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00:00L'économie, parce que les mesures de votre proposition de loi, appelée tronçonneuse, effectivement, avec ce soir un aéropage d'économistes qui va y réfléchir,
00:07c'est la suppression d'un paquet de normes, beaucoup de normes, une toute nouvelle architecture territoriale, ça peut faire grincer des dents,
00:14et la suppression de dispositifs que vous qualifiez de liberticides. Là, c'est une révolution.
00:19Oui, nous voulons porter cette révolution des libertés. Je crois que le temps est venu. J'évoquais tout à l'heure l'alliance des droites en juin, c'était une rupture politique.
00:28Là, nous sommes dans une rupture programmatique. Nous ne pouvons plus continuer à être asphyxiés par le record d'Europe des dépenses publiques
00:37qui conduisent à être le pays au monde où on paie le plus d'impôts, donc il faut diminuer ses dépenses.
00:44Des propositions très simples, plus que deux niveaux de collectivité. La commune, auquel tous nos concitoyens sont attachés, la ville, celle où on est né,
00:52celle où on habite, sa proximité, et puis une autre collectivité, la province, qui sera le fruit de la suppression des départements, des régions, des métropoles.
01:03Il n'y aura plus que la commune et une autre collectivité. La même organisation pour l'État. Un préfet qui dirigera son administration provinciale.
01:13Plus d'ARS, plus de rectorat. Aujourd'hui, nous voulons supprimer un quart de ces agences qui ne servent à rien, qui coûtent beaucoup, qui font doublons.
01:25Nous voulons supprimer beaucoup de normes aussi. Il y a 400 000 normes en France et ces normes nous font perdre 4 points de croissance.
01:35C'est 120 milliards d'euros, quasiment par an, par rapport à l'Allemagne. Donc c'est cela, nouvelle organisation territoriale, réforme de l'État, suppression des lois SRU, des ZAN, des diagnostics énergétiques.
01:49Tout ce qui bride l'innovation, il faut qu'on soit un pays de liberté.
01:53Si on peut vous entendre et vous suivre sur certaines mesures, il y a une chose que je ne comprends pas. Expliquez-nous.
01:57Cette proposition de loi est quand même clairement d'inspiration libérale, même très libérale sur certaines mesures.
02:03Vous organisez cet événement aujourd'hui avec des économistes et en même temps vous êtes quand même l'allié, le partenaire du RN qui a un programme qualifié par certains, certains je dis socialistes, mais qui n'est quand même pas d'inspiration libérale. Vous le reconnaissez ?
02:15Il y a des nuances, mais...
02:18Là c'est un fossé, ce n'est plus une nuance, M. Soti.
02:20Non, non, il n'y a pas de fossé, c'est faux, ça c'est l'argumentaire gauchiste.
02:25L'argumentaire gauchiste ? Le programme de Marine Le Pen est libéral ?
02:29Dans notre budget du RN, il y avait la suppression de 100 agences.
02:33Donc nous avons la même logique, il y a la même volonté de diminuer les dépenses publiques inutiles, qui ne servent à rien, qui coûtent.
02:41Il y a la même volonté de diminuer les impôts de production.
02:45Donc il ne suffit pas de répéter chaque fois la même chose en disant c'est un programme de gauche.
02:50Non, c'est faux, on a des différences sur les retraites.
02:53Les retraites, c'est majeur.
02:55Vous, vous voulez moins de prélèvements obligatoires, une diminution réelle du train de vie de l'État, des incitations à l'accroître ?
02:59Et le RN aussi là-dessus ?