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00:00Alors, ce qu'on remarquera tous, c'est qu'effectivement, on a une excellence dans la police dans ce type d'affaires.
00:05Et en revanche, ce qui pourrit la vie des uns et des autres, c'est la petite délinquance.
00:10Parce qu'évidemment, on ne met pas les mêmes moyens lorsque un sac à main est volé,
00:14lorsque il y a quelque chose qui se passe sur la chaussée, bien évidemment.
00:19Donc dans ces cas-là, le français ou celui qui est agressé est parfois démuni,
00:23parce que cette petite délinquance d'ailleurs qui pourrit la vie au quotidien,
00:27on ne peut pas mettre évidemment un policier ou un gendarme derrière chaque français ou tous les dix mètres.
00:31On l'a fait pendant les Jeux Olympiques et on voit que c'est efficace.
00:35Mais c'est ce paradoxe que je souligne, mon général.
00:37Une excellence d'un côté, pour ce type d'affaires, et on voit qu'on a sans doute une des meilleures polices du monde.
00:42Et puis en même temps, cette délinquance du quotidien, elle est beaucoup plus dure paradoxalement, je trouve, à juguler.
00:51Alors, vous avez raison, parce que s'agissant de la lutte contre la criminalité organisée,
00:55quand vous parlez des forces de sécurité, la gendarmerie mène des actions,
00:59de très nombreuses actions, y compris sur des affaires d'enlèvement.
01:03Vous parlez du GIGN, qui agit principalement dans le cadre de la lutte contre les réseaux criminels,
01:09mais dans le haut du spectre.
01:11Quand vous évoquez maintenant la criminalité du quotidien, mais le sujet a été évoqué par Monsieur Retailleau,
01:17le principal problème aujourd'hui, c'est de ne pas avoir une réponse pénale très rapide, ferme et prégnante.
01:25Vous avez actuellement 80% des procédures qui ne débrouchent sur aucune peine d'emprisonnement,
01:30et encore, on peut aller beaucoup plus haut dans certains départements.
01:34Donc, là où les gendarmes et les policiers voient leur action virée à l'absurde,
01:38c'est qu'ils arrêtent, ils interpellent, parfois dans des situations qui sont très très complexes.
01:43Il y a de très grandes violences prenantes de cette petite délinquance.
01:46D'ailleurs, ça ne veut plus rien dire, petite, moyenne et grande délinquance, s'agissant du degré de violence.
01:50Mais la réponse pénale n'est pas là.
01:52Madame Brugère également l'a dit de façon très claire, il faut remettre à plat tout le système.
01:58Les Danois, les Suédois, les Allemands donnent l'exemple.
02:01Il n'y a pas de cohérence, il n'y a pas de réponse ferme et immédiate et ajustée à la gravité des faits.
02:07Et c'est une évidence.