• il y a 11 heures
Les Vraies Voix avec Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du RAID ; Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat de police Un1té ; Alexandre Mendel, journaliste spécialiste des États-Unis ; Olivier Piton, avocat à Paris et Washington, ancien député suppléant des Français d’Amérique du Nord, auteur de nombreux livres sur la politique américaine.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-01-20##

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Transcription
00:00:00Radio 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05On vous souhaite la bienvenue, j'ai envie de dire, make les vraies voix great again.
00:00:10Your English is brilliant, really brilliant.
00:00:13Voilà, j'ai envie de dire ça, aujourd'hui en tout cas, pour maintenant et l'avenir.
00:00:18Avec Philippe David, ça va mon Philippe ?
00:00:19Ça va très bien, surtout que j'ai un compère ici.
00:00:22Enfin, un compère capillaire, vous voyez ce que je veux dire.
00:00:25Et je me dis que ça fait vraiment monter l'image de qualité, d'intellectualisme de cette émission.
00:00:32D'accord, vous êtes en train de tuer les coiffeurs avec vos conneries.
00:00:36Vous avez vu qui je visais, n'est-ce pas ?
00:00:38Absolument, on l'a vu.
00:00:40En tout cas, aujourd'hui, bien entendu, on attend à l'instant Donald Trump qui va poser sa main sur la Bible.
00:00:50Et donc, on suivra bien entendu, c'est un peu une spéciale Amérique aujourd'hui,
00:00:55avec pas mal de sujets sur cette nouvelle entrée du 47ème président des Etats-Unis.
00:01:02Allez, justement, le sommaire de cette émission.
00:01:05Je vous le disais, Donald Trump prend officiellement ses fonctions ce lundi,
00:01:09donc à 18h lors de cette cérémonie d'investiture à Washington.
00:01:12Après 8 ans, ses premiers débuts de son premier mandat,
00:01:17il promet d'agir à une vitesse, avec une force et sans précédent pour enrayer le déclin de l'Amérique.
00:01:22Alors parlons vrai, pensez-vous que le second mandat Trump va être très différent du premier ?
00:01:27Et à cette question géopolitique, protectionnisme, immigration,
00:01:31Trump peut-il restaurer le « Make America Great Again » ?
00:01:34Vous dites oui à 95%, vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:01:39Alexandre Mandel, c'est avec nos journalistes spécialistes des USA qui a suivi la campagne.
00:01:43Pour le JDD et puis le coup de projecteur des vraies voix,
00:01:46cette cérémonie d'investiture se tiendra en présence de l'italienne Georgia Meloni,
00:01:50les français Eric Zemmour et Marion Maréchal, entre autres.
00:01:53Même le chef de l'extrême droite britannique a été invité contrairement au premier ministre travailliste.
00:01:58Alors parlons vrai, est-ce que Trump affiche ses préférences pour les prochaines élections en Europe ?
00:02:02Et à cette question, Meloni, Zemmour, Rallion, on ne les a pas tous cités sur Twitter,
00:02:06les invités de Trump sont-ils un message à l'Europe ?
00:02:09Vous dites oui à 91%, vous voulez réagir ?
00:02:12Aude, encore et toujours, attend vos appels au 0826 300 300.
00:02:16Pour en parler, Olivier Piton sera avec nous, avocat à Paris et à Washington,
00:02:19des anciens députés suppléants des français d'Amérique du Nord, avec de nombreux livres.
00:02:23Vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:26Les vraies voix Sud Radio.
00:02:27Et vous attendiez à voir Philippe Bilger ? Pas du tout cette fois-ci, il est aux USA.
00:02:32Il est à Washington.
00:02:33D'ici, Washington d'ici.
00:02:36D'ici d'ailleurs.
00:02:37Avec ses longs genoux.
00:02:38Alors là, je dis bravo, là je m'incline.
00:02:41Si vous voulez que je vous dise, je fais beaucoup de blagues ce week-end,
00:02:44je vous ai dit que je les ai répétées comme ça, ça m'aide, ça m'aide bien.
00:02:47Autour de cette table, Françoise de Gaulle, éditorialiste Sud Radio.
00:02:49Bonsoir Françoise.
00:02:50Ça va bien ?
00:02:51Très bien. Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du Red.
00:02:54Bonsoir.
00:02:55Bonsoir.
00:02:56Here we go.
00:02:57On va tous les passer amazing.
00:02:59Are you kidding me ?
00:03:02Et le second chauve de cette émission.
00:03:05Jean-Christophe Couville, secrétaire national du syndicat Police Unité.
00:03:08Bonsoir.
00:03:09Bonsoir.
00:03:10On voit qu'il y a de l'humour là.
00:03:11C'est gros niveau.
00:03:12Ça commence à tirer la balle à l'aile.
00:03:13On s'enfonce dans nos esprits.
00:03:17Et Ludovic qui est avec nous, qui nous appelle d'Ardèche.
00:03:20Bonjour Ludovic.
00:03:21Bonjour Ludovic.
00:03:22Bonjour Gécile, bonjour Philippe et bonjour aux vrais brèves et bonjour à tous les éditeurs de Sud Radio.
00:03:26Ah ben ça c'est gentil.
00:03:27Ah j'adore déjà.
00:03:28Merci beaucoup.
00:03:29Belle année en tout cas Ludovic.
00:03:30Vous vouliez pousser un coup de gueule contre l'impérialisme américain de Donald Trump.
00:03:34Eh oui, ben écoutez, je dirais qu'on verra.
00:03:39Mais en gros, il ne faut pas pousser le pousson un peu trop loin Maurice.
00:03:43Donc oui, en gros, je voudrais dire que par rapport à cette expansion américaine, le Canada,
00:03:50la volonté de vouloir récupérer le canal de Panama, le Groenland.
00:03:55Bah en fait, qui est du protectionnisme américain ?
00:03:58D'un côté, c'est le peuple américain qui en a décidé ainsi.
00:04:01Et donc, pourquoi pas ?
00:04:03Mais en fait, le protectionnisme et l'expansion impérialiste, il y a deux points de vue.
00:04:09Moi, je suis souvent attaché à des choses peut-être basiques.
00:04:12Mais les chartes des Nations Unies, ils lisent un article que je trouve merveilleux
00:04:18qui dit le respect du principe de l'égalité des droits de peuple et de leurs droits à disposer d'eux-mêmes.
00:04:26Donc, ils n'ont pas essayé d'imposer.
00:04:27Je n'ai pas envie que M. Trump essaye d'envahir que le cinquantième état soit le Groenland, le Canada et le Panama
00:04:35sans oublier que le Groenland, c'est en Europe.
00:04:37Je rappelle que c'est le Danois.
00:04:39Allez, Françoise de Gaulle.
00:04:41Oui, alors Ludovic, je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:04:43Mais en même temps, si vous voulez, il peut rouler les gros yeux.
00:04:46Il peut faire envoyer les Marines au Groenland.
00:04:48Depuis la nuit des temps, les États-Unis achètent des états.
00:04:50Vous savez, Napoléon leur a vendu la Louisiane, par exemple.
00:04:55Alors donc, vous savez, après, c'est les rhodomontades.
00:04:58Il ne va pas envoyer les Marines.
00:05:00Il ne va pas envahir le Canada.
00:05:02Il pose simplement des jalons.
00:05:03Vous avez absolument raison de le dire.
00:05:05Mais nous ne sommes pas des petites choses.
00:05:07Et nous avons absolument les moyens de lutter contre Donald Trump, sérieusement.
00:05:11Jean-Michel Fauvergue.
00:05:12Oui, alors d'autant que dans ces déclarations-là, il crée en face de lui des résistances qui n'existaient peu.
00:05:21Je pense en particulier aux Canadiens.
00:05:23Il a rassemblé les Canadiens contre cette idée-là, justement.
00:05:26Et donc, non, je crois qu'on verra ce qu'il va faire.
00:05:31Mais il y a quand même des espoirs de lutter contre ça, effectivement.
00:05:36Jean-Christophe Colli.
00:05:37Oui, mais écoutez, il paraît même qu'il veut récupérer la Saint-Denis,
00:05:39depuis que le président Macron a dit que c'était la Californie.
00:05:42Donc, il y a du boulot, mais en fait, nous, on a un avantage,
00:05:46c'est qu'on a le RER.
00:05:47Et ça, ils ne l'ont pas, les étudiants.
00:05:48Voilà, exactement.
00:05:49À 2,50 euros.
00:05:51Ludovic, merci en tout cas d'être avec nous.
00:05:54Il est excellent, ce Ludovic.
00:05:55Il est bien, ce Ludovic.
00:05:57Vous restez avec nous, bien sûr, que vous allez commenter notre débat.
00:06:00Puis vous jouerez au qui-c'est-qui, qui l'a dit.
00:06:02C'est quand même très important aussi.
00:06:03Et dans un instant, Donald Trump qui reprend le pouvoir
00:06:06avec la promesse d'enrayer le déclin de l'Amérique, Philippe.
00:06:09Oui, on va en parler.
00:06:10On va prendre la direction de Washington,
00:06:12puisqu'il n'y a pas de Philippe Édiger aujourd'hui,
00:06:14qu'on retrouvera demain et qu'on embrasse.
00:06:16On va prendre la direction de Washington d'ici,
00:06:18mais là, c'est Washington de là-bas.
00:06:20Pour faire de l'humour minibussien ou minibussesque, je ne sais pas.
00:06:24Parce que, vous allez voir, il a déjà assisté à une cérémonie d'investiture.
00:06:27C'est celle de Donald Trump, il y a huit ans.
00:06:29Il va nous raconter comment ça se passe.
00:06:30Olivier Pidon sera avec nous dans quelques instants.
00:06:32A tout de suite.
00:06:44Bienvenue, on est ravis de vous retrouver pour cette nouvelle semaine
00:06:46avec, autour de cette table, Françoise Debois, éditorialiste Sud Radio.
00:06:49Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du Red,
00:06:51Jean-Christophe Couville aussi, secrétaire nationale du syndicat police Unité.
00:06:55Et Philippe David, ça va mon Philippe ?
00:06:57Ça va très bien et vous Cécile ?
00:06:58On attend, on attend, on est là comme tout le monde devant la télé.
00:07:00On se dit qu'il va se passer quelque chose.
00:07:03Dans un instant, Olivier Pidon sera avec nous, avocat à Paris et à Washington
00:07:07et ancien député suppléant des Français d'Amérique du Nord.
00:07:10Il nous expliquera ce qu'il voit, lui, en direct des Etats-Unis.
00:07:15Et tout de suite, les trois mots dans l'actu.
00:07:19Bonsoir Félix.
00:07:20Bonsoir tout le monde.
00:07:21Trois mots dans l'actu qui sont investiture, prisonnier et travail.
00:07:25Make Donald Trump a president again.
00:07:27Le 45e président des Etats-Unis devient officiellement le 47e.
00:07:31Il arrive en ce moment même au Capitole en voiture avec Joe Biden pour prêter serment.
00:07:35Israël relâche 90 prisonniers palestiniens au lendemain du premier jour de cesser le feu à Gaza
00:07:40et la libération de trois premiers otages israéliens par le Hamas.
00:07:43Et puis, travailler gratuitement 7 heures par an pour résorber les déficits.
00:07:48La ministre du Travail Catherine Vautrin ressort cette idée,
00:07:50pourtant rejetée l'automne dernier à l'Assemblée nationale.
00:07:55Température glaciale oblige, c'est dans le Capitole et non devant
00:08:00que Donald Trump s'apprête à jurer de protéger la constitution des Etats-Unis.
00:08:04Sermant la main sur deux bibles, celle d'Abraham Lincoln
00:08:07et celle offerte par sa mère quand il était enfant.
00:08:10A 78 ans, il devient le président américain le plus âgé jamais investi.
00:08:14Donald Trump est arrivé à Washington dès hier soir.
00:08:17Cette nuit heure française arrangante.
00:08:19Des supporters venus célébrer un jour historique.
00:08:25J'agirai à une vitesse et avec une force sans précédent.
00:08:29Je résoudrai toutes les crises auxquelles notre pays est confronté.
00:08:33Nous devons le faire ou nous n'aurons plus de pays.
00:08:36Nous allons arrêter l'invasion à nos frontières.
00:08:39Nous allons récupérer nos richesses.
00:08:41Nous allons débloquer l'or liquide qui se trouve juste sous nos pierres.
00:08:45Notamment lancé Donald Trump.
00:08:47Il est allé à l'église tout à l'heure.
00:08:49Puis un rendez-vous de courtoisie avec les Biden
00:08:51avant de faire le trajet Maison Blanche Capitole en covoite.
00:08:54Passez-moi l'expression avec Joe Biden.
00:08:56On se demande d'ailleurs un peu ce qu'ils se sont raconté.
00:08:58Donald Trump qui a aussi promis de sauver TikTok.
00:09:01L'application fermée aux Etats-Unis ce week-end à cause de ses capitaux chinois
00:09:05en vertu d'une loi adoptée au printemps dernier.
00:09:07Application finalement rouverte ces dernières heures
00:09:09vu le soutien justement du président élu Donald Trump.
00:09:12Et à propos de réseaux sociaux,
00:09:14beaucoup d'utilisateurs de X avaient choisi cette date de l'investiture
00:09:1720 janvier pour quitter la plateforme d'Elon Musk.
00:09:20X pour migrer vers d'autres réseaux sociaux
00:09:23comme Blue Sky aux opérations baptisées Hello Kit X.
00:09:27Cette stratégie numérique de la chaise vide
00:09:29laisse un peu dubitatif le sociologue Jean Villard.
00:09:32Il ne faut pas abandonner ces réseaux
00:09:34qui sont des merveilles de connaissances, de circulation, d'échanges, etc.
00:09:38Ce n'est pas une décision forcément individuelle.
00:09:40C'est un combat politique massif qui est devant nous
00:09:42et qui est un enjeu sur la liberté d'expression.
00:09:44Avant de reculer, il faut être sûr qu'on ne peut pas gagner le combat.
00:09:47Il faut faire très attention de ne pas se retirer de partout
00:09:49parce qu'on ne peut pas non plus laisser le complexe technico-conservateur
00:09:53prendre la main vers la plus grande influence.
00:09:55Il y a un équilibre à trouver.
00:09:57Pour l'instant, on n'a pas non plus d'équivalent.
00:09:59Si j'avais une autre structure que X,
00:10:01de même niveau de qualité et de rapidité,
00:10:03la question ne se poserait même pas.
00:10:06Jean Villard, joint par François-Louis Bourneau, pour Sud Radio.
00:10:09François Villard.
00:10:10Oui, bien sûr, c'est tout à fait réel.
00:10:13Le problème, c'est qu'on ne peut pas migrer sur Blue Sky ou sur Mastodon.
00:10:16Ça n'a aucun sens, d'abord.
00:10:18Ça n'a aucun sens parce que, je suis d'accord avec Jean Villard,
00:10:21moi, la façon dont j'utilise X, c'est vraiment professionnel.
00:10:24C'est une agence de presse à part entière.
00:10:26Où que vous soyez dans le monde, vous savez ce qui se passe dans le monde.
00:10:29Je le redis, la révolution iranienne, nous n'en aurions rien su
00:10:32s'il n'y avait pas eu X.
00:10:34Donc, cracher comme ça parce que c'est Elon Musk,
00:10:37moi, franchement, il me dérange Elon Musk,
00:10:39mais si je n'ai pas effuit d'écouter ce qu'il dit, je ne l'écoute pas.
00:10:42Donc, il a raison.
00:10:43Tant qu'on n'a pas un outil aussi performant,
00:10:47on ne migre pas.
00:10:48Par ailleurs, tout le monde va migrer sur Blue Sky et Mastodon.
00:10:51Honnêtement, si on ne veut pas être dérangé par des gens qui nous dérangent,
00:10:54arrêtons les réseaux sociaux.
00:10:56Jean-Michel Fauvergue.
00:10:57Je pense qu'on a aussi d'autres manières de s'informer
00:11:01et sur d'autres réseaux sociaux.
00:11:03X, ce n'est pas la panacée non plus.
00:11:07Par contre, je suis assez d'accord avec le sociologue Jean Villard
00:11:13quand il dit que ce n'est pas un combat personnel.
00:11:16Je pense qu'il faut mener ce combat de front
00:11:19et c'est ce qu'essaie de faire l'Europe, en particulier avec le DSM.
00:11:23Unité, le syndicat des policiers ne quitte pas X ?
00:11:26Non, on ne quitte pas X.
00:11:27Justement, X, c'est une façon aussi de toucher un maximum de personnes
00:11:30et de dire ce qui se passe.
00:11:32Nous, on le dénonce tous les jours,
00:11:33toutes les conditions de travail des policiers, etc.
00:11:35On le met aussi sur X, c'est un tract.
00:11:37Un tract, vous touchez des milliers de personnes
00:11:39et pas que des policiers, vous touchez des citoyens.
00:11:43Je trouve que c'est important quand même d'avoir ce débat
00:11:45et de pouvoir mettre des choses qui peuvent influencer aussi la politique.
00:11:50Vous avez vu les événements ?
00:11:52Deuxième mot, prisonniers avec les suites du cessez-le-feu
00:11:54qui a débuté hier entre Israël et le Hamas.
00:11:5690 prisonniers palestiniens relâchés par Israël aujourd'hui
00:12:00après la libération de trois premiers otages israéliens par le Hamas hier.
00:12:04Trêve évoquée d'ailleurs par Donald Trump, là, encore tout à l'heure.
00:12:07Nous avons conclu cette semaine un accord de cessez-le-feu épique,
00:12:11une première étape vers une paix durable au Moyen-Orient
00:12:14et cet accord n'a pu être conclu que grâce à notre victoire historique.
00:12:19En novembre a lancé Donald Trump, réitérant là encore sa promesse
00:12:22de mettre fin par ailleurs à la guerre en Ukraine.
00:12:25Et puis le troisième mot, le ministre du Travail ressort une idée
00:12:28qui avait été rejetée par les députés cet automne.
00:12:30Seriez-vous prêts à travailler gratuitement sept heures par an, soit dix minutes par jour ?
00:12:34Proposition ressortie par Catherine Vautrin dans le JDD pour faire face aux déficits.
00:12:38Les sénateurs étaient pour, les députés l'avaient retoquée il y a quelques mois.
00:12:41C'est toujours un peu, vous savez, le modèle de la journée de solidarité de la Pentecôte
00:12:44créée à l'époque du gouvernement Raffarin.
00:12:46Mais c'est une fausse bonne idée, réagit Marc Sanchez,
00:12:49président du syndicat des indépendants et des TPE.
00:12:51Le constat est très bien, la solution en fait n'est qu'une solution à très court terme
00:12:56et qui ne veut que répondre à des problématiques de déficit budgétaire,
00:13:00qu'on comprend bien, mais là encore qui ne pénalisent que les TPE
00:13:03et les commerçants, les artisans et les professions libérales
00:13:06qui seront bien évidemment dans l'obligation d'appliquer cette mesure.
00:13:09Qui coûtera financièrement 2 milliards d'euros à nos entreprises
00:13:14et qui quelque part ne répondra pas au fond de la problématique,
00:13:17le temps de travail hebdomadaire dans notre pays.
00:13:20Marc Sanchez du syndicat des indépendants et TPE au micro Sud Radio de Louis de Kergorlé.
00:13:24Merci beaucoup Félix Mathieu et direction Washington.
00:13:30Nous sommes en compagnie d'Olivier Pitot,
00:13:32ancien député suppléant des Français d'Amérique du Nord,
00:13:35auteur de nombreux livres sur la politique américaine.
00:13:38Bonsoir Olivier Pitot.
00:13:39Bonsoir Olivier.
00:13:40Bonsoir, bonjour.
00:13:41Alors il y a 8 ans vous avez assisté à la cérémonie d'investiture de Donald Trump,
00:13:46la première.
00:13:47Quand vous voyez les images aujourd'hui, ça n'a pas beaucoup changé ?
00:13:50Non parce que le décorum, toute la partie organisée en fait ne change pas beaucoup.
00:13:59Entre les hymnes, les personnalités invitées,
00:14:02les personnes qui vont s'exprimer avant la prestation de serment proprement dit,
00:14:07on est dans un exercice où le protocole prend le pas sur tout le reste.
00:14:12Il y a quelques petites libertés qui sont données aux nouveaux locataires de la Maison Blanche,
00:14:17mais sinon on est sur un canevas qui est assez clair
00:14:21et qui vaut aussi bien pour le président que pour le vice-président.
00:14:24On voit que l'ancien président Joe Biden,
00:14:27d'avoir accueilli finalement le président Trump chez lui avec son épouse,
00:14:32de monter en voiture avec lui,
00:14:34il y a quand même une passation qui se fait sous les meilleurs auspices.
00:14:40Oui c'est la grande nouveauté.
00:14:43Si on fait la comparaison avec les dernières années et les passations,
00:14:47on ne va pas parler de 2020 évidemment qui était d'une violence inouïe,
00:14:52mais même en 2016, le climat était glacial entre Barack Obama le sortant et Donald Trump le rentrant.
00:15:01Il faut remonter quasiment à 2012 pour avoir eu une passation de pouvoir
00:15:07en plus de personnalités de deux bords différents,
00:15:11Bush Jr et Barack Obama, même 2008,
00:15:15pour avoir une cérémonie assez apaisée, une passation de pouvoir assez apaisée.
00:15:20C'est plutôt une bonne nouvelle pour la démocratie américaine
00:15:23qu'on avait quand même un petit peu besoin.
00:15:25– Françoise de Gaulle ?
00:15:26– Oui parce que c'est 2021, c'est le 6 janvier les marches du Capitole
00:15:29et puis surtout on se souvient de cette image de Donald Trump et Melania
00:15:33qui quittent littéralement avec « My Way ».
00:15:35Je me souviens qu'il y avait la chanson de Tina Turner, c'était complètement dingue.
00:15:38Je ne parle pas du Capitole, je parle de leur départ.
00:15:41Quand même il y a une vraie intelligence je trouve, Olivier,
00:15:44de la part de Joe Biden avec ce qu'ils se sont mis dans la courge
00:15:47et surtout ce que l'un et l'autre se sont mis dans la courge pendant toute la campagne.
00:15:51Je trouve qu'il y a une vraie intelligence de comportement de la part de Biden et de son épouse.
00:15:55Vous êtes d'accord avec ça ou pas ?
00:15:56C'est plus qu'Obama-Bush je trouve.
00:15:59– C'est de la sagesse.
00:16:00– Oui je vous le reconnais complètement.
00:16:02Il y a une volonté chez Joe Biden d'amorcer une forme de réconciliation,
00:16:08de passer à son pouvoir apaisé.
00:16:10D'ailleurs l'apaisement a été vu par beaucoup d'Américains
00:16:15et accessoirement par beaucoup de monde lors des funérailles de Jimmy Carter.
00:16:19En fait on se souvient que les anciens présidents
00:16:21et le président en exercice Joe Biden étaient présents dans l'église
00:16:26et que les anciens présidents, en particulier Donald Trump et Barack Obama,
00:16:30se sont parlé de manière extrêmement courtoise.
00:16:32Donc on est dans une phase visiblement d'apaisement
00:16:35et ça fait du bien après des années et des années effectivement de tensions,
00:16:39de noms d'oiseaux, d'injures, d'insultes d'un camp vers l'autre
00:16:43et du premier camp vers le deuxième.
00:16:45Et donc effectivement Joe Biden fait son travail de manière tout à fait conséquente.
00:16:50C'est incontestable, il faut lui reconnaître ça effectivement.
00:16:52Pour réconcilier les Etats-Unis je veux dire.
00:16:54En tout cas c'est ça le but derrière.
00:16:56C'est parce que ce n'est même pas une question personnelle.
00:16:58On est d'accord là-dessus.
00:16:59Ce qui est frappant, le contraste,
00:17:01mais c'est souvent le cas dans une campagne électorale,
00:17:03ce sont les mots qui ont été employés,
00:17:05danger pour la démocratie, etc.
00:17:07Et puis le fait qu'au bout du compte aujourd'hui
00:17:10les deux communiquent, se parlent, font assaut d'amabilité
00:17:14et je pense que le symbole qui est envoyé aux Américains
00:17:17c'est de dire qu'on n'est jamais sûr du pire
00:17:20et finalement la réconciliation des fractures profondes
00:17:23qui de toute façon ne vont pas disparaître
00:17:25au sein de la société américaine
00:17:27peuvent néanmoins l'espace de 24 heures
00:17:29être un petit peu mis de côté
00:17:31pour mettre en avant justement l'osmose, la symbiose
00:17:34de la société américaine et de la démocratie américaine.
00:17:37Merci beaucoup Olivier Piton d'avoir été avec nous.
00:17:40On vous retrouve aux alentours de 18h30 tout à l'heure.
00:17:42Et dans un instant Donald Trump qui reprend le pouvoir
00:17:45avec la promesse d'enrayer le déclin de l'Amérique.
00:17:47Alors parlons vrai, pensez-vous que le second mandat de Donald Trump
00:17:51va être très différent du premier ?
00:17:53Et à cette question géopolitique, protectionnisme, immigration
00:17:57Trump peut-il restaurer le Make America Great Again ?
00:17:59Vous dites oui à 95%, vous voulez réagir ?
00:18:02Aude, qui est toujours Great Again, vous attend au 0826 300 300.
00:18:07Et Alexandre Mendel sera avec nous, un journaliste spécialisé des USA
00:18:09qui a suivi la campagne pour le JDD.
00:18:11On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:18:15Sud Radio, parlons vrai.
00:18:20Vraie Voix Sud Radio, 17h19, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:18:26Retour des Vraies Voix, Vraie Voix spéciale.
00:18:28Investiture de Donald Trump en direct de Washington.
00:18:31C'est le fil rouge de l'émission.
00:18:32On vous tient évidemment au courant de tout ce qui va se passer.
00:18:35Nous on n'est pas en direct de Washington.
00:18:36Non, non, évidemment.
00:18:38Ou alors il s'est passé un truc, je ne m'en suis pas rendu compte.
00:18:41Comme vous l'avez dit, on est à Washington d'ici.
00:18:43Oui, c'est ici, c'est ça.
00:18:44Et eux c'est Washington d'ailleurs, ou de là-bas.
00:18:46Évidemment, Jean-Christophe Couville, Françoise Deguay et Jean-Michel Fauvert
00:18:50sont nos chroniqueurs du jour.
00:18:52Allez, on vous souhaite la bienvenue au Grand Débat du jour.
00:18:55Les Vraies Voix Sud Radio, le Grand Débat du jour.
00:18:59L'Amérique change de visage aujourd'hui
00:19:01avec la cérémonie d'investiture de Donald Trump à la Maison Blanche.
00:19:04Bonjour Washington et bonjour Amérique.
00:19:07Nous allons arrêter l'invasion de nos frontières.
00:19:11Nous allons réclamer notre richesse.
00:19:13Et nous allons faire de l'Amérique encore meilleure.
00:19:24Il promet d'agir à une vitesse et une force sans précédent
00:19:27pour enrayer les déclins de l'Amérique.
00:19:29Donald Trump va prendre ses fonctions aujourd'hui, dans quelques instants,
00:19:32huit ans après le début de son premier mandat.
00:19:35Alors parlons vrai, est-ce que ce second mandat Trump va changer fortement les États-Unis ?
00:19:40Et à cette question géopolitique, protectionnisme, immigration,
00:19:43Trump peut-il restaurer le Make America Great Again ?
00:19:46Vous dites oui à 95%, vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:19:51Alexandre Mandel est avec nous, journaliste spécialiste des USA
00:19:54qui a suivi la campagne pour le JDD.
00:19:56Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:19:59Françoise Dubois, est-ce qu'il peut enrayer ce déclin ?
00:20:06Ou est-ce qu'il a envoyé suffisamment de positifs pour faire croire aux Américains que ce sera le cas ?
00:20:11Moi je ne sais pas ce que sera Trump 2, je pense que ça sera la quintessence de Trump 1.
00:20:16Donc il est sans limite, on va voir les décrets qu'il signe ce soir,
00:20:21en sachant quand même que tous les décrets peuvent être attaqués par le moindre tribunal.
00:20:25Il faut quand même le savoir, ce n'est pas parce qu'il décrète que les choses arriveront, ça c'est le premier point.
00:20:29J'entends toujours les mots de Donald Trump,
00:20:32mais on est quand même dans un monde, qu'il le veuille ou pas, qui est multilatéral.
00:20:36Donc on ne peut pas faire n'importe quoi, même si on décide, en tant que président des USA,
00:20:41qu'on va refracturer le sol, qu'on va aller rechercher les gaz de schiste,
00:20:46qu'on va essayer de mettre la main sur le Groenland et ses richesses minières absolument inimaginables et inestimables.
00:20:52Il peut dire les choses.
00:20:55Après, il y a l'action, et l'action, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise,
00:20:58il est, comme les copains Donald Trump, un peu plus puissant,
00:21:01parce que c'est la plus grande démocratie du monde,
00:21:03mais il sera obligé de faire avec un monde multilatéral, qu'il ne le veuille ou pas.
00:21:07Jean-Michel Fauvergue.
00:21:08Alors enrayer le déclin de l'Amérique, c'était son slogan.
00:21:12C'est un grand projet.
00:21:13Oui, mais c'était son slogan de campagne qui a été repris par tout le monde.
00:21:16Rendre à l'Amérique sa grandeur, exactement.
00:21:18Et maintenant, c'est comme une vérité, c'est une vérité qui est colportée par tous.
00:21:23Est-ce que l'Amérique, les USA sont en déclin ?
00:21:26Oui, non.
00:21:27Que peut-il faire pour ça ?
00:21:28Effectivement, il n'est pas le seul.
00:21:30Alors, c'est la première puissance du monde.
00:21:33Et effectivement, quand l'Amérique est ternue, tout le monde s'enrume.
00:21:37Mais il ne peut pas jouer tout seul.
00:21:40Et j'espère que ça va aider.
00:21:44C'est peut-être la meilleure des choses qui puisse arriver à l'Europe,
00:21:47pour se réveiller et pour faire bloc.
00:21:49Jean-Christophe Coulon.
00:21:50Pour comprendre Trump, il faut lire Machiavel,
00:21:53parce qu'effectivement, c'est les bases de la politique.
00:21:56Et il a ce qu'on appelait autrefois l'aura charismatique de l'imperio.
00:22:00L'imperio, en fait, c'est ça.
00:22:02C'est la capacité de commander les gens dans la durée et dans le temps.
00:22:05Et en fait, c'est ce lien avec le peuple.
00:22:07Il a inventé ce slogan de retrouver, de redresser l'Amérique en déclin.
00:22:12Et ce qui est intéressant, c'est cette incarnation qu'il a créée en disant
00:22:18« Moi, c'est la sécurité et la justice ».
00:22:21Une fois que vous avez créé ce lien avec le peuple, vous pouvez durer.
00:22:24Et donc, on voit que quoi qu'on dise, quoi qu'on en parle,
00:22:26quoi qu'on pense même de Trump, il a quand même cette incarnation
00:22:29d'homme un peu qui arrive et qui va redonner de la confiance aux gens.
00:22:34Un peu le sauveur.
00:22:35C'est ce que les gens aujourd'hui, quand il y a des crises,
00:22:37c'est ce que les gens cherchent.
00:22:38Aujourd'hui, regardez en France, vous avez une crise environnementale,
00:22:41migratoire aussi, économique, de délinquance, etc.
00:22:46Et on cherche justement des personnages assez durs
00:22:48qui incarnent justement ce ressort.
00:22:51Et je pense que Trump, il a su parler aux Américains,
00:22:54contrairement à ce que tous les idéologues peuvent dire.
00:22:57– Alexandre Mendel.
00:22:59– Alexandre Mendel, vous êtes journaliste spécialiste des USA,
00:23:02vous avez suivi la campagne pour le JDD.
00:23:04Sur quel sujet Trump est-il le plus attendu ?
00:23:10L'économie, l'immigration, sur quoi ?
00:23:13– Sur l'économie.
00:23:14C'est pas sur l'immigration.
00:23:16Tous les sondages sortis des urnes ont montré qu'il avait été surtout choisi
00:23:20pour redonner du pouvoir d'achat aux Américains.
00:23:23Les Américains, à tort ou à raison,
00:23:25associent surtout l'image de l'administration Biden à celle d'une vie chère.
00:23:31Donc je ne sais pas s'il aura des résultats, comment dire,
00:23:36rapides sur l'inflation, sur le porte-monnaie des Américains.
00:23:41Viennent ensuite les préoccupations sur l'immigration.
00:23:44Et c'est là, je pense, que ce soir, notamment, quand il prendra cette série de décrets,
00:23:49et notamment, je présume, en déclarant l'état d'urgence,
00:23:53ce qui permettra d'éviter d'avoir à être attaqué par les tribunaux,
00:23:57je pense que c'est là qu'il aura des résultats les plus tangibles finalement,
00:24:01y compris en termes d'image.
00:24:03Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, quand vous parlez à un électeur,
00:24:06je n'aime pas employer le terme électeur moyen de Trump,
00:24:09il va surtout vous parler, avant de parler d'identité et d'immigration,
00:24:12il vous parlera de pouvoir d'achat, il vous parlera de son portefeuille,
00:24:15il vous dira qu'il ne peut plus amener ses gosses à Disney
00:24:18une semaine par an en vacances, il ne peut plus changer de voiture, etc.
00:24:23Donc je pense qu'il a récupéré, si vous voulez,
00:24:27cet électorat qui appartenait aux démocrates,
00:24:29qui était un électorat de col bleu, d'opéra moyenne,
00:24:33qui pouvait avant se payer un pavillon, deux ou trois voitures,
00:24:37et envoyer ses gosses à l'université. Ce n'est plus le cas, ça.
00:24:40J'aime beaucoup votre analyse parce que je la trouve extrêmement prosaïque
00:24:43et elle confirme tout ce qu'on a vu et tout ce qu'on a compris
00:24:46dès le début de la victoire de Trump.
00:24:48Est-ce qu'il peut... Les gens se sont dit, avec lui,
00:24:51j'ai plus d'argent à la fin du mois qu'avec Biden.
00:24:53C'est un truc assez...
00:24:55C'est presque injuste pour Biden.
00:24:56Oui, c'est injuste parce qu'il a ramené l'inflation quand même, Biden.
00:24:59Non mais j'ai une question à vous poser...
00:25:01Il a fini l'inflation, surtout.
00:25:02Bien sûr. J'ai une question quand même à vous poser,
00:25:04parce qu'on connaît les grandes déclarations de campagne,
00:25:06on sait comment a fini d'ailleurs le mandat de Trump,
00:25:09il a fini un peu dans le désastre aussi, à cause du Covid.
00:25:12Donc, est-ce que...
00:25:14Moi, je sens quand même une Amérique qui est extrêmement divisée.
00:25:16J'entends ce que dit notre ami Jean-Christophe
00:25:18sur l'Imperio, la Fortuna de Machiavelli.
00:25:22La réalité, c'est que les Etats-Unis sont quand même coupés en deux.
00:25:24Est-ce que vous le ressentez, ça ?
00:25:25Alors, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous.
00:25:27C'est une question.
00:25:28Serge, je ne suis pas tout à fait d'accord justement avec vous.
00:25:30C'est la question pour y répondre.
00:25:31Je pensais, très souvent, on a utilisé le terme,
00:25:34ils sont polarisés, l'Amérique n'a jamais été aussi polarisée.
00:25:37En réalité, c'est Trump en lui-même qui est polarisant.
00:25:40Mais quand vous interrogez les Américains,
00:25:42qu'ils soient démocrates ou républicains,
00:25:43ils ont à peu près les mêmes motifs de mécontentement.
00:25:47C'est intéressant.
00:25:48Les Américains sont plutôt d'accord sur beaucoup de choses,
00:25:50y compris sur l'europisme,
00:25:52et de donner l'impression que c'est...
00:25:55Moi, je pense qu'en réalité, c'est, comment dire,
00:25:58le Parti démocrate et le Parti républicain
00:26:00sont eux-mêmes, c'est eux qui sont polarisés,
00:26:02qui tirent un coup à gauche, très à gauche,
00:26:04et un coup très à droite.
00:26:05Mais quand vous parlez avec des Américains,
00:26:07l'Américain, de base,
00:26:10on pourrait faire des tablés d'électeurs démocrates
00:26:13et d'électeurs républicains,
00:26:14ils sont plutôt d'accord.
00:26:15Ils sont plutôt d'accord.
00:26:17Jean-Michel Fauvergue.
00:26:19C'est l'accord politique.
00:26:20J'en profite pour dire que Melania Trump
00:26:22vient d'arriver au centre du Capitole,
00:26:24et qu'on voit arriver Donald Trump.
00:26:28Jean-Michel Fauvergue.
00:26:30Oui, moi, je voulais vous poser la question suivante,
00:26:33c'est qu'on a eu une campagne
00:26:35qui a été très forte, très virulente,
00:26:37très dure de la part de Trump.
00:26:40Et contre Trump aussi, j'allais y venir,
00:26:45et en particulier, physiquement,
00:26:47contre Trump, il y a eu deux tentatives d'assassinat,
00:26:50dont une est passée très très près.
00:26:52Est-ce que ça, ça va marquer du faire chaud
00:26:57sur le long terme la société américaine ?
00:27:01Et ça, c'est la première chose.
00:27:03La deuxième chose, est-ce que la lutte
00:27:07contre le wokisme, un wokisme qui est poussé
00:27:10à l'extrême aux Etats-Unis,
00:27:12beaucoup plus qu'en France, bien évidemment,
00:27:14est-ce que cette lutte contre le wokisme
00:27:16n'est pas un des atouts de Trump dans sa victoire ?
00:27:22C'est une question qui m'est adressée, pardon.
00:27:25Oui, c'est à vous Alexandre.
00:27:27Il y avait deux questions sur la violence politique.
00:27:30Je vous dis souvent, attention,
00:27:32l'Amérique, c'est un pays qui est
00:27:34un peu violent.
00:27:36Qui tue ses présidents.
00:27:38Qui tue ses candidats.
00:27:40Robert Kennedy en 68,
00:27:42qui était en pleine primaire.
00:27:44Les gens sont armés, etc.
00:27:46C'est pas une...
00:27:48Quand on dit que ça va marquer sur le long terme,
00:27:50ce qui s'est passé contre Trump
00:27:52est finalement déjà un symptôme
00:27:54de cette Amérique violente.
00:27:56Sur la deuxième question, sur le wokisme,
00:27:58oui, évidemment, et je pense qu'il a marqué
00:28:00beaucoup de points là-dessus.
00:28:02A telle enseigne qu'on voit maintenant
00:28:04certains élus, pas tous, mais certains élus démocrates
00:28:06comprennent que le wokisme
00:28:08dont ils espéraient qu'il serait un argument
00:28:10si vous voulez, électoral,
00:28:12pour séduire telle et telle catégorie d'électeurs,
00:28:16un peu comme ils avaient fait avec
00:28:18l'électorat afro-américain après le vote
00:28:20des droits civiques en 65,
00:28:22je pense que les démocrates voient que finalement
00:28:24ça ne leur donne aucun bénéfice politique.
00:28:27Et vous connaissez maintenant l'expression
00:28:29go wok go broke, c'est-à-dire
00:28:31faites du wok et finissez ruinés.
00:28:33Je pense que les démocrates,
00:28:35ils changent aussi un peu de curseur.
00:28:37Je voyais un des représentants du Massachusetts
00:28:39à la chambre des congrès,
00:28:41démocrate, d'ailleurs il s'est fait
00:28:43Philippe André pour ça, dire qu'il faut
00:28:45abandonner ces politiques-là.
00:28:47Ce sont des choses qui n'intéressent pas
00:28:49les électeurs.
00:28:51Les électeurs ne votent pas en se disant
00:28:53j'espère qu'on pourra
00:28:55autoriser les hommes
00:28:57transgenres devenus femmes
00:28:59à intégrer des équipes de femmes.
00:29:01C'est pas vrai, ils veulent de la sécurité,
00:29:03ils veulent de gauche
00:29:05comme de droite toutes les classes sociales.
00:29:07Les démocrates sont devenus des caricatures
00:29:09des américains qu'on croise dans les grandes villes.
00:29:11Alexandre Mandel, juste pour dire
00:29:13que Joe Biden et Kamala Harris
00:29:15viennent de rentrer au Capitole,
00:29:17est-ce que
00:29:19Biden avait fait ça
00:29:21à son investiture,
00:29:23c'est-à-dire qu'il avait rayé de la carte
00:29:25tous les premiers décrets
00:29:27de Trump ?
00:29:29Là, on sent que ça va être la même chose,
00:29:31100 jours, 100 décrets.
00:29:33Biden était le recordman du plus grand
00:29:35nombre d'exécutifs hors d'oeuvre
00:29:37de décrets pris
00:29:39pour un premier jour de présidence,
00:29:4129. Donc si ce soir
00:29:43Trump en prend plus de 30,
00:29:45il sera le nouveau recordman.
00:29:47Ce qu'on dit d'ailleurs, c'est qu'il va en prendre la de 50.
00:29:49Il l'a dit, il a annoncé
00:29:51un 100 décrets, 100 jours.
00:29:53100 décrets, 100 jours, mais on dit aussi
00:29:55qu'il y a des rumeurs qui disent que ça pourrait être un peu plus
00:29:57puisqu'il a installé son cupitre
00:29:59dans la salle du
00:30:01Capital One
00:30:03pour faire une espèce
00:30:05de show sur l'assignature de
00:30:07...
00:30:09Ça veut dire qu'il va rayer de la carte finalement
00:30:11tous les grands projets de Biden ?
00:30:13Attendez, c'est une ...
00:30:15J'ai presque envie de dire que c'est une coutume.
00:30:17Peut-être qu'on le retrouve, c'est pas une coutume,
00:30:19mais c'est un classique quand même.
00:30:21Comment dire ? Des alternances.
00:30:23Obama avait fait pareil aussi
00:30:25avec George W. Bush. Je l'oublie un petit peu
00:30:27parce que maintenant ils sont copains.
00:30:29Mais quand Biden est arrivé
00:30:31au pouvoir il y a 4 ans, il avait fait
00:30:33exactement la même chose.
00:30:35Il avait rétabli les accords de Paris par exemple.
00:30:37Je pense qu'il va repasser
00:30:39à la rivière.
00:30:41Le meilleur exemple, etc.
00:30:43Je rejoins ce que disait
00:30:45François de Gaulle
00:30:47sur le fait qu'il y a une partie
00:30:49beaucoup de spectacles sur ses décrets.
00:30:51Parce qu'au final,
00:30:53il a cette expérience-là,
00:30:55il y en a beaucoup qui vont être attaqués devant les tribunaux,
00:30:57ça va bloquer le processus,
00:30:59ça permettra à Trump de dire
00:31:01on ne permet pas d'appliquer ma politique.
00:31:05Il y a le show là.
00:31:07Les journées d'investiture ne sont pas des journées
00:31:09où on peut tirer vraiment des sons, je suis désolé
00:31:11pour vos éditeurs, des sons politiques ce soir.
00:31:13Jean-Christophe Couvy veut réagir.
00:31:15En fait,
00:31:17vu de France,
00:31:19c'est vrai que pour nous, c'est du théâtre.
00:31:21C'est un grand show comme ça.
00:31:23200 000 personnes
00:31:25qui achètent des tickets pour assister à l'investiture.
00:31:27C'est tout à l'américaine.
00:31:29C'est le pays du consumérisme.
00:31:31Et on voit bien que Trump, avant d'être un politique,
00:31:33c'est un businessman, un self-made man.
00:31:35Donc le gars s'est fait tout seul.
00:31:37Il s'est fait avec son père un peu.
00:31:39C'est pas vrai.
00:31:41Après, il l'a fait plusieurs fois, il s'est refait.
00:31:43Les gens, en fait, là-bas,
00:31:45veulent réussir par eux-mêmes. C'est des pionniers.
00:31:47Cet esprit pionnier, effectivement, qui s'est fait dans la violence.
00:31:49Parce que les Etats-Unis sont créés dans la violence.
00:31:51Ça, c'est vrai.
00:31:53Mais en même temps, il y a une phrase
00:31:55qui résonne toujours, c'est celle de Kennedy.
00:31:57Quand les temps sont durs, seuls les durs avancent.
00:31:59Et en fait, c'est un dur.
00:32:01Et donc il y va,
00:32:03et il montre, il met des coups. Mais c'est vrai que les Etats-Unis,
00:32:05par rapport à nous,
00:32:07c'est un show continuel.
00:32:09Et Donald Trump vient d'arriver,
00:32:11en tout cas, dans la retournée.
00:32:13J'adore ceci.
00:32:15On écoute.
00:32:17Bye.
00:32:19...
00:32:21...
00:32:23...
00:32:25...
00:32:27...
00:32:29...
00:32:31...
00:32:33...
00:32:35On sent, Alexandre Madel,
00:32:37que finalement, c'est la revanche
00:32:39de l'Amérique oubliée.
00:32:41Oui.
00:32:43Cette revanche est encore
00:32:45mieux incarnée par ce comeback de
00:32:47Donald Trump.
00:32:49Écoutez, c'est du vocabulaire que j'entends depuis
00:32:51huit ans. Déjà, il y a huit ans, on disait
00:32:53c'est la revanche de l'Amérique oubliée.
00:32:55Les journalistes, il y a huit ans,
00:32:57commençaient à découvrir qu'il y avait une catégorie
00:32:59d'électeurs qui avaient quitté
00:33:01le parti démocrate ou qui n'avaient même jamais voté
00:33:03et qui étaient venus vers ce
00:33:05populiste qu'est Trump.
00:33:07Bon,
00:33:09il y a cette revanche aujourd'hui, elle est en plus incarnée
00:33:11par un type qu'on a donné mort politiquement plusieurs fois.
00:33:13Oui, c'est ça.
00:33:15Je parle, moi, souvent de... On oublie un petit peu,
00:33:17mais les midterms de 2022,
00:33:19c'était une catastrophe pour Trump.
00:33:21Oui, oui, c'est vrai.
00:33:23Et on oublie quand même très souvent que
00:33:25le trumpisme n'est incarné que par Trump.
00:33:27Mais est-ce que vous pensez que...
00:33:29Pardon, je vous laisse finir, pardon.
00:33:31Non, je veux dire, chaque expérience
00:33:33de candidat récupérant les thèmes du trumpisme
00:33:35sans être Trump se sont soldées
00:33:37par des catastrophes électorales.
00:33:39Allez.
00:33:410,826, 300, 300,
00:33:43bougez pas.
00:33:45Ludovic Delardèche.
00:33:47Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce qu'il peut
00:33:49restaurer le Make America Great Again,
00:33:51Trump ?
00:33:53Je vous dirais que oui, tout est possible.
00:33:55Je l'ai déjà montré lors de son
00:33:57mandat, qu'il était capable de faire
00:33:59certaines invectives
00:34:01contre des gouvernements,
00:34:03une façon d'opérer qui
00:34:05a permis d'avoir un dynamisme
00:34:07de l'économie américaine. C'est un constat, un fait.
00:34:09Maintenant, bon,
00:34:11le fond est une chose, la forme en est une autre.
00:34:13Donc, maintenant,
00:34:15très honnêtement,
00:34:17je vous entends parler depuis tout à l'heure,
00:34:19et en fait, moi, ce que je retiens, c'est que
00:34:21tout ça, c'est qu'en fait, les Américains sont
00:34:23un petit peu différents des Français.
00:34:25Ils veulent être heureux et vivre
00:34:27en paix et non survivre.
00:34:29Et je crois que la véritable question
00:34:31est de cette approche de
00:34:33changement, de disparité
00:34:35entre les classes
00:34:37élitistes qui sont très riches
00:34:39et celles qui sont les citoyens lambda.
00:34:41C'est con à dire, mais
00:34:43je vais être un peu trivial, mais quand les gens
00:34:45tranchent, c'est normal qu'on en sue tous un petit peu.
00:34:47Et en fait,
00:34:49c'est une vérité,
00:34:51mais en fait, c'est juste qu'on peut accepter.
00:34:53Le problème, c'est que la disparité est trop importante
00:34:55et aujourd'hui, les gens, ils n'en peuvent plus.
00:34:57Et à mes yeux, je crois que ce qu'il y a
00:34:59Trump, bon, après avec ses langages
00:35:01et toute sa façon d'être
00:35:03et le too much américain, mais ce que les gens
00:35:05ont cru, ont perçu
00:35:07à mes yeux, c'est que
00:35:09tout simplement, c'est des gens qui espèrent
00:35:11que le change et les systèmes, le monde
00:35:13le changent, qu'il y ait moins cette
00:35:15disparité.
00:35:17Merci, Ludovic. Alexandre Mandel, juste
00:35:19dernière petite question, réponse courte.
00:35:21Est-ce que vous pensez que Donald Trump
00:35:23va avoir appris de ses erreurs
00:35:25du premier mandat et sera peut-être un peu
00:35:27plus calme ?
00:35:29Réponse courte, ça se voit tout à fait.
00:35:31A l'équipe, je ne parle même pas de son administration,
00:35:33je parle de ses conseillers qui l'entourent,
00:35:35notamment Suzy Weiss, sa directrice.
00:35:37Il s'est enfin entouré des professionnels.
00:35:39Donc oui, il a évidemment
00:35:41appris. Je pense qu'il sera, il est mieux armé.
00:35:43Il est mieux armé aussi parce qu'il a,
00:35:45contrairement à il y a huit ans, l'opinion publique
00:35:47est largement plus derrière lui qu'il y a huit ans.
00:35:49Merci beaucoup, Alexandre Mandel.
00:35:51On était ravis de vous avoir. On a eu beaucoup de chance.
00:35:53Journaliste spécialiste des USA
00:35:55qui a suivi cette campagne. Merci
00:35:57mille fois. Et vous restez avec nous
00:35:59dans un instant avec Ludovic.
00:36:01Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:36:03Ludovic ?
00:36:05Le gousse à doigts.
00:36:07Le gousse à doigts.
00:36:09Ludovic, great again.
00:36:11Allez, à tout de suite.
00:36:13Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:36:15J'adore vos débats. On entend des choses
00:36:17qui changent un peu de la doxa généraliste
00:36:19qu'on entend tout partout.
00:36:21Sud Radio, parlons vrai.
00:36:23Fenêtre bois.
00:36:25Sud Radio, 17h-19h,
00:36:27Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:36:29Avec autour de cette table,
00:36:31mesdames et messieurs, puisque vous nous demandez
00:36:33fortement qui sont ces voix magnifiques
00:36:35et qui sont ces gens. Françoise de Gois, bien entendu,
00:36:37vous l'avez reconnue. Jean-Michel Fauverg,
00:36:39ancien député, ancien patron du RAID,
00:36:41et Jean-Christophe Couvisse, international
00:36:43du syndicat police Unité. S'il nous arrive quoi que ce soit,
00:36:45bam, ils nous mettent les doigts directs.
00:36:47Vous avez vu, je suis sage aujourd'hui.
00:36:49On est fermé par les flics.
00:36:51Ça vous fait rêver.
00:36:53Vous voulez qu'on vous attache au radiateur ?
00:36:55Non, mais ça dépend la forme des menottes et qui me les met.
00:36:57Et de Ménibus,
00:36:59Cécile, je rappelle, est officier de réserve en plus.
00:37:01Absolument. Arrêtez-moi.
00:37:03Non, vous êtes... Je vous laisse...
00:37:05A vos fantasmes.
00:37:07Faites ce que vous voulez. Ludovic, vous lancez
00:37:09mon autre jingle, bien sûr.
00:37:11Très bien, allons-y, mon lieutenant-colonel.
00:37:13Sud Radio,
00:37:15le quiz de l'actu.
00:37:17Oui, je suis aussi gendarme.
00:37:19Je suis partout, moi, sachez-le.
00:37:21Qui c'est qui qui l'a dit ? Écoutez bien, Ludovic,
00:37:233 points. Sur la
00:37:25repousse des cheveux,
00:37:27suivez mon regard, j'ai l'impression
00:37:29de revivre ma puberté.
00:37:31Ludovic.
00:37:33Monsieur Propre.
00:37:35Edouard Philippe.
00:37:37Monsieur Propre étant bien sûr le surnom
00:37:39d'Edouard Philippe. Oui, alors on met les 3 points
00:37:41à Ludovic. Mais pourquoi ?
00:37:43Monsieur Propre, c'est son surnom.
00:37:45Mais non, je déconne. Non, mais c'est pas vrai.
00:37:47C'est pas du tout son surnom. Mais tu racontes
00:37:49n'importe quoi. Mais si, c'est son surnom.
00:37:51Mais non, c'est pas son surnom.
00:37:53Mais arrête, c'est 3 points pour moi. Il savait même pas
00:37:55Ludovic, c'était Edouard Philippe. Ludovic, vous sachiez ?
00:37:57Oui, il le savait pas. Bon, alors
00:37:59je vous mets les 3 points, Françoise.
00:38:01Vous avez vu comme je suis honnête ?
00:38:03Ah oui, ça change.
00:38:05Les jours où Bilger n'est pas là, vous êtes honnête.
00:38:07Quel est ce problème, c'est bizarre. Qui c'est qui qui l'a dit
00:38:09à 3 points ? Jean-Luc Mélenchon
00:38:13Ludovic
00:38:15Monsieur Glucksmann
00:38:17Non, François Hollande. Bonne réponse.
00:38:19François Hollande
00:38:21Vous jouez comme vous voulez, les flics à yo.
00:38:23Il y a que des questions de gauche.
00:38:25Philippe est de gauche, c'est vrai.
00:38:27C'est sûr que c'est évident.
00:38:29Ça m'avait échappé.
00:38:31Question qui c'est qui qui l'a dit à 3 points ?
00:38:33François Hollande est une machine à tromper.
00:38:35Ah, c'est Ludovic.
00:38:39François Hollande est une machine à tromper.
00:38:41Jean-Luc Mélenchon.
00:38:43Bonne réponse.
00:38:45Et qui c'est qui qui l'a répondu
00:38:47à Jean-Luc Mélenchon ?
00:38:49Ça c'est pas faux, c'est la bonne blague du jour.
00:38:51Ludovic
00:38:53Son ex-femme.
00:38:55Ludovic
00:38:57C'est Golen.
00:38:59C'est Golen.
00:39:01C'est génial cette réponse.
00:39:03C'est génial.
00:39:05J'ai explosé de rire en lui disant
00:39:07François Hollande, une machine à tromper.
00:39:09C'est pas faux, disait son ex.
00:39:11Qui c'est qui qui l'a dit à 3 points ?
00:39:13Monsieur Rotaillot est le ministre
00:39:15de la Parole et il multiplie les déclarations.
00:39:17Mais on n'en voit pas la réalisation
00:39:19concrète.
00:39:21Ludovic
00:39:23Sébastien Genu.
00:39:25Bonne réponse de Françoise de Gouin.
00:39:27Elle a bossé Françoise.
00:39:29Merci, j'ai eu de la chance.
00:39:31Ludovic
00:39:33Qui c'est qui qui l'a dit à 3 points ?
00:39:35On ne peut pas comparer
00:39:37l'investissement de Georges Soros avec des propriétaires
00:39:39de plateformes où a eu lieu le débat public.
00:39:41C'est Monsieur Guzman ce matin
00:39:43avec Jean-Jacques Bourdin.
00:39:45Bonne réponse. Voilà un auditeur fidèle du matin au soir.
00:39:47Il faut lui mettre 10 points pour la peine.
00:39:49On est à combien là ?
00:39:51Alors vous vous êtes à 10, Françoise.
00:39:53Ludovic est à 6.
00:39:55Jean-Christophe et Jean-Michel sont à 1.
00:39:57Super, c'est la fête.
00:39:59Qui c'est qui qui l'a dit à 3 points ?
00:40:01Tout est merveille. Quand on va dans
00:40:03n'importe quelle ville de France, il y a des histoires.
00:40:05Alors ce n'est pas un homme politique,
00:40:07c'est un acteur et écrivain.
00:40:09On n'a pas compris la fin.
00:40:11Il y a des histoires.
00:40:13Ludovic.
00:40:15C'est un acteur, écrivain et fan de foot
00:40:17qui a failli être boulot professionnel d'ailleurs.
00:40:19Passionné des rues de Paris.
00:40:23Monsieur Bernand ?
00:40:25Non, comment il s'appelle ?
00:40:27Le petit mec.
00:40:29Moyop.
00:40:31Allez vas-y.
00:40:33Tu es toujours en Dutch.
00:40:35Tu m'as piqué mon yop.
00:40:37Qui c'est qui qui l'a dit au sujet de Twitter ?
00:40:39Enfin de Twix maintenant.
00:40:41Je n'ai absolument pas l'intention de quitter ce réseau.
00:40:43Les déviances doivent être corrigées par notre loi.
00:40:45Ludovic.
00:40:47Monsieur Rotailleau.
00:40:49Thierry Breton.
00:40:51Bonne réponse de Françoise de Gouin.
00:40:53Thierry Breton qui sera demain matin l'invité de Jean-Jacques Bordeaux
00:40:55sur Sud Radio.
00:40:57Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:59Il y a une progression de l'idéologie islamiste
00:41:01qui monte dans notre pays
00:41:03et qui installe un système de valeurs parallèle.
00:41:05C'est un ancien secrétaire d'Etat.
00:41:07Ludovic.
00:41:09Il était secrétaire d'Etat
00:41:11sous Barnier.
00:41:13A la citoyenneté.
00:41:15Ludovic.
00:41:17Le maire de Valence.
00:41:19Le jeune type, comment est-ce qu'il s'appelle ?
00:41:21Ouchour ? Comment il s'appelle ?
00:41:23Comment il s'appelle ? Je sais, il est très très bien.
00:41:25Il est conseiller régional d'Ile-de-France.
00:41:27Dis-le nous.
00:41:29Othmane Nassrouf.
00:41:31Othmane Nassrouf.
00:41:33Jean-Christophe Couville.
00:41:35Qui c'est qui
00:41:37qui l'a dit à 3 points ?
00:41:39On va refaire du poétique.
00:41:41Les ratages sont tout aussi importants
00:41:43dans l'édification de ce que l'on est.
00:41:45C'est très important le ratage.
00:41:47Faut pas en avoir peur. C'est un comédien très célèbre.
00:41:49J'adore.
00:41:51Léonard de Vinci disait ça aussi.
00:41:53Ludovic. Un comédien
00:41:55très célèbre.
00:41:57On retourne en politique.
00:41:59On retourne en romantique.
00:42:01Jean Dujardin ?
00:42:03Non.
00:42:05Il porte le nom de Maru.
00:42:11Il aime les barbecues.
00:42:13Roussel.
00:42:15Jacques Weber.
00:42:21J'essaye de donner des trucs.
00:42:23Françoise de Gois.
00:42:2513 points.
00:42:27Ludovic, 6 points.
00:42:29Jean-Christophe Couville, 4 points.
00:42:31Vous avez appelé le Red.
00:42:33Il ne va pas tarder à arriver.
00:42:35Red Is Dead.
00:42:39Vous avez appelé le Red.
00:42:41Vous avez appelé le Red.
00:42:43Imagine le truc.
00:42:45Vous avez appelé le Red.
00:42:47Ils sont en vacances.
00:42:49Ludovic, vous étiez un très bon candidat.
00:42:51Et surtout un très bon auditeur.
00:42:53On était ravis de vous avoir aujourd'hui.
00:42:55Merci.
00:42:57Mais par contre, c'est Françoise au top.
00:42:59Pour arriver à dire tout ça.
00:43:01Je prends des produits illicites.
00:43:07C'était un grand plaisir de vous avoir.
00:43:09Merci. On vous embrasse très fort.
00:43:11Allez, vous restez avec nous dans un instant.
00:43:13Le journal et puis le bulletin météo
00:43:15avec Rémi André et le coup de gueule de Philippe David.
00:43:17Le respect.
00:43:19J'aimerais bien qu'il y en ait un peu plus parfois.
00:43:21On va faire comme ça. Allez, à tout de suite.
00:43:23Sud Radio.
00:43:25Parlons vrai.
00:43:27À tous ceux qui prennent Sud Radio.
00:43:2917h-19h.
00:43:31Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:43:33Soyez les bienvenus.
00:43:35Avec autour de cette table, Françoise de Gaulle,
00:43:37Jean-Michel Fauvergue et Jean-Christophe Couvy.
00:43:39Et vous, au 0826 300 300.
00:43:41Vous savez que nous suivons, comme vous peut-être,
00:43:43l'investiture de Donald Trump
00:43:45au Capitole.
00:43:47Qui vient de poser la main.
00:43:49Officiellement sur la Bible.
00:43:51Et ça y est, c'est fait. C'est officiel.
00:43:53Je protège la Constitution américaine.
00:43:55C'est toujours des moments...
00:43:57Vous avez vu les images. Elles sont quand même
00:43:59assez impressionnantes.
00:44:01Il y a Mélania. On croirait
00:44:03sortie de Vogue, en fait. Mélania, c'est complètement délirant.
00:44:05Dont on ne voit pas les yeux.
00:44:07On ne sait pas si elle va vraiment
00:44:09venir s'installer à Washington. Vous savez que ça,
00:44:11c'est un peu le mystère, Mélania. Est-ce qu'elle va rester
00:44:13à Mar-Lago ou est-ce qu'elle va s'installer à Washington ?
00:44:15Vous savez qu'elle a un avion privé pour faire les années
00:44:17autour en toute discrétion. Donc ça, c'est un vrai sujet.
00:44:19C'est du gossip, mais c'est important quand même.
00:44:21Ce moment quand même très
00:44:23solennel. Trump pas Trump, c'est beau.
00:44:25Ça y est, il commence à sourire
00:44:27parce qu'il était très sombre depuis
00:44:29le début. En attendant,
00:44:31le 0826 300 300
00:44:33Jean-Paul est avec nous. Bonsoir, Jean-Paul.
00:44:35Bonsoir, Jean-Paul.
00:44:37Bonjour à toutes, bonjour à tous.
00:44:39Je vous dis...
00:44:41Sœur Jean-Paul, vous nous avez laissé un message
00:44:43sur notre répondeur, donc on a voulu vous rappeler
00:44:45puisque vous dites je respecte Trump
00:44:47pour ce qu'il a accompli et j'espère qu'il redonnera
00:44:49du bon sens face au
00:44:51wokisme, à l'islamisme et
00:44:53à une Europe jugée
00:44:55totalitaire. Oui,
00:44:57bien sûr. Écoutez, déjà,
00:44:59je trouve que Trump a redonné
00:45:01une inspiration à
00:45:03ce pays, une respiration nouvelle
00:45:05et ça, ça me paraît important.
00:45:07Les gens que l'on n'entendait
00:45:09plus, qui étaient écrasés par le
00:45:11soi-disant progressisme, se sont réveillés,
00:45:13se sont levés grâce à lui.
00:45:15Et je pense que c'est une très bonne chose,
00:45:17non seulement pour les États-Unis,
00:45:19mais en plus pour l'Europe et pour le
00:45:21monde en général. Je me
00:45:23souviens qu'à l'époque de Trump,
00:45:25il n'y a pas eu de guerre. Il n'y a pas eu
00:45:27de guerre en Ukraine et en Russie
00:45:29et le Hamas se tenait à carreau.
00:45:31Il ne s'est pas passé ce qui s'est passé
00:45:33en Israël, malheureusement,
00:45:35il y a quelques temps.
00:45:37Voilà, Trump est un homme
00:45:39qui a
00:45:41des valeurs. Alors,
00:45:43on peut les trouver rétrogrades pour certains.
00:45:45Moi, je pense que ce sont
00:45:47des valeurs qui permettent
00:45:49à l'homme de retrouver sa dignité
00:45:51et de s'élever un peu.
00:45:53Ce n'est pas une question.
00:45:55Il n'y a pas de racisme, il n'y a pas de lutte
00:45:57contre l'homosexualité
00:45:59ou ce genre de choses.
00:46:01Le wokeisme, pour moi, c'est une horreur.
00:46:03Je ne veux pas que mes
00:46:05petits-enfants vivent dans un monde
00:46:07woke.
00:46:09Je n'ai pas envie, comme vient le dire
00:46:11mon petit-fils ou mes petites-filles,
00:46:13qu'elles peuvent changer de sexe.
00:46:15Ça m'insupporte.
00:46:17Il y a quelque chose qui relève de la psychiatrie
00:46:19de l'homme, pour moi.
00:46:21Voilà ce que je tenais à dire.
00:46:23Je ne veux pas que le wokeisme
00:46:25rentre à l'école.
00:46:27Alors, Jean-Paul, on va faire réagir les voix.
00:46:29Alors, moi, je ne suis pas...
00:46:31Moi, je suis woke au sens premier du terme.
00:46:33C'est-à-dire woke, ça veut dire éveillé
00:46:35et qui a envie de lutter contre les injustices.
00:46:37On peut discuter à l'infini du wokeisme.
00:46:39Après, les valeurs de Trump, je rappelle quand même.
00:46:41Je rappelle quand même.
00:46:43Bien sûr, je suis d'accord
00:46:45avec vous. Après, on peut se dire woke.
00:46:47On a le droit. Ce n'est pas un gros mot.
00:46:49Ça veut dire ouvert, ouvert à la souffrance des autres.
00:46:51Éveillé, bien sûr.
00:46:53Je ne dis pas que c'est un gros mot.
00:46:55Bien sûr. J'ai compris. J'ai entendu.
00:46:57Je vais dans le sens de ce que vous dites.
00:46:59Après, les valeurs de Donald Trump,
00:47:01on les connaît aussi, les valeurs
00:47:03misogynes, suprébassistes.
00:47:05Non, mais là, je vais être contre vous.
00:47:07Suprébassistes,
00:47:09misogynes, masculinistes totalement.
00:47:11Si vous aimez ce genre de personnages, tant mieux.
00:47:13Par ailleurs, je n'ai pas le sentiment que
00:47:15je n'ai pas le sentiment qu'il n'y ait pas de...
00:47:17Mais non, mais je ne suis pas...
00:47:19Je finis.
00:47:21Je ne pense pas que
00:47:23le ramasse
00:47:25est perpétré un peu gromme parce qu'il se sentait
00:47:27tranquille parce qu'il n'y avait pas de Trump à la Maison Blanche.
00:47:29Pas plus que je ne crois que Vladimir Poutine
00:47:31a envahi l'Ukraine parce qu'il n'y avait
00:47:33pas de Trump à la Maison Blanche.
00:47:35Non, mais soyons sérieux.
00:47:37Jean-Paul, vous pouvez répondre.
00:47:39En attendant, quand il y était, ça ne s'est pas passé.
00:47:41Oui, d'accord.
00:47:43Oui, quand il y était, ça ne s'est pas passé.
00:47:45Mais quand il y a eu le Covid, alors c'était à cause de lui.
00:47:47En attendant, quand Trump
00:47:49était là, ça ne s'est pas passé.
00:47:51Alors, c'est peut-être un coup de chance ou voilà.
00:47:53Non, ça ne vous plaît pas. Vous restez
00:47:55toujours dans la même zone.
00:47:57C'est pour ça que nous avons
00:47:59Macron au pouvoir. C'est pour ça que nous avons
00:48:01Hollande avant. Et c'est pour ça que notre
00:48:03pays en est où il en est aujourd'hui.
00:48:05Il y avait des jeunes qui ne
00:48:07veulent plus travailler parce que
00:48:09ceux qui travaillent ne gagnent plus leur vie.
00:48:11Merci, Jean-Paul.
00:48:13En tout cas, vous avez laissé un message
00:48:15sur notre répondeur. On avait envie de
00:48:17vous donner la parole.
00:48:19Merci d'avoir été avec nous
00:48:21dans un instant. Petite pause
00:48:23et puis on reviendra avec
00:48:25Philippe David qui va râler.
00:48:27Oui, le respect. J'aimerais qu'il y en ait un peu plus
00:48:29en France, y compris
00:48:31dans l'audiovisuel. Mais vous parlez pas de moi.
00:48:33Ah non, pas du tout. Vous êtes totalement respectueux.
00:48:35Sauf sur mes
00:48:37rondeurs, ma chevelure, etc.
00:48:39Vous pouvez me signer en bas.
00:48:41C'est pas pareil.
00:48:43C'est une chanson de Johnny, ça.
00:48:45De Johnny, vous dites, vous.
00:48:47Johnny.
00:48:49Allez, dans un instant, c'est pas Johnny
00:48:51mais c'est Philippe David.
00:48:597h19, Philippe David,
00:49:01Cécile de Ménibus.
00:49:03Et bienvenue dans Les Vrais Voix. Vous savez que c'est
00:49:05une spéciale investiture de
00:49:07Donald Trump. Aujourd'hui, on vous donne des
00:49:09informations au fur et à mesure, une fois qu'elle tombe.
00:49:11Dans un instant, ce sera
00:49:13l'info en plus avec Félix Mathieu
00:49:15qui reviendra justement sur cette
00:49:17cérémonie. Mais tout de suite,
00:49:19c'est le coup de gueule de Philippe David.
00:49:21Les Vrais Voix Sud Radio.
00:49:23Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:49:25au milieu du village. Un village qui pourrait s'appeler
00:49:27Respect. Un mot qui a été totalement
00:49:29oublié samedi dernier dans l'émission
00:49:31« Quelle époque ? » sur France Télévisions.
00:49:33Au moins à deux reprises, on commence avec ceci.
00:49:35Elon Musk. Vous avez déjà
00:49:37douze enfants.
00:49:39La prochaine portée ?
00:49:41Combien ?
00:49:43Ouh !
00:49:47Ce que vous venez d'entendre, c'est
00:49:49christinocrète. Les gloussements qui suivent
00:49:51sont ceux de Léa Salamé et les rires, ceux du public.
00:49:53Des propos qui qualifient la future
00:49:55progéniture d'Elon Musk de portée.
00:49:57Bref, un propos qui fait allusion
00:49:59aux animaux et pas aux humains.
00:50:01Des propos insultants, odieux, dégradants, mais qui
00:50:03manifestement n'ont pas
00:50:05provoqué beaucoup d'émoi. Je vous laisse
00:50:07imaginer, pour imaginer, pour utiliser
00:50:09la même rhétorique, que quelqu'un dise
00:50:11d'une femme qui avait accouché qu'elle avait
00:50:13MIBA, et je ne vous dis pas le tolé,
00:50:15tolé justifié par ailleurs, que
00:50:17de tels propos causeraient. Mais ce n'est pas
00:50:19tout. On écoute ceci.
00:50:21On a beaucoup parlé de génie à propos d'Elon Musk.
00:50:23On a oublié de dire que c'était quand même un gros connard.
00:50:25C'est plutôt bien de le dire aussi.
00:50:27J'adore, on a un langage très
00:50:29châtié, très européen, etc.
00:50:31Oui, vous avez bien entendu.
00:50:33Gros connard fait désormais partie
00:50:35du langage très châtié.
00:50:37On n'a pas tout à fait la même conception du langage
00:50:39très châtié. Vu comme ça, pour
00:50:41Charline Vanhoenacker, le sketch
00:50:43« Le lâcher de salope » de Jean-Marie Bigard doit être
00:50:45la version modernisée de « Mignonne,
00:50:47allons voir si la rose » de Pierre de Rensart.
00:50:49Alors on a le droit de ne pas aimer Musk,
00:50:51mais avant de lui cracher au visage
00:50:53de cette manière, regardez
00:50:55un peu ce qu'a été capable de faire ce
00:50:57gros connard, je mets des guillemets.
00:50:59SpaceX, PayPal, Tesla,
00:51:01les implants cérébraux Neuralink, Hyperloop.
00:51:03J'arrêterai là cet inventaire à la prévère
00:51:05mais en France, aucun inventeur
00:51:07ne lui arrive à la cheville, n'en déplaise
00:51:09aux rieurs et autres insulteurs de Plateau TV.
00:51:13Françoise Debois.
00:51:15Écoutez, moi je pense que ce n'est pas la peine
00:51:17non plus de grimper au rideau,
00:51:19vous entendez le niveau de vulgarité de l'ensemble
00:51:21des émissions, notamment celle de Cyril Hanouna.
00:51:23Mais ce n'est pas le service public.
00:51:25Mais je sais très bien que c'est la différence maintenant
00:51:27avec ces services publics ou pas services publics.
00:51:29Mais la réalité c'est que la dégradation du débat médiatique
00:51:31elle est là depuis très longtemps et
00:51:33on n'a pas entendu Charline qui est une humoriste.
00:51:35On peut mettre ça
00:51:37sur le compte de l'humour,
00:51:39de sa capacité, c'est vrai que
00:51:41les humoristes ont quand même une capacité à dire des choses
00:51:43que les autres ne disent pas.
00:51:45Je trouve que vous grimpez un peu trop au rideau.
00:51:47Non mais sérieusement, quand vous voyez le niveau
00:51:49d'une chaîne sur laquelle vous officiez
00:51:51d'ailleurs, et d'un groupe
00:51:53en règle générale, CNew,
00:51:55C8, etc., je pense que
00:51:57le type qui a commencé à dégrader très largement
00:51:59le débat public
00:52:01c'est quand même Cyril Hanouna.
00:52:03On a entendu des horreurs dans son émission,
00:52:05on entend des horreurs maintenant sur
00:52:07l'ensemble des chaînes. Donc j'ai
00:52:09entendu que service public ou pas,
00:52:11une fois que vous enlevez ça, franchement
00:52:13ça ne casse pas de trois pattes à un canard.
00:52:15La portée des craintes et les connards
00:52:17de Charline Vanhoenacker.
00:52:19Moi je crois que maintenant il est de bon ton
00:52:21de manier
00:52:23l'insulte
00:52:25d'une manière générale.
00:52:27On l'entend partout sur le
00:52:29service public, on l'entend
00:52:31sur d'autres émissions, etc.
00:52:33C'est un peu dommage.
00:52:35C'est le nivellement par le bas quand même.
00:52:37Exactement.
00:52:39Ça commence aussi à l'Assemblée.
00:52:41Quand on regarde la représentation nationale.
00:52:43C'est dommage tout ça, moi ça me choque un peu.
00:52:45Mais il y a une erreur à ne pas faire,
00:52:47c'est quand on fait une blague, c'est de ne pas
00:52:49faire rire les autres, ou alors le rire obligé.
00:52:51Christine aux craintes, elle ne fait rire personne.
00:52:53Sauf un public qui est déjà
00:52:55actif, c'est un rire obligé.
00:52:57C'est pas drôle.
00:52:59Il y a des émissions comme ça, où en fait
00:53:01c'est de l'entre-soi, souvent. Ça ne fait pas
00:53:03progresser grand-chose. Les gens se
00:53:05tapent sur le bidon, ils rigolent.
00:53:07Moi ce que je vois c'est plutôt le budget de France Télévisions
00:53:09qui est en déficit de 42 millions d'euros
00:53:11pour 2025.
00:53:13Donc si les gens désertent et que les
00:53:15annonceurs ne font plus de publicité
00:53:17aussi, il y a peut-être une raison.
00:53:19En quelle époque ça a des audiences
00:53:21énormes ?
00:53:23Ce qui est dommage, c'est quand vous êtes
00:53:25une humoriste, moi je fais des blagues,
00:53:27souvent je fais des bides.
00:53:29Mais de dire que quelqu'un
00:53:31est connard, c'est pas une blague en fait.
00:53:33C'est de l'insulte
00:53:35gratuite.
00:53:37C'est pas un bon mot.
00:53:39Après, je dirais, les humoristes
00:53:41dérapent assez souvent.
00:53:43Moi je ne suis pas du tout heurté, je trouve que je suis d'accord
00:53:45avec Jean-Michel.
00:53:47C'est pas un dérapage, ça n'a pas de sens de dire ça.
00:53:49C'est parler de portée.
00:53:51J'ai entendu des choses encore plus horribles
00:53:53sur certains plateaux de CNews et de C8.
00:53:55Honnêtement, je vous le dis, je veux bien
00:53:57qu'on fasse haro sur le bodé
00:53:59sur le service public tous les jours,
00:54:01devenir obsessionnel comme Gilles-William Gunn-Ladel
00:54:03qui du matin au soir, notre camarade que j'aime beaucoup
00:54:05d'ailleurs, est obsédé
00:54:07par un service public. Je veux bien tout ce qu'on veut
00:54:09mais la dégradation, elle est quand même générale.
00:54:11Sur le terme
00:54:13de portée, il émerge.
00:54:15On est du soir au matin et on a raison
00:54:17en train de s'affoler
00:54:19et de dire, c'est pas bien
00:54:21de parler comme ça des femmes,
00:54:25des agressions sexistes,
00:54:27sexuelles, etc.
00:54:29Ce mot-là de tant en tant,
00:54:31c'est nul à chier.
00:54:33C'est nul à chier.
00:54:35C'est comme le tweet de Ségolène.
00:54:37On l'entend te faire rire.
00:54:39Ça n'a rien à voir.
00:54:41Écoutez, arrêtez de monter au rideau
00:54:43sur le terme portée de Christine Ocran.
00:54:45Sérieusement, redescendez deux minutes.
00:54:47Mais comme vous voyez que pour une blague,
00:54:49le texte a été viré du service public, il faut quand même arrêter.
00:54:51Là, ça vient d'une femme. Là, je vais vous faire monter vraiment
00:54:53au rideau.
00:54:55Ça veut dire qu'on peut dire à toutes les hommes
00:54:57Non mais je blague, je blague, c'était de l'humour.
00:54:59On s'en fout qu'il ne fait même pas rire d'ailleurs.
00:55:01L'info en plus.
00:55:03Merci Philippe David, c'est Félix Mathieu.
00:55:07Et on revient sur cette
00:55:09cérémonie d'investiture.
00:55:11Donald Trump vient de prêter serment.
00:55:13Cérémonie à l'intérieur du Capitole
00:55:15pour cause de grand froid sur la capitale fédérale.
00:55:17Les anciens présidents
00:55:19et parfois ex-adversaires sont arrivés un par un.
00:55:21Bill et Hillary Clinton, George W. et
00:55:23Laura Bush, Barack Obama seul,
00:55:25lui sans son épouse Michelle, la vice-présidente
00:55:27Kamala Harris et son mari et puis évidemment
00:55:29la famille de Donald Trump qui l'attendait prête
00:55:31à l'accueillir.
00:55:37Le président
00:55:39qui était encore le président élu.
00:55:41Il a embrassé d'ailleurs en arrivant son épouse
00:55:43Melania, enfin il a fait semblant j'allais dire
00:55:45de l'embrasser car il y avait plusieurs centimètres
00:55:47entre la bouche présidentielle et la joue de la
00:55:49First Lady qui arborait pour l'anecdote
00:55:51un chapeau qui cachait tout le haut de son visage.
00:55:53On voyait même pas ses yeux.
00:55:55Un peu bizarre donc ce baiser pour l'anecdote.
00:55:57Un peu comme un baisement vous savez où il ne faut pas
00:55:59réellement se toucher. Bref, juste après
00:56:01tout ça, pour revenir quand même
00:56:03à ce qui s'est passé, Donald Trump a donc prêté
00:56:05ce serment pour la deuxième fois de sa vie
00:56:07répétant chaque phrase du serment
00:56:09après le président de la Cour suprême. C'était il y a une vingtaine
00:56:11de minutes.
00:56:17Moi Donald Trump, je jure solennellement
00:56:21de remplir fidèlement
00:56:27les fonctions de président des Etats-Unis
00:56:33et dans la mesure de mes moyens
00:56:37de sauvegarder, protéger et défendre
00:56:41la Constitution des Etats-Unis.
00:56:43Alors Dieu aidez-moi. Donald Trump
00:56:45qui après ça a commencé un discours.
00:56:47On a les premières déclarations. L'âge d'or
00:56:49de l'Amérique commence, vient de déclarer
00:56:51Donald Trump sur un registre
00:56:53un peu moins consensuel. Il affirme aussi
00:56:55s'attaquer à une élite corrompue
00:56:57et radicale. Ce sont les mots
00:56:59de Donald Trump à l'instant.
00:57:01Lors de sa prise de fonction, le déclin
00:57:03de l'Amérique est terminé. Vient aussi
00:57:05de déclarer Donald Trump
00:57:07qui s'exprime en ce moment même à Washington.
00:57:09Et puis nous y reviendrons sur cette vestiture
00:57:11avec Mélanie, Zemmour,
00:57:13Maréchal,
00:57:15toutes ces personnalités
00:57:17de droite radicales en tout cas qui ont été
00:57:19invitées par Donald Trump. On va en parler.
00:57:21En attendant, dans un instant, le tour de table de l'actu
00:57:23des vrais voix. Françoise.
00:57:25La claque à LFI à Grenoble.
00:57:27Jean-Michel Fauvergue. Moi je voulais savoir
00:57:29s'il était possible de délivrer les otages israéliens
00:57:31par la force et sans négocier avec
00:57:33les terroristes du Havre. Jean-Claude...
00:57:35Christophe Couvy. Jean-Claude Dusses.
00:57:37Voilà c'est ça.
00:57:39Il est sur le point de conture là.
00:57:41Je vais vous parler d'une affaire qui concerne la police
00:57:43avec aujourd'hui l'ouverture de la cour d'assises
00:57:45des mineurs pour l'agression sauvage
00:57:47d'un policier hors service qui était
00:57:49dans le train en 2021. On va en parler dans un instant.
00:57:51Soyez les bienvenus 0826-300-300.
00:57:53Vous savez que c'est votre maison ici.
00:57:55On est ensemble jusqu'à 19h. Et puis en plus je sens
00:57:57que ce soir,
00:57:59je vais conclure.
00:58:11Bienvenue dans les vrais voix. On est ensemble jusqu'à
00:58:1319h à Philippe David.
00:58:15Maintenant que le poste de
00:58:17président des Etats-Unis est pris.
00:58:19Qu'est-ce que vous allez faire ?
00:58:21Qu'est-ce qu'on va faire ? Bon, on va continuer les vrais voix.
00:58:23Parce qu'on avait envoyé... Non, non, non.
00:58:25Pas sûr ? Bah oui.
00:58:27On n'avait pas de réponse. Donc j'ai dit ce matin
00:58:29à Philippe, est-ce que tu as des réponses ? Il m'a dit non.
00:58:31Because it seems our English was not good enough.
00:58:33Ah, not good enough.
00:58:35Maybe, maybe, maybe.
00:58:37Peut-être qu'on parle pas assez bien anglais.
00:58:39C'est dommage parce qu'on a eu ça.
00:58:41C'est comme le bac. C'est pareil.
00:58:43Toutes les sous-gales en fait
00:58:45étaient ça. Bien sûr, bien sûr.
00:58:47On est tous au courant. Avec Françoise
00:58:49de Gouin, Jean-Michel Fauvergue et Jean-Christophe
00:58:51Couville, tout de suite, le tour de table de l'actu
00:58:53des vrais voix.
00:58:55C'est un bon livre.
00:58:57Très mauvais, quelle importance. Je peux pas vous laisser dire ça
00:58:59parce que si ma grand-mère avait des roues, ça serait
00:59:01un autobus. Il a lu un livre, un
00:59:03livre dans sa vie et il fallait que ça tombe sur celui-là.
00:59:05Comment vous dire ? J'en ai rien
00:59:07à foutre.
00:59:09De l'actualité.
00:59:11C'est pas mieux que Charline. Connard, j'en ai rien à foutre.
00:59:13C'est pas mieux.
00:59:15Mais là, vous n'insultez personne.
00:59:17C'est une blague. C'est moi qui me moque de moi-même.
00:59:19Françoise de Gouin. J'ai envie de me moquer
00:59:21et de ricaner sur la France insoumise.
00:59:23Parce qu'on voit bien que la stratégie de
00:59:25Jean-Louis Mélenchon, déjà depuis le 7 octobre,
00:59:27elle est mortifère. C'est-à-dire en gros
00:59:29prendre en gros les musulmans
00:59:31de France et les habitants des quartiers d'abord
00:59:33pour des andouilles et ensuite pour des antisémites.
00:59:35Vous voyez ce que je veux dire ? En gros, c'est quand même ça.
00:59:37Les quartiers vont voter pour nous. On leur
00:59:39sert supposément ce qu'ils détestent
00:59:41le plus, le sionisme,
00:59:43Israël et ce qu'ils aimeraient
00:59:45le plus, l'islamisme.
00:59:47Bon, ça fait deux fois que Jean-Luc Mélenchon
00:59:49se compte. Et aujourd'hui, j'ose
00:59:51dire que c'est un tigre de papier
00:59:53Jean-Luc Mélenchon. Ça fait deux fois qu'il se compte tout seul.
00:59:55C'est-à-dire les européennes, il n'arrive même pas à 10%.
00:59:57Et la circonscription,
00:59:59la première circonscription de l'Isère hier
01:00:01où son candidat, Elias Loufocq, est
01:00:03littéralement balayé. Il est balayé
01:00:05à 35% contre 65%
01:00:07face à la candidate d'Ensemble. Pourquoi
01:00:09je dis que c'est un échec personnel de
01:00:11Jean-Luc Mélenchon ? Elias Loufocq est un
01:00:13bon candidat. Mais la FI a mis
01:00:15tout de suite la main dessus.
01:00:17Et on se rend compte à quel point c'est
01:00:19radioactif. On se rend compte qu'une ville
01:00:21comme Grenoble, qui est de gauche... Je ne parle pas
01:00:23de la circonscription. Je parle de la ville qui est de gauche
01:00:25depuis la nuit des temps. Eh bien à Grenoble,
01:00:27figurez-vous que Elias Loufocq n'arrive même
01:00:29pas. Il fait jeu égal.
01:00:31La candidate Ensemble fait jeu égal avec
01:00:33lui. Parce qu'en fait, il y a un barrage.
01:00:35Il y a un réflexe
01:00:37anti la France insoumise.
01:00:39C'est ce qu'on a vu hier avec une participation
01:00:41à 43%. C'est beaucoup pour
01:00:43une législative partielle. Mais vous vous êtes
01:00:45rendu compte qu'il y a des gens qui sont allés
01:00:47voter pour empêcher l'élection
01:00:49d'un candidat à la France insoumise. Je serai
01:00:51Jean-Luc Mélenchon. Je réfléchirai
01:00:53véritablement à l'ornière
01:00:55dans laquelle il s'amène tout seul.
01:00:57Moi, ça m'arrange. Mais
01:00:59le problème, c'est qu'il va y aller
01:01:01en hurlant encore plus, en éructant
01:01:03encore plus. Et ça, c'est épuisant pour la démocratie.
01:01:05Je vous reprends avant de donner le point. Sur un tout petit
01:01:07point, Grenoble n'a pas toujours été à gauche. En 1983,
01:01:09Carignan avait été élu.
01:01:11Et il a perdu ensuite la vérité.
01:01:13Non, mais je n'ai pas dit qu'il était toujours à gauche. Mais depuis la Luie des Temps,
01:01:15il y a 80%
01:01:17des maires, depuis Hubert Dubeau,
01:01:19qui sont de gauche à Grenoble.
01:01:21Mais bien sûr, Carignan.
01:01:23Je pense qu'on va élargir un peu
01:01:25le focus sur les élections.
01:01:27Il y a eu récemment deux élections, celle-là
01:01:29et une autre,
01:01:31en décembre dernier, il me semble.
01:01:33Une élection pour remplacer un candidat
01:01:35du RN dans les Ardennes.
01:01:37Et ces deux élections-là ont été
01:01:39gagnées par les centristes,
01:01:41par le camp Macron.
01:01:43Mais elles ont été gagnées parce que
01:01:45les LR,
01:01:47d'une manière générale,
01:01:49et les autres candidats
01:01:51républicains,
01:01:53la gauche dans les Ardennes,
01:01:55ont fait front
01:01:57et ont battu
01:01:59les deux extrêmes,
01:02:01extrême droite et extrême gauche.
01:02:03Sur l'élection qui nous concerne,
01:02:05dont parlait Françoise,
01:02:07moi, ce qui m'embête un peu,
01:02:09elle a tout à fait raison sur tout ce qu'elle dit,
01:02:11mais ce qui m'embête un peu, c'est que vous avez
01:02:13quand même le patron du PS,
01:02:15qui envoie un petit
01:02:17sur X, puisque visiblement
01:02:19il est toujours sur X,
01:02:21et il envoie un petit poste
01:02:23en appuyant
01:02:25le candidat qui a perdu.
01:02:27Aucun socialiste n'est allé faire campagne.
01:02:29On est encore sur ce.
01:02:31Franchement,
01:02:33l'écart a commencé
01:02:35entre LFI et le Parti Socialiste.
01:02:37Il faut accélérer ça.
01:02:39Mais je suis d'accord, Françoise,
01:02:41mais il faut accélérer ça.
01:02:43Tous les Français le demandent.
01:02:45Tous les Français le demandent.
01:02:47Si on a besoin de stratégie,
01:02:49du coup, continuons
01:02:51là-dessus,
01:02:53et poussons ce schisme
01:02:55entre les LFI.
01:02:57Le LFI et le PS.
01:02:59Je crois beaucoup au karma.
01:03:01C'est vrai.
01:03:03Quand c'est fait, je suis d'accord avec vous.
01:03:05Moralité,
01:03:07quand on fait de la merde,
01:03:09je suis d'accord avec vous.
01:03:11On prend un saut de merde le dimanche.
01:03:13Et bien fait.
01:03:15Et bien fait.
01:03:17Et surtout, c'est qu'encore une fois,
01:03:19LFI,
01:03:21c'est comme le H d'Hawaï, ça ne sert pas grand-chose.
01:03:23Et Jean-Michel Fauvergue,
01:03:25on va revenir sur l'actualité très importante
01:03:27ce week-end avec ces
01:03:29otages israéliens qui ont été
01:03:31libérés. Et vous vous dites,
01:03:33est-ce qu'il est possible de délivrer les otages
01:03:35israéliens par la force ?
01:03:37Bien sûr, on fait clairement référence à ce qui s'est
01:03:39passé ce week-end avec ces trois
01:03:41otages, ces trois malheureuses qui ont été
01:03:43libérées en échange
01:03:45de 90
01:03:47prisonniers, dont à
01:03:49l'intérieur pas mal de terroristes.
01:03:51Je rappelle
01:03:53quand même que depuis le
01:03:55massacre, le pogrom du 7 octobre
01:03:572023 par
01:03:59les terroristes du Hamas, il y a 250
01:04:01otages qui avaient été
01:04:03pris par le Hamas.
01:04:05Hommes, femmes, enfants,
01:04:07bébés,
01:04:09personnes âgées, personnes handicapées.
01:04:11Donc c'est une horreur
01:04:13absolue. Alors, est-ce qu'on peut
01:04:15les récupérer autrement qu'en
01:04:17négociant ? La première difficulté, c'est que
01:04:19ils sont nombreux et que le nombre
01:04:21d'otages disséminés sur le territoire de
01:04:23la France, il y a quand même une
01:04:25impossibilité à les localiser tous en même temps
01:04:27pour faire des opérations. Beaucoup sont cachés.
01:04:29Pour faire des opérations de récupération
01:04:31en même temps. On a eu le 10 mai
01:04:332019, les forces spéciales françaises,
01:04:35je donne des exemples extérieurs
01:04:37haétiens, qui au nord-est du Burkina
01:04:39Faso délivrent deux otages français, vous en
01:04:41souvenez sans doute, et une otage
01:04:43sud-coréenne
01:04:45qui était détenue par des
01:04:47terroristes. Mais à ce moment-là, ils savaient
01:04:49où ils étaient, ils étaient tous au même endroit,
01:04:51il y avait un plan précis,
01:04:53mais malgré tout ça, on a perdu deux militaires
01:04:55des forces...
01:04:57des commandos marines,
01:04:59à qui on doit le plus grand respect
01:05:01bien évidemment. La deuxième difficulté,
01:05:03c'est que, en région de guerre active,
01:05:05et là c'est une guerre active
01:05:07entre Tsaïl et les terroristes
01:05:09du Hamas, on ne peut
01:05:11pas en même temps faire une guerre
01:05:13et faire des opérations de sauvetage
01:05:15des...
01:05:17Pourquoi ? Ça, ça m'intéresse.
01:05:19C'est impossible de faire...
01:05:21Parce que justement,
01:05:23il y a des options à prendre,
01:05:25il y a à repérer
01:05:27les gens, des options à prendre, et justement,
01:05:29j'ai un exemple, il y a trop d'aléas en fait
01:05:31en réalité, j'ai un exemple, c'est
01:05:33l'opération Eagle Claw,
01:05:35c'était en avril 80, c'est la tentative
01:05:37par les américains de délivrer
01:05:39les 53 otages détenus
01:05:41dans l'ambassade
01:05:43à Téhéran.
01:05:45La planification était
01:05:47trop complexe, les problèmes
01:05:49techniques trop importants, la météo s'est mis
01:05:51du truc et a mis au tapis
01:05:53plusieurs hélicoptères, et ça s'est
01:05:55soldé par un échec avec 8 américains
01:05:578 JIS américains
01:05:59qui sont morts. Pour autant,
01:06:01reconnaissons
01:06:03quand même que Tsaïl a délivré
01:06:05par la force
01:06:072 otages en février
01:06:092024, avec une belle opération
01:06:11avec l'armée
01:06:13et les groupes spécials, mais juste
01:06:152 otages qui étaient bien localisés
01:06:17et pas les autres.
01:06:19Elle a eu la malchance aussi,
01:06:21cette armée israélienne,
01:06:23le 15 décembre 2023,
01:06:25de tirer sur 3 otages
01:06:27qui se rendaient, qui avaient fui
01:06:29et de les abattre.
01:06:31La difficulté qu'on a à reconnaître
01:06:33en terrain de guerre, les hostiles
01:06:35et les non hostiles, c'est un numéro
01:06:37qui n'est pas imbutable.
01:06:39C'est passionnant.
01:06:41Mais vous en tant que patron du Raid, vous auriez
01:06:43fait quoi ?
01:06:45Vous êtes entraîné déjà avec les forces spéciales israéliennes ?
01:06:47On a déjà travaillé, on avait
01:06:49des échanges, le GIGN avait beaucoup d'échanges aussi
01:06:51avec les israéliens, mais en réalité,
01:06:53et c'est là où je voulais en venir,
01:06:55les cesser le feu, c'est le
01:06:57seul moyen en réalité.
01:06:59On a eu un précédent
01:07:01où on a délivré 70 otages.
01:07:03C'est le seul moyen de délivrer les hostages.
01:07:05La problématique,
01:07:07c'est qu'on remet en liberté des terroristes.
01:07:09C'est ça.
01:07:11On ne peut pas commenter.
01:07:13C'était très intéressant.
01:07:15Jean-Christophe Kouvi voulait revenir sur
01:07:17le jugement de trois hommes pour avoir tenté de tuer un policier
01:07:19dans un train de banlieue parisienne.
01:07:21Oui, effectivement, c'est aujourd'hui
01:07:23la cour d'assises des mineurs.
01:07:25Il y a trois personnes qui vont être jugées
01:07:27et notre syndicalité,
01:07:29on est la seule partie civile parce que pour nous,
01:07:31c'était important d'être aux côtés de nos collègues.
01:07:33C'est malheureusement ce qu'on
01:07:35vit assez souvent, c'est-à-dire qu'on est hors
01:07:37service, on rentre du boulot
01:07:39et on est dans le train et en fait,
01:07:41on se fait agresser par des petits tracailles,
01:07:43je le dis parce que c'est tout à fait ça.
01:07:45Qui vous ont identifié ?
01:07:47Qui ont identifié que c'était des policiers.
01:07:49Quand on tient des propos, regarde-moi dans les yeux,
01:07:51tu sais très bien pourquoi on vient te voir,
01:07:53on sait très bien où tu travailles, tu es un sale flic de merde,
01:07:55une salope de condé,
01:07:57tu travailles gare du Nord, on le sait très bien.
01:07:59Ça, c'est des choses qui ont été dites et après,
01:08:01le policier est passé à tabac.
01:08:03Il faut savoir qu'il était armé, il ne s'est pas servi de son arme.
01:08:05Dans d'autres pays, peut-être qu'aux Etats-Unis,
01:08:07il a eu trois morts.
01:08:09Mais lui, il a failli mourir
01:08:11parce qu'en fait, il y a un des individus
01:08:13qui l'a étouffé, qui a fait une clé d'étranglement
01:08:15et il s'est vu mourir en fait.
01:08:17Donc maintenant, aujourd'hui, on a un collègue...
01:08:19La chance qu'on ne lui vole pas son arme.
01:08:21Et en fait, ces trois individus,
01:08:23quatre, ils étaient quatre,
01:08:25mais il y en a un qui a moins participé,
01:08:27ces trois individus
01:08:29voulaient se faire,
01:08:31de tous les cas, un mec. C'est ce qu'ils disaient,
01:08:33c'est ce qu'ils ont avoué. Donc il y a eu une première personne
01:08:35qui a été importunée dans le train, qui a réussi à s'enfuir.
01:08:37Puis le policier.
01:08:39Et en fait, depuis le début, c'est ce qu'on voit souvent dans le RER,
01:08:41dans les métros. Ça picole, ça fume des joints.
01:08:43C'est presque un jeu.
01:08:45Oui, mais en fait, c'est presque quotidien.
01:08:47Donc encore une fois, je voulais attirer l'attention
01:08:49sur ça. Et aujourd'hui, encore une fois,
01:08:51ce qui est important, c'est de ne pas déclassifier les affaires
01:08:53parce que là, c'est vraiment
01:08:55les assises. Donc c'est des personnes qui risquent
01:08:57effectivement la perpétuité.
01:08:59Et donc, c'est plus déclassé
01:09:01en correctionnel, comme souvent des magistrats le font.
01:09:03Il faut vraiment, à un moment donné,
01:09:05passer à la vitesse supérieure.
01:09:07Merci beaucoup, en tout cas,
01:09:09de vos sujets du jour.
01:09:11Dans un instant, on va retourner à Washington
01:09:13puisque l'investiture de Trump continue
01:09:15avec Mélanie, Zemmour,
01:09:17Maréchal, mais sans Premier ministre
01:09:19travailliste. Ce sont
01:09:21les personnalités que Donald Trump
01:09:23avait invité
01:09:25à cette investiture.
01:09:27Alors, parlons vrai. Est-ce que Trump affiche ses préférences
01:09:29pour les prochaines élections en Europe ? Et à cette question,
01:09:31Mélanie, Zemmour, Aliot, les invités de Trump
01:09:33sont-ils un message à l'Europe ? Vous dites oui à 90%.
01:09:35Vous voulez réagir ?
01:09:37Le 0826-300-300.
01:09:39On revient dans un instant, à tout de suite.
01:09:41Sud Radio, votre attention est notre plus
01:09:43belle récompense. Merci à vous parce que
01:09:45votre émission est toujours très intéressante et puis
01:09:47vos invités que je ne connaissais pas aussi paraissent très intéressants.
01:09:49Oui, mais vous êtes bien tombés parce que c'est assez rare
01:09:51quand même.
01:09:53Sud Radio, parlons vrai.
01:09:55Voix Sud Radio,
01:09:5717h-19h, Philippe David,
01:09:59Cécile Domenibus.
01:10:01Et pour continuer de commenter
01:10:03cette investiture du
01:10:05président Trump des Etats-Unis,
01:10:07Françoise de Gaulle, Jean-Michel Fauvergue et
01:10:09Jean-Christophe Couvy, on vous souhaite la bienvenue.
01:10:11Tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:10:13Les vraies voix Sud Radio,
01:10:15le coup de projecteur des vraies voix.
01:10:17J'ai le sentiment que dans
01:10:19tous les pays du monde occidental, on a
01:10:21aujourd'hui un grand vent de liberté qui se lève.
01:10:23Un vent de liberté économique, mais pas seulement.
01:10:25La liberté d'expression, vous voyez que c'est un sujet
01:10:27qui est en train de se poser. On observe qu'en ce moment
01:10:29il y a un bras de fer entre l'Union Européenne
01:10:31et les Etats-Unis. Nous sommes, nous, à l'heure de la
01:10:33soumission, à l'heure du diktat.
01:10:35Nous sommes, nous, à l'heure de la vassalisation.
01:10:37Aimer le patriotisme de Donald
01:10:39Trump, ça ne veut pas dire être
01:10:41le vassal des Etats-Unis d'Amérique.
01:10:43Et on nous fixe des objectifs,
01:10:455% en matière de défense
01:10:47et on voit bien que ça marche.
01:10:49Il faut garder en vue
01:10:51cette idée de l'indépendance française.
01:10:57Et donc la cérémonie d'investiture
01:10:59de Donald Trump se tiendra. C'est tenu en
01:11:01présence de l'Italienne Georgia
01:11:03Melanie, des Français Eric Zemmour, Marion
01:11:05Maréchal, même le chef de l'extrême-droite britannique
01:11:07a été invité, contrairement au Premier
01:11:09ministre travailliste. Alors parlons
01:11:11vrai, est-ce que près d'un demi-siècle après
01:11:13l'élection de Reagan, la réélection de Trump
01:11:15va causer une seconde révolution conservatrice
01:11:17des deux côtés de l'Atlantique ?
01:11:19Et à cette question, Melanie, Zemmour,
01:11:21Aliot, les invités de Trump sont-ils un message
01:11:23à l'Europe ? Vous dites oui à 90%.
01:11:25Vous voulez réagir ? Le 0826
01:11:27300 300. Et on retrouve Olivier
01:11:29Piton, avocat à Paris et Washington et
01:11:31ancien député suppléant des Français d'Amérique
01:11:33du Nord. Merci de votre
01:11:35retour. C'est votre deuxième mandat.
01:11:37C'est comme Trump. C'est son combat
01:11:39qui est renouvelable.
01:11:41On revient
01:11:43justement sur cette question. Est-ce que finalement
01:11:45toutes ces invitations de la droite
01:11:47radicale envoient un message
01:11:49à l'Europe, Olivier
01:11:51Piton ? Oui, incontestablement.
01:11:53Le choix des invités
01:11:55parlants, il s'agit
01:11:57alors Emmanuel Macron avait parlé
01:11:59d'intention réactionnaire
01:12:01sans aller vers ces mots-là. On sent bien qu'il y a
01:12:03de toute façon une convergence idéologique
01:12:05et il y a surtout, ce qui me frappe
01:12:07c'est qu'il y a une convergence idéologique
01:12:09assumée. Contrairement
01:12:11à l'habitude, on avait toujours cette impression
01:12:13que la droite avait toujours
01:12:15un peu de mal à s'assumer en tant que telle.
01:12:17Là, en l'occurrence,
01:12:19sous l'égide de Donald Trump,
01:12:21on sent qu'elle est, en tout cas une certaine droite
01:12:23on aura peut-être l'occasion de la définir
01:12:25mais en tout cas une certaine droite
01:12:27celle qui idéologiquement se sent
01:12:29proche de Donald Trump
01:12:31est invitée, l'assume, le dit
01:12:33et effectivement
01:12:35une révolution, peut-être
01:12:37une deuxième révolution
01:12:39est en train de se mettre en place, en tout cas aux Etats-Unis.
01:12:41C'est ce qu'on va voir dans les mois qui viennent.
01:12:43Je trouve ça, d'abord sur le parallélisme
01:12:45d'efforts, vous avez raison
01:12:47de signifier que le
01:12:49Premier ministre britannique n'est pas là
01:12:51mais jamais un officiel n'est invité.
01:12:53En réalité, Mélanie
01:12:55c'est Mélanie Orban, ça fait partie
01:12:57du chef d'Etat mais il n'y a pas d'invitation systématique.
01:12:59Bien sûr, c'est intéressant.
01:13:01Vous savez pourquoi Orban n'y est pas allé ?
01:13:03Je trouve ça très intéressant. Je vois Éric Zemmour
01:13:05qui court et Sarah Knafo, mais je les trouve
01:13:07extrêmement, extrêmement
01:13:09imprudents en réalité politiquement
01:13:11parce que ce que va faire Donald Trump
01:13:13notamment avec les droits de douane,
01:13:15la façon dont il va assécher les agriculteurs,
01:13:17la façon dont il va assécher les produits français,
01:13:19ça va être bien de voir
01:13:21Éric Zemmour et d'ailleurs Marine Le Pen
01:13:23les plus malines. Marine Le Pen
01:13:25elle est dans la délégation sans y être
01:13:27officiellement invitée parce que la politique
01:13:29que va adopter
01:13:31comment dirais-je
01:13:33Trump avec Elon Musk est une politique
01:13:35qui ne peut pas à terme convenir à l'électorat
01:13:37de Marine Le Pen. Et je ne vois pas
01:13:39comment ça peut convenir à terme à l'électorat
01:13:41d'Éric Zemmour et de Sarah Knafo.
01:13:43Vraiment, je trouve. Mais moi ça me fait rire
01:13:45parce qu'ils sont comme des enfants à la foire
01:13:47dans un magasin de bonbons
01:13:49mais en réalité
01:13:51à part de belles images. Olivier Piton.
01:13:53Voilà.
01:13:55C'est une très bonne question. Maintenant
01:13:57ils y sont. Pourquoi ?
01:13:59Ils y sont parce qu'ils veulent marquer
01:14:01idéologiquement une sorte de tempo
01:14:03une sorte de changement.
01:14:05Ça c'est le premier point. Le deuxième point
01:14:07qui est important et c'est le discours qui a été
01:14:09martelé en particulier par Jordan Bardella
01:14:11je l'ai entendu tout à l'heure
01:14:13qui disait, et c'est ce que disait aussi
01:14:15Sarah Knafo, c'est que
01:14:17l'objectif il est où ? L'objectif
01:14:19il est de dire que les États-Unis défendent
01:14:21les Américains d'abord n'est pas en soi
01:14:23une grossièreté, un gros mot.
01:14:25Il nous appartient à nous Français de nous défendre
01:14:27et de défendre nos intérêts d'abord.
01:14:29Et dans cette logique-là, même si effectivement
01:14:31la guerre commerciale éventuelle
01:14:33qui pourrait y avoir entre les États-Unis
01:14:35et l'Europe, les États-Unis et la France,
01:14:37je signale que la taxation
01:14:39sur les volailles a été levée aux États-Unis
01:14:41et au Canada aujourd'hui.
01:14:43Donc on part déjà sur de bonnes bases.
01:14:45Mais ça ne va pas être le cas des viticulteurs.
01:14:47Ça ne va pas être le cas des viticulteurs par exemple.
01:14:49Vous le savez très bien sur les produits de luxe.
01:14:51Je ne mets pas à la place des invités.
01:14:53Ce que je veux dire c'est que le message
01:14:55de défense
01:14:57des intérêts nationaux
01:14:59est plus important que ce qui va se passer
01:15:01dans le cadre d'une guerre commerciale.
01:15:03Je pense que c'est comme ça qu'il faut le comprendre
01:15:05et peut-être que l'électorat ne le comprendra pas.
01:15:07Mais ça c'est autre chose.
01:15:09Je pense que ça rapporte zéro à la tête auto.
01:15:11Ça c'est sûr.
01:15:13Oui, la présence là-bas
01:15:15de personnalités françaises
01:15:17je ne sais pas
01:15:19si elles sont marquantes pour l'opinion publique
01:15:21française d'une manière générale.
01:15:23Pour leur électorat particulier, oui.
01:15:25Pour l'opinion publique française,
01:15:27d'une manière générale, je n'en suis pas
01:15:29persuadé.
01:15:31Maintenant, moi j'adhère
01:15:33à ce que vous dites. Je pense que c'est
01:15:35avant tout de vouloir
01:15:37imprimer le fait
01:15:39qu'on peut défendre les intérêts
01:15:41de son pays.
01:15:43On peut prendre l'exemple sur l'Amérique pour défendre
01:15:45les intérêts de son pays.
01:15:47Et ça c'est une chose
01:15:49que je comprends
01:15:51tout à fait.
01:15:53Maintenant,
01:15:55attendons de voir comment les choses vont
01:15:57évoluer parce qu'il y a beaucoup d'annonces
01:15:59et il y a beaucoup de représentations
01:16:01dans ce domaine-là. Encore une fois,
01:16:03je ne suis pas persuadé
01:16:05que l'Amérique peut, même si
01:16:07c'est un très grand pays, elle peut faire
01:16:09tout seule en se protégeant
01:16:11et des droits de droit importants.
01:16:13J'en suis pas persuadé.
01:16:15Et si elle faisait de cette manière-là,
01:16:17elle fait tellement de...
01:16:19Elle met
01:16:21tellement de personnes contre elle,
01:16:23le Canada en particulier.
01:16:25Je rappelle qu'on a signé
01:16:27le CETA avec le Canada, donc on a
01:16:29des accords commerciaux importants.
01:16:31Le Mercosur...
01:16:33Il y a un confort entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique.
01:16:35Le Mercosur
01:16:37est quelque chose qui est
01:16:39sur la voie, alors qu'on le veuille ou qu'on le veuille pas.
01:16:41Et j'ai vu
01:16:43dernièrement aussi qu'on est en train de se tourner
01:16:45vers le Mexique aussi, 128 millions d'habitants.
01:16:47Donc,
01:16:49en fait, la réalité des choses
01:16:51c'est que l'économie mondiale
01:16:53est plus complexe que tout ça.
01:16:55En tout cas,
01:16:57Olivier Piton, il a été clair
01:16:59puisqu'il a commencé à faire certaines annonces,
01:17:01des millions et des millions de migrants
01:17:03en situation irrégulière
01:17:05qui souhaitent expulser.
01:17:07Alors ça, il en avait parlé déjà.
01:17:09Là, c'est d'entrée de jeu, en fait.
01:17:11Oui, ça fait partie d'un de ces
01:17:13points forts de campagne. Il l'avait dit,
01:17:15il l'a redit à de nombreuses reprises.
01:17:17Maintenant, on en est au stade du
01:17:19« on fait comment ? ». Tout simplement parce que
01:17:21d'une part, il va y avoir effectivement
01:17:23un décret présidentiel, c'est-à-dire un moyen
01:17:25pour l'exécutif de pouvoir
01:17:27acter une décision sans passer forcément
01:17:29tout de suite par une loi au Congrès.
01:17:31La loi au Congrès suivra,
01:17:33mais il y aura évidemment des recours.
01:17:35Les États-Unis restent un État de droit.
01:17:37Il y aura des recours en particulier à l'échelon local.
01:17:39Ça, ça donne d'États, à majorité démocrate.
01:17:41Il est possible que l'élection
01:17:43se prenne au bout du compte
01:17:45à la Cour suprême. Ceci va
01:17:47probablement prendre encore un petit peu
01:17:49de temps, mais en tout cas, il est très
01:17:51attendu sur cette question. C'est un de ses
01:17:53mantras. C'est un des points sur lesquels,
01:17:55s'il échouait,
01:17:57comme il n'a pas totalement réussi à satisfaire
01:17:59son électorat sur la construction du mur
01:18:01lors de son premier mandat,
01:18:03ce serait pour lui compliqué.
01:18:05Il va sans doute mettre,
01:18:07juridiquement parlant, toutes les chances de son côté
01:18:09pour tenter de réussir, en tout cas,
01:18:11à mettre en place ce que j'appelle le
01:18:13« comment on fait ». L'annonce, c'est bien,
01:18:15mais maintenant, il va falloir effectivement
01:18:17y parvenir. — Il y a un point fort aussi.
01:18:19Il n'y a que deux sexes, masculin
01:18:21et féminin. Il l'a déclaré
01:18:23dans ses premières déclarations.
01:18:25— Le wokisme, dans ce domaine, c'est fini ?
01:18:27— Même chose. Il va y avoir
01:18:29un combat culturel qui va se mener aussi...
01:18:31Euh... Où ?
01:18:33— Ah, on vous entend.
01:18:35Non, on vous entend, Olivier. — Ah, vous m'entendez ?
01:18:37Si vous m'entendez, c'est bon, je continue.
01:18:39— Allez-y. — L'image avait sauté. Pardonnez-moi.
01:18:41Donc oui, là aussi,
01:18:43il y a un combat culturel qui va être mené,
01:18:45on le sait, qui va être mené à l'égard
01:18:47de, je dirais,
01:18:49du personnel enseignant
01:18:51et d'un certain nombre, même chose, d'État.
01:18:53Et là aussi, il y aura sans doute
01:18:55des recours déposés contre l'offensive
01:18:57visant... Enfin, l'offensive,
01:18:59la décision de mettre fin
01:19:01à un certain nombre d'enseignements
01:19:03à l'école, tels qu'il a été
01:19:05fait, effectué
01:19:07au cours de ces années précédentes.
01:19:09Je le dis, les États-Unis
01:19:11restent un État de droit. Il y aura donc des recours,
01:19:13des décisions qui seront prises, sans doute,
01:19:15à l'échelon de la Cour suprême. On va voir ce qui va se passer.
01:19:17Et surtout, il y a un point qui est très important.
01:19:19La justice est politisée. Je dis ça de manière
01:19:21très objective. La justice est politisée
01:19:23puisqu'elle est élective. C'est-à-dire qu'on est leader.
01:19:25Les juges, les shérifs, les procureurs sont nommés
01:19:27par le pouvoir politique. Donc, c'est un fait.
01:19:29C'est factuel. Ça veut dire que
01:19:31la nomination des juges dans les mois qui viennent
01:19:33va également être un élément extrêmement important
01:19:35pour la stratégie de Trump en vue
01:19:37de faire valider
01:19:39et surtout adopter
01:19:41les positions qu'il entend prendre.
01:19:43— Jean-Christophe Kouvi. — Pour l'instant, d'après
01:19:45ce que j'ai compris, c'est que Trump a quand même l'opinion publique
01:19:47avec lui, une large majorité, d'ailleurs,
01:19:49parce qu'il y a un camp qui a quand même pris une volée,
01:19:51une volée de bois. Donc, là,
01:19:53il envoie des signaux quand même à l'Europe.
01:19:55Il envoie des signaux à tous les mouvements souverainistes
01:19:57et qui accourent d'ailleurs
01:19:59tout de suite dans les bras de Trump.
01:20:01Maintenant, ce qui va être intéressant aussi,
01:20:03c'est l'Europe qui va être challengée.
01:20:05Et c'est bien de se challenger aussi des fois.
01:20:07Comment l'Europe va réagir ? Comment nous, en France,
01:20:09on va réagir aussi par rapport à ça ?
01:20:11Après, il faut encore une fois
01:20:13prendre en compte la réalité des marchés.
01:20:15C'est-à-dire que ce n'est pas avec des verbes
01:20:17et des phrases chocs
01:20:19qu'on fait bouger aussi des marchés qui sont installés depuis de nombreuses années.
01:20:21Françoise de Gaulle, j'ai une question à vous poser
01:20:23puisque le wokisme vient forcément
01:20:25des Etats-Unis à outrance.
01:20:27Beaucoup, beaucoup, beaucoup. Ça a rejailli sur la France.
01:20:29Est-ce que ça veut dire que nous-mêmes, on va regarder ce qui se passe
01:20:31aux Etats-Unis et peut-être faire machine arrière
01:20:33sur certains faits ?
01:20:35Je ne crois pas une minute qu'on fera machine arrière
01:20:37parce que d'abord, on a une exception française
01:20:39et on a une façon de penser.
01:20:41Le débat public français, bien sûr, on se nourrit
01:20:43des Etats-Unis, mais le débat public français,
01:20:45c'est le débat constitutif de notre nation.
01:20:47Je ne crois pas une minute.
01:20:49Par ailleurs, c'est bien qu'Olivier rappelle en permanence
01:20:51que les Etats-Unis sont un Etat de droit.
01:20:53Et c'est encore mieux
01:20:55de rappeler
01:20:57à Éric Zemmour qu'il a perdu
01:20:59la présidentielle aussi à cause de Vladimir Poutine
01:21:01et de son admiration pour Vladimir Poutine.
01:21:03Il n'est pas bon
01:21:05de se mettre, pardonnez-moi,
01:21:07dans les pas forcément d'un leader
01:21:09de cette manière-là.
01:21:11On sent, Olivier Piton, qu'il y a aussi
01:21:13qu'il veut marquer l'histoire,
01:21:15redonner toute sa splendeur
01:21:17aux Etats-Unis
01:21:19en posant ce drapeau,
01:21:21ce qu'il a dit,
01:21:23le drapeau américain sur la planète Mars.
01:21:25Là, on sent qu'il y a une course
01:21:27avec Elon Musk derrière, justement,
01:21:29à s'approprier Mars.
01:21:31Comme Kennedy avait promis la Lune.
01:21:33Oui. Kennedy avait promis la Lune,
01:21:35lui promet Mars. En tout cas, c'est très excitant
01:21:37comme perspective, effectivement.
01:21:39Je trouve que tout ce qui permet
01:21:41d'aller dans un sens
01:21:43d'une sorte d'évolution scientifique
01:21:45menant à ce qu'au bout du compte,
01:21:47l'homme dépasse ses limites
01:21:49et en allant en particulier vers Mars
01:21:51puisque Elon Musk
01:21:53en est le chaud partisan, c'est tout à fait
01:21:55intéressant. Et derrière, ça veut dire quoi ?
01:21:57C'est une sorte de
01:21:59remake
01:22:01de cet esprit pionnier typiquement
01:22:03américain où, en fait, on ne se fixe jamais
01:22:05vraiment de limites et on veut aller le plus loin possible.
01:22:07Et c'est très intéressant que ceci
01:22:09fasse aussi partie du message
01:22:11de Trump, qu'on ne se limite pas
01:22:13uniquement à des problématiques celles qu'on vient
01:22:15d'évoquer, mais qu'également l'espoir
01:22:17de l'humanité puisse faire autre chose
01:22:19et de grandeur de l'Amérique
01:22:21retrouvée comme dans les années 60
01:22:23ou dans le courant des années 60 où les
01:22:25Etats-Unis refont leur retard pour damer
01:22:27le pilon russe sur la Lune. C'est absolument
01:22:29excitant et c'est remarquable. En tout cas,
01:22:31c'est un vrai message
01:22:33d'espoir aussi.
01:22:35Ça fait aussi partie du combat
01:22:37idéologique puisqu'on est,
01:22:39pour aller vite et pour schématiser,
01:22:41on est dans une logique un peu
01:22:43décroissante
01:22:45d'un côté où, en fait,
01:22:47on est dans une forme de panique
01:22:49qui émerge un petit peu partout,
01:22:51en particulier chez les 15-35 ans.
01:22:53Et là, on a l'inverse où
01:22:55on fait finalement confiance à la science,
01:22:57on fait confiance au progrès humain et au génie humain
01:22:59pour réussir à surmonter un certain nombre
01:23:01de problèmes. C'est très intéressant, je trouve.
01:23:03Merci mille fois en tout cas d'avoir accepté notre
01:23:05invitation, Olivier Piton.
01:23:07On espère vous retrouver bientôt,
01:23:09forcément.
01:23:11Renouvelable.
01:23:13Si Hélène Meuse pouvait trouver un truc anti-Toussy,
01:23:15ça serait génial.
01:23:17Merci beaucoup, Olivier Piton,
01:23:19avocat à Paris et à Washington et ancien député
01:23:21suppléant des Français d'Amérique du Nord.
01:23:23Merci beaucoup, Jean-Christophe
01:23:25Couvy. Merci beaucoup, Jean-Michel Fauberg.
01:23:27Merci, Françoise de Gois.
01:23:29Vous passerez dans mon cabinet.
01:23:31Je vous fais une petite ordonnance.
01:23:33Merci, Philippe Gauthier, la dame aux camélias.
01:23:35Merci beaucoup,
01:23:37Philippe David. On se retrouve demain
01:23:39à partir de 17h. Et vous, dans un instant ?
01:23:41Eh bien, tout de suite, les vraies voix citoyennes.
01:23:43On va faire le bilan de la nuit du bien commun.
01:23:45Un événement que vous connaissez bien.
01:23:47On va recevoir trois des associations
01:23:49qui ont été fortement récompensées
01:23:51à la nuit du bien commun. Évidemment,
01:23:53en compagnie d'Aurélie Gros et Stéphane Pelet du G500.
01:23:55A tout de suite et pour nous, à demain.

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