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00:00Tous ceux qui ont parlé de grand remplacement, alors évidemment ce n'est pas dans toute la France, mais quand même dans certains territoires,
00:05qui ont constaté que parfois il n'y avait pas les mêmes mœurs, la même religion bien évidemment, les mêmes habits, les mêmes nourritures,
00:14le vivre ensemble devenait compliqué parce qu'on ne reconnaissait plus la France dans laquelle on avait grandi.
00:20Et je reprends la formule de François Bayrou, lui a parlé de sentiment de submersion et sentiment fait écho évidemment à un sentiment d'insécurité.
00:27Mais convenez que ce mot « submersion » qui arrive dans la bouche du Premier ministre fait écho à celui que j'entendais il y a encore quelques années de grand remplacement,
00:36et à l'époque c'était un sujet absolument tabou Jean-François Copé, des hommes politiques, et là encore ça retombe sur vous.
00:43Non mais parce que ça m'énerve en fait ce type de débat, submersion, pas submersion, tout ça c'est bien gentil,
00:48mais le sujet maintenant il faut le traiter, il faut arrêter de pleurnicher avec des grands mots qui ne débouchent sur rien.
00:54Alors François Bayrou il fait partie de ces responsables politiques qui de toute façon n'ont absolument pas l'intention de faire quoi que ce soit,
01:02parce que je connais sa culture politique, chez les centristes ils n'ont jamais voulu bouger là-dessus,
01:07et nous à chaque fois qu'on a voulu faire des choses, les centristes on fait barrage.
01:10Bon alors donc il fait bien gentil, tout d'un coup on découvre qu'il y a un problème d'immigration,
01:14ça fait des années qu'on en parle, mais simplement on mélange tout.
01:17Le véritable sujet, pour moi le numéro un, c'est la sécurité, c'est la sécurité.
01:22Un immigré sur le territoire national qui bosse, qui respecte les lois de la République,
01:28qui contribue au développement de la France, pour moi ça ne doit pas être le sujet.
01:34Voilà, le sujet c'est les individus, immigrés ou non d'ailleurs, portent une atteinte majeure à l'ordre public,
01:43dans des conditions aussi dramatiques que celles qu'on peut connaître aujourd'hui avec les trafics de drogue,
01:49avec les inégalités innombrables qu'on vit au quotidien et devant lesquelles l'État est totalement débordé.
01:56Et je le dis d'autant plus que moi je peux témoigner à mot d'avoir un parquet qui fait un travail exceptionnel,
02:03des magistrats qui siègent parfois sur des comparutions immédiates jusqu'à tard le soir,
02:08des policiers nationaux et municipaux, on en a parlé vous et moi,
02:11qui se donnent un mâle fou pour lutter contre toutes les formes de délinquance,
02:17mais en réalité sur ces sujets, quand le politique nationale dit qu'il y a un sujet de submersion,
02:23mais on ne fera rien, parce que d'ailleurs il va tout de suite fermer le banc,
02:26en disant qu'il n'y a pas de référendum, rien du tout,
02:29qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
02:30C'est ça que les gens ne supportent pas en réalité, on n'est plus dans le constat, on est dans l'action.
02:34Et dans l'action, les maires se retrouvent avec les fonctionnaires d'État et les fonctionnaires locaux
02:39à faire comme ils peuvent sans avoir les moyens du banc juridique.
02:43C'est ça notre sujet, c'est pas autre chose.