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  • 24/01/2025
Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi

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News
Transcription
00:00:00Bonjour, ravie de vous retrouver sur cette antenne pour le début de 180 minutes Info du Vendredi.
00:00:05Dans un instant, nous serons avec Félicité Kindoki pour le journal cet après-midi.
00:00:08Bonjour Félicité, je me tourne vers vous dans quelques minutes.
00:00:11Je vous présenterai aussi des invités qui m'accompagnent sur cette première.
00:00:13On suivra attentivement un déplacement de Bruno Retailleau à la préfecture des Yvelines.
00:00:18Toujours sur la notion d'octroi de titre de séjour qu'il veut revoir de fond en comble.
00:00:22Ce sera après le journal, enfin même bien passé 15h et après bien sûr l'éphéméride du jour. C'est parti.
00:00:30Chers amis, bonjour. Saint François de Sales que nous fêtons aujourd'hui est l'un des plus grands saints de l'histoire de l'Église.
00:00:40Le roi Henri IV en personne a même dit de lui qu'il était un oiseau rare.
00:00:45François, naissant en 1567 en Savoie, dans une famille de la bonne noblesse.
00:00:51C'est un enfant intelligent, il fait ses études à Paris et à Padoue en Italie.
00:00:56Il doit être magistrat mais il n'a qu'un seul désir, de venir prêtre et sauver des âmes.
00:01:02Il est nommé évêque de Genève sans jamais pouvoir pénétrer dans la ville qui est alors aux mains des protestants.
00:01:09Il s'installe donc à Annecy et passe tout son temps à défendre la foi catholique dans le Chablais,
00:01:15c'est-à-dire la région située au sud du lac Léman.
00:01:18On lui doit deux œuvres majeures.
00:01:21Un livre tout d'abord qui s'appelle « L'introduction à la vie des votes »
00:01:26qui est un immense succès et qui est toujours réédité.
00:01:30Une congrégation ensuite, l'Ordre de la Visitation qu'il a fondée avec sa grande amie Sainte Jeanne de Chantal.
00:01:38Saint François de Sales meurt à Lyon en 1622.
00:01:42Il est le saint patron des journalistes et des sourds muets.
00:01:46Et voici pour finir cette citation très célèbre de Saint François de Sales,
00:01:51« Le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit ».
00:01:56C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis, ciao !
00:02:01Alors on va essayer de ne pas faire trop de bruit.
00:02:03Bonjour, félicité Kindo qui vous voici pour le journal, premier journal de l'après-midi.
00:02:08Après les déclarations sur la dégradation de l'état du musée du Louvre,
00:02:11Emmanuel Macron a donc voulu se rendre mardi sur zone, sur site comme on dit.
00:02:16En effet, après l'alerte donnée par la directrice hier dans une note confidentielle
00:02:20adressée à la ministre de la Culture Rachida Dati dans le journal Le Parisien,
00:02:25le président tient lui aussi à s'exprimer sur l'état du plus grand musée du monde.
00:02:29Il a déclaré « Le Louvre est un symbole de la France, c'est une fierté française.
00:02:33Ce serait une faute de rester sourd et aveugle face aux risques qui pèsent aujourd'hui sur le musée ».
00:02:38On va parler de cette nouvelle libération d'otages israéliennes retenues par le Hamas
00:02:42qui doit avoir lieu demain dans le cadre, vous le savez, du cessez-le-feu à Gaza.
00:02:46Le Hamas devrait remettre la liste des quatre otages qui doivent être libérés demain
00:02:50dans cette deuxième phase d'échanges contre des prisonniers palestiniens détenus à Israël.
00:02:55On rejoint tout de suite notre grand reporter Régine Delfour, en duplex depuis Tel Aviv.
00:02:58Régine, quelles sont les dernières informations dont vous disposez au sujet de ce deuxième échange ?
00:03:05Écoutez, félicité, c'est assez compliqué ici pour vous dire exactement qui va être libéré
00:03:10puisqu'il y a plusieurs rumeurs.
00:03:12Le Hamas avait fait état de quatre Israéliennes qui devraient être libérées ce samedi.
00:03:18On sait que sur la liste des 30 otages qui restent à être libérés, il y a 5 soldats et 2 civils.
00:03:25On sait qu'Israël fait pression pour qu'Arbel Yehoud, qui est une civile, soit libérée.
00:03:30Dans ces deux civils, il y a aussi Siri Bibas, donc ça veut dire que si Israël ne fait pas pression
00:03:35pour que Siri Bibas soit libérée, est-ce que ça signifie qu'elle n'est plus en vie ou pas ?
00:03:40On sait également que les Russes font pression pour libérer 3 otages qui ne sont pas sur la liste.
00:03:47Et enfin, il y a cette rumeur comme quoi l'échange pourrait avoir lieu demain matin pour permettre
00:03:52aux Gazaouis de retourner dans le nord de la bande de Gaza.
00:03:55Mais tout ça est extrêmement flou.
00:03:57Beaucoup d'Israéliens n'y croient pas puisque c'est Shabbat et ils pensent que le Hamas va continuer
00:04:02cette guerre psychologique.
00:04:04La liste, si elle est donnée, elle devrait être donnée par le Premier ministre du Qatar au chef du Mossad.
00:04:10Merci Régine pour ces précisions.
00:04:12Et dans ce contexte, l'attente est interminable, voire insoutenable pour les familles.
00:04:17Elles espèrent que la trêve durera au moins jusqu'à ce deuxième échange.
00:04:20Écoutez.
00:04:23L'anticipation, la tension et l'incertitude ne laissent pas de répit.
00:04:28L'inquiétude et la crainte que l'accord ne soit pas appliqué jusqu'au bout nous rongent tous.
00:04:35Même aujourd'hui, certains membres du gouvernement font tout ce qui est en leur pouvoir.
00:04:39Pour torpiller la deuxième phase, tout en influençant l'opinion publique pour qu'elle reprenne les combats
00:04:44qui mettront en danger les otages et nos héroïques soldats.
00:04:54Je lance un appel au Premier ministre et à l'équipe de négociation.
00:04:57Vous faites un excellent travail.
00:04:59Ne vous arrêtez pas, continuez.
00:05:01Faites tout ce qu'il faut pour ramener tout le monde jusqu'au dernier des otages.
00:05:05Nous savons que la mission n'est pas facile, mais je tiens à vous assurer que nous vous soutenons tous.
00:05:11C'est votre mission et votre devoir.
00:05:19Aux Etats-Unis à présent, Donald Trump vient donc de commencer à mettre en œuvre son programme
00:05:23en lançant une vague d'expulsions massives de clandestins.
00:05:26Seulement quatre jours après son investiture, 538 migrants clandestins ont été arrêtés
00:05:32et des centaines d'autres ont été chassés.
00:05:34Le président américain poursuit son offensive contre l'immigration illégale,
00:05:38notamment à la frontière mexicaine où le chaos commence à s'installer.
00:05:41Merci beaucoup. On aura sans doute plus d'images dans les éditions à suivre.
00:05:45On se retrouve tout à l'heure pour un nouveau journal autour de 14h30.
00:05:47On passe à la chronique éco. Eric Derry, le matin.
00:05:51Vivez un moment d'émotion devant votre programme
00:05:54avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
00:05:58Bonjour mon cher Eric.
00:06:00On va revenir à l'enlèvement de ce patron de start-up.
00:06:03C'est bien sûr David Balan, libéré mercredi soir par le GIGN.
00:06:07Il avait cofondé une plateforme de ce qu'on appelle les crypto-monnaies.
00:06:11Ça a attiré toutes les convoitises.
00:06:13Les crypto-monnaies, ça rapporte gros, on le sait.
00:06:16Oui, ça suscite les convoitises parce que ça représente des milliards de dollars en valeur.
00:06:20Et puis autour, il y a tout un système pour gérer, pour sécuriser ces monnaies virtuelles.
00:06:24Et justement, David Balan avait créé, avait cofondé à une entreprise qui s'appelle Ledger
00:06:28qui vaut maintenant 1,3 milliard d'euros.
00:06:31C'est ce qu'on appelle une licorne en France quand ça marche bien.
00:06:33C'est une start-up au départ et ça réussit.
00:06:36On n'en trouve pas beaucoup comme ça et il a attiré les jalousies, les convoitises.
00:06:40Il faut dire qu'il fabriquait des portefeuilles électroniques, sécurisait les échanges.
00:06:44Il y a même une usine qui existe à Vierzon pour fabriquer tout ça.
00:06:47Je vois bien que ça attire tous les regards, mais au point d'être kidnappé,
00:06:50ça c'est quand même une première en la matière.
00:06:52Ça s'est vu autrefois pour des grands patrons.
00:06:54On n'a pas oublié le baron Empin dans les années 70.
00:06:57Justement, il était synonyme de richesse, de capitalisme.
00:07:01On a changé d'époque.
00:07:02Maintenant, ce sont les crypto-monnaies parce que les milliards s'accumulent
00:07:05avec ces monnaies virtuelles.
00:07:06Il n'y en a pas qu'une.
00:07:07On vous parle toujours du bitcoin, mais il y en a 1300 dans le monde.
00:07:10Vous vous rendez compte ?
00:07:11Parmi les plus sérieux, il y a Ethereum.
00:07:13Vous avez aussi Ripple, vous avez aussi Ether, Litecoin, Dash.
00:07:17Il y en a des ribambles.
00:07:1810 plateformes pour convertir tout ça.
00:07:20Il y a même des grandes banques qui commencent à s'y mettre.
00:07:21Comme ça, vous pouvez avoir votre propre portefeuille de bitcoin.
00:07:24Mais ce qu'il faut voir, c'est la spéculation autour de cela.
00:07:26Le bitcoin actuellement dépasse 100 000 euros l'unité.
00:07:29Quand ça a été créé en 2009, c'était l'équivalent de 5 euros.
00:07:32Vous vous rendez compte ?
00:07:33Puis, c'est monté en flèche.
00:07:34Ça valait 7 400 euros il y a seulement 5 ans.
00:07:37Aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup de bitcoin en circulation.
00:07:39Seulement 19 millions pour toute la planète.
00:07:41Et c'est pour ça que c'est spéculatif.
00:07:43En tout cas, je vous le dis franchement, les risques peuvent être énormes.
00:07:46Aucune sécurité, aucune garantie.
00:07:48Les banques ne s'en portent pas du tout garante.
00:07:50Et donc, la valeur peut fondre du jour au lendemain.
00:07:53Ce qui est arrivé il n'y a pas très longtemps.
00:07:55Et je peux vous dire que ceux qui ont des bitcoin ont eu très chaud.
00:07:58J'ai bien compris que vous ne nous incitiez pas à miser dessus.
00:08:01Merci beaucoup.
00:08:02C'était la chronique Eco du Jour.
00:08:13Et nous revoici pour décrypter l'actualité avec aujourd'hui Bernard Cohen à date.
00:08:16Bonjour Bernard.
00:08:17Bonjour Nelly.
00:08:18Je suis ravie de vous retrouver sur un plateau.
00:08:20Vous êtes président du cercle de réflexion Étienne Marcel.
00:08:22On accueille également le journaliste Arthur de Vatrigan.
00:08:24Bonjour Arthur.
00:08:25Bonjour Nelly.
00:08:27Vous le savez, Bruno Retailleau monte en puissance sur l'octroi des titres de séjour.
00:08:31Annonce déplacement, impossible de le rater.
00:08:33Ça va encore être le cas aujourd'hui.
00:08:35Puisque cet après-midi, il se rend dans les Yvelines pour visiter le bureau des migrations de la préfecture.
00:08:41Tanguy Hamon, vous êtes déjà aux premières loges.
00:08:44Vous êtes sur place.
00:08:45Le thème de la visite, c'est évidemment l'admission exceptionnelle au titre de séjour qu'il veut restreindre.
00:08:50Il s'en est déjà largement expliqué.
00:08:53Oui, exactement.
00:08:54Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a déjeuné avec les agents de la préfecture des Yvelines.
00:08:59Il va désormais visiter le bureau d'admission exceptionnel au séjour.
00:09:03Une admission exceptionnelle qui, justement, doit rester exceptionnelle, souhaite Bruno Retailleau.
00:09:09Il souhaite diminuer drastiquement le nombre de ces régularisations.
00:09:13Elles sont actuellement au nombre de 30 à 35 000 chaque année.
00:09:17L'objectif est de les réduire de 10 à 15 000 unités.
00:09:22Les critères de sa circulaire sont donc beaucoup plus stricts.
00:09:25Être présent depuis sept ans au moins en France, au lieu de trois ans actuellement.
00:09:29Signer un contrat d'engagement au respect des principes de la République.
00:09:33Il s'agit du respect, par exemple, de la laïcité, du droit des femmes ou de la liberté d'expression.
00:09:39Ne pas être polygame, avoir un bon niveau de français.
00:09:43Et enfin, et c'est là peut-être le plus important, ne pas constituer de menaces à l'ordre public.
00:09:49Ne pas être visé par une OQTF.
00:09:51Bruno Retailleau qui va entrer un peu plus dans les détails d'ici la conférence de presse
00:09:56qu'il tiendra autour de 15h30-16h cet après-midi.
00:10:00Merci beaucoup Tanguy. Néanmoins, je vous le disais, il s'en est quand même largement expliqué
00:10:04lors de la grande interview ce matin. C'était au micro de Sonia Mabrouk, vous le savez.
00:10:08Il est question de cette nouvelle circulaire qui se substitue à celle d'un certain Manuel Valls à l'époque.
00:10:15Il rappelle en effet que sur la philosophie, il ne doit pas y avoir de droit systématique.
00:10:21Il n'y a pas de droit à la régularisation.
00:10:25Un préfet, et c'est à sa main sur des critères qui ont été strictement resserrés,
00:10:31peut être souverain. C'est le droit de l'État souverain d'admettre ou de ne pas admettre sur son sol
00:10:37qui il souhaite admettre ou non.
00:10:39Mais je l'ai rappelé qu'il n'y avait pas de droit systématique, de droit automatique,
00:10:44de droit opposable à la régularisation.
00:10:46Arthur de Vatrigan, on a compris que ce délai voulait le porter, le faire passer de 5 à 7 ans.
00:10:50Déjà, est-ce que ça change grandement les choses ? Vous allez nous donner votre avis.
00:10:54Sur les moyens, est-ce qu'on a en effet, au-delà de l'affichage des intentions,
00:10:58les moyens réels de nos ambitions ?
00:11:00Ça va dépendre du budget, mais en tout cas, c'est mal parti pour.
00:11:04Vous prenez un exemple, c'est sur le budget 2023,
00:11:08sur le sujet des OQTF,
00:11:10le budget qui était accordé à la politique d'éloignement,
00:11:14c'était à peu près 50 millions d'euros.
00:11:16Et le budget qu'on donnait aux associations pour gérer les clandestins
00:11:20et les migrants légaux en France, c'était 930 millions d'euros.
00:11:24On ne joue pas à jeu égal.
00:11:26Non, on ne joue pas à jeu égal.
00:11:28Ensuite, il y a un problème, c'est que notre politique migratoire
00:11:30est fondée sur le droit, malheureusement.
00:11:32Ce qui fait que l'État organise lui-même, ou construit lui-même
00:11:37son impotence.
00:11:39Quand on parle de droit, on dit qu'on va choisir,
00:11:43mais ce qui se passe à chaque fois, c'est le migrant qui choisit.
00:11:45Il choisit selon ce que l'État membre lui propose
00:11:47en termes de logement, en termes de sécurité,
00:11:49en termes d'armes, c'est du shopping migratoire,
00:11:51si vous me permettez l'expression.
00:11:53Après, il y a beaucoup de déclarations,
00:11:55mais j'en ai entendu une autre qui m'a surprise ce matin.
00:11:57Je te souviens, à Mabrouk, c'était à propos
00:11:59du collectif Nemesis, qui lutte notamment
00:12:01contre les migrants ou les clandestins
00:12:05accusés d'agressions sexuelles ou de viols.
00:12:07Il a dit qu'il partageait ce combat.
00:12:09L'arrière, il l'a dit.
00:12:11Parce qu'on lui est tombé dessus, entre-temps.
00:12:13Une association qui a des propositions très radicales,
00:12:17c'est-à-dire vouloir expulser des clandestins
00:12:19qui commettent des viols, je ne vois pas en quoi c'est radical.
00:12:21Vous avez été déçu qu'ils fassent machine arrière.
00:12:23Je vous avoue, j'étais plutôt surpris
00:12:25qu'un LR refuse de se soumettre
00:12:27au magistère moral de la gauche.
00:12:29Ça n'a pas duré beaucoup de temps,
00:12:31surtout quand on sort Valérie Pécresse
00:12:34pour dire qu'ils ont attaqué violemment Mme Pécresse.
00:12:36Mme Pécresse, c'est peut-être une girouette d'exception,
00:12:38mais je ne suis pas sûr que ce soit un gage de qualité en politique.
00:12:40En tout cas, je le vois là,
00:12:42le LR est revenu dans sa maison d'origine,
00:12:44la soumission à la gauche.
00:12:46C'était la carte blanche, si je puis dire,
00:12:48en forme de coup de gueule d'Arthur de Vatrigan.
00:12:50Autre extrait, parce que c'est important
00:12:52qu'on l'entende sur les bases de ce qu'il entend
00:12:54repréciser cet après-midi, et on l'entendra en direct
00:12:56autour de 15h30, à mon avis, à la préfecture des Yvelines.
00:12:58Et là, je vais vous soumettre ça, mon cher Bernard.
00:13:01Au fond, il nous dit,
00:13:03le parcours du combattant, en comparaison
00:13:05pour ceux qui ont suivi la voie légale,
00:13:07il est beaucoup plus ardu, beaucoup plus dur
00:13:09et c'est un peu injuste. Écoutez.
00:13:11Pour obtenir des papiers,
00:13:13il est plus facile de les obtenir
00:13:15par la voie de l'irrégularité,
00:13:17de la clandestinité. C'est choquant
00:13:19par rapport à des étrangers qui viennent
00:13:21et qui, eux, vont respecter nos règles
00:13:23pour avoir accès à notre travail.
00:13:25Ça, ça ne se peut pas.
00:13:27Et donc, je l'ai rappelé au préfet,
00:13:29avec des règles qui seront beaucoup, beaucoup plus strictes,
00:13:31notamment sur les métiers en tension,
00:13:33je leur ai demandé de regarder
00:13:35l'effectivité du travail parce qu'aujourd'hui,
00:13:37avec le numérique, c'est très facile de tricher.
00:13:39C'est très facile de produire
00:13:41des faux bulletins de paye.
00:13:43Ensuite, vérifier cette effectivité,
00:13:45c'est nous donner l'occasion, nous, avec les préfectures,
00:13:47de détecter des filières
00:13:49de travail clandestins
00:13:51où on utilise des quasi-esclaves.
00:13:53Ça, ça n'est pas possible.
00:13:55Ensuite, il y a aussi l'insertion sociale.
00:13:57Ça ne suffit pas.
00:13:59Alors, c'est très bien dans l'intention,
00:14:01mais on s'attaque à un mastodonte.
00:14:03Enfin, à vrai dire, on ne sait pas où commencer.
00:14:05Non, mais on ne sait pas où commencer, Nelly,
00:14:07mais il faut bien commencer à un moment.
00:14:09C'est une attente des Français,
00:14:11c'est une attente aussi des entrepreneurs,
00:14:13c'est une attente aussi des immigrés
00:14:15et des migrants qui sont là
00:14:17de manière responsable
00:14:19et qui veulent s'intégrer à la société française,
00:14:21ce qui n'est pas le cas d'un certain nombre
00:14:23de ceux-là qui sont uniquement
00:14:25aujourd'hui
00:14:27pour y trouver un avantage et ne pas participer
00:14:29au bien commun.
00:14:31Moi, j'ai été très sensible
00:14:33par le message qui a été porté à l'instant
00:14:35que vous avez reproduit, notamment la volonté
00:14:37aussi, dans les métiers en tension,
00:14:39de pouvoir justifier
00:14:41un certain nombre de pratiques,
00:14:43de présences et
00:14:45de réalités du travail.
00:14:47C'est extrêmement important.
00:14:49Nos entreprises, dans les métiers de la construction,
00:14:51de la terri-restauration, les services à la personne,
00:14:53le bâtiment,
00:14:55ont besoin aujourd'hui d'une régularisation
00:14:57justifiée parce que
00:14:59nous sommes en manque de compétences.
00:15:01En revanche, on ne peut pas accepter
00:15:03que la France soit un
00:15:05moulin, surtout pour recevoir,
00:15:07comme il l'a dit il y a quelques heures,
00:15:09la misère du monde et faire en sorte
00:15:11de ne pas respecter nos règles. Malheureusement,
00:15:13nous avons un certain nombre de publics
00:15:15qui n'acceptent pas, d'un échiquier
00:15:17politique, je pense à la France Insoumise et une partie
00:15:19de la gauche, qui considèrent que nous avons
00:15:21les moyens de payer
00:15:23un système social, un système
00:15:25de santé qui n'est plus aujourd'hui à la hauteur
00:15:27des attentes. Parce qu'il faut bien comprendre
00:15:29que si on écoute la gauche, en effet, on a l'impression
00:15:31que tous les illégaux participent à
00:15:33l'activité économique
00:15:35active de la France.
00:15:37Ce n'est pas le cas. Tout le monde n'est pas dans les métiers.
00:15:39Il y a beaucoup de gens en déshérence et qui
00:15:41attendent un petit peu que les choses se débloquent.
00:15:43Pas dans des conditions de vie
00:15:45très confortables, certes.
00:15:47Mais on ne peut pas dire qu'ils participent activement
00:15:49à la pollution.
00:15:51Les taux de chômage et d'inactivité explosent
00:15:53chez, notamment,
00:15:55les personnes en situation illégale
00:15:57et même chez les migrants, illégaux.
00:15:59En revanche, on parle toujours des métiers en tension.
00:16:01Il faudra peut-être définir ce qu'est un métier en tension
00:16:03et pourquoi il y a des métiers en tension.
00:16:05Vous n'avez pas la même définition que nos politiques ?
00:16:07On l'entend, c'est la restauration, c'est le bâtiment,
00:16:09c'est l'aide à la personne, essentiellement dans les
00:16:11grandes métropoles. Mais pourquoi
00:16:13ces patrons-là appellent
00:16:15des migrants, la plupart illégaux ?
00:16:17Déjà, ils font impression de la baisse sur les salaires.
00:16:19Ensuite, parce que le Français,
00:16:21qu'on appelait de souche, il n'a plus
00:16:23les moyens d'habiter dans les métropoles
00:16:25ou à côté des métropoles. Et donc, il ne peut plus
00:16:27se positionner sur ce travail-là
00:16:29vu les salaires proposés.
00:16:31Mais si on regarde dans tous ces métiers dits en tension,
00:16:33en dehors des grandes métropoles,
00:16:35ces métiers-là, ces filières existent
00:16:37et ce ne sont pas des migrants
00:16:39qui sont employés. Il faudra peut-être se poser
00:16:41la question de notre modèle économique, de notre modèle
00:16:43de surconsommation, de notre modèle où on a
00:16:45abandonné la production pour le tout-consommation
00:16:47et donc le principe, c'est d'alimenter la pompe
00:16:49à consommer tout le temps.
00:16:51Un dernier extrait. Vous savez qu'il y a des écoles,
00:16:53il y a ceux qui sont vent debout contre
00:16:55l'AME et qui voudraient tout bonnement
00:16:57l'avoir supprimée. Ça a été retoqué,
00:16:59donc pour l'instant, ce n'est pas passé.
00:17:01À propos de l'AME, ce qu'a voulu dire
00:17:03Bruno Retailleau, c'est que ça restait une spécificité
00:17:05française et qu'à un moment,
00:17:07cette spécificité par rapport à nos voisins
00:17:09européens, il ne faut pas que ça nous plombe,
00:17:11parce que sinon, là encore, on ne fera pas le jeu égal. Écoutez.
00:17:13Moi, mon objectif,
00:17:15c'est faire en sorte qu'en France,
00:17:17on soit dans la moyenne des pays européens.
00:17:19Or, en France, il faut que les Français le sachent,
00:17:21l'AME, l'aide médicale d'État
00:17:23plus le titre qui
00:17:25nous permet de donner à des étrangers
00:17:27malades un titre étranger malade,
00:17:29c'est uniquement. C'est uniquement. Moi, je voudrais
00:17:31qu'on ne fasse pas moins bien que les autres,
00:17:33mais qu'on ne fasse pas mieux parce qu'alors, on crée des appels
00:17:35d'aide. L'AME ne dépend pas d'ailleurs.
00:17:37Strictement parler
00:17:39de PLFSS, de loi de financement
00:17:41de la sécurité sociale, mais du budget.
00:17:43Les sénateurs, d'ailleurs, ont commencé à
00:17:45encadrer cette AME. Et je pense que
00:17:47ça va dans le bon sens. C'est ce que
00:17:49je demande pour ne pas créer d'appel d'aide.
00:17:51Il faudrait aller au bout.
00:17:53Le principe de dire
00:17:55on sauve ou on soigne des gens
00:17:57qui sont près de la mort ou qui sont en danger mortel,
00:17:59évidemment, ça n'a pas de l'aide médicale d'urgence.
00:18:01C'est pas l'AME. Donc, en fait, l'AME
00:18:03concerne aussi et surtout des personnes
00:18:05qui ne sont pas en danger mortel
00:18:07ou en danger grave ou en situation physique
00:18:09qui nécessitent une hospitalisation
00:18:11urgente.
00:18:13L'aide médicale d'urgence existe.
00:18:15C'est l'aide médicale d'urgence.
00:18:17C'est pas l'aide médicale d'État.
00:18:19Mais il n'y a pas d'AME aux États-Unis.
00:18:21Il n'y a pas d'AME en Italie.
00:18:23Il n'y a pas d'AME en Allemagne.
00:18:25Donc, il faut aussi être responsable aujourd'hui.
00:18:27Ça a été bien dit à l'instant. Lorsqu'il y a un vrai problème
00:18:29de vie ou de mort, lorsqu'il y a un problème
00:18:31d'urgence sanitaire,
00:18:33c'est le rôle de la frais. Mais vous connaissez aussi la réponse
00:18:35de ces détracteurs. À gauche,
00:18:37la plupart diront que c'est l'honneur
00:18:39de la France que d'accueillir
00:18:41parce que c'est le pays des Lumières, c'est le pays de l'humanisme,
00:18:43ces gens qui sont dans la souffrance.
00:18:45Mais ça, c'est un discours qu'on entend
00:18:47pour pas être remis en question.
00:18:49Le pays des Lumières a besoin d'avoir du budget pour pouvoir payer un hôpital
00:18:51qui n'est pas à la hauteur
00:18:53aujourd'hui des attentes de l'ensemble des citoyens.
00:18:55Allez, on va passer à un autre thème
00:18:57puisque Célia Barotte nous a rejoint.
00:18:59On va parler de cette information judiciaire.
00:19:01Félicitez les voquais dans son journal.
00:19:03Cet enlèvement assez
00:19:05spéculaire et une information judiciaire,
00:19:07Célia, doit être ouverte aujourd'hui pour l'enlèvement
00:19:09et séquestration en bande organisée,
00:19:11c'est le terme juridique,
00:19:13accompagnée d'actes de torture et de barbarie,
00:19:15ainsi qu'extorsion avec arme.
00:19:17Elles ont été confiées, ces investigations,
00:19:19à la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée.
00:19:21Voilà, j'y suis arrivée.
00:19:23Oui, et puis il y a eu ces placements
00:19:25en garde à vue
00:19:27d'une dizaine de personnes, dix suspects.
00:19:29Neuf hommes et une femme
00:19:31âgées, tous entre
00:19:3320 ans et 40 ans. Ils ont été
00:19:35notamment interpellés à Châteauroux,
00:19:37dans l'Indre, pour trois d'entre eux,
00:19:39et à Étampes, dans l'Essonne, pour six.
00:19:41Une dixième personne avait été arrêtée
00:19:43au début des investigations, un endroit
00:19:45et une date qui n'ont pas été précisées
00:19:47à ce stade. Selon la procureure
00:19:49de Paris, leur BQO, la plupart de ces
00:19:51individus étaient connus de la justice pour
00:19:53des faits de droit commun, mais pas pour
00:19:55des liens avec la criminalité organisée.
00:19:57La procureure de Paris n'a
00:19:59pour le moment pas exclu l'hypothèse d'un
00:20:01manditaire qui pourrait se trouver à l'étranger
00:20:03et elle a indiqué que les investigations
00:20:05se poursuivent pour identifier tous les
00:20:07acteurs. Le Parquet a également parlé
00:20:09de la demande de rançon, décrite comme une
00:20:11importante rançon en crypto-monnaie.
00:20:13Il a été précisé qu'une partie de cette rançon
00:20:15a été versée dans le cadre de la négociation
00:20:17avec les forces de l'ordre, mais la majorité
00:20:19des crypto-monnaies ont été saisies
00:20:21et gelées. Alors, un mot peut-être sur le déroulé
00:20:23des libérations, parce que là aussi, il faut saluer
00:20:25le travail gigantesque
00:20:27de nos forces d'élite, de nos troupes d'élite.
00:20:29Jusqu'à la libération des deux
00:20:31otages, la presse avait été tenue
00:20:33au silence pour ne pas perturber
00:20:35les négociations. L'opération, des
00:20:37négociations qui se sont déroulées sous l'égide
00:20:39du GIGN notamment, et qui
00:20:41intervient sous les yeux
00:20:43vraiment inopinés, très surpris
00:20:45des habitants. Plus de 230
00:20:47gendarmes ont été mobilisés. Grâce
00:20:49au GPS d'une voiture utilisée, un périmètre
00:20:51a pu être dressé. Des dizaines
00:20:53d'appartements de location ont été vérifiés
00:20:55et perquisitionnés. David Balland
00:20:57a été retrouvé et libéré à Châteauroux.
00:20:59Pour sa compagne, c'est par le signal d'un téléphone
00:21:01que les équipes la découvrent, baillonnée
00:21:03dans une camionnette à étampes. Elle est
00:21:05dans un état de choc. Lui est hospitalisé
00:21:07pour une mutilation à la main.
00:21:09Merci beaucoup. On revient
00:21:11quand même... Tiens, je commence avec vous
00:21:13Bernard Cohen, Adane. À des méthodes,
00:21:15à des techniques qui étaient utilisées
00:21:17par le grand banditisme
00:21:19ou par des groupes d'action politique
00:21:21à l'époque, mais ça date plutôt des années
00:21:2370, 80.
00:21:25Il y avait un message et une revendication derrière.
00:21:27Là, je trouve que c'est plutôt le reflet
00:21:29de l'hyper-violence, de l'ultra-violence
00:21:31dans la société. Et évidemment,
00:21:33là, on est dirigé uniquement par la
00:21:35pas du gain, mais sans message
00:21:37derrière. Là, c'est vraiment la convoitise
00:21:39parce que ces gens sont des milliardaires.
00:21:41C'est la délinquance
00:21:43puissance 10 000.
00:21:45On a oublié
00:21:47de citer l'animateur
00:21:49de télé et de radio Bruno Guillon
00:21:51qui a été séquestré... Qui dit qu'il s'en est
00:21:53toujours pas remis avec sa famille.
00:21:55Séquestré chez lui,
00:21:57dans sa nudité,
00:21:59face à sa famille.
00:22:01Menacé. On voit bien qu'il n'y a plus
00:22:03de limites aujourd'hui
00:22:05à la capacité de pouvoir
00:22:07vouloir voler plus
00:22:09de respect de la personne humaine.
00:22:11On est passé à... On a passé
00:22:13le Rubicon, le Rubicon
00:22:15du respect de la personne humaine.
00:22:17Éric Mathen évoquait
00:22:19tout à l'heure le feuilleton du Baron
00:22:21Mampin qui avait quand même
00:22:23été exceptionnel en France.
00:22:25Un grand patron du CAC 40
00:22:27et ça avait été un symbole.
00:22:29Depuis, on n'avait pas eu ça
00:22:31sauf comme vous l'avez dit.
00:22:33Il y avait une mutilation d'un doigt.
00:22:35Donc on voit bien, sur ces images,
00:22:37on voit bien que nous sommes revenus
00:22:39à une société qui ne respecte plus du tout
00:22:41rien et surtout
00:22:43une délinquance organisée.
00:22:45Un petit son de la porte-parole de la gendarmerie
00:22:47cet après-midi justement
00:22:49sur ce genre de méthode d'opération.
00:22:51On se rend compte
00:22:53qu'on a des méthodes
00:22:55qui sont de plus en plus inspirées
00:22:57d'autres criminels, des méthodes un peu
00:22:59mafieuses et donc sur le milieu
00:23:01du narcotrafic, on a vu
00:23:03une évolution et une augmentation
00:23:05des enlèvements pour
00:23:07mettre la pression sur des personnes qui n'auraient pas...
00:23:09qui ne se seraient pas
00:23:11acquittées de leur dette ou sur des concurrents.
00:23:13Donc c'est une pratique qu'on a vu apparaître
00:23:15ces derniers temps.
00:23:17Un peu moins sur les cryptoactifs.
00:23:19Là, on a quelques exemples
00:23:21récents mais habituellement
00:23:23on est plutôt entre criminels
00:23:25et on essaye
00:23:27de mettre la pression ou d'être
00:23:29dans la guerre des
00:23:31groupes criminels.
00:23:33Qu'est-ce que ça vous inspire qu'il va falloir vivre en toute discrétion
00:23:35pour ces profils qui
00:23:37attisent les convoitises ?
00:23:39Le ministre de l'Intérieur
00:23:41avait parlé de cartélisation et ça fait
00:23:43partie aussi d'une branche des cartels
00:23:45au Mexique, en Colombie
00:23:47de l'enlèvement avec demande de
00:23:49rantion, avec mutilation qu'on envoie
00:23:51c'est un doigt, deux doigts, trois doigts
00:23:53des exemples comme ça en Amérique du Sud
00:23:55il y en a partout. Il y en a pléthore tout le temps
00:23:57depuis très longtemps, il y en a encore aujourd'hui
00:23:59donc là ça fait peut-être partie d'une branche
00:24:01nouvelle de la cartélisation en France
00:24:03l'enlèvement pour demander de l'argent
00:24:05tout simplement. Alors on sait que l'argent
00:24:07ça a toujours été le vaudeur
00:24:09mais en France
00:24:11on a passé un cap sur le
00:24:13prix du argent, parce que le narcotrafic
00:24:15c'est l'argent qui gouverne, si des gamins
00:24:17ou des jeunes hommes de 16-17 ans
00:24:19sont prêts à tuer d'autres gens ou se faire
00:24:21tuer pour
00:24:23leur trafic, c'est parce que l'argent gouverne
00:24:25la vie n'a pas de valeur
00:24:27l'argent est devenu leur seul boussol
00:24:29on doit marquer une courte pause mais on reviendra
00:24:31peut-être à ces considérations tout à l'heure
00:24:33et je vous le dis déjà
00:24:35en deuxième partie on parlera de ces certifications
00:24:37halales qui posent question
00:24:39et ça nous dirigera vers la grande
00:24:41mosquée de Paris qui est un peu dans l'oeil
00:24:43du cyclone. Il y a matière à commenter
00:24:45quand même, c'est un vrai débat pour savoir
00:24:47où va l'argent tout à l'heure
00:24:51Le retour de
00:24:53l'info dans 180 minutes avec
00:24:55Félicité Kindoki cet après-midi
00:24:57vous commencez avec le procès de
00:24:59la mère d'Amandine, cette enfant morte de
00:25:01faim, le parquet a requis la réclusion
00:25:03criminelle à la perpétuité, assortie
00:25:05d'une période de sûreté de 20 ans. La maman
00:25:07d'Amandine se retrouve devant les assises de
00:25:09l'héros pour acte de torture et de
00:25:11barbarie. Elle avait affamé à mort
00:25:13sa fille âgée de 13 ans. Le parquet
00:25:15a également réclamé une peine de 18
00:25:17ans de réclusion à l'encontre de l'ex
00:25:19compagnon de Madame Pissarra. Le verdict
00:25:21est attendu dans la journée
00:25:23La justice toujours engorgée avec des
00:25:25conséquences qui sont parfois dramatiques. Un présumé
00:25:27violeur vient d'ailleurs d'être remis en liberté
00:25:29faute de convocation pour son nouveau procès
00:25:31A cause de l'engorgement des
00:25:33audiencements, l'homme de 30 ans
00:25:35condamné pour viol a 10 ans de
00:25:37réclusion criminelle en première instance a été
00:25:39relâché sans contrôle
00:25:41aucun contrôle judiciaire
00:25:43Une décision terrible pour la victime
00:25:45et totalement incompréhensible pour son avocate
00:25:47Un sujet de Sarah Fenzary
00:25:49C'est après une demande
00:25:51de procès en appel et un an de
00:25:53détention, le délai maximal
00:25:55qu'un homme condamné à 10 ans de réclusion
00:25:57après le viol sur sa nièce de 13 ans
00:25:59a été remis en liberté
00:26:01faute de date pour son
00:26:03nouveau procès. Une décision
00:26:05inacceptable pour l'avocate
00:26:07de la victime
00:26:09On est tombé des nus étant donné qu'on
00:26:11n'attendait pas une décision pareille
00:26:13La date de la nouvelle audience aura lieu
00:26:15en juin. Par anticipation, l'avocate
00:26:17des partis civils et le parquet général
00:26:19avaient déposé une requête en prolongation
00:26:21exceptionnelle de la détention
00:26:23La demande a été rejetée
00:26:25L'homme est en
00:26:27totale liberté. Aucune interdiction
00:26:29Aucune interdiction
00:26:31C'est une sortie sèche et c'est un
00:26:33fait rarissime. On n'a jamais
00:26:35vu ça. Une décision synonyme
00:26:37de faute professionnelle pour
00:26:39Mariam Touré, la victime
00:26:41elle, est apeurée
00:26:43à l'idée de recroiser son agresseur
00:26:45Les magistrats, moi je le dis et je
00:26:47l'assume complètement, ils n'ont pas
00:26:49été diligents dans ce dossier. Ma cliente
00:26:51elle est
00:26:53apeurée, sa famille également
00:26:55L'avocat de l'accusé prône
00:26:57la présomption d'innocence
00:26:59Il est pleinement présumé
00:27:01innocent et la présentation qui est
00:27:03faite de lui qui consiste à dire qu'il
00:27:05a été condamné pour viol
00:27:07Cette condamnation est nulle et non avenue
00:27:09Reste à savoir s'il se présentera
00:27:11à son nouveau procès, ce
00:27:13trentenaire d'origine malienne
00:27:15peut quitter à tout moment le territoire
00:27:17faute de contrôle judiciaire
00:27:21Et puis une commande XXL
00:27:23La SNCF Réseau a passé comment ?
00:27:25D'un milliard d'euros pour des rails
00:27:27décarbonés, félicité
00:27:29Le questionnaire des infrastructures
00:27:31ferroviaire SNCF Réseau achète
00:27:33auprès de l'usine Sarstal Raidayange
00:27:35Il s'agit de rails faits avec de
00:27:37l'acier recyclé provenant d'une
00:27:39usine dans le nord, propriété de ce même
00:27:41groupe. On écoute le ministre de la transition
00:27:43écologique
00:27:45Ce contrat est symbolique du travail
00:27:47qui ont mené les gouvernements successifs
00:27:49pour faire en sorte de
00:27:51construire une filière
00:27:53d'acier qui soit
00:27:55à la fois décarboné
00:27:57et qui soit
00:27:59solide, compétitive
00:28:01alors que les deux sites étaient menacés
00:28:03ça n'a pas été un long fleuve
00:28:05tranquille, il y a eu plusieurs actionnaires
00:28:07qui sont venus, ce n'étaient pas les bons actionnaires
00:28:09mais on a fait la démonstration
00:28:11qu'on était capable en France
00:28:13de conjuguer industrie
00:28:15et de conjuguer écologie
00:28:17Merci, félicité, à tout à l'heure
00:28:19Grand Journal à 15h dans un instant et après cette
00:28:21toute petite pause, on parlera du recteur
00:28:23de la Grande Mosquée de Paris qui se défend
00:28:25d'avoir caché ce qu'on appelle
00:28:27un système de certification halal
00:28:29on va creuser le sujet un petit peu avec nos invités
00:28:31à tout de suite
00:28:35Nous voici de retour
00:28:37avec nos invités
00:28:39Bernard Cohen Haddad et Arthur de Vatrigan
00:28:41cet après-midi qui m'accompagne pour cette 1ère 180 minutes
00:28:43info, je vous le disais, on va parler du recteur
00:28:45de la Grande Mosquée de Paris, il réfute les accusations
00:28:47du journal L'Opinion qui a enquêté
00:28:49sur ce qui se passe au niveau
00:28:51d'un système de certification halal
00:28:53en décembre 2025
00:28:55Shams Eddin Hafiz a certifié
00:28:57ne rien cacher concernant
00:28:59ce fameux système, selon nos confrères
00:29:01on rappelle que toutes les entreprises européennes
00:29:03paient une taxe pour exporter leurs
00:29:05produits vers l'Algérie, regardez ce qui est en jeu
00:29:07on le voit dans le détail avec Miquel Dos Santos et Marine Sabourin
00:29:11Ce haut lieu du culte musulman détiendrait
00:29:13le monopole de la certification
00:29:15halal des produits européens destinés à l'Algérie
00:29:17La Grande Mosquée de Paris
00:29:19a signé une convention fin 2022
00:29:21avec le gouvernement algérien
00:29:23Sans ce label, aucun industriel
00:29:25européen ne peut espérer passer
00:29:27les douanes algériennes comme le révèlent
00:29:29nos confrères de L'Opinion
00:29:31Premier problème, ces certificats sont émis
00:29:33par une société commerciale
00:29:35et non par une association qui pourrait
00:29:37redistribuer ses bénéfices
00:29:39A sa tête, le recteur qui peut gérer
00:29:41en totale autonomie ses fonds
00:29:43Tout avait pourtant été
00:29:45rendu public
00:29:47Le chiffre d'affaires de cette société pourrait avoisiner
00:29:49les 5 millions d'euros en 2024
00:29:51un montant particulièrement élevé
00:29:53notamment grâce aux produits concernés par le label
00:29:55la viande, les produits susceptibles
00:29:57de contenir de l'alcool
00:29:59mais pas que, les confiseries, les gâteaux
00:30:01ou encore les produits laitiers y sont contrôlés
00:30:03A droite, plusieurs élus européens
00:30:05annoncent saisir la commission européenne
00:30:07Le vrai sujet c'est
00:30:09que devient l'argent de cette taxe
00:30:11cette rente perçue par une entreprise privée
00:30:13en l'occurrence
00:30:15c'est dans une totale opacité que
00:30:17le recteur de la Grande Mosquée de Paris a répondu
00:30:19sur ce sujet hier sans vraiment convaincre
00:30:21c'est dans une totale opacité
00:30:23que fonctionne cette entreprise
00:30:25Et ces certifications coûtent très cher
00:30:27aux industriels français
00:30:31On s'appuie sur quelque chose qui en apparence
00:30:33est légal et après
00:30:35il y a un manque de transparence et on ne rend pas de comptes
00:30:37en gros on en est là
00:30:39il va falloir peut-être rendre des comptes à un moment
00:30:415 millions ce n'est pas énorme
00:30:43le business du halal en France c'est entre
00:30:457 milliards et 10 milliards
00:30:47c'est-à-dire qu'ils ne sont pas seuls
00:30:49le business du halal c'est entre 7 et 10 milliards
00:30:51et ce n'est pas que la viande
00:30:53vous avez les cosmétiques, les confiseries, les supermarchés
00:30:55les agences de voyage
00:30:57vous avez plein de choses
00:30:59sur la viande
00:31:01il faut savoir que sur les abattoirs
00:31:03selon différentes sources
00:31:05on va prendre les sources officielles
00:31:07sur les bovins
00:31:09on est à 40% des abattages
00:31:11totaux qui sont des abattages
00:31:13halal
00:31:15sur les ovins
00:31:17vous avez 60%
00:31:19et selon certains professionnels de la filière
00:31:21on est entre 9 sur 10
00:31:23et sur les vaches 6 sur 10
00:31:25le principe il est simple
00:31:27c'est que vous prenez une vache
00:31:29vous les mettez dans l'abattage rituel parce que ça coûte moins cher
00:31:31toute la partie avant et la partie à bas
00:31:33part chez le halal officiel
00:31:35et le reste est remis en vente
00:31:37dans les supermarchés, dans les boutiques
00:31:39c'est-à-dire que la majorité de français consomment du halal sans le savoir
00:31:41donc financent le culte islamique sans le savoir
00:31:43ça c'est la première partie
00:31:45ensuite concernant le reste
00:31:47le problème c'est que sur le halal
00:31:49le cadre législatif n'est pas clair
00:31:51donc on sait par différentes enquêtes
00:31:53et différents traçages
00:31:55que le halal finance la mosquée de Paris
00:31:57mais aussi la mosquée de Lyon, mais aussi la mosquée d'Ivry
00:31:59et même des associations telles
00:32:01AVS qui sont des associations
00:32:03comme l'avait démontré Mme Berger-Blackleur
00:32:05proches des frères musulmans
00:32:07donc ça arrose tout un business
00:32:09pour une entité indépendante
00:32:11déjà il faudrait peut-être avoir une définition législative du halal
00:32:13qui soit un peu plus claire
00:32:15c'est pas le cas
00:32:17le seul moyen de ne pas consommer du halal
00:32:19c'est d'acheter des parties de boeuf
00:32:21qui sont tracées
00:32:23mais la plupart ne sont pas écrites
00:32:25dans les supermarchés, c'est pas le cas
00:32:27donc on a un business
00:32:29de 5 millions pour la mosquée de Paris
00:32:31sur un business de 10 milliards
00:32:33entre 7 et 10 milliards
00:32:35c'est une estimation
00:32:37le halal c'est 7 à 10 milliards en France
00:32:39donc ces 5 millions
00:32:41qu'on estime déclarer
00:32:43ça pourrait être 50 millions
00:32:45et après c'est la mosquée de Paris
00:32:47vous avez la mosquée de Lyon, vous avez la mosquée d'Ivry
00:32:49vous avez des associations, c'est un business qui arrose
00:32:51tout
00:32:53donc on arrive à se subventionner
00:32:55ou s'auto-subventionner
00:32:57sur un système étatique
00:32:59sans que ça ne dérange personne
00:33:01en fait, il n'y a pas de traçage aujourd'hui
00:33:03alors Modélie d'abord, j'attends de la mocsée de Paris
00:33:05qu'elle fasse son agionamento
00:33:07sur la situation de Boulême Sans Salle
00:33:09je crois que c'est important de le redire aujourd'hui
00:33:11alors on en reparlera tout à l'heure
00:33:13puisque je ne serai pas là tout à l'heure dans la deuxième heure
00:33:15donc je le dis maintenant parce que ça fait partie de nos combats
00:33:17avec Arnaud Benedetti et il est important
00:33:19de le rappeler. Concernant
00:33:21la certification
00:33:23ça fait partie aussi de la transparence
00:33:25que la mosquée de Paris
00:33:27doit vis-à-vis
00:33:29des musulmans de France
00:33:31qui veulent respecter leurs règles religieuses
00:33:33et aujourd'hui
00:33:35vis-à-vis de ça
00:33:37la mosquée de Paris n'est pas à la hauteur
00:33:39de la transparence de la dîme
00:33:41religieuse
00:33:43qu'elle prend sur la certification
00:33:45des aliments
00:33:47que ce soit des aliments
00:33:49bovins, de la viande mais aussi de l'ensemble
00:33:51des produits qu'elle certifie pour valider
00:33:53tout simplement que les musulmans
00:33:55respectueux de leurs règles
00:33:57puissent utiliser ces produits
00:33:59et aujourd'hui
00:34:01une association ou une société comme une autre
00:34:03doit respecter les règles
00:34:05fiscales et sociales françaises.
00:34:07Je vais me faire peut-être la candide
00:34:09je vais me faire
00:34:11faire l'imbécile mais
00:34:13il y a des choses qui s'appellent les inspections
00:34:15en France ça existe, les services d'inspection
00:34:17on peut aller mettre son nez dans les finances
00:34:19aller voir le traçage exact
00:34:21sur quel volume ça porte
00:34:23s'il y a des fonds qui ont été détournés d'une manière
00:34:25on peut faire un audit complet
00:34:27on peut faire un audit sauf que ce qui va arriver
00:34:29c'est que des associations
00:34:31qui sont subventionnées par des français
00:34:33sans le savoir comme le halal
00:34:35vont porter plainte pour l'islamophobie
00:34:37et ça va faire du tapage
00:34:39ce qui se passe à chaque fois. Imaginez déjà que rien que des lois
00:34:41anti-terroristes sont contestées
00:34:43au sein de l'Union Européenne mais aussi en France
00:34:45par des associations, notamment en grande partie
00:34:47financées par Georges Soros et son Open Society
00:34:49il faut le savoir, des lois anti-terroristes
00:34:51donc un truc de base
00:34:53imaginez un contrôle fiscal, le battage que ça va faire
00:34:55mais là l'exemple que vous avez
00:34:57c'est qu'on sait que la mosquée de Paris
00:34:59pour être gentil
00:35:01est un perroquet du pouvoir algérien
00:35:03et c'est un mot que j'emploie pour vraiment être gentil
00:35:05parce que je pense complètement autre chose
00:35:07ça veut dire qu'on aura quand même les moyens
00:35:09de faire pression
00:35:11par ça notamment
00:35:13ça serait un biais comme un autre
00:35:15vous allez mettre un petit coup d'oeil, en effet vous dépêchez
00:35:17trois huissiers de magistrats
00:35:19pour éplucher tous les comptes de la mosquée de Paris
00:35:21je pense qu'il y a des surprises intéressantes
00:35:23et donc des moyens de pression à faire
00:35:25parce que le recteur de la mosquée de Paris
00:35:27a fait campagne pour l'élection du président algérien
00:35:29il n'a pas fait campagne pour l'élection du président français
00:35:31ce qui est incroyable c'est que
00:35:33lorsqu'il s'agit de contrôler
00:35:35le quidam et de faire un contrôle fiscal
00:35:37là généralement vous passez rarement
00:35:39à travers les mailles du filet
00:35:41mais le quidam il n'y a pas une association
00:35:43qui va l'aider et qui va faire du battage en expliquant
00:35:45que c'est du quidamphobie
00:35:47c'est le premier là
00:35:49donc tout est politique et effectivement la victimisation
00:35:51permet de s'en sortir
00:35:53ce type de certification
00:35:55quand elles sont cultuelles
00:35:57c'est valable aussi
00:35:59pour le beddine juif
00:36:01qui valide la qualité
00:36:03de la viande cachère
00:36:05doivent être exemplaires
00:36:07il ne peut pas y avoir de doute pour le citoyen
00:36:09sur ce type d'association ou de structure
00:36:11qui conditionne
00:36:13l'utilisation des produits
00:36:15inversement d'une taxe
00:36:17si
00:36:19le prélèvement de cette taxe
00:36:21la façon
00:36:23dont sont utilisés
00:36:25ces fonds n'est pas transparent
00:36:27et là, ça a été dit à l'instant
00:36:29c'est de la responsabilité
00:36:31mais les fonds doivent être reversés
00:36:33c'est donc de la responsabilité
00:36:35de ceux qui
00:36:37de Bercy et de ceux aujourd'hui
00:36:39qui contrôlent la fiscalité des entreprises
00:36:41ou des associations
00:36:43d'être tout simplement à la hauteur des attentes
00:36:45des citoyens, ceux qui aujourd'hui
00:36:47que ce soit les entreprises
00:36:49qui participent
00:36:51par cet engagement
00:36:53à la validation de leurs produits
00:36:55doivent aussi attendre cette transparence
00:36:57est-ce que pour conclure
00:36:59vous iriez jusqu'à dire qu'on est peut-être
00:37:01face là à quelque chose
00:37:03de l'ordre d'un système mafieux en l'occurrence
00:37:05il faudra le prouver
00:37:07encore une fois mais je pense que
00:37:09beaucoup de politiques, beaucoup de militants
00:37:11beaucoup d'associations
00:37:13le pensent, en sont persuadés
00:37:15et commencent à mettre le nez dedans
00:37:17encore une fois, Dieu merci
00:37:19heureusement que X existe encore aujourd'hui
00:37:21en France parce que beaucoup d'informations
00:37:23beaucoup de preuves sortent
00:37:25par ce réseau là
00:37:27Merci beaucoup à tous les deux d'avoir joué le jeu du débat
00:37:29il n'y avait pas matière trop à débattre
00:37:31entre vous mais enfin bon
00:37:33le rôle du duel, vous allez rester avec nous
00:37:35Arthur de Vatrigo en deuxième partie
00:37:37Bernard j'espère vous avoir la semaine prochaine peut-être
00:37:39Voilà le programme pour la deuxième partie
00:37:41de l'émission, on sera beaucoup occupés
00:37:43par le déplacement
00:37:45de Bruno Retailleau dans les Yvelines
00:37:47précisément au bureau
00:37:49des migrations de la préfecture
00:37:51on a une équipe sur place
00:37:53il prendra la parole
00:37:55il sera question de préciser un peu son propos sur
00:37:57l'octroi des titres de séjour, vous savez qu'il veut
00:37:59substituer sa propre circulaire à la circulaire
00:38:01Valls et il veut porter
00:38:03le délai d'obtention d'une régularisation
00:38:05avec quand même des preuves à l'appui
00:38:07de 5 à 7 ans
00:38:09voilà ce dont nous allons parler dans un instant
00:38:11A tout de suite
00:38:15De retour dans votre émission
00:38:17de l'après-midi, 180 minutes infos avec
00:38:19Félicité Klindocki aujourd'hui au journal
00:38:21on va parler de la nouvelle libération d'otages israéliennes
00:38:23prévues, qui doit se tenir demain
00:38:25toujours dans le cadre bien sûr du cessez-le-feu
00:38:27à Gaza. Le Hamas devrait remettre
00:38:29la liste des 4 otages
00:38:31qui doivent être libérés dans cette deuxième
00:38:33phase d'échange contre des prisonniers
00:38:35palestiniens détenus par Israël
00:38:37on rejoint tout de suite notre grand reporter
00:38:39Régine Delfour, en duplex depuis Tel Aviv
00:38:41Régine, quelles sont les dernières informations
00:38:43dont vous disposez au sujet de ce deuxième échange
00:38:45...
00:38:47...
00:38:49...
00:38:51...
00:38:53...
00:38:55...
00:38:57...
00:38:59...
00:39:01...
00:39:03...
00:39:05...
00:39:07...
00:39:09...
00:39:11...
00:39:13...
00:39:15...
00:39:17...
00:39:19...
00:39:21...
00:39:23...
00:39:25...
00:39:27...
00:39:29...
00:39:31...
00:39:33...
00:39:35...
00:39:37...
00:39:39des israéliens qui sont très pessimistes, ils espèrent, mais ils ont l'habitude de cette guerre psychologique
00:39:44faite par le Hamas. Merci beaucoup Régine, et bien sûr dans ce contexte c'est une attente interminable.
00:39:51Absolument, pour les familles l'attente est même insoutenable, j'espère que la trêve tiendra au moins jusqu'à ce deuxième échange, écoutez.
00:40:02L'anticipation, la tension et l'incertitude ne laissent pas de répit.
00:40:06L'inquiétude et la crainte que l'accord ne soit pas appliqué jusqu'au bout nous rongent tous.
00:40:13Même aujourd'hui, certains membres du gouvernement font tout ce qui est en leur pouvoir pour torpiller la deuxième phase,
00:40:19tout en influençant l'opinion publique pour qu'elle reprenne les combats qui mettront en danger les otages et nos héroïques soldats.
00:40:25Je lance un appel au Premier Ministre et à l'équipe de négociation, vous faites un excellent travail, ne vous arrêtez pas, continuez,
00:40:31faites tout ce qu'il faut pour ramener tout le monde jusqu'au dernier des otages.
00:40:35Nous savons que la mission n'est pas facile, mais je tiens à vous assurer que nous vous soutenons tous, c'est votre mission et votre devoir.
00:40:43Nous savons que la mission n'est pas facile, mais je tiens à vous assurer que nous vous soutenons tous, c'est votre mission et votre devoir.
00:40:57Dans l'actualité, plus près de nous, Bruno Retailleau durcit la circulaire de Manuel Valls sur la régularisation des travailleurs sans papier.
00:41:03L'objectif, ne plus régulariser, a tour de bras, déclarait le ministre de l'Intérieur au lendemain de l'envoi d'une nouvelle circulaire au préfet les appelant à serrer la vis.
00:41:13Bruno Retailleau a rappelé qu'il n'y a pas de droit systématique et automatique à la régularisation.
00:41:18On rejoint tout de suite Tanguy Hamon, journaliste poli-justice à la rédaction du Plex depuis la préfecture des Yvelines à Versailles,
00:41:24où le ministre de l'Intérieur doit tenir une conférence de presse à ce sujet.
00:41:27Tanguy, cette décision va réduire drastiquement les admissions au séjour, ça prend effet quand ? Immédiatement ? Là ? Maintenant ?
00:41:34Oui, cette circulaire est applicable depuis aujourd'hui.
00:41:39Les admissions exceptionnelles sont au nombre actuellement de 30 à 35 000 par an.
00:41:44L'objectif de cette nouvelle circulaire est de les réduire d'environ un tiers.
00:41:49Les critères vont donc être rendus plus drastiques.
00:41:52Il faudra être présent depuis 7 ans sur le territoire contre 3 ans auparavant.
00:41:58Signer un contrat d'engagement au respect des principes de la République, comme le respect de la laïcité, le respect de la liberté d'expression,
00:42:05le respect du droit des femmes, ne pas être polygame, avoir un bon niveau de français.
00:42:12Et enfin, et c'est là peut-être le point le plus important, ne pas constituer de menaces à l'ordre public, ni être sous le coup d'une OQTF.
00:42:20Bruno Retailleau doit désormais prendre la parole d'ici une heure à la préfecture des Yvelines.
00:42:27Merci beaucoup Tanguy Hamon.
00:42:29C'est une affaire digne d'un film de fiction, on l'évoquait tout à l'heure d'ailleurs.
00:42:32Kidnappé, séquestré, le patron d'une célèbre entreprise de sécurisation de crypto-monnaies a donc été libéré mercredi soir.
00:42:38Il s'appelle David Balland, il a 36 ans et il est le co-fondateur de la société Ledger.
00:42:43Mardi matin, David Balland et sa compagne sont kidnappés à leur domicile dans le Cher, puis séquestrés pendant près de deux jours.
00:42:49Une rançon de 10 millions d'euros en bitcoin est demandée.
00:42:52Une enquête est alors immédiatement ouverte. En un temps record, dix suspects ont été interpellés.
00:42:57Écoutez les étapes de ces investigations par la porte-parole de la gendarmerie.
00:43:01Cette affaire a été très rapidement prise au sérieux.
00:43:04On avait des éléments de s'inquiéter pour les vies humaines et donc il a fallu très très rapidement mobiliser tous les moyens qui étaient disponibles.
00:43:11Et donc c'est comme ça qu'on a pu mobiliser les gendarmes du Cher, mais également des territoires des départements limitrophes.
00:43:17On a pu engager l'unité nationale cyber avec des cyber-gendarmes qui étaient en capacité, de par leur expertise, d'investiguer de manière très technique dans le monde numérique et notamment dans le monde crypto.
00:43:29Et on a également eu le GIGN qui s'est projeté, 90 gendarmes du GIGN qui sont allés sur place.
00:43:35Donc toutes ces technicités nous ont permis en 48 heures, avec ces 230 gendarmes mobilisés, de définir les lieux de séquestration et de retrouver les otagés.
00:43:45C'est vrai qu'en ça c'est quelque chose à souligner parce qu'au départ on partait de rien.
00:43:50Direction Montpellier, à présent avec un reportage sur ces commerces qui blanchissent l'argent de la drogue.
00:43:57Et cela concerne tous les types d'activités, il y en aurait 200 dans la seule ville de Montpellier.
00:44:02Avec la longueur des procédures et les preuves difficiles à trouver, le préfet de l'Hérault profite de petites infractions pour prononcer des fermetures administratives.
00:44:10Des mesures qui n'empêchent pas leur réouverture quelques semaines plus tard.
00:44:14L'an passé, 72 établissements ont été fermés dans la commune.
00:44:17Jean-Luc Thomas.
00:44:19Dans certains quartiers de beaucoup de villes françaises, on trouve en grand nombre des épiceries de nuit, des barbiers, des bars à chicha ou des kebabs.
00:44:26Souvent ces commerces sont liés au blanchiment d'argent dû au narcotrafic.
00:44:31Je voudrais qu'on m'explique, dans un territoire où vous avez 5 épiceries de nuit, une à côté de l'autre, il n'y a jamais de client qui décart des recettes, ça pose un débat.
00:44:40Arrêtons, faisons une vraie décentralisation, les maires doivent avoir du pouvoir.
00:44:45A Montpellier, le maire aimerait pouvoir s'opposer à l'ouverture de certains commerces douteux.
00:44:49Les syndicats de police approuvent.
00:44:51C'est un outil supplémentaire dont on ne devrait pas se priver.
00:44:55Le narcotrafic est aujourd'hui un cancer pour la société et je pense qu'il faut l'attaquer à la racine.
00:45:02Ce local appartenait il y a quelques années en arrière à une chaîne de restauration rapide.
00:45:08La mairie a préempté le bail tout simplement pour éviter que les narcotrafics et le blanchiment d'argent puissent servir ici place de la comédie puisque nous sommes au cœur de Montpellier.
00:45:22Les commerces, il y en a qui sont visibles, d'autres qui le sont moins.
00:45:26C'est pour ça que ça demande beaucoup d'investigation, qu'elle soit administrative ou judiciaire.
00:45:32Les commerces du blanchiment sont parfois collés les uns aux autres, comme dans cette rue.
00:45:37En 2005, Montpellier compte alors 20 épiceries de nuit.
00:45:41Elles sont 200 aujourd'hui.
00:45:45Et tout de suite, on passe à l'actualité sportive.
00:45:57Et on va parler tennis à présent avec l'Open d'Australie.
00:46:01Novak Djokovic a abandonné en demi-finale face à Alexander Zverev
00:46:05après 1h21 de jeu aujourd'hui.
00:46:07Le Serbe venait de perdre le premier set.
00:46:09Blessé à la cuisse gauche en quart de finale contre Carlos Alcaraz, il n'avait pas suffisamment récupéré.
00:46:15Dans le même temps, Yannick Sinner a écarté Ben Shelton avec autorité.
00:46:19Le numéro 1 mondial italien a battu l'américain en 3 sets.
00:46:23Yannick Sinner défendra donc son titre dimanche en finale de l'Open d'Australie face à Alexander Zverev.
00:46:29C'était votre programme avec Décla.fr.
00:46:33Votre déclaration LMNP simple, rapide et sans stress.
00:46:37Décla.fr
00:46:39Merci beaucoup, chère Félicité.
00:46:41On se retrouvera au terrain de 16h pour un nouveau rendez-vous de l'actu en votre compagnie.
00:46:45D'ici un instant, je vous présente les invités qui se seront installés.
00:46:47Entre-temps, on va marquer une courte pause.
00:46:49On parlera évidemment du déplacement Bruno Retailleau dans les Yvelines.
00:46:53Ce sera le temps fort de l'après-midi que vous vivrez dans 180 minutes infos.
00:46:57Je vous remercie aussi à cette décision de la RTBF de différer de 2 minutes la prestation de Donald Trump
00:47:01et qui fait réagir y compris le gouvernement belge.
00:47:05C'est dire comment les médias publics vont loin en la matière lorsqu'il s'agit
00:47:09d'axer Donald Trump d'extrême droite.
00:47:11A tout de suite.
00:47:17Et nous revoici pour le deuxième débat de cette émission du vendredi 180 minutes infos
00:47:21avec Arthur de Vatrigan qui est resté journaliste.
00:47:25Je suis un peu ésolée si je puis dire en termes de genre.
00:47:27Je vais devoir vous défendre en face de plusieurs femmes qui ont l'esprit aiguisé et affûté.
00:47:31Je dois le dire.
00:47:33On va se transformer en quota.
00:47:35C'est vrai, vous en êtes réduit à ça mon pauvre Arthur.
00:47:39Najwa El Haïti est avec nous.
00:47:41Bonjour, merci d'être avec nous.
00:47:43Vous êtes avocate de profession.
00:47:45Vous allez voir les calibres.
00:47:47Magali Vissante qui est communicante en politique.
00:47:49Bonjour Magali, merci et bien sûr.
00:47:51Céline Pinard, politologue, journaliste.
00:47:53On le rappelle à chaque fois.
00:47:55On va évidemment suivre tout à l'heure ce déplacement de Bruno Retailleau à Versailles dans l'Isle d'Ine.
00:47:59Il poursuit sur son idée d'aller plus loin dans la circulaire valse
00:48:03et de sévir un petit peu plus sur l'octroi de titre de séjour en bonne et due forme.
00:48:07Mais avant cela, j'aimerais évidemment qu'on revienne à cette décision de la radio-télévision belge-francophone,
00:48:13la fameuse RTBF, de différer de deux minutes la prestation de serment de Donald Trump.
00:48:19Ça continue de faire débat chez nos voisins belges, vous allez le voir,
00:48:25parce que la ministre des médias s'en est mêlée et elle aussi elle déplore un peu la technique
00:48:33et surtout la justification de la journaliste que vous avez perçue un petit peu partout depuis.
00:48:37Jacqueline Balland, c'est la mise des médias.
00:48:39C'est vrai que j'ai été étonnée par rapport à cette diffusion
00:48:45en différé de la prestation de serment du président des Etats-Unis.
00:48:49Il n'y a pas que moi qui étais interpellée et donc j'ai écrit à la RTBF,
00:48:55j'ai d'ailleurs la lettre avec moi, pour demander la méthodologie qui avait été utilisée
00:49:01et sur quels critères juridiques ça reposait.
00:49:03Évidemment je ne remets pas du tout en cause le cordon sanitaire,
00:49:07vraiment je suis opposée à tous les extrémismes,
00:49:09mais je pense que ça pose question et donc j'attends des réponses
00:49:13et j'espère avoir ces réponses très rapidement.
00:49:16Olivier Benkay, vous nous êtes sur place avant d'en débattre entre nous sur le plateau.
00:49:20Il faut le dire quand même, l'affaire commence à faire vraiment scandale en Belgique.
00:49:24On va un petit peu mettre le nez dans ce qui s'est passé dans la prise de décision.
00:49:28Oui, attendez, je vais vous raconter une dernière histoire belge,
00:49:31à l'instant une histoire drôle, c'est que le compte X de la RTBF,
00:49:35sur le compte X, ils ont décidé de restreindre leur présence sur X.
00:49:40Vous voyez ce que ça veut dire ?
00:49:42C'est un acte de temps, c'est un acte politique,
00:49:45c'est un acte qu'ont fait beaucoup de gens chez LFI et ailleurs.
00:49:49Donc voilà, il faut bien comprendre que la RTBF est dans une position politique,
00:49:54elle est dirigée par des gens aujourd'hui qui s'annoncent, qui avancent comme des militants,
00:49:59au sacro-saint nom du cordon sanitaire,
00:50:04donc voyons donc ce cordon sanitaire,
00:50:06il y a un certain nombre de gens qui ne sont pas invités à la télé,
00:50:09d'idées qui ne sont pas débattues à la télévision.
00:50:12Donald Trump avec, dit-on à la RTBF, des idées qui sont nauséabondes,
00:50:17qui sont racistes, qui sont xénophobes,
00:50:19eh bien il faut pouvoir avoir la capacité de le couper.
00:50:22Ce que disait la ministre ce matin, c'était qui est ce on ?
00:50:25Qui, qui est ce on qui coupe, qui décide, etc.
00:50:28Donc elle a écrit à la RTBF et on attend toujours la réponse.
00:50:32Mais voilà, on est dans ce cadre très particulier
00:50:35où cette histoire révèle un certain nombre de failles
00:50:38dans la liberté d'expression en Belgique
00:50:40et peut-être que les choses vont bouger,
00:50:43en tout cas il y a beaucoup de gens ici qui nous disent
00:50:45que soit ils ne comprennent pas cette décision de la RTBF
00:50:49d'utiliser une forme de censure,
00:50:52ce qui est un peu ridicule dans la mesure où tout le monde peut écouter
00:50:54quand il veut, comme il veut, ce discours de Donald Trump,
00:50:56soit que ça suffit et évidemment les choses doivent bouger aujourd'hui.
00:51:00C'est une, ce cordon sanitaire,
00:51:03c'est une histoire qui date de 1989,
00:51:05ça a plus de 30 ans, plus de 35 ans quasiment.
00:51:07Donc les idées, il y a le cordon sanitaire politique
00:51:11mais au cœur il y a aussi le cordon sanitaire médiatique
00:51:13et beaucoup ici pensent que c'est l'occasion en ce moment
00:51:16de faire bouger les choses et en particulier OMR
00:51:19qui est le particulier, qui est le mouvement,
00:51:22qui est un mouvement politique qui souhaite, voilà,
00:51:25que les choses changent un tout petit peu quand même.
00:51:29Merci beaucoup.
00:51:31Merci Olivier Benquimout.
00:51:32C'est très intéressant qu'il porte ça à notre connaissance,
00:51:34Céline Pinard, parce que ça c'est un aveu.
00:51:36Qu'est-ce que vous voulez de plus comme aveu de militantisme
00:51:38que le fait en effet de quitter X ?
00:51:40Mais globalement, sur la réaction que la directrice
00:51:43ou en tout cas ces journalistes de la RTBF ont eue en l'espèce
00:51:46avec la prestation de serment de Donald Trump,
00:51:49qui est l'histoire un peu qui nous intéresse,
00:51:51c'est la jeunesse du truc, si je puis dire, de la chose,
00:51:54est-ce que c'est de l'idéologie
00:51:57du militantisme infiltré assumé
00:52:01ou c'est de la soumission pour vous tout ça ?
00:52:04Je pense qu'il y a un peu des deux.
00:52:06On a le droit de croiser les vis dans la vie
00:52:09et c'est souvent d'ailleurs ce qui se passe.
00:52:12Ce qui est surtout extrêmement intéressant,
00:52:14c'est de voir à quel point les journalistes
00:52:17aujourd'hui ne regardent pas le réel
00:52:19mais veulent vous présenter le monde tel qu'il devrait être
00:52:21et non pas tel qu'il est.
00:52:23Et ça, c'est un premier point qui est extrêmement gênant.
00:52:25Autrement dit, on n'a pas des professeurs de morale,
00:52:28on est censé avoir en face de nous des journalistes.
00:52:30Ils nous montrent le réel.
00:52:31Le réel, ça peut être sale.
00:52:33Le réel, des fois, ça pique.
00:52:34Le réel, des fois, ça fait mal.
00:52:35Des fois, c'est très beau aussi.
00:52:36Mais là, ils ont décidé que c'était leur filtre
00:52:39et leur regard qui devaient primer surtout.
00:52:42Et donc, ce qui est extrêmement inquiétant,
00:52:44c'est qu'aujourd'hui, on censure Donald Trump
00:52:46et demain, qui ?
00:52:48Et puis, si on censure Donald Trump,
00:52:50pourquoi à ce moment-là laisser libre antenne aux islamistes ?
00:52:52Parce qu'à côté de ça, la RTBF,
00:52:55quand il s'agit de tendre le micro à un frère musulman
00:52:59dont l'idéologie n'a rien à envier,
00:53:01je le dis toujours,
00:53:02mais parce que c'est vrai aux nazis,
00:53:05là, il n'y a absolument personne.
00:53:07Quand vous avez des députés qui appartiennent,
00:53:11par exemple, au courant islam
00:53:12et qui expliquent qu'ils veulent installer la charia en Belgique,
00:53:15là, il n'y a personne,
00:53:16ni pour les faire taire,
00:53:17ni pour contrer leurs paroles.
00:53:19Ça n'existe pas.
00:53:20On passe ça sous le...
00:53:21Il y a une censure,
00:53:22mais elle est à sens unique
00:53:23et surtout, avant la censure,
00:53:24rappelez-vous Anastasie,
00:53:26celui qui tenait pour couper,
00:53:28c'était quand même le pouvoir politique.
00:53:30Or, là, vous avez des gens,
00:53:32elle est où, la légitimité de cette dame
00:53:34qui a décidé que nous n'avions pas à entendre
00:53:36tel ou tel discours ?
00:53:38Elle est élue ?
00:53:39Qui décide qui est d'extrême droite ou pas ?
00:53:41Et combien même ?
00:53:42Qui décide qui est représentant du peuple
00:53:44et qui a le droit de mettre en place
00:53:46ce genre de censure ?
00:53:48On nous a toujours alertés
00:53:49contre les risques de l'État.
00:53:51Aujourd'hui, ce sont des individus
00:53:53qui ont des melons énormes
00:53:55et le sentiment qu'ils doivent
00:53:57contrôler ce qu'on a le droit
00:53:59de regarder ou pas,
00:54:00qui, sans aucune légitimité,
00:54:02s'arrochent le droit
00:54:03de devenir des censeurs.
00:54:05C'est une autre censure au nom de...
00:54:07De la morale et de la vertu.
00:54:09Mais cette vertu, je dirais,
00:54:11personne nous a demandé
00:54:13si on y adhérait ou pas.
00:54:14Najwa El Haïté,
00:54:15rappelons quand même que la Belgique,
00:54:16ce n'est pas la première fois
00:54:17qu'on ne tombe pas de notre chaise non plus.
00:54:18Ce n'est pas la première fois
00:54:19qu'on est amené à parler
00:54:20de la Belgique en ces termes.
00:54:21Ça fait belle lurette
00:54:22qu'elle a renoncé
00:54:23et qu'elle est tombée bien bas.
00:54:25On pense évidemment
00:54:26aux matchs de foot
00:54:27qu'on annule
00:54:28parce qu'il ne faut pas
00:54:29faire de vagues,
00:54:30il ne faut pas blesser
00:54:31certaines personnes.
00:54:32Oui, moi, ça ne m'étonne pas.
00:54:34Ça ne m'étonne pas pourquoi.
00:54:35J'ai été choquée
00:54:37il y a quelque temps de cela
00:54:39par un imam intégriste
00:54:41présent au Parlement belge
00:54:44qui avait prononcé
00:54:46une sourate
00:54:48contre les juifs.
00:54:50Cet imam intégriste
00:54:52était présent au Parlement belge
00:54:54parce qu'il recevait
00:54:56une décoration d'une ministre.
00:54:58Et ça n'a choqué personne.
00:55:00Ça n'a choqué personne.
00:55:02Donc, je ne m'étonne pas
00:55:04de cette actualité-là.
00:55:05Je me souviens également
00:55:06de cette chaîne de télévision belge
00:55:08qui critiquait,
00:55:10qui caricaturait plutôt
00:55:12Pascal Praud
00:55:14parce qu'on ose parler
00:55:16de sujets
00:55:18qui fâchent ailleurs.
00:55:20Je peux penser,
00:55:22je dis les choses, notamment France Inter.
00:55:24Il y a des thématiques
00:55:26qui ne sont pas forcément
00:55:28bienvenues sur cette radio.
00:55:30Eh bien, vous avez
00:55:32cette chaîne belge
00:55:34qui se permet de caricaturer Pascal Praud
00:55:36parce que dans ses émissions,
00:55:38on traite de l'immigration irrégulière,
00:55:40on défend la laïcité
00:55:42et donc, vous êtes
00:55:44caricaturé sur cette chaîne-là.
00:55:46Donc,
00:55:48tout sujet n'est pas bon
00:55:50à traiter sur cette chaîne.
00:55:52Donc, je ne suis pas étonnée
00:55:54parce que l'idéologie
00:55:56d'extrême-gauche
00:55:58est véhiculée et peu de gens
00:56:00et Céline Pina le rappelait,
00:56:02peu de gens sont là
00:56:04pour contrer cette idéologie-là.
00:56:06Aussi bien à la télé
00:56:08francophone...
00:56:10Ils ont fait un peu le hold-up sur les médias
00:56:12publics et c'est très très difficile
00:56:14d'avoir droit de citer sur ces médias maintenant.
00:56:16Écoutez la réaction de ce jeune homme
00:56:18que nos équipes ont croisé dans les rues
00:56:20de Bruxelles et je trouve qu'il résume
00:56:22assez bien le propos et je vous ferai commenter
00:56:24Magali Vicente.
00:56:26Je pense que c'est
00:56:28un trop gros pouvoir qu'ils ont en leurs mains
00:56:30et en plus, ils ne l'utilisent pas à bon escient
00:56:32et voilà, à tout voir. Parce qu'une
00:56:34idée ne va pas dans leur
00:56:36petit tiroir, eh bien voilà,
00:56:38ils se permettent de mettre un cordon sanitaire
00:56:40comme ils aimaient l'appeler, c'est pas un cordon sanitaire
00:56:42c'est le président des Etats-Unis,
00:56:44c'est un peu le président du monde j'ai envie de dire.
00:56:46Trump il en a rien à foutre de l'Europe, il fait ce qu'il veut
00:56:48vous avez vu ses amendements, moi j'ai suivi
00:56:50j'en ai bouffé du Trump ces derniers jours
00:56:52et je suis choqué de ce qu'a fait l'RTBF.
00:56:54Il faut limiter et surtout
00:56:56réguler tous ces pouvoirs que
00:56:58soi-disant la bonne pensée de gauche
00:57:00se permet de faire à l'RTBF.
00:57:02C'est la direction de l'RTBF, c'est le service public.
00:57:04Bon, il le dit avec ses mots à lui
00:57:07dans un langage pas toujours très châtié
00:57:09mais enfin voilà, on a compris le propos
00:57:11et je pense qu'il est tout sauf
00:57:13dénué de sens ce jeune homme magaléficente.
00:57:15Exactement et finalement
00:57:17il faut saluer ce qui est en train de se passer
00:57:19parce qu'il n'y a jamais rien qui arrive par hasard
00:57:21et finalement l'arrivée de Donald Trump
00:57:23et d'Elon Musk est en train de
00:57:25vraiment lancer un coup
00:57:27de liberté
00:57:29et il y a un certain nombre d'individus
00:57:31une classe médiatique,
00:57:33politique et autres
00:57:35qui commencent à avoir peur
00:57:37et on voit bien
00:57:39que la peur fait prendre un certain nombre
00:57:41de positions
00:57:43qui les mettent à découvert
00:57:45et donc là, typiquement quand on va sur
00:57:47l'argumentation de la chaîne belge, elle dit bien
00:57:49on a voulu prendre les quelques minutes
00:57:51d'avance pour analyser
00:57:53et voir si on pouvait diffuser
00:57:55mais au nom de quoi ? De la même façon
00:57:57que chez nous, on nous dit qu'il faut
00:57:59quitter X parce qu'il y a une ingérence
00:58:01d'Elon Musk à travers
00:58:03ses publications
00:58:05mais qui a cette
00:58:07validation de penser
00:58:09à la place des autres, de donner des leçons
00:58:11à la place des autres et de nous dire ce que l'on doit
00:58:13entendre, ce que l'on doit voir,
00:58:15comment on doit le voir ? Tout ça, on voit bien
00:58:17que finalement, c'est notre liberté
00:58:19d'expression qui est menacée
00:58:21au quotidien et donc
00:58:23moi j'ai hâte de voir ce qui va se passer par la suite
00:58:25parce que cette peur là, elle est en train vraiment
00:58:27de les paralyser mais ça va libérer
00:58:29quelque part et ça va nous obliger aussi
00:58:31à prendre le pouvoir sur cette liberté
00:58:33Arthur de Vatrigan, ça s'est passé en Belgique, est-ce que vous vous estimez
00:58:35que ça aurait très bien pu arriver chez nous
00:58:37ce décalage autoproclamé
00:58:39sur, je sais pas
00:58:41un réseau comme France Télé ou
00:58:43une chaîne de radio publique ?
00:58:45Comme par hasard
00:58:47Non mais le décalage peut-être pas
00:58:49mais je pense que sur les commentaires, le cordon sanitaire
00:58:51la sémantique utilisée
00:58:53France Télévisions, France Santé
00:58:55on n'a rien à envier à la Belgique
00:58:57et vice versa d'ailleurs. Juste une précision sur
00:58:59X, en fait personne ne quitte X
00:59:01ils se retirent
00:59:03de publications
00:59:05ils prennent pas le risque de perdre leurs millions d'abonnés
00:59:07Le Monde comme Libération
00:59:09comme Les Politiques, non ils restent
00:59:11Ils restent sauf qu'ils sont plus actifs
00:59:13mais ils doivent continuer à regarder donc
00:59:15Surtout s'ils quitteraient X, ils perdraient leur compte
00:59:17donc leur activité
00:59:19leurs abonnés, ils quittent pas
00:59:21regardez bien
00:59:23Il y a ceux qui font le travail de veille qui ont dit moi je reste
00:59:25et puis de toute façon les journalistes de chaque média
00:59:27Mais sur la Belgique
00:59:29en fait il y a une vraie idéologie
00:59:31c'est l'idéologie du vivre ensemble
00:59:33sauf que le vivre ensemble on a vite compris que c'est une colloque
00:59:35de gens qui partagent rien et donc forcément il y en a un
00:59:37qui paye, bon là ce sont les Belges qui payent
00:59:39donc le principe c'est de
00:59:41le cordon sanitaire médiatique
00:59:43c'est de faire taire tous ceux qui vous expliquent que
00:59:45le vivre ensemble ne marche pas
00:59:47c'est ça la réalité. Ensuite
00:59:49nous sur le cordon sanitaire je vous rappelle qu'il y en a un
00:59:51en politique aussi en France
00:59:53que des républicains se sont alliés avec des communistes au nom du cordon
00:59:55sanitaire lors de la dernière élection
00:59:57voilà après bon sur la Belgique
00:59:59faut pas s'étonner il y a un siècle Baudelaire
01:00:01nous avait prévenu la Belgique est le bâton
01:00:03de merdeux de l'Europe, c'était dans Pauvre Belgique
01:00:05un pamphlet très méchant sur les Belges que je vous invite
01:00:07à lire, c'est réconfortant. Bruno
01:00:09Retailleau, on va le voir tout à l'heure, d'ici
01:00:11dix minutes à peu près, il devrait à nouveau
01:00:13expliquer ce qu'il entend faire
01:00:15en matière d'octroi de
01:00:17titre de séjour, vous le savez il était
01:00:19l'invité de la grande interview ce matin donc
01:00:21il a déjà bien précisé le propos mais c'est toujours
01:00:23intéressant de voir aussi ce qu'il dit au regard de ses rencontres avec
01:00:25les agents de terrain puisque là il est
01:00:27au bureau des migrations de Versailles
01:00:29dans les Yvelines et on attend évidemment
01:00:31sa prise de parole d'un instant à l'autre
01:00:33ça nous donne aussi l'occasion de revenir sur d'autres thèmes
01:00:35sur lesquels il a pu s'exprimer ces
01:00:37dernières heures, vous savez Bruno Retailleau assume totalement
01:00:39la remise en cause des accords de
01:00:4168 en ce qui concerne le regroupement
01:00:43familial des Algériens
01:00:45écoutez ce qu'il disait à Sonia Mabrouk
01:00:47tout à l'heure
01:00:49J'ai déposé au Sénat, ça devait être
01:00:51en 2018 ou 2019 une résolution
01:00:53pour abroger
01:00:55cet accord de 68
01:00:57qui est totalement dérogatoire et qui
01:00:59fait qu'on a une immigration algérienne
01:01:01de peuplement, d'installation très familiale
01:01:03quand vous la regardez par rapport par exemple
01:01:05à celle qui vient du
01:01:07Maroc. Donc moi j'assume tout
01:01:09pour l'instant rien n'est activé
01:01:11je crois qu'il y a un certain nombre d'options
01:01:13encore une fois générales ou individuelles
01:01:15mais il ne m'appartient pas à moi
01:01:17de l'étranger. Ce que je pense moi
01:01:19je le redis à ce micro, je pense que
01:01:21le Président de la République a beaucoup tendu la main
01:01:23à l'Algérie et que l'Algérie
01:01:25en réalité a peu donné
01:01:27en retour ou au contraire elle a augmenté
01:01:29en fonction de ce que nous donnions nous
01:01:31son agressivité n'a cessé
01:01:33d'augmenter. Céline Pinard
01:01:35moi je trouve qu'il est quand même redescendu d'un ton
01:01:37sur ce dossier. On en parlait tout à l'heure
01:01:39avec Arthur de Vatrigan
01:01:41notamment dans le rétablissement des relations
01:01:43diplomatiques apaisées
01:01:45il est beaucoup moins
01:01:47vindicatif à l'endroit de l'Algérie
01:01:49qu'il ne l'était il y a encore quelques jours
01:01:51peut-être parce qu'il est confronté au principe de réalité
01:01:53c'est exactement ça
01:01:55aujourd'hui vous n'avez pas
01:01:57ce gouvernement
01:01:59c'est un gouvernement
01:02:01de briques et de broc
01:02:03le fait d'avoir à ce point là, alors qu'ils n'en avaient
01:02:05pas tant besoin que ça, puisqu'à partir du moment
01:02:07où le RN ne votait pas
01:02:09la censure, le gouvernement
01:02:11passait. Avoir dû aller
01:02:13à ce point là, ramper devant des
01:02:15socialistes qui n'apportent rien du tout
01:02:17puisque ce qu'ils apportent
01:02:19conceptuellement est rejeté par les Français
01:02:21mais à partir du moment où
01:02:23vous voulez faire un deal avec la gauche
01:02:25ce que vous allez mettre dans la balance
01:02:27c'est les questions sécuritaires et les questions
01:02:29d'immigration notamment
01:02:31donc comme d'habitude
01:02:33notre président tire dans le dos
01:02:35de ses ministres, de ses premiers ministres
01:02:37parce que c'est un homme qui veut être
01:02:39seul au sommet, quand bien même
01:02:41seul on ne fait rien et quand bien même
01:02:43on n'a plus les moyens de faire quoi que ce soit
01:02:45et donc qu'est-ce qu'il fait ?
01:02:47Il s'en prend à la seule personne qui
01:02:49aujourd'hui crée un phénomène de
01:02:51rassemblement au-dessus de lui
01:02:53parce que Bruno Lorettaio c'est l'homme qui
01:02:55finalement retranscrit à un niveau
01:02:57gouvernemental les attentes des Français
01:02:59et les attentes qui les rassemblent le plus
01:03:01puisque sur les questions
01:03:03de limitation de l'immigration
01:03:05ou de reprise en main de la sécurité
01:03:07on est sur des taux entre 70 et 80%
01:03:09de soutien
01:03:12dans les sondages
01:03:14et ça c'est extrêmement important
01:03:16donc Bruno Lorettaio
01:03:18fort intelligemment
01:03:20continue à tracer son chemin
01:03:22mais dit qu'il n'a pas tous les pouvoirs
01:03:24et c'est vrai, il a au moins le mérite de l'honnêteté
01:03:26Est-ce que ce message il passe bien
01:03:28ou c'est vécu comme déjà
01:03:30un premier renoncement ou elle a raison finalement
01:03:32Céline ? Non justement je vais rebondir sur ce que
01:03:34disait Céline parce que c'est très intéressant
01:03:36si vous prenez l'interview du début à la fin il y a un champ lexical
01:03:38qui revient systématiquement
01:03:40on est encore dans une démocratie
01:03:42et je ne sais pas si vous reprenez les images
01:03:44mais vous verrez le ton qu'il a employé quand il a dit ça
01:03:46c'est le peuple qui gouverne, il est temps de donner
01:03:48la parole aux français et ensuite
01:03:50tous les hommes et les femmes politiques
01:03:52doivent écouter leur peuple
01:03:54notamment ceux qui se réclament de la droite et du centre
01:03:56Bruno Lorettaio s'est adressé
01:03:58au peuple français et c'est ça aussi
01:04:00c'est à dire que quelque part sa victoire
01:04:02et on l'a déjà évoqué, c'est aussi la victoire de l'opinion
01:04:04il sait que ce sont des attentes
01:04:06qui sont des attentes concrètes demandées
01:04:08par les français et donc il joue
01:04:10dans ces négociations l'opinion
01:04:12française sur ces sujets pour avoir
01:04:14du poids dans l'avancée de ces prises
01:04:16d'opposition. Il nous reste 4 ou 5 minutes
01:04:18avant à priori la prise de parole de Bruno Lorettaio
01:04:20donc je voudrais aussi qu'on aborde ce fameux
01:04:22vote de Rima Hassan
01:04:24contre la résolution qui réclamait
01:04:26la libération de Boilem Sorsal
01:04:28et là aussi écouter
01:04:30la réaction du ministre de l'Intérieur ce matin
01:04:32chez nous. Vous vous rendez compte
01:04:34que cette résolution demandait
01:04:36la libération
01:04:38immédiate, inconditionnelle d'un homme malade
01:04:40d'un homme âgé avec une mission
01:04:42médicale et madame Rima Hassan
01:04:44qui appartient aux insoumis
01:04:46dit non, je refuse
01:04:48je vote contre. Vous vous rendez compte
01:04:50c'est inhumain
01:04:52c'est scandaleusement
01:04:54politiquement scandaleux
01:04:56et je demande d'ailleurs
01:04:58à les filles de se justifier
01:05:00est-ce que ils sont derrière
01:05:02est-ce qu'ils considèrent que
01:05:04ce vote-là représente
01:05:06ce que leur parti veut porter au niveau
01:05:08français
01:05:10Arthur, ce qui fait dire quand même
01:05:12à Raphaël Glucksmann que c'est une honte
01:05:14que ce vote. On parle un peu moins de l'abstention
01:05:16de Marion Aubry mais c'est tout aussi
01:05:18choquant. Il va dire que c'est une honte
01:05:20et puis il se prouve qu'on n'est pas pouille dans un mois
01:05:22ça fait longtemps
01:05:24qu'ils se font amputer toute conscience et c'est pour ça que la gauche
01:05:26fonctionne, c'est qu'il a toujours à se
01:05:28réunir malgré tout un passif
01:05:30qui c'est même plus des fossés
01:05:32on a des cratères géants qui devraient les séparer
01:05:34après sur madame Hassan, c'est pas la première fois qu'elle parle de l'Algérie
01:05:36je rappelle lors de la dernière élection
01:05:38on l'avait expliqué que la France devait rendre
01:05:40à l'Algérie ce qu'il lui doit. Si on commence à faire les comptes
01:05:42on va s'amuser parce que je pense que la balance
01:05:44est largement déficitaire du côté algérien
01:05:46le problème c'est que
01:05:48de la même manière qu'on ne se réconcilie pas
01:05:50avec un pays qui ne veut surtout pas se réconcilier
01:05:52parce que c'est la seule politique C2
01:05:54d'expliquer qu'ils sont des victimes
01:05:56on ne va pas apaiser une relation
01:05:58avec un pays qui ne cesse de souffler sur les braises
01:06:00donc je comprends très bien que monsieur Retaillou
01:06:02n'ait pas les mains libres, évidemment qu'on ne peut pas tout faire
01:06:04ça dépend du quai d'Orsay, ça dépend de la justice
01:06:06il y a plein de... voilà, il ne peut pas tout faire tout seul
01:06:08mais au moins dans le discours
01:06:10ne pas commencer à
01:06:12retourner sa veste ou se soumettre
01:06:14il s'est soumis beaucoup ce matin je trouve
01:06:16je l'ai dit tout à l'heure avec les Nemesis
01:06:18en expliquant que des mesures
01:06:20d'expulser des clandestins
01:06:22qui violent, ce sont des mesures radicales
01:06:24c'est surprenant
01:06:26là sur l'Algérie pareil
01:06:28l'Algérie, je me pose une question
01:06:30si Boleyn Sansalle meurt dans les geôles algériennes
01:06:32que fait la France ?
01:06:34quel va être le discours de la France ?
01:06:36quelles vont être les actions de la France ?
01:06:38vous pensez qu'elle fera quelque chose en représailles
01:06:40alors qu'elle aurait déjà pu le faire sur cette détention
01:06:42qu'est-ce qu'elle fera ?
01:06:44on peut laisser un français se faire tuer
01:06:46pour un pouvoir étranger
01:06:48on est revenu sur le dossier
01:06:50de l'Algérie
01:06:52et de Bruno Retaillou dans le temps
01:06:54mais on pourrait aussi parler
01:06:56effectivement rebondir sur une mort éventuelle
01:06:58de Boleyn Sansalle en détention
01:07:00qu'est-ce que vous en pensez ?
01:07:02vous pensez que la France sera un peu plus active
01:07:04dans la représailles diplomatique ?
01:07:06moi j'ai toujours cru au rapport de force
01:07:08je vous le dis
01:07:10que ce soit en politique
01:07:12en géopolitique
01:07:14et la force est de constater
01:07:16peut-être que ça se passe dans les coulisses
01:07:18moi je n'en sais rien
01:07:20je ne suis pas dans le secret des dieux
01:07:22donc peut-être qu'il y a un rapport de force qui se fait
01:07:24je ne peux pas m'en expliquer
01:07:26mais ne vous inquiétez pas
01:07:28c'est pas efficace
01:07:30et je ne vois pas trop ce rapport de force
01:07:32alors pour revenir sur
01:07:34les propos de Rima Hassan
01:07:36ce qui me scandalise
01:07:38dans son vote
01:07:40c'est que je rappelle que
01:07:42Rima Hassan est quand même députée européenne
01:07:44mais sur une liste éléphique française
01:07:46elle doit représenter les intérêts
01:07:48des français
01:07:50on en est extrêmement loin
01:07:52et alors
01:07:54après avoir défendu le Hamas
01:07:56cette montrée en photo
01:07:58avec Bachar Al-Assad
01:08:00un des dirigeants du Hamas
01:08:02maintenant on découvre
01:08:04qu'elle défend les intérêts
01:08:06de puissances étrangères
01:08:08de mouvements terroristes
01:08:10le Hamas est un mouvement terroriste
01:08:12et bien elle continue sa route
01:08:14et je vais vous dire que ce n'est pas si innocent que ça
01:08:16pourquoi ?
01:08:18parce qu'elle participe comme Elifi à une stratégie politique claire
01:08:20qui est une stratégie électoraliste
01:08:22complètement
01:08:24on ne peut pas dire
01:08:26mais elle dit n'importe quoi
01:08:28ils ne sont pas fous
01:08:30ça participe d'une stratégie qui est claire
01:08:32et j'en terminerai par là
01:08:34deux plaintes ont été déposées contre Rima Hassan
01:08:36et Mathilde Panot
01:08:38pour apologie du terrorisme
01:08:40deux plaintes ont été classées sans suite
01:08:42et ce qui est terrible là-dedans
01:08:44c'est que avant de déposer une plainte
01:08:46je ne fais pas de leçon
01:08:49ce qui revient en pleine figure
01:08:51c'est qu'il faut vraiment veiller à la solidité juridique
01:08:53de la plainte pour qu'elle aboutisse
01:08:55en matière de preuve etc
01:08:57est-ce que pour vous Céline
01:08:59ça s'apparente finalement
01:09:01quand on assume, en plus elle s'en est justifiée
01:09:03elle a fait un très long fret
01:09:05comme on dit sur X
01:09:07pour dire pourquoi elle avait procédé à ce vote
01:09:09parce qu'elle a évidemment vu la levée de bouclier
01:09:11que ça avait suscité
01:09:13ça s'apparente à de la trahison ça pour vous ?
01:09:15pour moi cette personne elle relève
01:09:17clairement, on devrait lui retirer
01:09:19sa nationalité, après tout elle en a une autre
01:09:21ce qu'on n'a pas le droit de faire ce sont des apatrides
01:09:23elle est syrienne
01:09:25elle a une nationalité, je trouve que son pays
01:09:27est à reconstruire, ça tombe bien
01:09:29il se trouve que c'est l'idéologie qu'elle adore
01:09:31qui est au pouvoir, ça tombe bien
01:09:33elle va pouvoir remarquer à quel point
01:09:35dans la charia les femmes peuvent s'épanouir
01:09:37donc je pense que
01:09:39cette dame si on avait un petit peu
01:09:41de courage
01:09:43on devrait s'attaquer clairement à la question
01:09:45de l'échéance de la nationalité
01:09:47et la mettre un petit peu plus en oeuvre
01:09:49et elle, elle relève carrément
01:09:51de cette question là
01:09:53je crois que vous avez la réponse à votre propre question
01:09:55parce que vous dites poser comme préalable le courage
01:09:57visiblement on en manque un petit peu
01:09:59mais j'allais dire
01:10:01il y a une première quand même dans l'histoire
01:10:03peut-être pas que l'histoire moderne
01:10:05c'est qu'on a pour la première fois des collabos
01:10:07qui n'attendent pas que la guerre soit terminée pour collaborer
01:10:09et c'est une nouveauté quand même
01:10:11mais peut-être parce que justement
01:10:13sur la question du rapport de force
01:10:15vous avez quelqu'un comme Donald Trump
01:10:17qui est-ce qu'il est ?
01:10:19mais il arrive devant Théboune
01:10:21et il lui dit tu continues à faire ça
01:10:23je te fais une clé de bras
01:10:25et tu vas vraiment avoir très très mal
01:10:27je pense que Théboune réfléchit à deux fois avant d'y aller
01:10:29si c'est Emmanuel Macron qui le dit
01:10:31il éclate de rire
01:10:33et il y va quand même parce qu'il sait
01:10:35qu'il ne se passera rien
01:10:37donc aujourd'hui la question
01:10:39le rapport de force c'est très joli
01:10:41et peut-être ce que vient de faire Bruno Retailleau
01:10:43il a peut-être pris la mesure
01:10:45de la lâcheté
01:10:47et vous savez dans un gouvernement
01:10:49vous ne pouvez pas être courageux tout seul
01:10:51parce que ce n'est pas ça qui va faire bouger les lignes
01:10:53Bruno Retailleau justement
01:10:55on l'entendra d'ici quelques instants
01:10:57puisqu'il est dans les Yvelines
01:10:59il vient de rendre visite pendant quelques heures
01:11:01aux agents du bureau des migrations
01:11:03de la préfecture des Yvelines
01:11:05évidemment il va tenter de nous en dire
01:11:07un petit peu plus sur ce retour d'expérience
01:11:09des agents en question
01:11:11parce qu'il s'agit de renforcer la fameuse circulaire
01:11:13qui va se substituer à celle
01:11:15qu'avait prise Manuel Valls à l'époque
01:11:17avec ce délai pour l'octroi de titres
01:11:19de séjour de régularisation
01:11:21qui serait porté de 5 à 7 ans
01:11:23il s'en est déjà quelque peu expliqué
01:11:25ce matin, on va peut-être écouter un extrait
01:11:27de ce qu'il a dit chez Sonia Mabrouk
01:11:29où il rappelle que ce n'est pas du tout
01:11:31un droit systématique
01:11:33et je vous fais le commenter
01:11:35en attendant la prise de parole
01:11:37Il n'y a pas de droit à la régularisation
01:11:39on peut un préfet
01:11:41et c'est à sa main
01:11:43sur des critères qui ont été strictement resserrés
01:11:45peut être souverain
01:11:47c'est le droit de l'état souverain
01:11:49d'admettre ou de ne pas admettre
01:11:51sur son sol
01:11:53qui il souhaite admettre ou non
01:11:55mais je l'ai rappelé
01:11:57qu'il n'y avait pas de droit systématique
01:11:59de droit automatique
01:12:01de droit opposable à la régularisation
01:12:03Magali, on a l'impression que c'est un peu la course à l'échalote
01:12:05entre les différents ministres
01:12:07alors on pourra parler aussi du binôme qui forme
01:12:09avec Gérald Darmanin
01:12:11on ne sait pas si c'est un rapport totalement sain
01:12:13ou tenté d'un côté un peu malsain
01:12:15parce que tous les deux ils sont en cours pour la même chose
01:12:17ça aiguise un peu les appétits personnels
01:12:19pour le moment il y a quand même une belle résonance
01:12:21on n'a pas encore trouvé
01:12:23d'ailleurs Sonia Mabrouk a posé la question
01:12:25à Bruno Retailleau ce matin
01:12:27pour l'instant ils ne se sont pas encore marché dessus
01:12:29il y a pour l'instant un travail
01:12:31plutôt complémentaire qui va dans la même direction
01:12:33et médiatiquement parlant
01:12:35finalement chacun trouve son champ d'intervention
01:12:37et ne va pas sur le champ de l'autre
01:12:39donc pour l'instant ça se passe bien
01:12:41ça fonctionne
01:12:43sur le vocabulaire utilisé par Bruno Retailleau tout à l'heure
01:12:45c'est très intéressant parce que quand il a dit
01:12:47il n'y a pas de droit systématique
01:12:49il n'y a pas de droit automatique à la régularisation
01:12:51là il pose vraiment
01:12:53les fondements de sa vision
01:12:55et je ne sais pas si vous avez vu
01:12:57mais justement M.Lescure a réagi
01:12:59sur ce sujet en disant
01:13:01on est dans la caricature
01:13:03en parlant de régularisation
01:13:05on est dans la caricature
01:13:07ben non en fait
01:13:09quand on se réfère à la définition
01:13:11de ce que c'est qu'une caricature
01:13:13on invite les ministres
01:13:15à aller sur le terrain
01:13:17encore une fois
01:13:19on est dans le courage politique d'assumer la réalité
01:13:21Arthur
01:13:23il y a aussi la question de l'AME
01:13:25on l'évoquait tout à l'heure
01:13:27l'AME ça reste une spécificité bien française
01:13:29une spécificité française
01:13:31je rappelle que l'AME jusqu'au début 2010
01:13:33était remboursé
01:13:35la PMA mais également les cures thermales
01:13:37bon
01:13:39c'est vraiment une grande spécificité française
01:13:41je rappelle qu'avec l'AME
01:13:43les bénéficiaires de l'AME sont parfois
01:13:45mieux remboursés que
01:13:47des français qui cotisent la sécurité sociale
01:13:49les dents, les lunettes
01:13:51tout ce qui coûte très cher que les mutuelles ne remboursent jamais
01:13:53il y a un autre sujet
01:13:55sur lequel on n'entend pas Bruno
01:13:57on va l'attendre
01:13:59c'est sur son affrontement
01:14:01avec les entreprises
01:14:03je prends un exemple
01:14:05vous connaissez l'association Utopia
01:14:07qui aide les migrants illégaux
01:14:09si vous regardez
01:14:11qui les finance, c'est intéressant
01:14:13vous avez AXA
01:14:15ils ont lancé une offre d'assurance
01:14:17vie et invalidité
01:14:19avec Western Union
01:14:21qui s'occupe des transferts de l'argent de la France
01:14:23notamment vers l'Afrique
01:14:25si vous les financez, vous avez exactement Nexity
01:14:27la fondation Nexity
01:14:29c'est le plus gros promoteur
01:14:31des logements de notre pays
01:14:33ils ont décidé d'investir dans des pensions de famille
01:14:35des logements individuels, des espaces collectifs
01:14:37et Nexity touche un loyer
01:14:39issu des subventions recueillies par les associations
01:14:41et ça
01:14:43cette nébuleuse là, vous en avez plein
01:14:45je me rappelle il y a 5 ans, une tribune en JDD
01:14:47qui s'opposait à la régularisation
01:14:49qui proposait
01:14:51la régularisation des sans-papiers
01:14:54et dedans vous aviez 10 grands patrons
01:14:56et si vous regardez dans les secteurs
01:14:58de ces grands patrons
01:15:00vous avez par exemple
01:15:02Adéco, Accor, L'Oréal, Keolis, Schneider
01:15:04ce qu'on appelle des métiers sous fonctionnement
01:15:06dans ceux qui demandent
01:15:08la régularisation, vous avez
01:15:10tous les métiers de la bouche
01:15:12des grands cuisiniers qui demandent ça
01:15:14est-ce que la question
01:15:16est-ce que le ministre de l'intérieur
01:15:18va combattre
01:15:20contre les entreprises françaises
01:15:22le dernier projet de loi
01:15:24le MEDEF était vent debout
01:15:26contre l'idée de ne pas
01:15:28régulariser à tour de bras les sans-papiers
01:15:30c'était eux qui étaient à la manœuvre
01:15:32mais ça rejoint évidemment ce que vous dites
01:15:34mais moi je ne suis pas étonnée
01:15:36par la position des entreprises puisque
01:15:38le patron du MEDEF
01:15:40moi je parle des petites et moyennes entreprises
01:15:42lui-même
01:15:44s'est déjà prononcé sur cette question d'immigration
01:15:46en disant non mais nous en fait
01:15:48c'est les propos du président du MEDEF
01:15:50on n'a pas le choix
01:15:52vous avez des secteurs en pression
01:15:54sous pression
01:15:56vous parliez de la restauration
01:15:58et bien il y a une question
01:16:00et ça c'est les propos du président du MEDEF
01:16:02économique mais aussi de démographie
01:16:04les mots ont un sens
01:16:06mais j'ai envie de vous dire
01:16:08si on parle de démographie
01:16:10mais menons une véritable politique aussi de natalité
01:16:12puisque le fond du problème
01:16:14il est là aussi
01:16:16on est un pays vieillissant
01:16:18c'est un continent vieillissant
01:16:20et la réponse que vous apporte le président du MEDEF
01:16:22c'est tous les discours politiques
01:16:24c'est bien mais à côté de ça
01:16:26vous avez une réalité économique
01:16:28vous avez en effet des secteurs
01:16:30sous pression et puis il y a cette politique
01:16:32de natalité puisque nous sommes un pays vieillissant
01:16:34donc c'est quoi la solution
01:16:36alors là encore
01:16:38voilà
01:16:40et c'est pour ça que vous dites
01:16:42le ministre de l'intérieur il n'est pas avant debout
01:16:44contre les entreprises
01:16:46qu'est-ce que vous voulez qu'il dise en fait
01:16:48il y a peut-être
01:16:50il y a quelque chose c'est que
01:16:52on nous explique très souvent
01:16:54qu'un des principales problèmes
01:16:56une des principales portes d'entrée de l'immigration
01:16:58ce n'est pas l'immigration au travail
01:17:00en fait elle est relativement marginale en France
01:17:02l'immigration la plus importante
01:17:04c'est soit justement les réfugiés politiques
01:17:06soit le regroupement familial
01:17:08et le regroupement familial
01:17:10pèse extrêmement lourd
01:17:12donc toute la question
01:17:14de notre politique de migration
01:17:16et comment est-ce qu'on a fini par
01:17:18mettre au coeur de la régularisation
01:17:20la question de la vie
01:17:22familiale puisque c'est
01:17:24ce qui nous empêche à la fois d'expulser
01:17:26c'est ce qui nous oblige à accepter
01:17:28un certain nombre de personnes
01:17:30donc c'est à ce niveau là qu'il faut travailler
01:17:32et peut-être qu'en revanche sur
01:17:34l'immigration de travail qui est une
01:17:36immigration qui paradoxalement si elle
01:17:38est bien gérée peut trouver sa place
01:17:40et elle peut trouver à s'intégrer
01:17:42parce que vous êtes de fait
01:17:44en contact avec la réalité
01:17:46de ce qu'est l'éthos français
01:17:48si on peut dire et non pas
01:17:50guettoisé à passer 24h sur 24
01:17:52à regarder les chaînes du Moyen-Orient
01:17:54en étant comme si vous étiez
01:17:56au Moyen-Orient justement
01:17:58par votre entourage
01:18:00donc il y a vraiment un travail à faire
01:18:02j'allais dire fin sur ces questions là
01:18:04revenons sur l'idée d'une politique nataliste
01:18:06digne de ce nom
01:18:08il y a quelque chose quand même
01:18:10on a une vision un peu court-termiste Arthur
01:18:12sur ces notions parce qu'on oublie
01:18:14de se dire que c'est un investissement pour l'avenir
01:18:16et que
01:18:18on peut très bien faire des plans
01:18:20en parlant de plans quinquennaux
01:18:22mais on peut faire des plans sur 10 ans sur 20 ans
01:18:24en se disant qu'un jour il y aura un rétablissement
01:18:26peut-être de la naïveté
01:18:28encore faut-il investir
01:18:30c'est ce que les autres font dans les fonds
01:18:32de développement durable
01:18:34on devrait le faire en matière de famille
01:18:36ça portera ses fruits fatalement un jour
01:18:38autrement je rappelle que le quinquennat Hollande
01:18:40a détruit
01:18:42la politique familiale française
01:18:44qui n'était pas suffisante mais qui avait déjà une structure
01:18:46ensuite l'exemple
01:18:48c'est le débat
01:18:50sur les réformes des retraites
01:18:52à aucun moment la politique familiale
01:18:54a été dans le débat alors que
01:18:56c'est ça le nœud
01:18:58du problème en fait
01:19:00pour continuer à payer les traites
01:19:02de nos retraités il faut des actifs
01:19:04et si vous avez moins d'actifs
01:19:06donc qu'est-ce qu'on fait ? de toute façon l'Union Européenne
01:19:08qui est une idéologie mondialiste
01:19:10a très bien compris ça et joue là-dessus
01:19:12le principe de l'idéologie mondialiste
01:19:14c'est d'éliminer la nation
01:19:16pour éliminer une nation le plus simple c'est de la faire grand remplacer
01:19:18c'est la base
01:19:20mais ils n'amènent pas l'argument comme ça ils amènent l'argument en disant
01:19:22vous avez besoin d'un point de vue démographique
01:19:24parce que vous faites plus d'enfants et d'un point de vue économique
01:19:26pour pouvoir payer les retraités
01:19:28pour pouvoir payer la sécurité sociale et faire tourner le business
01:19:30de la consommation
01:19:32et donc là vous regardez nos politiques
01:19:34ils ne font que répéter comme des perroquets ce que dit l'Union Européenne
01:19:36il n'y a aucun moment la politique de natalité
01:19:38qui est fondamentale
01:19:40parce qu'un pays qui ne fait plus d'enfants est un pays qui meurt
01:19:42vous regardez dans toute l'histoire
01:19:44mais vous savez tous les pays qui ont connu la guerre
01:19:46je prends pour exemple les pays de l'ancienne
01:19:48de l'ex-yougoslavie
01:19:50ils ont adopté
01:19:52une politique très nataliste après
01:19:54les guerres des années 90
01:19:56sous l'affreux Orban
01:19:58avec aussi des
01:20:00congés maternité extrêmement long
01:20:02alors je vous propose d'interrompre cette conversation
01:20:04qui commence à devenir passionnante
01:20:06pour Bruno Rotailleau qui va prendre la parole en direct
01:20:08de Versailles
01:20:10dans les Yvelines
01:20:12bien bon merci
01:20:14je suis venu
01:20:16ici à Versailles dans la préfecture
01:20:18je remercie d'ailleurs son accueil le préfet
01:20:20Frédéric Rose
01:20:22qui doit être tout près
01:20:24il est derrière, il se cache derrière les caméras
01:20:26j'ai souhaité passer un moment
01:20:28y compris pendant le déjeuner
01:20:31avec un plateau repas
01:20:33avec les principaux responsables du service
01:20:35des étrangers de l'immigration
01:20:37dans une préfecture
01:20:39puisque la circulaire
01:20:41a été reçue il y a quelques heures
01:20:43je voulais avoir un retour
01:20:45et aussi je voulais surtout avoir un retour de leur quotidien
01:20:47quels étaient leurs points de difficulté
01:20:49qu'est-ce qui n'allait pas
01:20:51qu'est-ce qui était le plus complexe
01:20:53parce que le droit des immigrés
01:20:55en France et en Europe
01:20:57est l'un des plus compliqués
01:20:59je voudrais faire un coup de chapeau
01:21:01à tous les personnels de l'état
01:21:03qui en préfecture
01:21:05mais aussi à Paris
01:21:07dans le cadre de mon ministère
01:21:09travaillent sur un sujet qui est très difficile
01:21:11qui est très complexe
01:21:13et qui nécessite une grosse mobilisation
01:21:15et un gros travail
01:21:17je veux vous présenter très rapidement
01:21:19et en termes le moins possible administratif
01:21:21la directive
01:21:23que j'ai adressée il y a quelques heures
01:21:25aux préfectures
01:21:27d'abord est-ce que j'ai souhaité
01:21:29prendre cette disposition
01:21:31une circulaire
01:21:33adressée à tous les préfets
01:21:35de France pour plusieurs raisons
01:21:37la première c'est que depuis
01:21:39la précédente circulaire
01:21:41qui était la circulaire valse
01:21:43que Manuel avait pris en décembre
01:21:452012
01:21:47beaucoup de choses ont changé
01:21:49d'abord ce qui a changé c'est le droit
01:21:51il y a eu plusieurs lois
01:21:53la dernière c'est celle de janvier 2024
01:21:55qui ont refondé des dispositifs
01:21:57sur les migrations vous savez qu'une circulaire
01:21:59elle ne peut pas dire autre chose que le droit
01:22:01que la loi et il faut
01:22:03donner aux préfets des orientations
01:22:05des repères si la circulaire change
01:22:07c'est tout simplement parce que
01:22:09la précédente circulaire
01:22:11ne tenait pas compte de la loi qui elle a changé
01:22:13je voulais aussi simplifier
01:22:15la circulaire
01:22:17valse c'était 12 pages
01:22:1927 critères la nouvelle
01:22:21circulaire c'est 3 pages
01:22:23je pense que quand on a des collaborateurs
01:22:25on parle tous de simplification
01:22:27il faut aussi faire en sorte que leur travail
01:22:29soit éclairé par des textes
01:22:31qui soient ramassés qui soient
01:22:33légibles intelligibles
01:22:35ce qui a changé aussi énormément
01:22:37au delà du droit c'est la pression
01:22:39migratoire les filières aussi
01:22:43les filières qui se sont organisées
01:22:45qui sont des filières irrégulières
01:22:47aussi de trafiquants d'êtres humains
01:22:49ça a complètement changé
01:22:51en l'espace d'un peu moins de 15 ans
01:22:532012
01:22:552025
01:22:57et là aussi
01:22:59ce qui n'a pas tellement changé mais ce qui s'est
01:23:01renforcé c'est l'aspiration des français
01:23:03qu'est-ce que nous demandent
01:23:05aujourd'hui les français
01:23:07comme tous les peuples en Europe
01:23:09ils nous demandent de reprendre la main
01:23:11de reprendre le contrôle
01:23:13de faire en sorte de diminuer l'immigration
01:23:15et moi je l'assume
01:23:17et de lutter pied à pied contre l'immigration
01:23:19irrégulière
01:23:21c'est l'objectif précisément de cette circulaire
01:23:23qui donne au préfet des repères
01:23:25des orientations et qui explicite
01:23:27un certain nombre de règles
01:23:29de droit
01:23:31ce que je veux dire par ailleurs
01:23:33c'est que cette maîtrise de l'immigration
01:23:35elle est absolument fondamentale
01:23:37et si on ne le fait pas
01:23:39si on ne le fait pas
01:23:41on encourage un appel d'air
01:23:43si on ne le fait pas
01:23:45ça m'a beaucoup marqué pendant la discussion
01:23:47que j'ai eu avec le personnel
01:23:49de la préfecture qui
01:23:51quotidiennement est confronté à cette demande
01:23:53de régularisation
01:23:55ils me disent tous que
01:23:57on croit par ailleurs que
01:23:59les étrangers en situation irrégulière
01:24:01ne sont pas informés
01:24:03non, ils sont très très informés
01:24:05par des associations, par des avocats
01:24:07et on le voit bien
01:24:09quand je discute dans un conseil européen
01:24:11consacré à cette question
01:24:13avec l'ensemble des ministres de l'intérieur
01:24:15tous les peuples d'ailleurs ont les mêmes aspirations que les français
01:24:17ils nous demandent
01:24:19à leurs dirigeants de reprendre la main
01:24:21bien sûr sur les flux migratoires
01:24:23notamment illégaux
01:24:25mais on voit bien que
01:24:27pour peu qu'un pays présente des faiblesses
01:24:29aussitôt
01:24:31c'est bien compris
01:24:33c'est intégré par les filières migratoires
01:24:35qui orientent les flux
01:24:37en fonction de la faiblesse
01:24:39d'un pays par rapport
01:24:41précisément à l'immigration
01:24:43je ne souhaite pas précisément que
01:24:45la France dise à ses filières
01:24:47écoutez nous il n'y a pas de problème
01:24:49bienvenue chez nous
01:24:51pas de problème, pas de soucis
01:24:53non je souhaite que ce
01:24:55message d'autorité, de fermeté
01:24:57soit perçu
01:24:59et je pense que ce sera dissuasif
01:25:01à chaque fois qu'on encourage
01:25:03ces filières
01:25:05à faire franchir la Méditerranée ou la Manche
01:25:07à des immigrés illégaux
01:25:09à chaque fois ce sont des drames
01:25:11c'est aussi ce que je veux dire
01:25:13méfions-nous de la fausse générosité
01:25:17très clairement
01:25:19là encore cette circulaire
01:25:21elle rappelle que la régularisation
01:25:23ça n'est pas un droit
01:25:25moi je m'étais battu
01:25:27au moment du vote et au Sénat
01:25:29du texte de la dernière loi
01:25:31immigration qui a été votée
01:25:33et qui est promulguée au mois de janvier
01:25:352024, je m'étais battu
01:25:37nous nous étions battus et nous avions trouvé des accords
01:25:39pour qu'il n'y ait pas de droit
01:25:41systématique, automatique
01:25:43opposable à la régularisation
01:25:45la régularisation
01:25:47c'est le pouvoir
01:25:49qu'un état souverain peut donner
01:25:51dans son choix d'accepter ou non
01:25:53des étrangers qui étaient
01:25:55venus sur son territoire en situation
01:25:57illégale, donc en fraudant
01:25:59nos règles
01:26:01c'est donc le pouvoir, non pas à l'état central
01:26:03mais au préfet d'apprécier
01:26:05souverainement
01:26:07on dit de façon discrétionnaire
01:26:09mais je préfère retenir le mot
01:26:11d'exceptionnel puisque là cette circulaire correspond
01:26:13à un terme AES
01:26:15c'est les admissions exceptionnelles
01:26:17au séjour, ça doit rester
01:26:19exceptionnel, il n'y a pas
01:26:21de droit automatique
01:26:23et général à la régularisation
01:26:25ça veut dire qu'il n'y a pas de prime
01:26:27à la fraude
01:26:29et moi ce que je ne veux pas
01:26:31c'est que obtenir des papiers
01:26:33en fraudant la loi française
01:26:37en passant illégalement nos frontières
01:26:39soit plus simple et plus rapide
01:26:41que obtenir des papiers
01:26:43légalement pour des étrangers
01:26:45qui vont s'inscrire dans un parcours
01:26:47pour obtenir un titre de séjour
01:26:49travail légalement
01:26:51on ne peut pas désavantager
01:26:53les seconds qui acceptent
01:26:55nos règles au mépris des premiers
01:26:57qui les violent
01:26:59c'est ça le fond et le sens
01:27:01de la circulaire
01:27:03et encore une fois
01:27:06la loi, ça n'est pas
01:27:08ce droit automatique mais
01:27:10bien entendu une mesure exceptionnelle
01:27:12et les préfets
01:27:14exercent ce pouvoir souverain
01:27:16souverain
01:27:18pas vis-à-vis du ministère de l'intérieur
01:27:20mais souverain au sens de la souveraineté populaire
01:27:22je vous rappelle d'ailleurs
01:27:24que 70% des français
01:27:2670%
01:27:28prenez plusieurs sondages
01:27:30plusieurs publications, plusieurs instituts
01:27:32on est autour de 70%
01:27:34qui pensent que
01:27:36et qui affirment que notre politique migratoire
01:27:38est trop laxiste
01:27:40qui nous demande et qui exige de nous
01:27:42plus de fermeté
01:27:44je vous parle de la France, croyez moi
01:27:46n'importe quel ministre de l'intérieur
01:27:48dans les pays européens, dans les états membres
01:27:50vous dirait exactement la même chose
01:27:52alors très très concrètement
01:27:54je disais
01:27:56en introduction que
01:27:58le cadre légal avait changé
01:28:00de loi notamment, je ne l'ai pas cité
01:28:02la loi de Gérard Collomb
01:28:04de 2018
01:28:06et puis la loi la plus récente
01:28:08donc on a des changements
01:28:10par exemple
01:28:12la loi désormais prévoit
01:28:14des filières classiques
01:28:16normales, avec des titres pour la vie
01:28:18familiale et privée
01:28:20donc les préfets n'ont pas besoin
01:28:22la voie de la régularisation, il y a autre chose
01:28:24que la voie de la régularisation
01:28:26de même quand on a, alors là c'est autre chose
01:28:28des violences conjugales ou la traite des êtres humains
01:28:30la loi a prévu des dispositions
01:28:32donc ces dispositions
01:28:34quand la loi les règle
01:28:36quand la loi les a prévues
01:28:38les encadre strictement, évidemment
01:28:40le préfet n'a plus de pouvoir
01:28:42si j'ose dire, d'appréciation
01:28:44puisque la loi est là dessus
01:28:46de façon assez claire
01:28:48précise
01:28:50ici pour ce qui concerne les régularisations
01:28:52au titre du travail
01:28:54cette circulaire demande
01:28:56au préfet d'appliquer
01:28:58avec la plus grande fermeté
01:29:00précisément les cadres
01:29:02qui ont été posés par la loi
01:29:04je l'ai dit, le principe
01:29:06on ne doit pas obtenir des papiers plus facilement
01:29:08en fraudant par les régularités
01:29:10l'illégalité
01:29:12que