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Jacques-Charles Fombonne, ancien général de gendarmerie, était invité dans l'émission Punchline Week-end, ce vendredi 24 janvier, sur CNEWS. Il s'est exprimé sur la circulaire envoyée par Bruno Retailleau aux préfets : «La vraie difficulté, c'est le manque d'effectifs de la justice. Au-delà de toute volonté politique, si on n'a pas les moyens, on n'a pas les moyens».  

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Transcription
00:00Oui, moi je vous avoue que j'ai un peu de mal à tirer des règles générales à partir d'un exemple particulier.
00:04Intellectuellement, je trouve que c'est un petit peu difficile.
00:08Ce qui est toujours à prendre en compte, c'est qu'on ne juge pas des faits, on juge des personnes.
00:14Présenté comme ça, effectivement on se dit, tiens, quelqu'un qui a agressé un policier,
00:18qui a déjà des antécédents judiciaires,
00:20pourquoi n'a-t-il pas eu une sanction qui corresponde à la gravité de l'infraction ?
00:25Après, quels sont les faits très exactement ? Quelle est la personne qui a été jugée dans ce cas ?
00:30Monsieur Otayu le sait sans doute, mais bon, sur ce plateau, on ne le sait pas fortement.
00:36Non, mais en fait, ce qui m'intéressait, c'était surtout ce petit message par rapport à M. Bigaud,
00:38un message très orienté, dirigé vers M. Darmanin.
00:41Effectivement, c'est à partir des constatations de police et de gendarmerie que la justice est alimentée.
00:46La vraie difficulté, c'est le manque d'effectifs de la justice.
00:49Au-delà certainement de toute volonté politique, si on n'a pas les moyens, on n'a pas les moyens.
00:54Et le nombre de magistrats instructeurs, le nombre de magistrats qui sont affectés aux juridictions pénales
01:00est dramatiquement insuffisant.

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