Les chasseurs du Haut-Rhin estiment que les minimas imposés par la préfecture sont trop élevés, notamment avec une demande d'abattre 2.000 cerfs d'ici au 1er février 2025.
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00:00Sur cette parcelle de forêt dans le Haut-Rhin, plus aucun arbre ne pousse.
00:04En cause, le passage de plus en plus fréquent de cerfs, de sangliers ou de chamois
00:08qui s'attaquent aux bourgeons des jeunes sapins.
00:10Celui-là est en train de tourner en bonsaï, il a été brouté et rebrouté au sommet,
00:15alors il va nous faire des formes psychédéliques,
00:18mais ça ne donnera pas un arbre adulte, donc pas un arbre de future génération qui pourra grandir.
00:24Vous avez une forêt où il y a du sapin partout autour, des sapins qui ont 100-150 ans ici.
00:28Si vous revenez ici dans 150 ans, partie comme ça, il n'y aura plus de sapin.
00:33Dans une lettre à la préfecture du Haut-Rhin, les écologistes et agriculteurs demandent
00:37aux chasseurs d'exécuter 2000 cerfs d'ici le 1er février, comme leur oblige le plan de chasse.
00:43Situation insolite, de leur côté, les chasseurs refusent de tuer ces animaux.
00:47En forêt, ils croisent trop peu de cerfs pour s'autoriser un tir.
00:50Qu'il faille réguler, c'est tout à fait normal.
00:52Qu'il faille prélever, c'est tout à fait normal.
00:55Mais qu'on arrive à menacer une espèce de façon à ce qu'elle soit en phase de disparition,
01:04parce que trop prélever, trop tirer, ce n'est pas possible.
01:08Les chasseurs qui ne respectent pas les objectifs du plan de chasse
01:11encourtent une amende de 2500 euros.
01:13Contre ces minimas, une pétition a été lancée par la Fédération des chasseurs du Haut-Rhin.
01:17Elle recueille aujourd'hui plus de 24 000 signatures.