement dans
07:13le travail.
07:14Je pense qu'on est en train d'avancer dans des subversions.
07:16Je ne suis pas d'accord pour qu'on dise que Trump, c'est le nazisme, parce que ça
07:23n'a pas de sens de dire ça, même si on peut être très critique par rapport au projet
07:26de Trump.
07:27Parce que les mots, historiquement, sont gravés dans une réalité, une histoire, et c'est
07:31l'ancien prof d'histoire qui ressent ça.
07:32Et je suis d'ailleurs d'accord pour qu'en réplique, on ne dise pas que des comportements
07:39que vous pouvez contester, en l'occurrence à la positionnement de la CGT, ce soit du
07:43stalinisme.
07:44Parce que stalinisme, historiquement, c'est quelque chose de très précis.
07:47Mais c'est le contrôle de la pensée.
07:50Mais dites que c'est du stalinisme !
07:52Mais après, vous ne pourrez pas dire alors que ceux qui disent que Trump, c'est un nazisme,
07:59sont dans l'erreur.
08:00Vous ne pouvez pas le dire.
08:01Sinon, vous êtes pris en désordre.
08:03Alors, on a réveillé Olivier, est-ce que tu peux me lister précisément des chroniqueurs
08:10de droite républicaine, sarkoziste, qui travaillent sur le service public comme chroniqueur ?
08:14D'ailleurs, aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Nicolas Sarkozy.
08:1770 ans de l'anniversaire de Nicolas Sarkozy.
08:20Des chroniqueurs de droite ?
08:21Oui, des gens ! Des gens comme toi, l'opposé de toi, l'opposé de toi.
08:23Il n'y en a pas.
08:24Tu ne trouves pas que c'est problématique ?
08:25Oui, c'est problématique.
08:26C'est là la tolérance.
08:27Mais les gens écoutent ce qu'ils veulent.
08:29Par ailleurs, France Inter fait 1,000 millions d'années.
08:32Non, c'est le débat d'idées !
08:33Je te demande le débat d'idées.
08:34Il faut qu'on soit avec des gens qui sont d'accord avec tout et qui vous expliquent
08:36à longueur de journée le bien, le mal, c'est le mot des côtés.
08:40Ils avaient essayé, France Inter, il me semble, pendant une saison avec Alexandre Devecchio
08:42du Figaro notamment.
08:43Ça ne s'est pas bien passé ?
08:44Je ne te vois pas tous en même temps.
08:45Ils ont des auditeurs, par ailleurs ?
08:46S'il vous plaît, Gauthier Lebré.
08:47Merci.
08:48Oui, France Inter avait essayé d'ouvrir un peu la fenêtre aux idées de droite avec
08:52Alexandre Devecchio du Figaro et d'autres éditorialistes.
08:55C'était, attention, le quart d'heure sans filtre où il y avait des dangereux droits
09:00d'art qui pouvaient entrer dans le studio.
09:03Effectivement, ça n'a pas duré, il me semble, très longtemps.
09:06Est-ce que l'inverse existe ? Est-ce qu'il y a un média classé à droite qui allait
09:11regarder les tweets de Mathieu Pigasse, les likes de Mathieu Pigasse ou les likes des
09:15patrons de presse de gauche ?
09:16Non, non, ça n'existe pas.
09:17Et s'il y en avait un qui avait liké un tweet de Jean-Luc Mélenchon ou un post Linkodin,
09:21en l'occurrence, est-ce qu'il aurait été viré licencié ?
09:26Non.
09:27Moi, c'est tout ce qui m'intéresse, le deux poids, deux mesures.
09:30Le deux poids, deux mesures.
09:32Je vois, il a liké Sarah Knafo, Marion Maréchal, bon, très bien.
09:35S'il avait liké que ses news, c'est problématique ou pas ?
09:38Non.
09:39Ah, d'accord.
09:40Mais je l'ai expliqué tout à l'heure.
09:41Fais pas celui qui n'a pas compris.
09:42Il a très bien compris.
09:43Parce que t'es plutôt intelligent.
09:44J'aime bien le plutôt.
09:45Donc, c'est très bien ce que j'ai dit, ça ne pose pas de problème de pouvoir liker
09:50un média.
09:51Par contre, être en soutien d'un responsable politique quand t'es patron de presse, il
09:55y a là quelque chose qui me semble être problématique, oui.
09:59Peut-être que je me trompe en disant ça, mais je le ressens.
10:02Si c'est problématique, d'accord, pourquoi on ne le fait pas avec les patrons de presse
10:05de gauche ? Voir leurs tweets, voir ce qu'ils likent.
10:07Mais il faudrait donc regarder, ça c'est intéressant, si Mathieu Pigasse ne fait que
10:11nourrir un débat d'idées ou s'il s'occupe d'une ou un autre, c'est un exemple.
10:15Déjà, ce qu'il fait Mathieu Pigasse, déjà, on n'a même pas besoin de plus.
10:20Il dit qu'il va mettre ses médias au service d'un combat politique contre un groupe média.
10:26Chacun est libre de le faire.
10:28Moi, ça ne me dérange pas.
10:29Moi, ce qui me dérange, c'est le contrepoint.
10:30C'est ce qu'il s'est en train de faire là, aujourd'hui, avec ce monsieur qui
10:34a donc liké sur LinkedIn un truc, un propos.
10:36Même chose, Géraldine, ça ne te dérange pas.
10:38Si un patron de presse de droite avait tenu les mêmes propos que Mathieu Pigasse, est-ce
10:43que tu penses que les réactions auraient été les mêmes ? L'absence de réaction
10:46plutôt, ou le soutien à Mathieu Pigasse.
10:48Mais ça, c'est choquant.
10:49Absolument.
10:50Merci Gauthier.
10:51Mais moi, je suis pour qu'il y ait un débat d'idées, que pourquoi pas qu'il y ait des
10:53idées qui s'affrontent et qui confrontent.
10:55Vous avez compris, moi, je suis pour que les gens fassent exactement ce qu'ils veulent,
10:58et que la réciprocité soit vraie.
11:00C'est tout ce qui m'intéresse.
11:01Pas le deux poids, deux mesures.
11:02Là, elle est loin d'être vraie.
11:03Voilà.
11:04Elle est loin, loin, loin d'être vraie.
11:05Et la CGT aussi, on peut en parler, parce que ça représente qui ? Ça représente
11:07quoi ? Moi, j'adore les syndicats, c'est très important, bien sûr, c'est une avancée
11:11sociale fondamentale de notre pays, comme le droit de grève et tout ça, mais ils sont
11:15quand même extrêmement minoritaires, et aujourd'hui, en fait, ils ont la capacité
11:18d'avoir un droit de vie ou un droit de mort sur telle ou telle personne, et je trouve
11:21que c'est incroyable.
11:23Jordan Bardella, notamment, dans les gares, avec Sud aussi, me semble-t-il, dans les
11:28gares de France.
11:29Il fallait interdire les syndicats.
11:30Je n'ai pas dit qu'il fallait les interdire.
11:31Tu vois, tu es dans la caricature.
11:32Non, mais je m'amuse.
11:33Le stalinisme.
11:34Non, je m'amuse.
11:35Je dis qu'ils représentent qui ?
11:36Les syndicats.
11:37Ah oui, non.
11:38La CGT représente qui ?
11:39Ils ne représentent pas suffisamment de salariés, mais si tu regardes les élections
11:43professionnelles chez les cheminots, c'est la CGT qui est devant.
11:48Je ne crois pas.
11:49Si, écoute Sophie Binet.
11:50On vérifie.
11:51Quand tu écoutes Sophie Binet, tu comprends pourquoi les ouvriers votent l'Assemblée
11:54nationale.
11:55C'est pas con ce qu'il dit.
11:58C'est pas con ce que dit Gauthier.
11:59Elle parle toujours, non ?
12:00Elle ne parle pas aux ouvriers, Sophie Binet ?
12:01Ben oui.
12:02Elle ne parle pas aux ouvriers ?
12:03Mais si, c'est votre sentiment.
12:04C'est votre opinion.
12:05Non, mais ce n'est pas qu'un sentiment.
12:06Pour qui votent les ouvriers ?
12:07Pour qui votent les ouvriers ?
12:08Non, mais ça, c'est différent.
12:09Le fait qu'il y ait eu un basculement de l'électorat ouvrier vers le Rassemblement
12:14national, qui est un phénomène d'ailleurs européen et occidental, je le mesure bien,
12:19de là à dire que Sophie Binet ne s'exprime jamais en direction des salariés sur des
12:24plans de licenciement, sur la désindustrialisation, sur la situation faite aux services publics,
12:28c'est factuellement faux.
12:29Est-ce que j'ai dit ça ?
12:30Il suffit de prendre…
12:31Je n'ai pas dit ça.
12:32Oui, qu'elle ne parle jamais des ouvriers aux ouvriers.
12:33Je n'ai pas dit ça.
12:34Non.
12:35Elle en parle, mais elle ne transforme pas.
12:36Ça ne marche pas.
12:37Excuse-moi.
12:38Oui.
12:39Ça ne marche pas.
12:40La CGT perd des adhérents et ceux que Sophie Binet dit représenter votent pour le Rassemblement
12:43national.
12:44Oui, ça, je ne le conteste pas.
12:46Je vais vous dire la vérité, Tartigolles, vous êtes dans les cordes.
12:49Là, je suis à deux doigts de jeter l'éponge.
12:52Arrêtez un peu.
12:53Là, vous êtes dans les cordes.
12:55Il est sur son téléphone.
12:56Non, je regarde les élections professionnelles.
12:57C'est bon.
12:58C'est bon.
12:59Allez, on rappelle l'info.
13:00Philippe Carny, le patron d'un groupe de presse, donc on le rappelle, ce groupe de
13:04presse, c'est quoi ? On avait dit là, c'est le Dauphiné libéré.
13:07L'Est-République.
13:08L'Est-République.
13:09Du Crédit Mutuel.
13:10Qui appartient au Crédit Mutuel.
13:11Oui.
13:12Patron du groupe Ebra.
13:13C'est le progrès qui marche bien.
13:14Il avait liké des tweets de Sarah Knafo, de CNews, de Marion Maréchal.
13:19Il a été épinglé par Mediapart et donc là, il a été obligé de démissionner.
13:23On lui a demandé de gentiment démissionner.
13:25La pression était à la fois, je pense, du bas et du haut.
13:28Exactement.
13:29De ceux qui travaillaient dans les journaux, des syndicats, à mon avis, la pression était
13:31aussi du haut.
13:32Donc, dans ces cas-là, quand vous êtes pris en tenaille, vous n'avez pas trop le choix.
13:35Alors, il y a Fredo qui est avec nous d'Occitanie qui voudrait réagir à cette info.
13:38Bonjour Fredo.
13:39Oui, bonjour à tous.
13:40Bonjour Cyril.
13:41Bonjour à tout le monde.
13:43En fait, la presse locale, elle est prise en otage par la gauche en Occitanie.
13:49Nous avons le groupe Bailliers, c'est la dépêche du midi, le midi libre et puis l'indépendant.
13:54Ils ont un monopole de presse.
13:56Et c'est vrai que depuis Mitterrand, la France est prise en otage par des idéaux.
14:01Idéologie de gauche, maintenant c'est l'extrême gauche avec beaucoup la communauté, je dirais,
14:06musulmane.
14:07Et malheureusement, M.
14:08Tarticol...
14:09On dit souvent malheureusement, M.
14:12Tarticol.
14:13Je ne sais pas quel métier il faisait ce monsieur, mais il est chroniqueur et il fait
14:17une bonne carrière.
14:18Il a une très belle carrière.
14:19Bailliers, c'est le radical de gauche.
14:20Comment ?
14:21M.
14:22Bailliers, c'est plutôt le radicalisme de gauche.
14:25On est d'accord.
14:26PRG.
14:27Oui, c'est l'ancien ministre de Mitterrand.
14:28Comment ?
14:29L'ancien ministre de Mitterrand.
14:30Et en fait, cette bourgeoisie de gauche, c'est l'Allie de la France en fait, l'Allie
14:38de la France.
14:39C'est eux, M.
14:40Tarticol.
14:41Et en fait, malheureusement, la France, qui était un grand pays européen, mondial,
14:44est devenue maintenant quoi en fait ?
14:45Une pièce rapportée où il y a beaucoup de dettes, beaucoup de délinquances et on
14:52a le record de fonctionnaires par tête d'habitant.
14:54Et dès qu'une personne de droite se permet d'exprimer, automatiquement, elle est étouffée.
14:59Ce que va faire malheureusement subir C8 et Cyril Hallouna, c'est à cause de l'ARCOM,
15:05qui est une institution de gauche.
15:06Vous êtes d'accord des comptes ?
15:08Vous avez le Conseil d'État, le Conseil constitutionnel.
15:12Quand on voit qu'il y a Laurent Fabius, M.
15:14Tarticol.
15:15Laurent Fabius, il est payé par les Français.
15:17Jacques Lang, M.
15:18Tarticol.
15:19Jacques Lang, il prend combien depuis 40 ans ?
15:20Quand on voit des gens comme Attali, tous ces principes que vous aimez vous de gauche,
15:27c'est grâce, c'est à cause de vous que la France est dans cet état-là maintenant.
15:30Mais M.
15:31sur les 40 dernières années, la droite et la gauche ont gouverné combien d'années
15:36l'une et l'autre ?
15:38Et la droite ?
15:3910 ans.
15:40Depuis 80 ans.
15:41Si vous savez compter, 10 ans de droite et 30 ans de gauche, bien sûr.
15:44Oui, mais vous savez que c'est une émission très agréable pour moi aujourd'hui.
15:51Depuis, la droite a autant gouverné que la gauche en fait.
15:57Non, pas du tout.
15:58M.
15:59Tarticol.
16:00Tarticol, arrêtez de dire productive.
16:0130 ans de gauche.
16:0230 ans de gauche.
16:03On peut compter ensemble, s'il vous plaît ?
16:05Comme ça, au moins, ce sera fait.
16:06Depuis 81.
16:07Déjà, t'as 14 ans.
16:08Non, non, non.
16:09T'as 86, 88.
16:10Non, non, non.
16:11Il y a eu des cohabitations.
16:12Je vais vous faire le calcul, je vous le donne.
16:13Deux ans de Chirac, deux ans de Balladur.
16:1414 ans, d'accord.
16:1514 ans quand même.
16:16On compte les 14 ans.
16:17Je suis la psychole.
16:18Non, pas 14.
16:19Je ne compte pas.
16:20Tu essaies de gratter des poèmes.
16:21Ce que je veux dire, c'est que...
16:22C'est un standard.
16:23En fait, on a des monopoles.
16:25tant que la France ne fera pas ce qu'a fait un petit peu Trump.
16:26Avoir des gens des droites...
16:27Vous savez, la droite en Italie, elle a su se grouper.
16:28Vous allez en Espagne, monsieur l'article, vous avez cinq régions qui sont gouvernées
16:29par le PP et Vox, à part la Catalogne et le Pays Basque.
16:30Donc, il y a des fusions possibles.
16:31Sauf qu'en France, Mitterrand, il n'y en a pas.
16:32Il n'y en a pas.
16:33Il n'y en a pas.
16:34Il n'y en a pas.
16:35Il n'y en a pas.
16:36Il n'y en a pas.
16:37Il n'y en a pas.
16:38Il n'y en a pas.
16:39Il n'y en a pas.
16:40Il n'y en a pas.
16:41Il n'y en a pas.
16:42Il n'y en a pas.
16:43Il n'y en a pas.
16:44Il n'y en a pas.
16:45Il n'y en a pas.
16:46Il n'y en a pas.
16:47Il n'y en a pas.
16:48Il n'y en a pas.
16:49Il n'y en a pas.
16:50Il n'y en a pas.
16:51Il n'y en a pas.
16:52Il n'y en a pas.
16:53Il n'y en a pas.
16:54Il n'y en a pas.
16:55Il n'y en a pas.
16:56Il n'y en a pas.
16:57Il n'y en a pas.
16:58Il n'y en a pas.
16:59Il n'y en a pas.
17:00Il n'y en a pas.
17:01Il n'y en a pas.
17:02Il n'y en a pas.
17:03Il n'y en a pas.
17:04Il n'y en a pas.
17:05Il n'y en a pas.
17:06Il n'y en a pas.
17:07Il n'y en a pas.
17:08Il n'y en a pas.
17:09Il n'y en a pas.
17:10Il n'y en a pas.
17:11Il n'y en a pas.
17:12Il n'y en a pas.
17:13Il n'y en a pas.
17:14Il n'y en a pas.
17:15Il n'y en a pas.
17:16Il n'y en a pas.
17:17Il n'y en a pas.
17:18Il n'y en a pas.
17:19Il n'y en a pas.
17:20Il n'y en a pas.
17:21Il n'y en a pas.
17:22Il n'y en a pas.
17:23Il n'y en a pas.
17:24Il n'y en a pas.
17:25Il n'y en a pas.
17:26Il n'y en a pas.
17:27Il n'y en a pas.
17:28Il n'y en a pas.
17:29Il n'y en a pas.
17:30Il n'y en a pas.
17:31Il n'y en a pas.
17:32Il n'y en a pas.
17:33Il n'y en a pas.
17:34Il n'y en a pas.
17:35Il n'y en a pas.
17:36Il n'y en a pas.
17:37Il n'y en a pas.
17:38Il n'y en a pas.
17:39Il n'y en a pas.
17:40Il n'y en a pas.
17:41Il n'y en a pas.
17:42Il n'y en a pas.
17:43Il n'y en a pas.
17:44Il n'y en a pas.
17:45Il n'y en a pas.
17:46Il n'y en a pas.
17:47Il n'y en a pas.
17:48Il n'y en a pas.
17:49Il n'y en a pas.
17:50Il n'y en a pas.
17:51Il n'y en a pas.
17:52Il n'y en a pas.
17:53Il n'y en a pas.
17:54Il n'y en a pas.
17:55Il n'y en a pas.
17:56Il n'y en a pas.
17:57Il n'y en a pas.
17:58Il n'y en a pas.
17:59Il n'y en a pas.
18:00Il n'y en a pas.
18:01Il n'y en a pas.
18:02Il n'y en a pas.
18:03Il n'y en a pas.
18:04Il n'y en a pas.
18:05Il n'y en a pas.
18:06Il n'y en a pas.
18:07Il n'y en a pas.
18:08Il n'y en a pas.
18:09Il n'y en a pas.
18:10Il n'y en a pas.
18:11Il n'y en a pas.
18:12Il n'y en a pas.
18:13Il n'y en a pas.
18:14Il n'y en a pas.
18:15Il n'y en a pas.
18:16Il n'y en a pas.
18:17Il n'y en a pas.
18:18Il n'y en a pas.
18:19Il n'y en a pas.
18:20Il n'y en a pas.
18:21Il n'y en a pas.
18:22Il n'y en a pas.
18:23Il n'y en a pas.
18:24Il n'y en a pas.
18:25Il n'y en a pas.
18:26Il n'y en a pas.
18:27Il n'y en a pas.
18:28Il n'y en a pas.
18:29Il n'y en a pas.
18:30Il n'y en a pas.
18:31Il n'y en a pas.
18:32Il n'y en a pas.
18:33Il n'y en a pas.
18:34Il n'y en a pas.
18:35Il n'y en a pas.
18:36Il n'y en a pas.
18:37Il n'y en a pas.
18:38Il n'y en a pas.
18:39Il n'y en a pas.
18:40Il n'y en a pas.
18:41Il n'y en a pas.
18:42Il n'y en a pas.
18:43Il n'y en a pas.
18:44Il n'y en a pas.
18:45Il n'y en a pas.
18:46Il n'y en a pas.
18:47Il n'y en a pas.
18:48Il n'y en a pas.
18:49Il n'y en a pas.
18:50Il n'y en a pas.
18:51Il n'y en a pas.
18:52Il n'y en a pas.
18:53Il n'y en a pas.
18:54Il n'y en a pas.
18:55Il n'y en a pas.
18:56Il n'y en a pas.
18:57Il n'y en a pas.
18:58Il n'y en a pas.
18:59Il n'y en a pas.
19:00Il n'y en a pas.
19:01Il n'y en a pas.
19:02Il n'y en a pas.
19:03Il n'y en a pas.
19:04Il n'y en a pas.
19:05Il n'y en a pas.
19:06Il n'y en a pas.
19:07Il n'y en a pas.
19:08Il n'y en a pas.
19:09Il n'y en a pas.
19:10Il n'y en a pas.
19:11Il n'y en a pas.
19:12Il n'y en a pas.
19:13Il n'y en a pas.
19:14Il n'y en a pas.
19:16Europe 1.
19:1716h.
19:1818h.
19:19On marche sur la tête.
19:20Cyril Hanouna.
19:21On marche sur la tête sur Europe 1.
19:22Merci d'être avec nous.
19:23On va revenir sur ce qu'a dit François Bayrou, le Premier Ministre, dans un instant.
19:27Vous allez nous dire si vous êtes d'accord avec lui ou pas.
19:29Bien entendu, il a dit un sentiment de submersion.
19:31C'est une question de proportion.
19:33La classe politique se divise après les propos de François Bayrou au sujet de l'immigration.
19:37Vous allez nous en parler dans un instant.
19:40Qui est d'accord avec François Bayrou ? Qui ne l'est pas ? 0 à 80, 20, 39, 21 sur Europe 1.
19:44Ça va être intéressant d'avoir l'avis d'Olivier D'Artigone sur François Bayrou parce que là, à mon avis, il a un cas de conscience.
19:50Là, il a un cas de conscience, exactement.
19:51Aujourd'hui, ce n'est pas son émission.
19:54Ce n'est pas son jour.
19:55Est-ce qu'il va réussir à défendre François Bayrou là-dessus ?
19:57Vous savez, c'est comme dans La Chèvre.
19:58Ce n'est pas son jour.
20:01Philippe Carly qu'on ne connaissait pas.
20:04Patron d'un groupe de presse.
20:06Le Dauphine est libéré.
20:07Le progrès ou encore l'Est-Républicain ?
20:09Si.
20:10On m'en a qu'à le prendre.
20:11Il peut venir nous voir.
20:12Avec grand plaisir.
20:14Après, ils sont boulangers.
20:15Sa femme va le quitter.
20:16Il va perdre son appartement.
20:18Il a raison.
20:19A mon avis, plus personne ne voudra lui jouer un appart.
20:21Ça, c'est terrible.
20:22Ça va être dur.
20:23T'en comptes ?
20:24Il a liké un post de CNews.
20:25Il a liké CNews 5.
20:26Nafo, Marion Maréchal.
20:31Oh, le vilain garçon.
20:33Philippe Carly.
20:34Très bien.
20:37Ce qui est fou, c'est d'avoir dit « ce n'est pas moi », puis « c'est moi ».
20:39C'est incroyable.
20:40Moi, ça, il ne faut jamais le faire.
20:41Je donne un conseil.
20:42Je donne un conseil.
20:43Assumer un plan.
20:44Je donne un conseil.
20:45Il faut toujours assumer.
20:46Et dire « je vous emmerde à la fin ».
20:47Exactement.
20:48Moi, c'est généralement…
20:49« Je vous emmerde », c'est plutôt dans un premier temps.
20:51Après, si on vous casse trop les bonbons, ça peut être un peu plus, j'imagine.
20:55C'est généralement mes méthodes.
20:56Pour l'instant, je préfère dire « il faut toujours assumer ».
21:01Bien sûr.
21:02Mais lui, il n'y peut rien.
21:03C'est certainement que les actionnaires l'ont lâché.
21:04Ça se passe comme ça, non ?
21:05Certainement qu'au-dessus de lui, on lui a dit « on te débranche ».
21:08Il n'y a que France Gall qui débranche.
21:11Coupe la lumière et coupe le son.
21:13Merci.
21:14Mais en fait, vous êtes complètement à côté de la plaque sur ce sujet.
21:17Franchement.
21:18Sur ce sujet ?
21:19Je maintiens le fait qu'un patron de presse n'a pas à être un supporter de dirigeants politiques
21:24en likant des tweets politiques de dirigeants politiques.
21:29Il peut mener la bataille.
21:30Est-ce que liker un tweet ou un post LinkedIn, c'est être supporter ?
21:34Dirigeam, oui.
21:35C'est être supporter pour toi ?
21:37C'est un soutien, en tout cas.
21:40Si tu dis « j'aime » ou que tu fais « tiens », l'expression de ce politique, tu es en adhésion.
21:45Olivier, je t'aime.
21:46Non, mais tu ne m'aimes pas, ça je le sais.
21:48Olivier, je t'aime, mais je ne suis pas autant en soutien à toutes tes idées.
21:51Je pense que tu es d'accord avec moi en plus sur ça.
21:53C'est des propos sur quoi, d'ailleurs ?
21:54Je pense que tu es d'accord avec moi.
21:55Je ne sais pas.
21:56Parce que si c'est des propos, par exemple, sur la fin de vie, on peut très bien liker,
21:58que ce soit forcément idéologique ou politique.
22:00Tu vois ce que je veux dire ?
22:01C'est juste parce que c'est Sarah Knafo ou Marion Maréchal, forcément c'est le diable.
22:05Alors qu'il y a des sujets qui peuvent faire l'unanimité et qui sont complètement transpartisans.
22:09Il y a des patrons de 13 que je connais bien et qui ne feraient pas ça.
22:14Mais ils ont raison de ne pas le faire d'ailleurs.
22:16Donc ils sont hypocrites ?
22:17Non, ils sont patrons de 13.
22:19Ils ont peur.
22:20Ils ont leur idée, ils peuvent mener un combat idéologique et politique,
22:23mais ils ne vont pas retweeter un responsable politique.
22:26Ce n'est pas retweeter, c'est liker.
22:28On est dans une époque qu'on appelle « aimer ».
22:31C'est le degré au-dessus.
22:32Aimer, c'est ce qu'il y a de plus beau.
22:33Gauthier, tu pourrais enquêter pour moi et me dire à propos de quoi ?
22:36Et quel était le contenu ?
22:37Je vais demander, est-ce que c'est important ?
22:39Oui, tu as raison.
22:40Est-ce que c'est sur l'immigration ?
22:41Est-ce que c'est sur le pouvoir d'achat ?
22:42Je ne pense pas que ce soit sur une recette de cuisine.
22:44Par exemple, est-ce que c'est sur Trump ?
22:45Certes.
22:46Mais en effet, cet élément nous manque.
22:49On est dans une époque qui s'appelle la terreur.
22:51C'est-à-dire qu'on fait peur à tout le monde.
22:53C'est la terreur.
22:54Je suis désolé, mais on fait peur aux gens, dans leur métier, pour ne pas qu'ils s'expriment.
23:00C'est une manière de tenir l'expression et d'empêcher les courants, les idées, les gens s'exprimer.
23:06C'est une police de la pensée.
23:07On revient à ça.
23:08Après, on peut être très honnête.
23:10Moi, je ne likerai jamais un tweet de Jean-Luc Mélenchon ou de Marine Le Pen.
23:16Moi aussi.
23:17Jamais.
23:18Il n'empêche, moi, c'est mon point depuis le début, que si...
23:22Ta ligne, tu veux dire.
23:23Ma ligne.
23:24Ta manière de voir les choses, professionnellement.
23:26T'as déontologisé le journaliste.
23:28Attendez, laissez-moi terminer ma phrase.
23:30Il n'empêche que si un patron de presse de gauche avait liké un tweet de Jean-Luc Mélenchon,
23:36il serait toujours en fonction.
23:37Exactement.
23:38Mais c'est là le nœud du problème.
23:39C'est là le nœud du problème.
23:41Il a raison.
23:42Bravo Gauthier Lebré.
23:43C'est ça qu'il ne comprend pas.
23:44Je pensais qu'il allait dire autre chose.
23:45Arrêtez de dire des bêtises.
23:46Il a raison, Gauthier Lebré.
23:47Je ne l'aurais pas fait.
23:48Le nœud du problème est là.
23:49Il n'y aurait même pas eu de débat.
23:51Il n'y aurait même pas eu d'article.
23:52On n'aurait même pas parlé.
23:54Je suis d'accord avec l'énorme.
23:56C'est catastrophique.
23:57Sur cette dimension-là, je suis d'accord.
23:58Il faut le dire.
23:59Il y a des équilibres.
24:00Je suis d'accord.
24:01C'est le cœur du sujet.
24:02C'est le cœur du problème.
24:03Le cœur du sujet.
24:04Kader Dali est avec nous.
24:05Géraldine, la police de la pensée, elle vient de la gauche aujourd'hui.
24:07Kader Dali.
24:08Bonjour Kader Dali.
24:09Bonjour Cyril.
24:10Bonjour tout le monde.
24:11En fait, votre plateau reflète un peu le bazar ambiant en France.
24:16C'est-à-dire qu'on est dans des cases et on a l'impression que si tu bouges de la case,
24:23on t'élimine.
24:24J'ai l'impression que c'est comme Bush à l'époque.
24:26Si tu n'es pas avec nous, tu es contre nous.
24:28Il n'y a plus de débat pédagogique.
24:30On est dans des embrouilles maintenant.
24:32Quand on n'est pas d'accord, on est un ennemi.
24:34C'est devenu fou.
24:35Je ne sais pas.
24:38Pourtant, je suis sublimération.
24:40Mes parents sont d'Algérie, d'Oran.
24:42J'ai grandi en Haute-Marne.
24:43Il n'y a pas longtemps, on m'a sorti dans une réunion.
24:45« Kader, tu es de quelle origine ? »
24:47Je lui ai dit que je suis homarmé.
24:48Alors, ma mère m'a repris.
24:49Elle m'a dit « Non, de quelle origine tu es ? »
24:51Je lui ai dit que je suis homarmé.
24:52Elle me dit « Mais non, tes parents. »
24:54Je lui ai dit « Mais pourquoi vous vous cataloguez à mes parents ? »
24:56J'ai grandi en Haute-Marne pour raconter toute l'histoire de Saint-Dizier, du Verbois, etc.
24:59Mais Oran, je vais vous en parler l'été quand je mange mes glaces
25:02ou quand je vais voir Tonton Tintin.
25:04Mais les gens, ils vous cataloguent dans un truc.
25:08Je suis musulman, je peux avoir une pensée différente
25:11des milliards de musulmans qui viennent sur Terre.
25:13On a des pensées.
25:15Un juif, il peut être contre Netanyahou ou avec Netanyahou
25:18où il est plus proche peut-être de ses valeurs, de sa religion.
25:22Un chrétien, c'est pas deux, mais c'est un chrétien
25:24qui l'adhère aux conneries de l'abbé Pierre que soi-disant il a fait.
25:27Je ne sais pas.
25:28On est catalogués par rapport à une origine
25:30ou un milieu journalistique.
25:32Je ne sais pas, un gars de Libération,
25:33il peut adhérer à une pensée de Sarah Knafo.
25:37Je n'en sais rien, moi.
25:38Quand Sarah Knafo explique l'histoire de Trump avec la Colombie,
25:42je me dis, je ne sais pas,
25:44on se dit que Trump, en arabe,
25:46c'est un tueur.
25:48C'est un tueur.
25:49Ben oui, c'est un tueur, le gars.
25:50En 30 minutes, il résout le problème de ses Colombiens mafieux.
25:53Je dis, nous, si on a des mafieux, il faut gérer le problème.
25:56Alors, si quelqu'un est de gauche
25:58et qu'il n'adhère pas aux idées régaliennes un petit peu en France,
26:01c'est fou, quoi.
26:03Moi, je suis chiracien.
26:05J'ai été dans les 13 jeunes qui ont été invités par Chirac
26:08en 1995 quand il a été élu,
26:09parce que j'ai grandi à côté de Colombais,
26:11les deux églises à Saint-Dizier,
26:12donc j'ai toujours été chiracien, gaulliste.
26:14Mais je me dis que s'il y a des choses de gauche qui sont bien,
26:17je peux adhérer, je peux liker.
26:19Ça veut dire que si je like, je deviens l'ennemi du gars de droite.
26:22Pourquoi t'as liké ce gars de gauche ?
26:24Ils sont de l'union de fous.
26:26Très intéressant ce que dit Kader Dali sur Europe 1.
26:29Exceptionnel.
26:30Justement, Kader Dali, vous restez avec nous sur Europe 1.
26:32On va continuer à discuter avec vous,
26:33parce que c'est extrêmement intéressant.
26:34On revient dans une minute.
26:35Et vous avez ce qu'a liké quoi ?
26:37Philippe Carly.
26:38Bravo, Gauthier.
26:39Très bien.
26:40On en parle dans un instant, tout de suite.
26:41On revient dans une minute.
26:42Europe 1.
26:4316h18.
26:44On marche sur la tête.
26:46Cyril Hanouna.
26:47On marche sur la tête à 16h41 sur Europe 1.
26:50On n'est pas bien ?
26:51Avec Gauthier Lebré.
26:52La prêche.
26:53Décontracté.
26:54Avec Géraldine Maillet, avec celui qui est dans les cordes.
26:57Il est solide quand même.
26:58Il est acculé.
26:59Il est dans les cordes, mais il est encore là.
27:00Il prend des coups.
27:01La dernière fois que j'avais vu ça, c'était dans Rocky Balboa.
27:03Non, je rigole.
27:04Dans Creed.
27:06Corinne !
27:07C'est vrai.
27:08C'est pas brillant.
27:09Corinne, je sais, c'est drôle.
27:10C'est très drôle.
27:12Il a hurlé le nom de sa femme.
27:15Magnifique.
27:16Corinne, que j'embrasse d'ailleurs.
27:17Et je lui donnerai des nouvelles de Valérie Bénahim à Corinne.
27:22Valérie Bénahim va bien, va mieux.
27:23Oui.
27:25Elle vous embrasse.
27:26Corinne, tremble Corinne.
27:28On est allé avec un auditeur, il y a un instant, qui était franchement...
27:32Bravo.
27:33J'ai adoré.
27:34Bravo à cet auditeur.
27:35Kader Dali, qui était avec nous.
27:36De Nancy.
27:37C'est fou parce qu'en 95, il nous disait qu'il avait été invité.
27:40Il faisait partie des jeunes qui avaient été invités par Jacques Chirac.
27:43Lors de son élection.
27:45Et c'est vrai qu'il nous a expliqué plein de choses.
27:48Et on se dit, c'est tellement simple quand on sait t'expliquer comme ça.
27:52Kader Dali, merci d'être avec nous sur Europe 1.
27:54Kader Dali.
27:55Avec plaisir.
27:56Et je vais te dire autre chose, Cyril, si je peux me permettre le tutoyer.
27:59Allez-y.
28:00Avec plaisir, allez-y.
28:01Il y a même des gens qui vont me dire, mais comment ça se fait que t'as appelé Cyril Hanouna ?
28:04Et pourquoi pas ?
28:06Et je lui dis, mais pourquoi pas même aller dans son émission ?
28:09Avec plaisir.
28:10Tant que je peux m'exprimer.
28:12Parce que le débat, on n'est pas en dictature, sans déconner, on peut parler.
28:17Bien sûr.
28:18On peut parler.
28:19Alors ce journaliste qui peut peut-être être d'accord sur un des points de vue,
28:23même de celui qui s'est embrouillé avec toi dans l'émission, j'ai oublié son nom là,
28:27qui se présente, je ne sais où.
28:28Boya.
28:29Tu peux être d'accord avec un point de vue avec lui.
28:32Tu ne peux pas être d'accord avec tout.
28:33Mais tu peux être d'accord avec un adversaire politique.
28:36Moi, je les appelle adversaires politiques.
28:38Les gens sont devenus des ennemis politiques ou des ennemis de la pensée.
28:42C'est pour ça que j'adore la chanson de Pagny qui dit « Ma liberté de penser ».
28:45C'est devenu, maintenant, c'est fou.
28:48Tu n'oses plus dire un mot sans qu'il n'y ait pas un fou furieux à côté de toi
28:52qui ne va pas te dire « je ne suis pas d'accord »
28:54mais qui va t'insulter parce qu'il n'est pas d'accord.
28:56Alors, Gauthier Lebray.
28:57Oui, parfait.
28:58J'aimerais qu'on revienne sur les tweets qu'a fait ce monsieur.
29:01Qu'il a liké.
29:02Patron des bras.
29:03Oui, qu'il a liké.
29:04Alors, dites-nous.
29:05Qu'il a aimé.
29:07Il est fan.
29:08Mais vous allez voir ce que je vais vous lire.
29:10Donc, il en a liké plusieurs.
29:12Donc, Sarah Knafou met sur Linkedin.
29:14Heureuse de recevoir l'intellectuel américain Christopher Caldwell au Parlement européen.
29:19On se retrouve la semaine prochaine en face du Capitol à Washington.
29:21Il a aimé ça.
29:23Oh là là, quel horreur.
29:24C'est pas vrai.
29:25Il a liké ça ?
29:26Oui.
29:27Chaud.
29:28Marion Maréchal à Washington lundi 20 janvier.
29:30Il aime ce post.
29:31Voilà.
29:32Ah oui.
29:33C'est terrible.
29:34C'est violent.
29:36Sarah Knafou.
29:37Quand on voit la cérémonie à Notre-Dame, quand on voit les artisans rebâtir tout ça,
29:40on se dit quel grand peuple.
29:41Comme disait le Général de Gaulle, les sources ne sont pas tarées.
29:44Il a aimé ce post de Sarah Knafou aussi.
29:47Tiens, un post de Sarah Knafou chez Cyril Hanouna.
29:49Certains veulent effacer Noël et renier notre identité.
29:51L'émotion pour Notre-Dame nous a montré la beauté du pays.
29:54Philippe Carlier a liké ce tweet.
29:55C'est vraiment horrible.
29:56Est-ce qu'il like d'autres responsables politiques ?
29:58Quand je vous dis que je l'aime bien, c'est Philippe Carlier.
30:00Est-ce qu'il like d'autres...
30:01Attends, je peux terminer.
30:02Je peux terminer.
30:03Tropisme, comme tu dis.
30:05En 1962, la France était censée divorcer de l'Algérie,
30:07écrit Sarah Knafou sur LinkedIn.
30:09Et Philippe Carlier a aimé ça aussi.
30:12Julien Dray, pour parler des banlieues, vous avez des ghettos,
30:14dit Sarah Knafou à l'ancien député socialiste.
30:16Pour les expulsions de délinquants, vous avez parlé de rafles.
30:18Et Philippe Carlier a aimé cela aussi.
30:21Donc on voit à peu près dans quelle direction ça va.
30:24Ça va dans quelle direction ?
30:25Ça va dans quelle direction ?
30:26Ça va dans quelle direction ?
30:27Ça va dans les idées.
30:28Ça va dans quelles directions ?
30:29Les idées soutenues par Sarah Knafou.
30:31J'ai une question à te poser.
30:32Sur Notre-Dame, pardonne-moi.
30:33Moi, je ne soutiens pas Sarah Knafou.
30:35Je suis d'accord avec elle.
30:36J'aime bien intervenir dans des médias.
30:39En termes de déontologie journalistique, Gauthier,
30:42est-ce que tu aimerais travailler sous la responsabilité
30:45d'un directeur d'antenne qui, sur son compte Twitter,
30:49likerait quasiment le même responsable politique ?
30:55Est-ce que tu ne te dirais pas ?
30:57C'est un message qui me...
30:59Bon, c'est peut-être son statut de faire ça.
31:02Ce que tu ne comprends pas, Olivier,
31:04c'est que moi, je ne suis pas dans la police politique
31:08de qui like quoi.
31:09Exactement.
31:10Non, je t'ai répondu.
31:11Je dis moi, je ne l'aurais pas fait.
31:12Après, ça regarde chacun.
31:14D'accord ?
31:15Donc, je ne suis pas dans...
31:16Il faut demander sa tête parce qu'il a liké
31:18trois posts de Sarah Knafou.
31:19Je ne suis pas d'accord avec le fait de demander sa tête.
31:22Ça, c'est acté entre nous.
31:24Ce que je veux te dire en termes de déontologie,
31:26de responsabilité,
31:28quand tu es patron d'un média,
31:31tu ne vas pas liker régulièrement
31:35une responsable politique très en vue
31:37tout simplement parce que ça t'assigne.
31:40Il n'a pas à faire ça.
31:41Le citoyen peut voter ce qu'il veut.
31:42Le patron de presse, non.
31:43Il peut mener la bataille idéologique,
31:45la bataille politique.
31:46Il peut le faire.
31:47Mais aller en soutien, en likant un responsable,
31:49je trouve qu'il y a une frontière.
31:52Est-ce que je peux me permettre d'intervenir ?
31:54Deux petites secondes.
31:55Je vais juste répondre.
31:56Deux secondes à Olivier d'Artigol.
31:58Parce qu'Olivier d'Artigol,
31:59il est tombé sur Gautier Lebray il y a un instant.
32:02Mais Gautier Lebray,
32:03il a surlevé un seul et unique problème.
32:05C'est que si ça avait été le contraire,
32:07il n'y aurait jamais eu de politique.
32:09C'est le seul et unique intérêt de ce débat.
32:12Si ça avait été le patron de je ne sais pas quel groupe de presse
32:16et qu'il avait liké des tweets de Jean-Luc Mélenchon
32:18ou de Sébastien Delogu ou autres.
32:22Ou du Parti Socialiste.
32:23Mais qui fait ça ?
32:24Arrêtez, je vous le dis.
32:25Il n'aurait pas eu de polémique.
32:27Mais nous, on ne veut pas chasser les gens.
32:29Bien sûr.
32:30Mais trouvons l'équivalent.
32:31Est-ce qu'on trouve un patron qui like un responsable politique ?
32:34Si ce patron like le même post sur Notre-Dame
32:38qui est posté par Emmanuel Macron,
32:42Emmanuel Macron, en quoi c'est problématique ?
32:45On ne se comprend pas parce qu'on ne vous comprend pas.
32:47Trouvez-moi la frontière de presse de gauche
32:49qui like Mélenchon.
32:51Il y a plein de journalistes qui likent les posts Instagram d'Emmanuel Macron.
32:55Je te parle d'un patron de presse.
32:57On ne vous comprend pas.
32:58Si, moi je vous comprends très bien.
33:00Non, on ne vous comprend pas.
33:01Kader Dali est avec nous.
33:02Il voudrait réagir à nous.
33:03Oui, je voulais dire moi simplement
33:05est-ce qu'il faut montrer une carte d'un parti politique
33:08ou une pensée politique
33:10pour pouvoir intégrer quelle que soit la société,
33:13que ce soit journalistique,
33:14dans les entreprises, dans les mairies, dans les machins.
33:17Ça devient fou.
33:18On va devenir un pays comme la Chine.
33:21Où tout est monoparty.
33:24On est tous habillés pareil.
33:26On pense tous pareil.
33:27Vous êtes autour du plateau les chroniqueurs ou les intervenants.
33:30Vous n'avez pas tous 100% la même pensée.
33:33Mais vous pouvez discuter.
33:34C'est ça le grand problème en France maintenant je pense.
33:37C'est qu'on n'arrive plus à discuter
33:39même si on a des avis différents.
33:40Il y a des familles qui se déchirent
33:42sur une parole d'un politique.
33:44C'est fou quoi.
33:45On peut discuter.
33:46Moi j'arrive à discuter avec tout le monde.
33:47Et heureusement d'ailleurs.
33:48J'ai travaillé 25 ans dans le milieu HLM.
33:50J'ai géré des quartiers sensibles pendant 25 ans.
33:52Heureusement que j'arrive à discuter avec les gens.
33:54Sinon je passerais mon temps à me battre.
33:58Un des meilleurs auditeurs du monde.
34:00Il est excellent dans ce qu'il dit je trouve.
34:02On n'a que des très bons auditeurs.
34:03C'est vachement intéressant parce que je trouve qu'il prend beaucoup de hauteur.
34:05Il est excellent.
34:06Ça fait plaisir de discuter avec lui en tout cas sur un repas.
34:09Et il faut nous appeler plus souvent Canard Dali.
34:14Je viendrai te voir sur ton plateau.
34:15Ça sera mieux mon Cyril.
34:16Avec plaisir.
34:17Avec plaisir.
34:18On va prendre rendez-vous.
34:19Comme ça tu viendras faire une émission avec nous.
34:20Avec plaisir.
34:21Avec plaisir Canard Dali.
34:22Et continuez.
34:23Vous êtes excellent.
34:24A bientôt.
34:25Merci Canard Dali.
34:26Merci beaucoup.
34:27Je vous embrasse fort.
34:28C'est intéressant ce qu'on se dit là.
34:30C'est intéressant parce qu'en fait ce qui se passe là à 16h49 sur Europe 1
34:34c'est qu'on voit bien qu'on n'est pas d'accord sur le fond du problème.
34:38C'est ça qui est intéressant avec Olivier Dartigolle.
34:41C'est intéressant de discuter avec lui.
34:43C'est que Olivier Dartigolle, on soulève ce problème
34:47juste pour dire que les censeurs sont toujours du même côté.
34:51En fait c'est tout ce qu'on dit Olivier Dartigolle.
34:54En fait le débat il est là.
34:55Est-ce que les censeurs sont toujours du même côté ?
34:57Oui ou non ?
34:58Non mais il n'a rien à dire de raciste, d'antisémite ou que sais-je.
35:00Donc voilà.
35:01Voilà.
35:02Les censeurs sont toujours du même côté.
35:05Et c'est marrant que Mediapart aille épier cet homme-là.
35:08Bien sûr.
35:09C'est très marrant.
35:10Non ?
35:11Mais je vous ai dit...
35:13Comment vous dire ça en résumant ?
35:14Je suis d'accord avec vous.
35:16Je trouve que je n'aime pas les meutes.
35:18Je n'aime pas les gens qui sont après quelqu'un.
35:20Je n'aime pas le processus qui amène cette personne
35:23que je connais en plus, que j'ai fait oncle de plateau et lui,
35:25qui est de qualité,
35:27que la pression soit faite sur lui pour l'amener à démissionner
35:30après ce qui vient d'être rappelé par Gauthier.
35:32Je ne veux pas de ce monde-là.
35:33Il me fait horreur en fait.
35:35Je pose tout simplement la question
35:38de savoir si un patron de presse,
35:40tout en regrettant ce que vous avez dit,
35:42doit, aujourd'hui,
35:45se positionner au regard de ce qu'est sa responsabilité
35:48en laïquant des responsables politiques.
35:51C'est la seule question que je pose.
35:53Moi, je ne pose pas la même question
35:54parce que je pense effectivement que laïquer
35:56des responsables politiques est une erreur,
35:59qu'il ne faut pas montrer pour qui on penche.
36:02Il y a une auditrice qui nous écrit
36:05« La Déclaration des Droits de l'Homme garantit
36:07la liberté d'expression d'opinion et le droit
36:09de ne pas être inquiété pour cela et pour tous.
36:11Et en droit du travail, la limite qui justifie un licenciement,
36:14c'est que le salarié doit jouir de sa liberté d'opinion et d'expression
36:17dans et hors de l'entreprise
36:19et ne peut être licencié qu'en cas d'abus
36:21de la liberté d'expression. »
36:22Donc ça, pour lui, ça va être intéressant.
36:24Il y a un post-tweet de Sarah Knafo qui va aux Etats-Unis.
36:27Il est là-bas depuis 2017.
36:29Je pense qu'il va être bien.
36:31Il va être tranquille.
36:32Je pense que ça va leur coûter un petit billet.
36:34Un bon billet même.
36:35Parce que là, il n'y a pas de faute.
36:37Il fallait qu'ils tiennent et que sa direction
36:39et que les actionnaires le soutiennent.
36:40Ça aurait duré combien ?
36:42En l'espèce, on me dit que liker un poste
36:45ne serait pas un abus.
36:47Donc en droit, s'il avait été salarié de licenciement,
36:49il n'aurait probablement pas été justifié.
36:50Ça n'aurait sûrement pas été considéré comme un abus.
36:52C'est pour ça qu'ils l'ont fait démissionner
36:54et qu'ils ne l'ont pas licencié.
36:55Il a démissionné et il n'a pas été licencié.
36:57À mon avis, ils ont dû s'arranger avec lui.
36:59Oui, j'imagine.
37:03Impossible, il ne peut pas.
37:04Impossible, il ne peut pas.
37:05Exactement, il ne peut pas.
37:06Et quand ?
37:07Donc, c'est intéressant ce qu'il disait Gauthier.
37:09En fait, il dit effectivement, sur le principe,
37:11évidemment, il ne vaut mieux pas donner son avis
37:13quand on est chef de presse ou patron de presse,
37:16mais en contrepartie, pourquoi ce deux poids, deux mesures ?
37:19Moi, je pense que tu peux donner ton avis.
37:22Tu peux dire que la société a une interdirection.
37:24Par rapport à des hommes ou des femmes politiques ?
37:26Oui, il peut mener une bataille culturelle,
37:29politique, idéologique.
37:31On connaît la réponse, au bout d'un moment,
37:32s'il avait likené Jean-Luc Mélenchon,
37:33il serait toujours en poste.
37:34C'est la seule chose qui m'intéresse dans ce débat.
37:35C'est la seule chose qui m'intéresse dans ce truc.
37:37Vous m'écoutez, vous me dites,
37:38vous n'avez qu'à me dire ce que je peux dire et pas dire.
37:41Je vous dis tout simplement,
37:43en plus de la discussion plutôt intéressante,
37:45je vous dis tout simplement,
37:46trouvez-moi un patron de presse de gauche
37:52qui a likené un responsable politique de gauche.
37:56Et on s'en fout, nous on l'a pas !
37:58Ah, nous on l'a pas parce que tu l'as pas !
38:00Il s'est mis à la faute !
38:01Non mais si M. Pigasse like un poste,
38:04par exemple de M. Mélenchon,
38:05est-ce que tu penses qu'il y aura un papier de Médiapart ?
38:07Est-ce que tu penses qu'il y aura une injonction ?
38:09Ah, je suis sûr qu'on en trouve !
38:11Mais on est d'accord avec ça !
38:12Mais il faut les trouver !
38:13On va faire les posts d'Emmanuel Macron sur Instagram
38:15et tu veux voir, il y a des journalistes qui likent
38:17les posts d'Emmanuel Macron,
38:18et on s'en fout !
38:19Mais qu'est-ce que tu me racontes ?
38:22Il y a des politiques que tu peux liker,
38:23des politiques que tu ne peux pas liker.
38:24Mais oh, Godard, Artigone !
38:26Je n'ai jamais liké un tweet d'Emmanuel Macron non plus !
38:36Et je n'ai jamais liké une publication d'Instagram non plus !
38:38Mais je ne mets rien du tout !
38:40Et ça me surprend quand je vois des comptes frères liker
38:43des posts d'Emmanuel Macron !
38:44Mais Emmanuel Macron, ça passe crème !
38:46Mais quoi non ?
38:47C'est le premier politique du pays !
38:49Je suis persuadé qu'on en trouve de Mathieu Pigasse
38:51qui like des responsables de gauche.
38:55De toute façon, vous êtes dans l'écorne, Artigone !
38:57Oui, mais c'est le thème de l'émission !
38:58Aujourd'hui, vous êtes dans l'écorne !
38:59C'est le thème de l'émission !
39:00Il est solide, hein, quand même !
39:01Non, non, il va très bien !
39:02Il va rester dans l'écorne !
39:03Tu peux faire un tour 3 heures, ça me va très bien !
39:04Je te le dis, tu vas faire 3 heures !
39:06On est quasiment sur la menace !
39:08L'intimidation limite !
39:10Et on n'est pas à la fête de l'humain, ici !
39:12Je te dis, c'est pas une merguez que tu vas prendre dans la gueule !
39:18Vous avez vu comme il rit méchamment ?
39:20Alors que nous, on est dans l'humain !
39:21Je sais, mon chéri !
39:23Attends l'appui pour dire qu'on est dans l'humour !
39:25Pourquoi je dis qu'il est dans l'écorne, le pauvre Olivier d'Artigone ?
39:29Est-ce qu'on va parler de François Bayrou ?
39:31Dans un instant !
39:32Mais là, c'est plus compliqué pour moi !
39:34Un sentiment de subversion !
39:36C'est une question de proportion !
39:37La classe politique se divise après les propos de François Bayrou au sujet de l'immigration !
39:40N'oubliez pas que c'est votre frère !
39:42Et il y a une info qui vient de tomber, Cyril !
39:43Olivier d'Artigone, n'oubliez pas que c'est votre frère !
39:45Le PS supporte toute négociation, vous savez qu'il y a le fameux conclave sur les retraites,
39:48toute négociation avec François Bayrou suite à ses propos sur l'immigration !
39:51Ça vient de tomber !