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00:00Pierre Chasserey, bonjour. On vous connaît, vous représentez les consommateurs. Votre sentiment ?
00:06C'est très simple. Déjà pour revenir sur les zones à faibles émissions, ce qui est terrible, moi c'est mon métier et je suis incapable de vous
00:12dire dans quelle métropole les gens ont le droit de rouler ou pas parce que la règle est
00:17différente que vous soyez à Paris, à Grenoble, à Lyon, à Reims, à Strasbourg, à Montpellier, c'est pas les mêmes dérogations. Bref, on y comprend
00:25absolument plus rien. On sait tous une chose, c'est qu'il y a cette interdiction des véhicules thermiques, un petit flotte, moi je partage l'avis
00:32d'Yves Carrat qui était votre invité ce matin, je pense que l'Europe fera du rétro-pédalage
00:37parce que ceux qui prennent les décisions politiques
00:39aujourd'hui ne sont certainement pas ceux qui les feront appliquer en
00:432035 et donc quand il faudra le courage politique de faire appliquer, il n'y aura personne. Et je note, je note, Pascal,
00:49les mots du président des Etats-Unis, Donald Trump, ce qu'il dit sur chaque américain pourra choisir la voiture de son choix
00:57mais franchement, mais combien de français aimeraient pouvoir entendre ce message aujourd'hui parce que personne ne sait quoi acheter comme voiture
01:04et j'entends les propos de Luc Châtel, il a les voitures, effectivement, il va avoir les voitures mais pas de clients, on a un français sur
01:11trois qui ne peut pas aujourd'hui acheter un véhicule électrique parce qu'il ne dispose ni de possibilités de bornes de recharge parce qu'il habite
01:18dans une maison individuelle où il n'y a pas, par exemple, de capacité d'installer une borne
01:25ou alors il habite dans un immeuble et dans cet immeuble, il n'y a pas la capacité de mettre des bornes pour tout le monde
01:29donc ça ne fonctionnera pas, on va dans le mur.