Pour Jean-Pierre Amat, l'entraîneur du tir de l'équipe de France, le biathlon perd un «un mec bien» et un redoutable adversaire avec le départ à la retraite de Johannes Boe.
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00:00La tristesse, c'est un mec qui a marqué la discipline quand même, c'est une légende.
00:06Donc il arrête, c'est son choix et ça, ça se respecte, ça n'appartient qu'à lui bien évidemment.
00:12On sera un petit peu orphelins, donc ça c'est le côté triste.
00:17Et puis c'est une nouvelle génération qui va arriver, j'imagine que son frère fera de même,
00:22même s'il ne l'a pas annoncé, donc on va avoir au moins deux nouveaux Norvégiens
00:26qui vont monter pour la saison prochaine, peut-être avant, je ne sais pas comment ils vont s'organiser,
00:31mais voilà, c'est une autre époque qui démarre.
00:36Il lui reste encore quelques courses avant la fin de la saison,
00:39mais qu'est-ce que vous retenez de lui dans l'attitude, dans sa façon de faire du biathlon ?
00:45D'abord, c'est un mec sympa, c'est un très très bel adversaire, difficile à battre,
00:51vraiment difficile à aller chercher, il a obligé pas mal de monde à rehausser le niveau
00:56pour essayer de le rattraper, mais c'est un mec sympa, ça a beau être un vrai adversaire,
01:03on n'arrive pas à le détester, parce que c'est un mec qui a toujours le sourire,
01:05qui a un petit mot sympa pour tout le monde, il n'a jamais eu la grosse tête, alors qu'il aurait pu,
01:13et il a établi des records assez impressionnants.
01:17Moi ce que je retiendrais, c'est l'ensemble des sprints gagnés sur une saison,
01:24ça, avant que quelqu'un d'autre le fasse, je pense qu'on ne sera peut-être plus là.