Face aux 300 000 emplois qui sont supprimés ou menacés, les militants CGT se sont rassemblés devant Bercy, à Paris, pour défendre l'industrie et l'emploi.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Bien sûr, en tout cas, ce que je constate, c'est qu'enfin, cette question revient dans le débat public.
00:04J'étais quand même frappé par le fait que dans la déclaration de politique générale du Premier ministre,
00:08il n'a pas été question de cette multiplication des plans sociaux.
00:12Ça a été dit à l'instant, 300 plans sociaux, 200 000 salariés qui risquent de se retrouver sur le carreau,
00:18et dans le même temps, des entreprises, y compris des entreprises qui sont concernées par ces plans sociaux
00:24et qui touchent des aides publiques astronomiques de la part de l'État.
00:27Je rappelle quand même que les aides publiques aux entreprises, c'est 200 milliards d'euros par an.
00:32Pas que pour de grosses entreprises, mais notamment pour de grosses entreprises,
00:36y compris des entreprises du CAC 40, y compris des entreprises du CAC 40 qui licencient
00:40et qui font de l'optimisation fiscale.
00:42À un moment donné, on ne peut pas dire qu'il faut remettre de l'ordre dans les comptes publics
00:46et accepter cette gaffe J qui consiste à continuer à verser des aides à des boîtes qui licencient.
00:51Et donc, bien sûr, c'est une proposition qui me paraît de bon sens.
00:55Il faut pouvoir conditionner les aides publiques aux entreprises et surtout faire rembourser
01:00les aides publiques par les entreprises qui ont touché ces aides et qui, dans le même temps,
01:05procèdent à des licenciements.
01:06Nous avons d'ailleurs, avec les parlementaires communistes, déposé une proposition de loi.
01:10C'est mon collègue Yannick Monnet à l'Assemblée qui l'a fait.
01:13Et je souhaite que le gouvernement puisse s'en saisir pour qu'on puisse concrètement agir là-dessus.