Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 19/01/2025.
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00:00Générique
00:17Bonsoir à tous, c'est l'équipe du soir, une équipe du soir qui arrive pour débriefer le match nul entre Marseille et Strasbourg.
00:23C'était la dernière affiche de cette 18ème journée de Ligue 1.
00:26Présentation rapide, parce qu'il est déjà 23h01, le Président, évidemment.
00:29Il est là, il est en pleine forme, Raymond Domenech, je pense qu'on va faire une grande émission.
00:33Je le sens.
00:34Régis Brouard, Sébastien Tarrago, Ludovic Aubrayac et Giovanni Castelli.
00:39Bonsoir à tous.
00:40Bonsoir, bonsoir.
00:41C'est bien, vous avez été bien sur le bonsoir.
00:45On va évidemment débriefer tout ce qui s'est passé aujourd'hui, notamment avec les informations, avec Léna Mounier.
00:51Bonsoir Léna, on va tout de suite voir ce qui s'est passé.
00:53Et notamment ce match nul, alors que Marseille espérait l'emporter, mais doit se contenter d'un score de parité en but partout face au Racing.
01:01Oui, Karine, c'était le choc de ce dimanche soir.
01:04Marseille recevait Strasbourg au Vélodrome.
01:06Demi-heure de jeu passe en profondeur de Santos pour Emega.
01:09Le Néerlandais, seul face à Rully, inscrit son 7ème but en Ligue 1 cette saison.
01:15Robinho, le jeune Marseillais, rentre dans la surface, fauché par Santos.
01:18Santos, pénalty. Greenwood, sans charge.
01:21Un partout. Marseille, deuxième avec 37 points.
01:25Et Strasbourg, dixième.
01:27Marseille qui fait match nul, mais qui continue quand même son invincibilité.
01:31Parce qu'on le rappelle qu'en Coupe de France, c'était une élimination au tir au but.
01:34Marseille qui en a 9 matchs sans défait du côté de Strasbourg.
01:37On en est à 7.
01:38On va tout de suite partir au stade Vélodrome retrouver Timothée Memon.
01:42C'est notre envoyé spécial aux côtés de Nicolas Chébrion.
01:45On va revenir dans quelques instants sur le coup de gueule de Longoria qui se plaint de l'arbitrage.
01:49Mais Timothée, racontez-nous un petit peu le match que vous avez vu des tribunes ce soir avec.
01:53Ce match nul qui évidemment ne satisfait pas les Marseillais.
01:59Sur le match lui-même, on a vu une équipe de Marseille.
02:02Bonsoir à tous d'abord, pardon.
02:03Sur le match lui-même, on a vu une équipe de Marseille,
02:06probablement pas à la hauteur de ce qu'elle a montré au mois de décembre et au début du mois de janvier.
02:11Une équipe de Strasbourg très intéressante, très séduisante, très jeune
02:14qui ne panique pas pour autant.
02:15Dans les tribunes, on a eu un match un petit peu calme
02:19avec un public qui s'est réveillé après le pénalty accordé à l'Olympique de Marseille.
02:24On a vu plusieurs fois des joueurs marseillais demander l'appui du public
02:27à l'image de Pierre-Emile Holberg.
02:29Et puis forcément à la fin, et je sais que vous allez en parler,
02:33de l'agacement, de la frustration, quelques noms d'oiseaux à destination de l'arbitrage
02:37et pour cause, la sensation pour les supporters marseillais d'avoir peut-être été flouée
02:41notamment sur l'action qui concerne le possible pénalty, le probable pénalty,
02:45le pénalty qui aurait probablement dû être sifflé sur Jonathan Rowe.
02:49Merci beaucoup Timothée, vous restez avec nous.
02:51On va en parler effectivement de ce qui s'est passé.
02:54Il y a la qualité du match qui est évidemment centrale
02:56mais il y a aussi ce qui se passe à la 83ème minute.
02:59Donc Marseille à ce moment-là est tenue en échec, un but partout.
03:03Il y a donc Rowe qui est poussé ou pas par Doué, le strasbourgeois.
03:09Est-ce que pour vous, il y a pénalty ?
03:12On a vu qu'au niveau des commentateurs de Dazone, il y avait des avis divergents.
03:16Est-ce que pour vous, il y a pénalty ?
03:18Habillage à la marseillaise, Ludo ?
03:20C'est pénalty.
03:21Pénalty pour vous ?
03:22Pénalty, oui.
03:23Pénalty pour vous également ?
03:25Oui, mais un demi plus un demi, ça fait un.
03:28Ils ont eu ce qu'ils devaient avoir les Marseillais.
03:31Au niveau du pénalty, on est d'accord ?
03:33Plutôt oui.
03:34Vous me dites oui.
03:35Régis ?
03:36J'étais sceptique mais je dois reconnaître qu'il y a pénalty.
03:39La façon dont il a défendu, le défenseur peut défendre parfois avec ses bras.
03:43Il se sert de ses bras.
03:44Donc, je n'avais pas la sensation qu'il allait pousser.
03:46Mais je dois reconnaître qu'il y a quand même une poussette.
03:49Il le pousse et il le déséquilibre à cause de son bras.
03:52C'est pénalty pour vous ?
03:54Vous ?
03:58Je vais me fâcher avec tout le monde encore.
04:00Monsieur les Marseillais, je suis désolé.
04:03J'ai le droit d'avoir un avis différent.
04:06Moi, je fais confiance à l'arbitre et au Var.
04:09L'arbitre et le Var.
04:10On dit qu'il n'y a pas pénalty.
04:12Donc, il n'y a pas pénalty.
04:13Ils ont raison.
04:14Ce n'est pas la question que je vous pose.
04:16Est-ce que vous, quand vous voyez l'action, ce qui se passe dans Crocs, qui est dans la surface,
04:20est-ce que pour vous, il est poussé ?
04:22Non, parce qu'ils sont en course tous les deux.
04:24Il met le bras.
04:25Il ne le pousse pas.
04:26Il appuie avec le bras.
04:27Et ils se prennent un petit peu les pieds tous les deux.
04:30Je trouve que s'il y avait eu pénalty, ça aurait été très sévère pour Strasbourg.
04:35Donc, je fais confiance à l'arbitre et au Var.
04:38Je trouve qu'ils ont pris la bonne décision.
04:40Et vous embrassez évidemment les Marseillais avec cette décision.
04:43Après, il y a une chose quand même.
04:44On le dit à chaque fois, mais c'est important.
04:46C'est que sur les ralentis, et là, on ralentit l'image, ça s'accentue.
04:50C'est-à-dire que la sensation est beaucoup plus importante.
04:53C'est vrai qu'il y a ce geste-là.
04:55Le Var le voit au ralenti aussi et sur tous les angles.
04:58Donc, s'ils estiment qu'il n'y a pas de raison de revenir, c'est qu'ils estiment qu'il n'a pas vraiment poussé.
05:03Il a le bras qui est ouvert.
05:05Les deux viennent se tamponner.
05:07Ils sont dans la course.
05:08Il n'y en a pas un qui est plus devant que l'autre.
05:11Le Var, ils ont dit qu'il n'y avait pas carton rouge de Singo sur Donnarumma.
05:14Donnarumma, il était défiguré.
05:15Donc, ils peuvent se planter parfois.
05:17Moi, ce qui me dérange dans cette situation, c'est que…
05:19Non, non.
05:20Parce que le Var, ils reviennent que s'il y a un carton jaune.
05:22Il n'y avait pas carton jaune.
05:23Enfin, il n'y avait rien.
05:24Non, non.
05:25Dans cette affaire, le Var a dit…
05:27Il n'a pas mis de carton jaune.
05:29Le Var, ils peuvent dire après, mais ils ne peuvent pas revenir.
05:31Ils ne peuvent pas revenir.
05:32Il n'y a pas eu d'action.
05:33Raymond, quand même, dans cette histoire, on a entendu les vocaux.
05:36Et l'arbitre Var a dit au central de Texier, non, non, c'est maladroit, mais il n'y a pas de faute.
05:42Mais on va revenir sur Marseille et sur ce qui s'est passé ce soir.
05:45Pour vous, donc, il y a pénalty.
05:46Oui, il y a pénalty.
05:47Parce que déjà, pour moi, Jonathan Rowe, il a battu à la course Gueda Doué.
05:51Il est derrière.
05:52Et le mouvement du bras, il est très clair.
05:55Donc, pour moi, c'est pénalty.
05:58Après, je n'en peux plus d'entendre Marseille parler d'arbitrage.
06:01Je trouve qu'on ne parle plus que de l'arbitrage à l'Olympique de Marseille.
06:04Ils peuvent aussi parler du fait qu'ils ont totalement raté la première période,
06:07que Strasbourg a largement dominé.
06:09Mais sur le cas factuel, là, moi, j'aurais donné pénalty pour les Olympiens.
06:12On va en parler, évidemment, de la qualité du match.
06:14Parce qu'on est forcément frustrés aussi par rapport à ce qu'on a vu ce soir.
06:18Je ne suis pas sûr, d'ailleurs, que ce week-end de Ligue 1 ait été la meilleure pub possible pour Vincent Labrude.
06:23Ce n'était pas horrible.
06:24Comment ?
06:25Ce n'était pas horrible.
06:27Oui, non, mais là, je parle de Marseille, ce n'était pas horrible.
06:29Ce n'est pas le meilleur week-end de foot en France.
06:33La référence de notre championnat, ce n'est pas Lyon.
06:35Non, je les ai cités parce que Lyon a été très mauvais.
06:38Je n'ai pas dit que c'était la référence.
06:39Je vous explique ce qu'on a vu un petit peu sur différents terrains lors de la dixième Ligue 1.
06:43Raymond est généreux ce soir.
06:44Il veut donner à tout le monde.
06:45Au Marseillais, au Lyonnais.
06:46Un bon match entre Lille et Nice.
06:49Oui, une bonne mi-temps de Lille.
06:51Mais ce n'est pas le problème.
06:53Je l'ai réalisé.
06:55Je trouve qu'il y a des choses qui m'embêtent.
06:57Moi, je vous dis que le match de Lille-Nice, ça n'a pas été un match plein de Lille.
07:01Mais ce n'est pas la question.
07:02Léna Mounier, avec vous, nous allons savoir ce qu'a dit Pablo Longoria, président de l'Olympique de Marseille.
07:08Il est allé voir les diffuseurs et il a poussé un gros coup de gueule.
07:12Il est très, très en colère.
07:13L'action du pénalty sur Rau.
07:15C'est un scandale.
07:16Qu'est-ce qu'il faut de plus ?
07:17Jusqu'où cela va aller avec l'OM ?
07:19On cherche à nous pénaliser.
07:20Cela fait trop de décisions depuis le début de la saison.
07:23Chaque week-end, c'est la même chose.
07:25Je suis président.
07:26J'ai des ambitions.
07:27Toute l'équipe est frustrée par cette action.
07:29Qu'est-ce qu'on doit changer ?
07:30Si c'est intentionnel, je ne sais pas.
07:32Je ne comprends pas déjà ce qu'ils font dans une salle de bar.
07:38Pablo Longoria extrêmement énervé.
07:40On verra s'il va notamment en zone mixte.
07:43On va retrouver Timothée Memon qui est en zone mixte.
07:45On a vu un des Marseillais frustré en fin de match.
07:48On a vu Deserby beaucoup discuter avec son staff après ce match nul.
07:51Longoria est allé pousser son coup de gueule.
07:53Pour vous, Timothée, Longoria est dans le vrai ou il va trop loin ?
08:01Je pense que sur le pénalty, il est dans le vrai.
08:03Pour moi, il y a pénalty.
08:04Oui, il y a la main sur Jonathan Rowe.
08:06Mais il faudra aussi regarder les images et s'apercevoir que le bas du corps du joueur
08:10strasbourgeois touche également Jonathan Rowe.
08:12Il avait perdu le ballon, certes.
08:13Mais il le touche dans la surface de réparation.
08:15Il le déséquilibre.
08:16Pour moi, il y a faute.
08:17Sur ce point-là, je suis plutôt raccord avec Pablo Longoria.
08:20Sur le côté, ça fait beaucoup de décisions à l'encontre de l'Olympique de Marseille.
08:24On sait que c'est un choix de communication qui a été fait en début de saison.
08:27C'est de monter au créneau à chaque fois qu'il y a ce sentiment d'injustice.
08:30On l'a vu dernièrement avec Mehdi Benhassia.
08:33Mehdi Benhassia ayant beaucoup fait parler de lui mardi dernier en Coupe de France,
08:38c'est Pablo Longoria qui vient en premier rang pour parler de cette erreur d'arbitrage.
08:44Je ne suis pas sûr que sur la répétition des fautes,
08:47on a tendance à dire que ça s'équilibre dans une saison.
08:49Je ne sais pas si on doit avoir ce sentiment d'être systématiquement fustigé,
09:02que ce soit fait volontairement de la part de l'arbitrage.
09:04Peut-être que sur ce point-là, il va un tout petit peu loin.
09:07Mais c'est peut-être son ressenti aussi.
09:09Parce que Marseille, depuis le début de la saison, a souvent pris la parole
09:12pour dire que l'arbitrage était à son encontre.
09:15Ce qui ne me surprend pas, en revanche, c'est de voir Pablo Longoria monter au créneau.
09:18Parce qu'ils l'ont dit en début de saison, ils ne laisseront rien passer, les Marseillais,
09:22que ce soit dans les déclarations ou dans le fonctionnement de l'arbitrage.
09:25A tort ou à raison.
09:27Raymond, vous avez eu à vos côtés pendant longtemps un président,
09:31Jean-Michel Aouès, que vous connaissez très bien,
09:33qui était le spécialiste pour toujours monter au créneau pour défendre l'OL.
09:36Par exemple, quand il y avait des pas bons résultats,
09:38il trouvait toujours et il ouvrait un contre-feu.
09:41Est-ce que ce que Marseille est en train de faire, c'est intelligent,
09:44c'est réfléchi ou finalement c'est contre-productif ?
09:48C'est une bonne stratégie quand c'est fait au bon moment.
09:51Quand c'est répétitif, c'est usant.
09:53A la fin, même Jean-Michel Aouès, il usait tout le monde.
09:56Et dès qu'il ouvrait, on se disait encore.
09:58On n'écoutait même plus ce qu'il racontait.
10:00Mais quand c'est fait justement au bon endroit,
10:03et que ce n'est pas toutes les semaines, tout le temps,
10:06c'est toujours nous, on nous en veut,
10:08et qu'ils le font exprès et qu'ils répètent la même chose,
10:11ça n'a plus de poids, on ne les entend plus.
10:13Et au contraire, ça remonte les arbitres,
10:15parce qu'ils les accusent.
10:17Quand ils en accusent un, ils les accusent tous.
10:19Ils vont dire que c'est la même chose.
10:21C'est contre-productif.
10:23C'est surtout le côté, c'est toujours nous, on nous en veut,
10:26on est les pauvres petits Marseillais.
10:28C'est ridicule et ça agace.
10:31Mais c'est pour faire plaisir aux supporters.
10:34Ce qui fait plaisir aux supporters, c'est de gagner des matchs déjà.
10:37Oui, mais en l'occurrence, justement, ce soir,
10:39le match de Marseille n'est pas bon dans sa globalité.
10:42Il ferait mieux de se concentrer un peu plus sur son jeu
10:44et un peu moins sur ses déclarations et sur les arbitres.
10:46Peut-être qu'il progressera, il a encore un peu de marge.
10:49Donc ce serait mieux pour lui, vous voyez.
10:51Ce soir, ça a été compliqué.
10:53Il faut mieux gagner des matchs que de parler contre les arbitres.
10:55Et les supporters marseillais,
10:57il ne faut pas non plus les prendre pour des idiots finis.
10:59À un moment, il voit aussi,
11:01et la stratégie de la victimisation permanente,
11:04ça marche peut-être avec un pourcentage des supporters,
11:07mais pas avec tous.
11:08Il ne faut pas exagérer.
11:09Mais c'est pour eux qu'ils parlent, non ?
11:12Je pense qu'ils sont persuadés
11:14que ça va payer sur le long terme,
11:17qu'il y aura des décisions arbitrales favorables.
11:19Puisque, Thibaut Tell a dit,
11:21c'est une stratégie de communication.
11:23Déjà, il ne faut pas qu'il se peigne
11:25parce que Rabiot, dans ce match-là,
11:27il fait un attentat,
11:29comme il en a fait le match d'avant,
11:31comme il en fait à tous les matchs,
11:32et il passe à travers.
11:33Il n'a même pas un carton.
11:34Non, mais à chaque fois, à tous les matchs.
11:36À tous les matchs, il fait, il tacle au-dessus.
11:39Il est très bien arbitré.
11:40Et il s'en sort bien à chaque fois.
11:42Donc, qu'il ne se peigne pas,
11:43parce que c'est dans les deux sens.
11:44Je veux dire, à un moment,
11:46ce n'est pas toujours contre eux.
11:48Sur les derniers griefs que Marseille a envers les arbitres,
11:53il y a aussi, par exemple, ce pénalty
11:54qui avait été sifflé contre les Marseillais face à Rennes.
11:57Alors, Roulis l'a arrêté.
11:59Mais enfin bon, il y avait une décision arbitrale
12:01qui n'était pas bonne.
12:02Parce que ça aussi, on le rappelle,
12:03derrière, la commission de l'arbitrage a dit,
12:05non, le pénalty n'aurait pas dû être sifflé
12:07au niveau de la main.
12:09Il y a des Marseillais qui se plaignent
12:11par rapport à l'arbitrage face à Lille,
12:13qui a été, au final, une élimination
12:16en 16ème de finale de Coupe de France.
12:18Ce soir, il y a un match nul.
12:19Est-ce que c'est parce que, aussi,
12:20ça ne tourne pas en leur faveur ?
12:22Contre Lille, ils reviennent,
12:23mais au final, ils sont éliminés.
12:25Ce soir, faire un match nul contre Strasbourg,
12:27ce n'est pas totalement un mauvais résultat,
12:29parce qu'ils étaient menés,
12:30mais ce n'est pas non plus ce qu'ils espéraient.
12:32Non, mais déjà, il faut dire que Strasbourg
12:34a fait un très bon match.
12:35C'est une très bonne équipe,
12:36entraînée par un très bon entraîneur.
12:39C'est une première chose.
12:40Ils sont tombés sur un os,
12:41l'Olympique de Marseille, ce soir.
12:43Je suis désolé.
12:44L'arbitrage est au cœur des débats
12:47depuis plusieurs semaines maintenant.
12:49Je veux bien qu'on accuse les clubs
12:51tout le temps d'être ci, d'être ça.
12:54Il faudrait mettre un petit peu en lumière
12:56ce qui se passe au niveau de l'arbitrage.
12:57Mais est-ce qu'il n'est pas bon
12:58avec tout le monde ou juste avec Marseille ?
12:59Parce qu'on a l'impression que, globalement,
13:00il y a des problèmes avec tout le monde.
13:01Je suis désolé.
13:02J'essaye de me mettre à la place des gens.
13:04Si demain, je me mets à la place
13:05des dirigeants de l'Olympique de Marseille,
13:06honnêtement, j'ai l'impression
13:09que depuis la première sortie de Mehdi Benazia,
13:12qui, à mon avis, n'était peut-être pas légitime
13:14et peut-être un peu trop virulente,
13:16les arbitres ont pris en grippe.
13:18On en avait discuté déjà sur ce plateau.
13:21Cette sortie-là allait être contre-productive
13:22pour l'Olympique de Marseille.
13:24Les arbitres ne sont jamais une corporation.
13:28Tu parles de quelle sortie ?
13:29La première, la toute première qu'il a faite.
13:31C'était quoi, contre Lyon ?
13:32Oui, il y a quelques mois, je ne sais plus.
13:34Le jour où il a attaqué Jonathan Kloss ?
13:37Je ne comprends pas le rapport.
13:39Non, non, non.
13:40Vous parlez de l'arbitrage ?
13:42Il y a eu une sortie avec l'arbitrage.
13:43Il était descendu.
13:44Il y avait eu des échauffourées.
13:46À partir de ce moment-là,
13:48on en avait discuté sur ce plateau-là.
13:50Je ne sais pas si vous parlez de Lyon-Marseille.
13:52Oui, c'était le match contre Lyon.
13:54Il était descendu.
13:55Rappelez-vous, il y avait eu des échauffourées.
13:58Ça avait fait toute une histoire.
13:59On en avait parlé ici.
14:00On avait dit, est-ce que la sortie de Benazia,
14:01finalement, elle va être productive ou contre-productive ?
14:04Moi, j'avais émis l'idée que les arbitres,
14:07ils ne sont jamais corporate,
14:08sauf que quand on les attaque.
14:10À partir de ce moment-là,
14:11sur les décisions, jamais uniformes.
14:13Mais moi, il y a eu encore une action à Lens.
14:16La faute sur Machado,
14:18ce n'est pas la même faute que sur Harit.
14:20Là, vous parlez de Lens-PSG.
14:21Oui, mais ça fait beaucoup.
14:24Si à Marseille, on met des rouges,
14:27si à Marseille, on exclut,
14:29on siffle des pénions,
14:30et que ce n'est jamais la même chose pour les autres,
14:32si je suis président de l'Olympique de Marseille,
14:36je suis désolé.
14:37Je trouve que Marseille est arbitrée
14:40de manière particulièrement litigeuse.
14:42Je pourrais se rejoindre sur un point.
14:45Par exemple, ce qui s'est passé lors de Marseille-Lille
14:49est effectivement d'une injustice totale pour Benazia.
14:53Par rapport au fait que l'étang a fait au moins la même chose,
15:00un minima, et que lui n'a rien eu.
15:03Je pense qu'effectivement, on me dit
15:04Benazia, aujourd'hui, les arbitres ne l'aiment pas beaucoup.
15:06Certes, je peux entendre ça,
15:08mais pour le reste, je ne vois pas comment
15:11on peut développer la thèse que Marseille est défavorisée.
15:14Ça fait cinq erreurs, six erreurs,
15:17sur les dernières semaines, les derniers mois,
15:18qui sont des erreurs, mais manifestes,
15:21puisqu'on utilise le mot manifeste.
15:23Si ce soir, il n'y a pas pénalty sur cette action, honnêtement...
15:27Mais le pénalty pour Marseille, il y en a,
15:29ils ne l'auraient même pas si vu.
15:30Ils ont un péno quand même, ce soir, à Marseille.
15:33Ce n'est pas parce que tu as un péno, Giovanni,
15:36que tu n'as pas le droit d'en avoir un.
15:38Juste, parce que je suis surprise,
15:40tout le monde est d'accord sur le premier pénalty.
15:42Moi, je n'ai pas de débat.
15:44La faute de Santos, elle est évidente.
15:46Il y a un pénalty, mais le gars joue très bien le coup.
15:50Le petit jeune vase, qui a été d'ailleurs l'homme du match.
15:53Il a fait une très bonne entrée.
15:55C'est la première fois qu'il joue autant au Ligue 1.
15:57Il est rentré quelques minutes, on le rappelle, en Coupe de France.
15:59Donc, c'est la belle histoire de la soirée.
16:01Mais Karine, on a quand même des outils aujourd'hui
16:03qui sont à notre disposition.
16:04Nous, on regarde, il y a des gens dans la VAR.
16:06Pourquoi ils prennent...
16:07Alors, il y a des décisions qui sont, des fois,
16:09des hors-jeu de cinq mètres.
16:11Ils prennent trois minutes pour prendre une décision.
16:13Là, pourquoi tu prends une décision si rapide ?
16:15Prends le temps de la revoir, cette action-là.
16:17Appelle l'arbitre.
16:18Appelle-le, qu'il revoie la séquence.
16:20Qu'est-ce qui empêche ça ?
16:22Quand tu es à un moment donné, tu as un joueur en pleine vitesse.
16:25Déjà, au ralenti, on voit qu'il y a une action de la main
16:28de haut vers le bas.
16:29Donc déjà, au ralenti, ça paraît déjà répréhensible.
16:33Imaginons un garçon qui a pris de la vitesse,
16:36qui a passé le corps et qui se fait emmener vers...
16:38C'est déstabilisation, c'est pénalty.
16:40Il y a une erreur ce soir, je suis d'accord.
16:42Mais là où je ne peux pas te rejoindre,
16:44quand il y a des problèmes d'arbitrage
16:46depuis le début de la saison,
16:47je pense qu'on est tous conscients...
16:49Plus loin ?
16:50Non mais là, vraiment, cette année,
16:52on fait beaucoup de débats à l'Olympique de Marseille
16:53et beaucoup dans les cours.
16:54Sur ces erreurs d'arbitrage, c'est clair,
16:56je crois que c'est l'année dernière,
16:57les arbitres ont fait le bilan.
16:59Sur les interventions du VAR,
17:01il y a eu plus de 120, je crois,
17:04ou 130 interventions du VAR
17:06qui ont rectifié des erreurs qui avaient été commises
17:09par les arbitres.
17:10Il en reste 10, où il y a un débat.
17:1210, 15, où il y a un débat.
17:14Qu'on n'enlèvera jamais.
17:16C'est de l'interprétation.
17:17Mais Raymond, depuis le début de la saison...
17:18On ne peut pas dire que c'est un problème d'arbitrage.
17:20Ben si, Raymond, c'est un problème d'arbitrage.
17:22Quand on règle, on règle.
17:24On règle avec ça, on règle, je veux dire,
17:26sans situations qui n'ont pas...
17:28Harry est expulsé parce qu'on lui raconte
17:31qu'il y a une marque sur son thorax.
17:33Donnarumma, sur son action,
17:35le joueur single n'est pas expulsé,
17:37il a le visage défiguré.
17:39Et on revoit la même action, là, à l'Anse,
17:42le même geste avec quelqu'un qui vient couper,
17:44il y a carton jaune.
17:45Donc si tu me dis que tous les arbitres,
17:47à un moment donné, vont tous dans le même sens
17:49et qu'il n'y a pas d'erreur d'arbitrage,
17:51ils ne sont pas tous sur la même ligne.
17:53Par rapport aux exemples que vous donnez,
17:55il faut expliquer aussi aux gens qui l'auraient raté
17:58que l'arbitrage a dit que pour single,
18:00M. Lutexi s'était trompé.
18:02Et là, potentiellement, lundi ou mardi,
18:04l'arbitrage dira aussi que pour le match
18:06entre l'Anse et le PSG,
18:08ils se sont trompés sur machin d'eau.
18:10Donc ça, on ne peut pas encore supputer.
18:12Se tromper plus se tromper plus se tromper.
18:14Quand les joueurs perdent des matchs,
18:16quand les dirigeants font des erreurs,
18:18à un moment donné, nous, on fait quand même le constat.
18:20On le dit.
18:22Dans ton argumentaire, ça prouve bien
18:24que ce n'est pas que contre l'Olympique de Marseille
18:26et qu'il y a d'autres clubs.
18:28Je trouve que ces derniers mois,
18:30l'Olympique de Marseille subit des...
18:34Vous allez me dire que c'est peut-être
18:36un concours de circonstances.
18:38Pour moi, si je suis dirigeant de l'Olympique de Marseille,
18:40honnêtement, j'ai l'impression que c'est une cabale.
18:42Vous faites la même sortie que Longoria.
18:44Moi, je suis totalement d'accord avec ça.
18:46Après, on a le droit d'avoir un peu plus
18:48de 14 ans et demi.
18:50Non, non, pas toi.
18:52Quand tu diriges un club...
18:54Je ne me permettrai pas.
18:56Je ne le pense pas, surtout.
18:58Si je le pensais, je le dirais.
19:00Quand tu diriges un club de 500 ou 600 millions d'euros
19:02de budget, a priori,
19:04même si tu es un jeune président,
19:06tu as le droit d'avoir des comportements
19:08qui, encore une fois, ne sont pas ceux
19:10qui sont attardés.
19:12Sébastien, on n'est pas à la tête
19:14de ces machines-là.
19:16Je ne dis pas que c'est facile.
19:18Si tu étais à la tête d'une énorme machine
19:20à la tête du journal,
19:22de l'équipe ou de la chaîne,
19:24des fois, il y a du poids
19:26sur les épaules des dirigeants
19:28de ces clubs-là.
19:30Il y a une pression qui est énorme.
19:32Qui soit en colère, moi, je n'ai pas de soucis.
19:34Il peut dire qu'il s'est trompé.
19:36Mais le côté de se victimiser de manière permanente,
19:38je pense qu'il faut arrêter.
19:40Moi, ce soir, j'ai aussi
19:42envie d'entendre Balerdi
19:44quand il est au micro, nous parler de son alignement
19:46sur le but des mégas.
19:48Ça aurait été intéressant de comprendre comment il peut se faire
19:50piéger comme ça. L'Olympique de Marseille
19:52ce soir, là, ça fait 20 minutes
19:54qu'on parle du match. On ne parle que de l'arbitrage.
19:56Mais c'est ce qu'ils veulent aussi, peut-être.
19:58Oui, mais sauf que la réalité,
20:00c'est que Marseille, ce soir, ils se sont réveillés
20:02pendant 25 minutes au vélodrome et que le reste du temps,
20:04ils se sont fait bouger par cette équipe de Strasbourg
20:06qui les a largement dominés en première période.
20:08Et ça, à mon sens, c'est un peu plus
20:10un problème pour l'OM et ses ambitions que l'arbitrage.
20:12Dans le même temps, Régis, on peut ne pas être bon
20:14et être lésé. Je veux dire, Marseille peut avoir
20:16raté sa première mi-temps et être aussi lésé.
20:18Je vous ai laissé discuter,
20:20parler.
20:22Les deux sont possibles. Marseille n'a pas fait le match
20:24qu'il fallait, mais peut avoir
20:26évidemment de la rancœur sur ce nom pénal.
20:28C'est une évidence. Ils n'ont pas fait le match qu'il fallait pour le remporter.
20:30Ça, c'est une certitude.
20:32Je vous écoute sur tous les sujets.
20:34Alors, vous parlez de différents sujets.
20:36Le comportement de Ben Arbian sur le...
20:38Ben Assia sur le bord du terrain
20:40où c'était...
20:42Contre lui, c'était pas bien, en fait.
20:44Et là, on parle d'une situation de jeu.
20:46Raymond a soulevé
20:48tout à l'heure pour moi quelque chose d'important. Dans la communication,
20:50ils ont décidé de rien laisser
20:52passer et de réclamer, quel que soit
20:54le match, après le match,
20:56de revendiquer les choses.
20:58Et moi, je pense que c'est une erreur
21:00de leur part. Que vous faites ça
21:02en début de saison, parce que le début de saison
21:04ou dans des matchs particuliers,
21:06éventuellement, on peut le comprendre parce qu'il y a une forme de pression.
21:08Vous avez parlé tout à l'heure
21:10de Jean-Michel Aulas, de souvenir.
21:12Jean-Michel Aulas
21:14n'intervenait pas toujours après les matchs.
21:16Il était toujours 24 heures ou 48 heures après.
21:18Quand, en fait, la tension était tombée,
21:20il rajoutait, il lançait quelque chose.
21:22Et bien, souvent, ça a fonctionné. Parce que les gens...
21:24Tout le monde s'était un peu calmé.
21:26Et je trouve que le message était mieux passé.
21:28Et là, de faire passer les messages
21:30fort, direct, après un match,
21:32d'attaquer le corps arbitral,
21:34sur l'édition, et à juste titre.
21:36Franchement, je pense qu'il y a
21:38pénalty aussi.
21:40Je pense qu'à la longue, répéter,
21:42c'est pas bon.
21:44Comme Seb l'a dit, il y a
21:4680 000 ou 60 000 personnes.
21:48Les supporters marseillais ne sont pas spécialement
21:50des abrutis non plus. Ils voient le contenu des matchs.
21:52Il y a des matchs qui sont intéressants. Ça fait neuf matchs
21:54que vous avez dit ça. Neuf matchs qui sont invaincus.
21:56Mais quand on regarde le contenu des matchs
21:58aujourd'hui, c'est pas toujours des matchs très pleins.
22:00190 minutes. C'est souvent des temps
22:02de match. Une première mi-temps, une deuxième mi-temps,
22:04une heure, c'est pas mal. Donc c'est jamais
22:06toujours très accompli sur leur
22:08qualité de match. Et aujourd'hui, ils se sont fait
22:10avoir. Parce qu'ils n'ont pas fait
22:12un vrai match de ce qu'on peut attendre
22:14d'une équipe comme Marseille.
22:16Ils ratent leur première mi-temps.
22:18Mais dû à la qualité de Strasbourg.
22:20Qui a été très très bon Strasbourg.
22:22Malheureusement, ils se sont fait
22:24piéger la qualité des jeunes, les défauts
22:26des jeunes. Mais ils ont fait une très très bonne
22:28première mi-temps et c'était un réel de les regarder
22:30jouer.
22:32En fait, c'est le contexte qui me gêne
22:34de la façon dont c'est dit.
22:36Et encore une fois, c'est pas
22:38facile dans des clubs à pression.
22:40C'est dans l'obligation du résultat.
22:42Il y a l'image qui joue. Il y a eu
22:44des incidents la semaine dernière. Après,
22:46dans l'interprétation des gens, en fait
22:48on a l'impression que les choses se répètent.
22:50Et quand les choses se répètent, c'est pas très très
22:52bon. C'est ma vision des choses.
22:54Quand on dit une fois, ça va.
22:56De répéter, de répéter, de s'appuyer
22:58toujours là-dessus. En fait,
23:00ça va se jouer contre eux à un moment ou à un autre.
23:02Mais surtout, à la rigueur,
23:04si jamais ils disent ce soir, il y a une faute
23:06d'arbitrage, de manière assez sereine.
23:08Et encore une fois, je suis d'accord, c'est pas facile.
23:10Mais il y a une faute d'arbitrage.
23:12Nous, on commence à en avoir marre.
23:14Point barre. Terminé.
23:16Tu l'as dit et après les gens revoient
23:18les images et on va, regardez, on est tous
23:20à peu près d'accord pour dire qu'il y avait pénalité.
23:22Au fond de lui, je pense qu'il est d'accord avec nous.
23:24A part les arbitres et le bar.
23:26Et Raymond. Très bien.
23:28Et ça, ça change tout.
23:30Parce qu'effectivement, tu ne peux pas
23:32systématiquement jouer
23:34à Calimero. Ça ne fonctionne pas.
23:36Seb, est-ce qu'on peut partir ?
23:38On a toujours vu dans tous les stades,
23:40quand tu vas chez les jeunes, les amateurs,
23:42l'arbitre fait partie du jeu.
23:44Donc, c'est un homme.
23:46Enfin, maintenant, c'est
23:48une composante importante
23:50de notre jeu.
23:52Ceux qui n'ont jamais à rendre des comptes,
23:54finalement, dans notre sport. Jamais.
23:56Là, ce soir, la VAR,
23:58qui va dire quoi ?
24:00Je vous rappelle qu'en fin de saison, il y a des arbitres qui sont
24:02relégués en Ligue 2 et d'autres qui sont
24:04promus en Ligue 1.
24:06On les connaît, les classements. Comment ça fonctionne ?
24:08Oui, mais il y a des gens qui sont relégués.
24:10Mais quoi qu'il arrive,
24:12il y en a qui seront relégués à la fin.
24:14Ils ont un vrai classement, ils ont des notes.
24:16C'est jamais ce qu'il devrait être.
24:18Il y en a qui sont au VAR et peuvent être
24:20sanctionnés. Il y en a qui ont été écartés
24:22après des matchs et pendant 3 semaines,
24:24ils n'ont pas été dans le...
24:26Entre les 3 sur le terrain, soit ça se protège, soit ça se tire dans les pattes.
24:28Donc, après, le classement,
24:30ça n'a aucune incidence. C'est bidon.
24:32C'est bidon.
24:34On ne va pas faire une heure et demie là-dessus sur Marseille
24:36et ces problèmes de Calimero
24:38qui sont toujours en train de pleurer.
24:40C'est la faute de l'arbitrage.
24:42Aujourd'hui, ils ont été battus.
24:44Ils ont fait match nul.
24:46Oui, mais c'est comme une défaite.
24:48Non, non.
24:50C'est pas exactement la même chose.
24:52On peut dire que si Strasbourg avait
24:54bien négocié ces 2-3 situations
24:56même en deuxième mi-temps,
24:58le poteau des Méga,
25:00il les battait.
25:02Il y a des situations pour Marseille.
25:04Il y a une vraie sur la barre.
25:06Il y a la volée ratée à bout portant
25:08de l'attaquant.
25:10Elle est en l'air.
25:12C'est une vraie situation.
25:14On ne va pas refaire toutes les actions
25:16mais il y a eu des occasions pour Strasbourg
25:18et des occasions pour Marseille.
25:20Ça s'est terminé sur le match nul.
25:22Un but partout.
25:24Timothée Mément, vous êtes toujours avec nous.
25:26Vous voyez qu'au niveau de l'arbitrage,
25:28c'est extrêmement...
25:30équilibré.
25:32Non, j'allais dire tendu.
25:34C'est jamais tendu sur le plateau de l'équilibreur.
25:36Ludovic Aubraniac pourrait potentiellement
25:38être embauché demain à l'OM
25:40mais c'est le seul sur le plateau.
25:42S'ils veulent des gens compétents à la marche...
25:48J'aurais plutôt tendance à rejoindre Ludovic.
25:50Je vous trouve très dur avec le président Longoria
25:52et avec sa sortie.
25:54Vous faisiez tout à l'heure
25:56la référence à Jean-Michel Hollasse.
25:58Quand il faisait ce genre de sortie,
26:00tout le monde disait bravo, on a un personnage de la Ligue 1.
26:02Pablo Longoria, parce qu'il est plus jeune,
26:04parce que peut-être qu'il s'exprime
26:06avec un français un petit peu
26:08moins maîtrisé.
26:10C'est vrai que sa sortie est très agacée.
26:12On le voit, on lui tombe dessus.
26:14Je trouve ça un peu dur.
26:16Je peux entendre qu'il y a un sentiment de répétition.
26:18Ce que je voulais vous dire,
26:20c'était surtout le plus important,
26:22c'est qu'il m'a été rapporté par des gens
26:24qui étaient dans le couloir à la sortie des deux équipes
26:26qui avaient énormément de colère.
26:28On se doute de la colère de Pablo Longoria.
26:30Il est venu l'exprimer.
26:32Mais également de la part de Roberto Deserbi,
26:34une espèce de colère sourde
26:36à l'encontre du championnat,
26:38de la façon dont l'OM était arbitré.
26:40Ça nourrit un petit peu ce sentiment.
26:42Vous avez utilisé le mot de victimisation.
26:44Vous pouvez le considérer comme tel.
26:46Mais il y a un sentiment
26:48qui est partagé par tout le board
26:50visiblement de l'Olympique de Marseille
26:52qui a une répétition de ses erreurs.
26:54Juste pour terminer sur ce que vous avez dit tout à l'heure.
26:56Vous avez dit que l'OM
26:58venait parler de l'arbitrage
27:00quand ils avaient perdu.
27:02Il faut quand même se rappeler
27:04que la première sortie de Benassia
27:06c'était après le match
27:08face à Lyon.
27:10Et l'OM avait gagné.
27:12Oui, dans les dernières secondes
27:14avec Rome.
27:16Deux questions.
27:18Est-ce que vous savez si Pablo Longoria
27:20va venir s'exprimer en zone mixte ?
27:22Est-ce que c'est prévu ?
27:24Non, il ne viendra pas
27:26en zone mixte.
27:28Je lui ai lancé l'invitation
27:30pour être honnête.
27:32J'espère qu'il viendra sur la chaîne L'Equipe.
27:34Je pense qu'après s'être exprimé
27:36auprès du diffuseur,
27:38le bord est plutôt dans son coin.
27:40J'attends votre deuxième question.
27:42La deuxième question,
27:44c'était pour vous dire que personne n'a parlé
27:46de l'accent de Pablo Longoria.
27:48Il parle en français, on le remercie.
27:50Vous avez évoqué que potentiellement
27:52on avait parlé du fait qu'on ne le comprenait pas bien.
27:54On n'a pas du tout évoqué ça sur le plateau.
27:56C'est juste pour qu'on soit bien clair.
27:58Pas sur son accent,
28:00c'est sur la façon dont il s'est exprimé.
28:02C'est vrai qu'il y a beaucoup de véhémence.
28:04Mais il faut aussi entendre
28:06que ce n'est pas forcément super facile
28:08quand ce n'est pas votre langue maternelle.
28:10On n'est pas du tout partis là-dessus.
28:12On n'a jamais parlé de ça.
28:14Après, je comprends
28:16qu'entre eux,
28:18ils aient ce sentiment-là.
28:20Ils se disent qu'on est constamment
28:22biaisés par l'arbitrage.
28:24Mais à mon sens,
28:26je pense qu'eux-mêmes,
28:28en interne,
28:30ils ne peuvent pas avoir autant de tension
28:32d'être constamment en boucle sur l'arbitrage.
28:34Ils sortent de ce qui s'est passé en Coupe de France
28:36où ça a fait beaucoup parler.
28:38Même pour eux, ce n'est pas bon.
28:40Parce qu'au final, ça t'empêche
28:42de faire un constat lucide
28:44sur le niveau réel de l'OM.
28:46À la limite, moi, que l'OM ait encore des difficultés,
28:48je comprends puisqu'un nouveau coach est arrivé.
28:50Il doit y avoir un processus.
28:52Ils sont deuxièmes.
28:54Je trouve qu'ils sont plutôt dans leurs objectifs
28:56et que la saison de l'Olympique de Marseille
28:58n'est pas la même.
29:00Je ne comprends pas pourquoi mettre autant de tension
29:02d'acharnement sur cette question
29:04d'arbitrage.
29:06Je pense que ça les desserre aussi bien
29:08en terme d'image, mais aussi en interne.
29:10Je ne pige pas du tout.
29:12Il y a des déclarations de choc.
29:14Il y a Léo Balerdi.
29:16On l'a dit, il a vécu une soirée très compliquée
29:18le capitaine de Marseille,
29:20mais il est revenu également sur l'arbitrage.
29:22On va avoir les déclarations avec vous, Léna.
29:24Il y a des situations vraiment limites.
29:26C'était un pénalty clair.
29:28Ils ont fait mille fautes et l'arbitre n'a pas sifflé.
29:30Les Rouges et les pénaltis,
29:32c'est seulement contre nous. C'est incroyable.
29:34Karine, attendez-moi.
29:36J'espère que vous n'avez pas en vouloir.
29:38C'est possible que si.
29:40Ça fait 20 minutes qu'on parle.
29:42C'est bon.
29:44Ça suffit, en fait.
29:46Nous sommes responsables de ça.
29:48On peut parler du match aussi.
29:50Moi, je n'ai rien à secouer.
29:52À un moment, on l'a dit.
29:54On a donné leur propos.
29:56On a donné vite fait.
29:58On ne va pas tourner en rond.
30:00Surtout quand c'est Balerdi qui parle et qui dit ça.
30:02C'est le capitaine.
30:04Il y en a un seul qui doit se taire.
30:06Sur les fautes, c'est lui.
30:08Déjà sur les fautes sur l'adversaire
30:10et sur ses fautes de placement.
30:12Il devrait plutôt s'interroger sur ça.
30:14Ça serait plus intéressant.
30:18Il est dans son rôle.
30:20Balerdi, effectivement, ce soir,
30:22sur le premier but,
30:24il le couvre.
30:26Il a été en grande souffrance.
30:28Mais c'est le capitaine.
30:30Est-ce que ce n'est pas à lui
30:32de monter au créneau ?
30:34Il est dans son rôle.
30:36On va dire que le capitaine est dans son rôle.
30:38Mais il n'a pas toujours été dans son rôle
30:40en tant que capitaine.
30:42C'est comme un joueur qui ne se cache pas.
30:44Séance de tir au but, il y va tout le temps.
30:46Quand il en a raté, il a été insulté.
30:48C'est quelqu'un qui a du caractère.
30:50Mais il ne se cache pas.
30:52Non, il ne se cache pas.
30:54Il lui va dire qu'il assume ses responsabilités.
30:56Il les assume parfois.
30:58On peut assumer nos responsabilités.
31:00Mais des fois, on ne les assume pas très bien non plus.
31:02Parfois, ça nous arrive.
31:04Quel que soit le caractère des uns et des autres.
31:06Aujourd'hui,
31:08et je veux souligner ce qu'il a dit,
31:10ce qu'il a dégagé, lui,
31:12à travers sa nervosité,
31:14ça n'a pas servi à son équipe.
31:16Toutes les situations d'accrochage
31:18verbales,
31:20les petites fautes dans la surface.
31:22Il y a plein de situations de jeu.
31:24C'est lui qui amène cette tension
31:26entre les uns et les autres.
31:28On a bien vu qu'il y a eu plusieurs accrochages.
31:30Les mots n'ont pas dû être sympathiques.
31:32Il y a eu des situations de fautes
31:34où sur les corners, ils se sont accrochés.
31:36C'est lui qui a plaqué.
31:38Quand vous êtes capitaine et que vous dégagez ça,
31:40la nervosité, ce n'est pas très bon pour son équipe.
31:42Après, qu'il se retourne sur la situation de l'arbitrage,
31:44je trouve...
31:46En fait, ce n'est pas le moment.
31:48Aujourd'hui, on a eu l'impression,
31:50je trouve, que les adversaires,
31:52qui sont pourtant de jeunes joueurs,
31:54bien souvent à Strasbourg,
31:56ont joué avec la nervosité de Ballardy
31:58et se sont amusés
32:00de la nervosité de Ballardy.
32:02Je pense qu'ils avaient l'objectif clair
32:04d'essayer de le faire exploser.
32:06Il s'en sort plutôt bien au final, d'ailleurs.
32:08Après, on pourra peut-être
32:10parler du but.
32:12Je trouve que c'est plus nuancé sur la responsabilité.
32:14Il a fait un très mauvais match
32:16et effectivement, il aurait pu couler son équipe
32:18à travers son comportement.
32:20Parce que Ballardy, sur son jeu, que ce soit avec le ballon
32:22ou défensivement, il est toujours limite.
32:24Après, c'est son jeu.
32:26Quand il veut fixer au maximum en premier temps,
32:28il s'est fait contrer, ça aurait pu très bien se faire punir.
32:30Là, ce n'était pas un problème d'arbitrage.
32:32Et sur les interventions défensives, il est toujours aussi limite.
32:34Et là, je te rejoins sur le but.
32:36Il n'a pas fait toute la responsabilité sur lui.
32:38Il y a plusieurs choses qui sont entrées
32:40en ligne de compte.
32:42On est d'accord sur le but.
32:44L'appel contre appel,
32:46il est magnifique.
32:48C'est quand même Ballardy qui le couvre.
32:50C'est incroyable.
32:52Vous êtes à 10 mètres.
32:54C'est le dernier défenseur qui prend.
32:56Le porteur du ballon, il n'est pas cadré.
32:58Il n'y a rien.
33:00Le joueur de Strasbourg, au moins, il a le ballon
33:02entre 5 et 6 secondes.
33:04Il fait un appel contre appel. Il fait deux contre appels pour y aller.
33:06Et il donne un ballon.
33:08En plus, le bloc de Marseille était haut.
33:10Tu le sais, celui qui est dans la zone du joueur,
33:12c'est un jeune joueur.
33:14C'est Nadir.
33:16Nadir, il ne prend pas l'information.
33:18Il ne sait pas ce qui se passe.
33:20Nadir, il est devant lui.
33:22Le joueur de Strasbourg, il est là.
33:24Nadir, il est à 10 mètres.
33:26Moi, je ne le vois plus près.
33:28En tout cas,
33:30l'explication, c'est qu'il doit monter
33:32sur le porteur.
33:34Derrière, ceux qui ont
33:36le panorama de jeu pour dire
33:38c'est bon, on prend,
33:40vas-y, sort.
33:42C'est un jeune joueur.
33:44Tu as aussi les responsabilités de ceux qui sont derrière,
33:46à un moment donné, dans le leadership,
33:48de dire à un gamin qui vient au vélodrome
33:50et qui a 18 ans, 19 ans,
33:52je ne sais pas quel âge il a, Nadir,
33:54de filer un coup de main.
33:56Quand tu es défenseur et que tu as le panorama devant toi
33:58et que tu vois tout, tu peux aussi donner un coup de main
34:00aux jeunes en disant, vas-y, monte, on gère derrière.
34:02La communication, c'est quand même important.
34:04Je vais refaire une formation
34:06de défenseur centraux,
34:08parce que la base, c'est vide au milieu.
34:10Je veux bien, mais le premier comportement
34:12du défenseur central, c'est de gérer
34:14l'avancante qui va partir en profondeur.
34:16Ce n'est pas de s'occuper de celui qui vient avec le ballon,
34:18c'est du recul-frein.
34:20Simplement, il doit être en train d'anticiper,
34:22de se dire, lui, il est tout seul, on ne peut rien,
34:24on ne peut pas aller le chercher, il n'y a personne, qu'est-ce qu'on fait ?
34:26On recule. Et l'autre, il l'aura fait deux fois.
34:28J'y vais ? Ah non, mais je n'y vais pas, je reviens.
34:30Ils ne l'ont toujours pas vu.
34:32Il doit reculer.
34:34Moi, je pense, par rapport au bloc,
34:36à la hauteur, je pense que Ballardy ne va pas le faire.
34:38Il est obligé de faire un coup de bluff.
34:40Ah oui, mais quand tu joues un coup de bluff
34:42à 60 mètres du but, t'es mort.
34:44Je ne suis pas certain.
34:46Mais ça, c'est leur stratégie.
34:48Oui, mais leur stratégie, elle est bonne quand tout est en place,
34:50quand tu presses, quand il y a quelqu'un qui empêche de jouer.
34:52Mais le travail des défenseurs centraux,
34:54c'est de récupérer les erreurs des autres.
34:56Et là, tu ne récupères pas les erreurs,
34:58tu aggraves leurs erreurs.
35:00Et ils font exactement ce qu'il ne faut pas faire.
35:02Ils sont surpris deux fois.
35:04Oui, mais ça, c'est vrai.
35:06Tu ne peux pas être surpris deux fois.
35:08Tes deux défenseurs, il y a un œuf avec toi,
35:10tu ne peux pas être surpris qu'ils partent deux fois dans ton dos.
35:12À la 75e, on est bien d'accord
35:14avec la défense centrale marseillaise.
35:16Parce que Brassier, il voit l'action.
35:18Je disais juste qu'il n'y a pas que.
35:20Non, non, les deux.
35:22C'est la paire.
35:24On va continuer de parler de ce qu'il y a eu à la 75e.
35:26Il y a eu un bisse répétité avec Emega qui part en profondeur.
35:28On va parler du match, de la déception
35:30concernant l'Olympique de Marseille avec ce match nul.
35:32Mais Marseille qui est pourtant toujours solide.
35:34Deuxième du championnat avec 37 points.
35:36L'équipe du soir continue.
35:38A tout de suite.
35:48L'équipe du soir continue avec toute la bande.
35:50On débriefe le match nul entre Marseille
35:52et Strasbourg. C'est la fin
35:54de cette 18e journée de Ligue 1.
35:56Marseille qui a été en difficulté
35:58en première mi-temps, qui s'est réveillée en seconde période.
36:00Sébastien, vous êtes déçu
36:02du contenu du match, du niveau
36:04du match affiché par Marseille
36:06ou c'est plutôt les Strasbourgeois
36:08qui ont empêché l'OM d'être meilleur ?
36:10Le niveau en Ligue 1,
36:12je ne serai jamais
36:14totalement subjugué par quoi que ce soit, a priori.
36:16Tu sors d'un Barça Réal.
36:18Tu sors d'un Barça Réal.
36:20C'est fini la Supercoupe. C'était dimanche dernier.
36:22En revanche, j'ai trouvé
36:24le spectacle plutôt agréable.
36:26Deux équipes très correctes
36:28de notre championnat avec pas mal
36:30de naïveté de la part de l'OM
36:32eu égard à son statut.
36:34Mais c'est son style cette saison
36:36et je pense que
36:38cette équipe-là ne progressera pas beaucoup
36:40sur le plan tactique, sur le plan de la rigueur.
36:42Peut-être que c'est assumé, je ne sais pas.
36:44Au final,
36:46c'était plutôt un bon match
36:48avec une équipe de l'OM qui ne peut pas faire mieux que ça
36:50aujourd'hui.
36:52Marseille qui est donc deuxième de Ligue 1.
36:54Match allé, Strasbourg avait gagné 1-0
36:56à la Ménon. On va tout de suite
36:58en zone mixte. Roulis, le gardien marseillais.
37:00Peut-être la meilleure recrue de l'OM cette saison. On l'écoute.
37:10Comment vous prenez ce résultat-là ?
37:12Est-ce que c'est une grosse déception ?
37:14Ou est-ce qu'on peut se dire
37:16que ça aurait pu être pire par rapport
37:18à votre premier remis tard ?
37:20Oui,
37:22on veut les 3 points.
37:24C'est ça.
37:26Oui, on a fait, je pense que
37:28la deuxième mi-temps est meilleure que la
37:30première mi-temps.
37:32On a aussi beaucoup
37:34de changements de l'année
37:36en équipe. Mais je pense que
37:38on a montré
37:40qu'on pouvait gagner le match.
37:42Après, oui.
37:44Il y a des choses
37:46que maintenant
37:48ça ne nous sert pas à parler.
37:50Pourquoi tu ne peux pas en parler ?
37:52Parce que, c'est quoi ?
37:54Pablo Longoria m'a parlé tout à l'heure.
37:56Léo, le capitaine m'a parlé.
37:58Est-ce que vous trouvez
38:00tout simplement que vous n'êtes pas arbitré
38:02comme les autres ?
38:04Après, pendant la semaine,
38:06il dit pardon.
38:08C'est mon erreur.
38:10Tu sais ? Comme la semaine
38:12dernière avec le pénalty.
38:14Le pénalty contre Lyon.
38:16Mais la vérité, c'est que
38:18c'est toujours
38:20contre nous.
38:22C'est ça, c'est la vérité.
38:24Et après,
38:26je ne peux pas chercher l'excuse.
38:28Tu sais ? Mais pour moi,
38:32c'est toujours contre l'OM.
38:34Tu as senti l'équipe
38:36être énervée ?
38:38Oui, oui.
38:42On perd deux points
38:44de Paris.
38:46Je pense que,
38:48oui, maintenant,
38:50c'est vraiment
38:52dommage ce résultat.
38:54Parce qu'on veut gagner.
38:56Et aussi, chez nous,
38:58à la maison, je pense que
39:00on a fait
39:02une deuxième étape
39:04meilleure qu'eux.
39:06Mais, oui,
39:08si tu as des occasions,
39:10si tu as des pénalties
39:12et qu'ils ne
39:14ne piquent pas,
39:16c'est difficile.
39:20Qu'est-ce que t'as pensé ?
39:42Oui, mais après,
39:44moi, je n'ai pas en vouloir au Marseille d'être ambitieux,
39:46de vouloir faire mieux, d'être plus performant à domicile,
39:48parce que c'est une équipe qui est très forte à l'extérieur
39:50et qui a parfois des difficultés
39:52au vélodrome.
39:54Je ne leur en veux pas.
39:56La réalité, quand même, dans le contenu,
39:58c'est un peu le cas de Strasbourg,
40:00parce que Strasbourg aussi est une équipe qui peut faire
40:0245 minutes de très bonne facture.
40:04Ils ont plongé.
40:06Et c'est un peu le problème des deux équipes.
40:08Ces deux équipes qui, par à-coups, sont capables de faire des choses
40:10intéressantes, mais qui plongent.
40:12Moi, ce soir, j'en veux quand même à des joueurs importants
40:14de l'Olympique de Marseille.
40:16Je trouve que Greywood, ce soir,
40:18il n'a pas assez pesé.
40:20Et c'est un type de rencontre pour lui, notamment,
40:22où il doit prendre les choses en main.
40:24Je trouve que Rabiot, qui était sur une bonne dynamique
40:26ce soir, il n'a pas été très bon.
40:28Et Deserbi, il a fait des choix
40:30que je ne comprends pas.
40:32On en a parlé un petit peu avec Ludo.
40:34Je ne comprends pas que, quand un Merlin ne commence pas la rencontre,
40:36alors peut-être qu'il était un petit peu...
40:38Je ne comprends pas que, quand un Merlin ne commence pas la rencontre,
40:40alors peut-être qu'il était un petit peu...
40:42Il a d'ailleurs offert un très bon centre
40:44pour Vaz, à la fin,
40:46la 80ème.
40:48Derrière, ça n'a pas fait but, mais le centre était magnifique.
40:50Voilà, exactement.
40:52Son choix, en première période, de mettre Derek Cornelius,
40:54qui est gaucher, axe droit.
40:56Il a passé sa première période à faire des passes en retrait
40:58parce qu'il n'était pas sur les bons appuis.
41:00Ça a énormément gêné le jeu de possession
41:02de l'Olympique de Marseille.
41:04Je trouve que, ce soir, Deserbi a fait des choix étonnants
41:06et qui ont desservi sa formation.
41:08Ça décharge l'absence de Rongier.
41:10On s'en rend compte, maintenant,
41:12le poids qu'il a.
41:14La situation sur le but, avec Rongier, n'arrive pas.
41:16Lui, il serait allé chercher...
41:18Tu vois, Raymond, tu peux dire du bien d'un technicien italien.
41:20Non, je veux dire...
41:22Dans cette situation-là,
41:24un joueur comme Rongier...
41:26Il te manque énormément.
41:28Au milieu de terrain, il manque,
41:30pour garder cet équilibre, la pression sur l'adversaire.
41:32Rongier, typiquement, s'il y a Rongier,
41:34la passe d'André Santo sur le but des mégas,
41:36ça n'arrive pas.
41:38Rongier, on le rappelle, était absent.
41:40Il était en tribune.
41:42Il a également relancé Brassier.
41:44Brassier, on ne l'avait plus vu titulaire,
41:46depuis la claque subie contre Auxerre.
41:48Le 8 novembre.
41:50Vous l'avez trouvé comment ?
41:52On a beaucoup focalisé sur le capitaine,
41:54qui est en difficulté, Valerdi.
41:56Brassier, il jouait gros, ce soir, non ?
41:58Il jouait gros.
42:00On ne peut pas dire que ça soit...
42:02C'est comme les camarades.
42:04Pour moi, il n'y a pas que Valerdi, c'est la paire.
42:06Elles doivent fonctionner ensemble.
42:08Ils doivent avoir une communication,
42:10des couvertures simultanées, des coups d'œil.
42:12Il y a une complicité qui se crée.
42:14Ce soir, je ne l'ai pas beaucoup vu.
42:16J'ai vu qu'ils discutaient vers la 70e minute,
42:18où j'ai vu une communication.
42:20Brassier ne fait pas un match
42:22si mauvais que ça.
42:24Pour un retour,
42:26et vu sa situation,
42:28le fait qu'il soit sous pression,
42:30c'est un match correct.