• il y a 19 heures
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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00:00Bonsoir, bonsoir à tous, merci d'être avec nous pour le Meilleur de l'Info, on est ensemble pendant une heure pour revoir les meilleures séquences de la journée.
00:07Elles ont été nombreuses, beaucoup de politiques évidemment aujourd'hui, mais il y a eu aussi beaucoup d'actualités internationales.
00:13Et pour nous, ce soir, l'image du jour, vous allez la voir, ce sont ces dizaines de cercueils déposés pas très loin de la Knesset, pas très loin du bureau de Benjamin Netanyahou,
00:24avec ces poères, ces pères qui portent le portrait de leur enfant, en particulier celui-ci s'appelle Hori Chani, il a 22 ans, et lui le 7 octobre, bien qu'il ait été assassiné,
00:38il faisait partie de l'armée, il a été assassiné au moment où les terroristes du Hamas sont arrivés.
00:43Ces pères disent aujourd'hui, ils l'ont répété toute la journée, ils disent que l'accord de Trèves qui est en train de trouver, qui va être signé, est très mauvais pour Israël
00:53et il est même dangereux pour Israël. Pour le moment, on sait qu'il y a encore des discussions, la Trèves n'est pas signée.
01:00Des discussions de dernière minute, comme le disait Vincent Hervouet dans l'heure des pros, c'était ce matin.
01:06Tout n'est pas tout à fait scellé, il est peut-être probable qu'il y ait une Trèves.
01:11On pourrait commencer toutes nos phrases comme ça, mais là c'est un sujet sérieux.
01:17– Non mais sans ironie aucune, c'est bien pour ça qu'il y a une grande différence entre une Trèves et une paix.
01:23La Trèves, elle est toujours amère, la paix c'est l'avenir qui se dégage.
01:27Là, l'avenir reste complètement brumeux, bouché.
01:30Et là, particulièrement, parce qu'il n'y a pas de perspective politique d'une part,
01:34et parce que par ailleurs, extraire les otages des tombes où ils sont enfermés, enterrés vivants depuis 15 mois,
01:47va s'avérer difficile, et que la reprise en main, le contrôle sécuritaire de la zone va être très compliqué.
01:53Ça va être vraiment très compliqué.
01:55– Alors l'accord prévoit, je vous le rappelle, 6 semaines de Trèves, environ 42 jours,
02:01et la libération de 33 otages contre 1000 prisonniers palestiniens.
02:06Côté Gaza, on attend de pouvoir reconstruire, on attend l'arrivée des matériaux, l'arrivée de l'aide humanitaire.
02:15Mais attention, ici, dit Israël, encore, et puis d'autres voies, se cachent encore des terroristes,
02:22se cachent encore des hommes en arme.
02:25La guerre n'est pas finie, la guerre n'est pas finie à Gaza.
02:28Et ce dont on parle, ce n'est qu'une trève, une parenthèse de 6 semaines.
02:32Manuel Valls, ce matin, dans la grande interview.
02:35– Toute la région, tout le Proche et le Moyen-Orient sont bouleversés par ce qui s'est passé.
02:41Mais, bien évidemment, d'autres questions vont être posées.
02:44Comment, demain, reconstruire Gaza ? Comment arriver à une paix durable ?
02:49Avec qui ? Sans aucun doute jamais avec le Hamas, avec une autorité palestinienne,
02:56qui a besoin de se régénérer.
02:58Oui, le temps de la diplomatie, de la politique, va incontestablement s'imposer.
03:04Mais la guerre contre le terrorisme, contre l'islamisme, contre les frères musulmans,
03:09cette idéologie totalitaire qui nous mène aussi la guerre partout en Europe et en Occident,
03:15cette guerre-là, elle n'est pas terminée.
03:17– Voilà, pas la fin de la guerre contre cette idéologie qu'est l'islamisme
03:22et qui veut chariariser le monde.
03:24Ne nous trompons pas sur ce qu'est le Hamas.
03:27C'est ce qu'a répété aujourd'hui, dans Midi News, le général Bertrand Cavallier.
03:32– Il faut quand même dire les choses telles qu'elles sont.
03:35Le Hamas est un mouvement islamofasciste, obscurantiste,
03:38dont la vocation même est de détruire Israël.
03:40Il n'a jamais changé d'objectif.
03:42C'est lui qui a commis cet épouvantable massacre.
03:45Israël a répliqué de façon tout à fait légitime.
03:49Mais là, le Hamas se pose un interlocuteur.
03:51Voilà un mouvement terroriste qui se pose un interlocuteur
03:53– Avec qui voulez-vous discuter ?
03:55– Une démocratie et qui va jouer sur un facteur premier
03:58dans un pays qui est quand même de culture jésus-chrétienne par essence,
04:01donc occidental, va jouer sur la sensibilité de l'opinion.
04:04Et c'est intéressant de voir comment le Hamas prend la main,
04:07d'une certaine manière, sans évoquer l'appui qu'il a
04:10d'une partie des intelligentsias en Occident.
04:12Je parle notamment de l'ultra-gauche.
04:14– Voilà, d'où la difficulté de discuter avec des gens
04:16qui sont des terroristes, qui continuent d'agir.
04:18Même aujourd'hui encore, il y a eu d'importantes opérations
04:21menées par l'armée israélienne.
04:24Et il y a eu, a indiqué l'armée, 50 cibles terroristes du Hamas
04:28qui ont été touchés.
04:29Des terroristes, donc, qui bougent encore,
04:31qui se posent aussi en égale des grandes puissances pour discuter.
04:35Comme le disait tout à l'heure Andréa Kotarek pour l'ORL,
04:39il faut maintenant taper du poing sur la table.
04:41Et c'est ce qu'a fait Donald Trump.
04:44– Quel claque ! En une rencontre, il a obtenu ce que Joe Biden
04:47n'a jamais réussi.
04:48– Oui, je pense que Donald Trump a le rapport de force en lui.
04:51C'est-à-dire qu'aujourd'hui, dans les relations internationales,
04:53si vous n'avez pas compris que le rapport de force,
04:56c'était ce qui faisait comprendre sa position à l'autre,
04:59vous n'avez rien compris.
05:00Et derrière Israël, il y a bien évidemment les États-Unis,
05:02d'un point de vue diplomatique, sur les vétos,
05:04d'un point de vue militaire, sur le matériel militaire.
05:06Je ne suis pas sûr qu'Israël puisse ouvrir 7 fronts
05:08comme c'est le cas aujourd'hui sans les États-Unis.
05:10Et là, sur la libération des otages, bien évidemment
05:12que ce sont les États-Unis qui ont dit à Israël
05:14que maintenant, il était temps de conclure un accord,
05:17quel qu'il soit et quoi qu'on en pense.
05:19Mais en tout cas, bien évidemment qu'il y a les États-Unis derrière.
05:21Et moi encore une fois, ce qui me pose problème,
05:25c'est l'absence de la France.
05:27– Alors, comment cet homme s'est fait convaincre par celui-ci
05:32qui lui a un peu tordu le bras
05:33et qui lui a envoyé un émissaire très spécial ?
05:36Explication de Gilles Kepel ce soir dans Punchline.
05:39– Cet accord, il a été dicté par l'échéance présidentielle américaine.
05:43Donald Trump a dit que l'enfer allait s'abattre
05:46s'il se trouvait avec des otages non libérés
05:51et pas d'accord de paix le 20 janvier,
05:55le jour de son inauguration, de son introduction,
05:57c'est-à-dire lundi.
05:59Et c'est pour ça qu'il a forcé la main à Netanyahou
06:02d'une façon extraordinaire.
06:03Il a envoyé son conseiller au Moyen-Orient
06:06qui est un promoteur immobilier de New York
06:09et a obligé Netanyahou à venir pendant le shabbat pour le recevoir
06:14en lui disant, en lui forçant la main.
06:17Et le fait que ce soit un entrepreneur du BTP
06:20qui soit son porte-parole,
06:22le fait qu'il utilise un langage qui n'est pas tout à fait
06:25celui de la diplomatie, visiblement,
06:27la façon dont il s'adresse au Premier ministre israélien,
06:30ça n'est pas complètement fortuit.
06:32Il y a un immense champ d'ouverture.
06:35– Chantier même.
06:37– Vous avez trouvé la formule.
06:39Pour le BTP, non seulement dans la construction de Gaza,
06:42de la Syrie, du Liban, de l'Arabie Saoudite,
06:47et donc ce sont des enjeux énormes.
06:49– Cela fait exactement 466 jours que 94 otages
06:55sont entre les mains des terroristes
06:57et parmi eux, deux franco-israéliens,
07:00Ofer Calderon, Ouad Hialloumi.
07:03La France, la diplomatie française n'a aucune nouvelle de tous les deux
07:07depuis un an, même depuis un peu plus d'un an,
07:10a confirmé Jean-Noël Barraud ce matin.
07:12– Depuis de trop nombreux mois, nous n'avons pas de nouvelles.
07:16– C'est-à-dire depuis le 7 octobre ?
07:18– Nous sommes en contact depuis le 7 octobre quasiment,
07:20sauf les témoignages de ceux qui sont revenus de l'enfer de Gaza.
07:23Nous espérons vivement qu'ils puissent nous revenir en vie
07:26et en bonne santé.
07:28– On n'a pas de certitude sur le fait qu'ils soient en vie ?
07:30– Nous n'avons pas de certitude, nous n'avons pas de nouvelles.
07:32– Et le cousin d'Ofer Calderon était sur le plateau ce matin de la matinale.
07:38Effectivement, Olivier Jaoui confirme que depuis plus de 12 mois,
07:41rien, c'est le silence absolu.
07:43Et rappelez aussi que les derniers à avoir eu des nouvelles,
07:47ce sont ses enfants, Sarr et Etan, qui ont été aussi enlevés,
07:52mais libérés lors de la dernière vague de libération.
07:55– Les seules nouvelles qu'on a pu avoir,
07:57c'est les vidéos de propagande tournées par le Hamas,
08:00sans qu'on sache quand.
08:02Ofer Calderon a été vu par ses enfants otages, mais ça fait un an,
08:06c'était en novembre 2023.
08:08Donc on ne sait pas qui est vivant et qui est mort parmi tous les otages,
08:11c'est la première incertitude.
08:13La deuxième, c'est dans quel état vont-ils rentrer ?
08:16Sans se tromper, je pense dire que des otages
08:18qui sont depuis 15 mois otages dans les tunnels à Gaza,
08:20dans des conditions épouvantables,
08:22notamment les jeunes filles,
08:24la dizaine de jeunes filles qui sont encore otages,
08:26dont on sait qu'elles sont victimes de sévices sexuels et de viols,
08:29dans quel état vont-ils entrer ?
08:31Et puis surtout, la certitude principale d'un accord sur 42 jours,
08:35ce qui sera respecté, avec des otages qui vont être libérés,
08:38je crois, 3 dimanches, puis 4 la semaine d'après, et ainsi de suite.
08:41– Alors, vous reconnaissez derrière moi la petite bouille de Kfir Bibas,
08:46il a été enlevé, tout bébé, il va avoir, samedi, il aura 2 ans exactement,
08:51ça sera son anniversaire, il a passé l'essentiel de sa vie
08:54en captivité entre les mains des terroristes.
08:58On l'avait annoncé mort, on le dit désormais vivant,
09:03et bien ça, ça fait partie de la torture psychologique
09:06des preneurs d'otages, des terroristes,
09:08c'est ce que disait également Olivier Jaoui ce matin.
09:11– Parmi les otages, il y aurait, ça fait partie aussi de cette incertitude,
09:15et quelque part, je pense, de la torture psychologique des criminels du Hamas,
09:19les enfants Bibas, Kfir Bibas, qui est un symbole,
09:23il aura 2 ans samedi, il aura passé, s'il est encore vivant,
09:26les deux tiers de sa vie, otage, et son frère à 5 ans,
09:29ils avaient été annoncés comme morts par le Hamas et le FPLP il y a quelques mois,
09:33et maintenant, dans une liste qui avait circulé la semaine dernière,
09:37et dans ce que laisserait entendre le Hamas, ils seraient vivants,
09:40c'est terrible, dans quel état se trouvent ces enfants
09:44qui sont enfermés dans des tunnels sans doute depuis 15 mois ?
09:47Les enfants ont raconté, et les otages qui avaient été libérés
09:50dans la première et quasiment l'unique vague de libération d'otages
09:53en novembre 2023, les privations, les tortures psychologiques,
09:57l'absence de nourriture, la solitude, le bruit, le noir,
10:0152 jours, 52 nuits dans les tunnels, là on parle de 15 mois.
10:05Dans l'accord, on le rappelle, 33 otages vont être libérés,
10:09mais ça va se faire au compte-gouttes, 3 par jour, pas plus en tout cas,
10:14et puis en échange, on va libérer les Palestiniens,
10:17Israël va libérer les Palestiniens, et certains ont du sang sur les mains,
10:21ils sont connus, ce sont des terroristes.
10:23Malgré ce ratio qui est tellement déséquilibré,
10:27l'avocate Muriel Wagnin-Melki, qui est également la présidente de l'OGE,
10:33l'organisation juive européenne, a expliqué
10:35pourquoi Israël avait accepté cet accord.
10:39La vie dans le peuple juif est quelque chose que l'on met tout en haut de l'échelle,
10:43il n'y a rien de plus important qu'une vie,
10:46et c'est ce qui permet de comprendre aussi
10:49que l'Israël est prêt à prendre le risque de libérer des terroristes,
10:52et pas n'importe lesquels, pour sauver ne serait-ce qu'une seule vie.
10:56Tout en demandant un droit de veto sur certains noms de terroristes palestiniens.
11:01Dont on ne sait pas grand-chose, alors on échange aujourd'hui,
11:05on ne sait pas véritablement, et on n'aura jamais de toute manière,
11:08je pense, peut-être dans quelques années,
11:11les dessous de ces négociations et les dessous de ces accords.
11:14La seule chose qui est établie pour l'instant
11:18sur lesquelles on a une communication certaine,
11:21c'est ce prorata au niveau des vies échangées d'un côté des terroristes
11:26et de l'autre côté des civils totalement innocents israéliens.
11:30On en a évidemment beaucoup parlé, mais ça continue à faire la polémique.
11:35Ce message d'Emmanuel Macron après 15 mois de calvaire injustifiable,
11:39soulagement immense pour les Gazaouis, espoir pour les otages.
11:45Vincent Hervouët, ce matin, a commenté ce tweet dans l'heure des promes.
11:49Après 15 mois de calvaire injustifiable...
11:52Non, il y a une forme de calvaire injustifiable, c'est celui des Gazaouis
11:54ou c'est celui des familles des otages ?
11:56Dans l'expression qui en est faite, ce n'est pas vraiment un renvoi de dos à dos.
12:01Le calvaire injustifiable, ça...
12:04On a l'impression que le calvaire injustifié...
12:07Soulagement pour les Gazaouis.
12:09Évidemment, il y a de quoi profondément heurter.
12:11Il y a eu effectivement un calvaire pour les Gazaouis.
12:13On peut faire de la sémantique, même de la casuistique pendant des heures.
12:17Oui, mais c'est important.
12:18La réalité profonde, c'est qu'au moment de prononcer
12:21on n'y est pour rien dans cet accord,
12:23on n'a eu aucune influence dans ce qui s'est passé.
12:28Alors qu'il y a des otages français, je vous le rappelle quand même.
12:31Donc, le président émet des considérations d'ordre général,
12:36une sorte de vœu pieux, on doit, etc.
12:39Et ils réussissent à les liser, à le formuler de telle manière
12:42que ça heurte tous ceux qui lisent ce communiqué.
12:45C'est quand même... Pardon, mais ce n'est pas brillant.
12:48Sans dédier le président ni le critiquer,
12:51Manuel Valls a dit très clairement ce matin dans la grande interview de Sonam Abouk
12:56qui étaient les responsables de ces 15 mois de calvaire injustifiable.
13:01La responsabilité de cette guerre,
13:04avec ses morts, ses victimes, ses souffrances,
13:08elle incombe d'abord et avant tout au Hamas.
13:11Si le Hamas n'avait pas attaqué Israël, il n'y aurait pas eu cette guerre.
13:15Si le Hamas avait tout de suite délivré et rendu les otages,
13:20la paix ou le cessez-le-feu se serait imposée.
13:24Donc, c'est le Hamas qui porte cette responsabilité.
13:28Oui, les Gazaouis ont beaucoup souffert.
13:30Ils souffrent évidemment encore puisqu'ils sont sous la férule du Hamas.
13:34Je rappelle en permanence, notamment à ceux qui défendent la cause du Hamas,
13:39que là-bas, les femmes sont cachées,
13:41que les homosexuels sont pourchassés et massacrés,
13:44qu'il n'y a pas de démocratie.
13:46Donc oui, il y a eu un calvaire, une souffrance des Gazaouis,
13:49mais il y a aussi la souffrance des otages, de leur famille et d'Israël
13:54qui a été violemment attaqué il y a plus d'un an.
13:57Je note que vous n'avez pas repris le mot « injustifiable ».
14:01Je vais vous montrer enfin, pour conclure sur ce chapitre, cette photo.
14:05C'est tiré d'une vidéo qui a été diffusée par l'armée israélienne.
14:09Et cet homme, c'est Mohamed Sinouar.
14:12C'est le nouvel homme fort du Hamas.
14:15C'est le frère de Yair Sinouar qui a été éliminé par l'armée israélienne.
14:19C'est une des rares images que l'on ait de lui.
14:22C'est lui qui dirige le Hamas.
14:24C'est lui qui continue de diriger ce qui reste des terroristes.
14:27C'est lui qui tire les ficelles pour discuter des accords, de la trêve, etc.
14:34Pourquoi donner du crédit à ces terroristes ?
14:37C'est ce que se demandait ce matin Elie Chouraki.
14:40On est là dans une situation particulière parce que le Hamas est à la gorge.
14:44Ils sont à l'agonie.
14:46Ils sont maintenant dirigés par des gens qui sont devenus complètement fous.
14:50Sinouar, le frère Mohamed Sinouar, le frère de son frère,
14:55malheureusement connu, est un dingue.
14:58C'est un type qui est complètement malade.
15:01Nous, on a des gens ici chez nous qui trouvent des excuses à ces gens-là.
15:04Je pense qu'il faut remettre les choses en place.
15:09On a affaire à des fous, des psychopathes qui savent très bien
15:13comment utiliser l'arme du vice, du mensonge, de la perversité,
15:19comment manipuler des gens qui aiment la vie au contraire d'eux qui aiment la mort,
15:26comment jouer avec l'affect des familles qui attendent leurs enfants.
15:33Ils savent très bien qu'à ce moment-là, ils peuvent obtenir des choses en plus.
15:39On va parler de politique à présent, ce qui a beaucoup occupé les plateaux
15:44et les commentaires sur ces news, et de François Bayrou.
15:47François Bayrou qui a survécu à la censure, on va y revenir, censure évitée grâce au PS,
15:52qui est ce soir banni de la NFP.
15:55Mais à quoi tient le génie de François Bayrou lorsqu'il prend la parole ?
16:00Peut-être à ses formules, son langage qui parfois est proche de l'incompréhensible, il faut bien le dire.
16:08Il est peut-être probable qu'il se produise une situation
16:13dans laquelle des marges de progression, de mouvements, de changements, d'adaptations
16:19auront été identifiés sans qu'il y ait un accord général.
16:23Il n'y a rien de plus simple, de plus clair et de plus franc.
16:27Formidable phrase, il est peut-être probable.
16:29C'est un nom, en rhétorique ça ?
16:31C'est un oxymore, c'est deux mots qui vont pas ensemble, c'est ça, un oxymore.
16:35C'est redondant, pardonnez-moi, c'est redondant et...
16:40Vous avez parlé de la quatrième, c'est du Edgar Ford, parfait.
16:44L'immobilisme est en marche.
16:46Ça n'est pas oxymorique.
16:48Le peut-être accentue la probabilité.
16:51Il est peut-être probable.
16:54En tout cas, il est peut-être probable ce soir que le divorce entre le PS et la NFP soit prononcé.
17:01Peut-être probable, tout est dans le message en tout cas de Jean-Luc Mélenchon posté sur le réseau X.
17:06Le PS fracture le NFP mais il capitule seul.
17:10Les trois autres groupes voltent la censure.
17:12Nous continuons le combat.
17:14Et c'est ce ton qu'il a employé devant ses troupes ce soir dans une vidéo qui a été diffusée.
17:21Mélenchon menace tous ceux qui ne sont pas de son avis.
17:24Je ne menace pas, je promets.
17:31Et je ne le fais pas parce qu'on n'est pas de mon avis.
17:35Je le fais parce que nous avons signé un accord.
17:39Nous avons signé un programme.
17:41Et que nous demandons juste une chose, le respect de la parole donnée.
17:44Si vous ne voulez pas signer le programme, dites-le, vous ne le signez pas.
17:47Si vous ne voulez pas être élu du Nouveau Front Populaire parce qu'il y a dedans ce malpoli de Bonpart,
17:54il y a aussi Sébastien, d'accord, de l'Augus, il y a l'autre qui joue au foot, machin...
17:59Vous le dites.
18:01Vous le dites, ce n'est pas un problème.
18:04Mais vous ne venez pas.
18:07Nous voulons maintenant avoir la garantie que tout le monde votera la censure.
18:12Qui ne vote pas la censure du budget, cesse d'être dans l'opposition.
18:16Voilà, alors c'est comme dans les ménages en quelque sorte.
18:19Vous avez deux partenaires, puis le deuxième va voir un troisième.
18:23En l'occurrence, le PS est allé voir François Bayrou.
18:25Mais Jean-Luc Mélenchon a sans doute des bonnes raisons d'être en colère.
18:28Éric Reuvel.
18:30Mélenchon est en colère.
18:31Mais je vais vous dire, moi je trouve qu'il a raison d'être en colère.
18:34Les socialistes ne manquent pas d'air.
18:36Ils signent un programme électoral.
18:38Ils signent un programme électoral pour gagner des...
18:41Attendez, je termine.
18:42Vous êtes prêts à faire les gardiens de leur truc ?
18:45C'est ça qui explique Éric Reuvel.
18:49C'est ça qui explique aussi que les gens regardent la politique de loin.
18:53Ils signent un programme électoral, les socialistes, aux élections législatives,
18:57dont l'axe principal est l'abrogation de la réforme des retraites.
19:01C'est une connerie.
19:03On a besoin de réformer le système par répartition.
19:06Mais ils signent ce document.
19:08C'est leur programme.
19:10Ils l'ont signé.
19:11Ils lirent là-dessus.
19:12Et là, ils taillent la route.
19:14Trahison au début d'émancipation, pour échapper, si l'on veut, à une emprise.
19:21C'est comme, encore une fois, dans un couple, une relation toxique.
19:24Je vous rappelle le résultat du vote.
19:27Ce soir, 288, c'était ce qu'il fallait atteindre pour la majorité.
19:31Il y a eu 131 députés qui ont voté pour.
19:34Et seulement 8 des 88 députés socialistes qui ont voté la censure.
19:40Il y a 80 socialistes qui ont voté contre la censure.
19:43Dans les réactions, d'abord, chez LFI, il y a eu la consternation.
19:49Éric Coquerel.
19:51C'est clair qu'il y a eu une rupture.
19:55Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, le Parti socialiste a pris une forte responsabilité, énorme,
19:59notamment devant nos électeurs, qui rappellent, j'allais dire, les pires moments du Parti socialiste.
20:04Oui, il y a une amertume, c'est vrai.
20:06Moi, je n'attendais pas ça, très sincèrement.
20:08Alors, après l'amertume, la révolte.
20:11Martine Panot, cet après-midi.
20:13Cette motion de censure tient lieu de clarification.
20:16Ceux qui ont voté la motion de censure, c'est-à-dire les communistes, les écologistes,
20:20les insoumis ensemble, et je veux saluer les quelques socialistes qui ont eux aussi voté cette censure,
20:25se retrouvent aujourd'hui comme seule opposition, mais aussi comme seule alternative au macronisme.
20:30Ils sauvent, et nous sauvons aujourd'hui, le nouveau Front populaire.
20:34Enfin, après l'amertume et la révolte, la dénonciation.
20:38C'était dans le message posté ce soir par Thomas Porte chez LFI.
20:44Voici les noms et les prénoms de celles et ceux qui ont ce soir sauvé le duo Bayron-Macron.
20:49On leur met en quelque sorte une étiquette, voire une cible dans le dos, en tout cas sur les réseaux sociaux.
20:56Tout le monde y a accès.
20:58Mais c'est une vieille habitude de faire des listes, disait Amine El Khatmi dans 100% politique.
21:04Je vous rappelle qu'ils ont fait dans le sillage de leur grand chef une liste de journalistes et d'acteurs du débat public
21:13qu'ils ont appelés prudemment sionistes pour ne pas écrire juif.
21:17Mais la réalité, c'est qu'il n'y avait là quasiment que des juifs qui étaient accusés,
21:21évidemment selon la formule consacrée, d'être des soutiens du génocide à Gaza.
21:27Donc, ce sont des gens qui sont habitués à faire des listes.
21:32François Bayron, cet après-midi, devant un hémicycle qui n'était pas très, très plein.
21:37François Bayron, il avait une carapace.
21:39Il a bien fait de la sortir, en tout cas, parce qu'il a été la cible de LFI.
21:44LFI qui a ciblé François Bayron, mais aussi le PS.
21:48On va écouter Manuel Bompard.
21:50Monsieur le Premier ministre, il paraît que vous vous êtes imposé au président de la République
21:55en le menaçant s'il refusait d'accéder à votre nomination.
22:00On peut donc dire que votre mandat est marqué par le saut du chantage.
22:04Vous êtes en CDD. Vous tomberez aujourd'hui ou dans quelques jours.
22:09Les raisons de vous censurer aujourd'hui sont nombreuses.
22:13Mais certains dans cet hémicycle, élus pourtant pour en finir avec le macronisme,
22:19s'apprêtent aujourd'hui à sauver votre gouvernement
22:22et à servir de béquille à la continuité de sa politique.
22:26Quelle irresponsabilité !
22:28Alors, on va écouter la réponse d'Olivier Faure, également cet après-midi dans l'hémicycle.
22:34Nous n'avons pas la négociation honteuse.
22:37Mais si vous pensez que ce que je dis là n'a aucun intérêt pour les Français,
22:41qu'ils ne sont pas heureux de voir une gauche qui propose,
22:44une gauche qui avance, une gauche qui fait céder le gouvernement,
22:47alors dites-le !
22:49Donc, pour se résumer, la méthode Bayrou, elle a fonctionné, elle a marché.
22:53Elle est un peu différente de la méthode Barnier.
22:55C'est ce qu'expliquait Gautier Lebret tout à l'heure.
22:58Michel Barnier tombe parce qu'il ne cède pas sur un dernier point,
23:02c'est la revalorisation à 100% de l'inflation sur les retraites.
23:06Revalorisation qui se fait automatiquement puisqu'il est censuré.
23:09Mais il ne veut pas céder.
23:10Alors que même à l'Elysée, on lui dit, cédez sur ce dernier point
23:13lors de votre discours avant la motion de censure pour ne pas tomber.
23:16Et François Bayrou, c'est la grande différence, il cède sur tout.
23:20Il cède sur les 4000 postes supprimés à l'éducation nationale.
23:23Ils ne seront plus supprimés.
23:24Il cède sur les jours de carence supplémentaires pour les fonctionnaires.
23:27Il n'y aura pas de jours de carence supplémentaires.
23:29Les retraites au début, il dit, s'il n'y a pas d'accord au conclave,
23:32on reprend le texte d'Elisabeth Borne.
23:34Là, il dit, non, finalement, on gardera tous les points d'accord au conclave.
23:37On les mettra dans un projet de loi sachant pertinemment
23:39que ça a peu de chances d'être voté à l'Assemblée nationale.
23:42Donc, on voit qu'on a quand même deux méthodes bien différentes.
23:44Michel Barnier, au bout d'un moment, il s'est dit, tant pis, je vais être censuré, je pars.
23:47Mais je ne céderai pas une nouvelle fois au Rassemblement national.
23:50François Bayrou, c'est, il faut rester coûte que coûte.
23:52En tout cas, LFI continue de mettre la pression sur le PS et sur François Bayrou.
23:57Il y a eu un chahut terrible quand François Bayrou a pris la parole cet après-midi
24:01au point qu'il a dû répondre, en tout cas, il a essayé de répondre directement à un député.
24:06Il y a eu un incident. Il y a Elbron-Pivet qui est intervenu.
24:10Je voulais qu'on regarde à nouveau cette séquence.
24:12Les bancs que vous appelez à vous soutenir sont totalement vides.
24:17Vous êtes dans une situation où vous voulez choisir la guerre intestine au sein de notre pays.
24:29Vous voulez que l'affrontement soit la loi, que l'affrontement soit la loi
24:42et vous voulez que la conflictualisation comme...
24:48Excusez-moi, Monsieur le Premier ministre.
24:50Ceci ne doit pas être un dialogue.
24:52Je demande aux députés de la France insoumise de bien vouloir se taire et d'écouter Monsieur le Premier ministre
24:58qui va faire son intervention et nous reprendrons le cours de nos travaux.
25:02Mais on n'est pas dans un débat.
25:04On est dans un examen tel qu'il est prévu par nos textes.
25:08Seul le Premier ministre a la parole. Seul le Premier ministre a la parole.
25:13Monsieur le Premier ministre, allez-y.
25:15Je vous remercie de vous taire, s'il vous plaît.
25:17Allez-y, Monsieur le Premier ministre.
25:23Parfois, la politique est un combat de chiffonier.
25:26On ne se respecte pas.
25:27On a entendu François Rebsamen, ministre socialiste de François Bayrou,
25:31dire qu'il ne respectait pas l'ORN.
25:33C'est un climat général et c'est ce que disaient ce soir sur le plateau
25:36à la fois Prisca Teveneau et Sébastien Chenu.
25:39Pourquoi est-ce que la confrontation des idées devrait empêcher le respect,
25:46devrait nourrir une certaine forme de mépris ?
25:49Moi, je ne méprise personne.
25:50Je respecte l'ensemble de mes adversaires politiques.
25:53Je pense que c'est aussi presque générationnel.
25:55C'est vraiment un vieux socialiste à l'ancienne, années 80, totalement ringard.
25:59Il lui manquait le petit badge SOS racisme pour dire…
26:02Non, mais je veux dire, il est vraiment daté, quoi, Rebsamen.
26:05Il n'a quand même pas fait grand-chose de sa vie politique pour donner des leçons.
26:08Et comme je lui ai dit, je pense qu'il y a plus de Français
26:11qui méprisent le parcours et les trahisons de François Rebsamen
26:13que le parcours des élus du Rassemblement national.
26:15Non, mais je pense qu'on porte une responsabilité en tant que politique aussi,
26:18où on voit qu'il y a quand même une violence qui augmente,
26:21qui est très, très jeune, qui se désinhibe complètement,
26:23que ce soit sur les réseaux sociaux ou même dans la vie quotidienne.
26:25Et j'en ai été victime l'été dernier en pleine campagne.
26:28Et je pense qu'en tant que politique, on a cette responsabilité
26:31de ne pas confondre le débat démocratique et le combat de chiffonnier
26:34qu'il peut avoir en permanence et qui, en fait, peut peut-être faire
26:37l'objet d'un jeu politique médiatique, notamment pour la France insoumise, c'est vrai,
26:41mais qui a des conséquences directes dans le quotidien des uns et des autres.
26:47Bon, voilà, on se retrouve dans un instant pour la suite du Meilleur de l'Info.
26:49Encore d'autres séquences à vous montrer qui ont marqué la journée.
26:52À tout de suite.
26:58Sur CNews aujourd'hui, vous avez pu suivre les moments les plus importants
27:02de la baisse en hommage à Jean-Marie Le Pen.
27:06Aujourd'hui, elle s'est déroulée à Paris et elle a été commentée
27:10à la fois par Jean-Marc Morandini et par nos envoyés spéciaux, dont Thomas Bonnet.
27:15Avec les images qui nous arrivent en direct,
27:19on est en direct à l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce dans le cinquième arrondissement.
27:24Et vous voyez qu'il y a du monde, il y a même beaucoup de monde devant cette église.
27:30Et c'est la famille qui arrive, sans doute Marine Le Pen, exactement, qu'on est en train de voir.
27:38C'est assez difficile de voir toutes les personnalités politiques,
27:41essentiellement des membres du Rassemblement national,
27:44des membres de Reconquête avec Éric Zemmour.
27:46Éric Ciotti était également présent.
27:48Ce qui m'a marqué, c'est qu'il y avait notamment des jeunes qui étaient présents pour cette messe.
27:58Je suis triste d'être là.
28:01Oui, monsieur Le Pen, vous étiez une forte tête.
28:07Vous avez une mauvaise réputation.
28:11Mais vous avez aussi une âme de mousquetaire.
28:17La famille Le Pen qui sort à l'instant de cette église du Val-de-Grâce
28:23sous les applaudissements de la foule rassemblée à l'extérieur.
28:28Il y a un mot quand même sur les conditions autour de cette messe.
28:31Le périmètre de sécurité très important mis en place par la préfecture pour empêcher tout débordement.
28:37Ça a été le cas. Il n'y a pas eu, à ma connaissance, de mouvement de contestation.
28:42Il y a eu en revanche l'arrivée de Dieu donné qui a été retenue en dehors du périmètre de sécurité.
28:49Sa présence n'était pas souhaitée par les organisateurs.
28:52Mais c'était véritablement le seul fait qu'on puisse relever lors de cette messe
28:56qui s'est déroulée dans un silence, comme vous pouvez l'imaginer, de recueillement.
29:00À l'intérieur de cette église, plusieurs personnalités ont pris la parole.
29:05Et la famille, surtout Marie-Caroline Le Pen.
29:08Je vous propose d'écouter.
29:11Il n'était pas un papa poule. Ce n'était pas vraiment la tradition dans les familles de marins.
29:16Mais il a toujours été là, pour nous ces filles, dans les coups durs de la vie, de manière indéfectible.
29:24Et puis autre prise de parole, celle de Marion Maréchal qui a rendu hommage à son grand-père en citant Edmond Rostand.
29:31Tu vois tous ces médiocres et ces infâmes danser sur ta tombe et tu t'en amuses, c'est certain.
29:37Je sais que de là où tu leur réponds, telle Cyrano de Bergerac, dans une ultime bravade.
29:42Oui, vous m'arrachez tout, le laurier et la rose, à éracher.
29:46Il y a malgré vous quelque chose que j'emporte.
29:48Et ce soir, quand j'entrerai chez Dieu, mon salut ballera largement le seuil bleu.
29:53Quelque chose que sans un pli, sans une tâche, j'emporte malgré vous.
29:58Et c'est mon panache.
30:00Cher Jean-Marie, pour ton dernier voyage, bon vent et bonne mer.
30:06Thaumel Bonnet le disait tout à l'heure, parmi les personnalités qui étaient là,
30:09Eric Zemmour, Eric Ciotti et Philippe Devilliers qui ont assisté à cette messe.
30:14Il y avait beaucoup de policiers également parce qu'on craignait des débordements.
30:17Surtout, on avait en tête ce qui s'est passé Place de la République
30:19avec tous ces gens qui sont venus pour danser, en quelque sorte, sur le cadavre de Jean-Marie Le Pen.
30:26En tout cas, célébrer sa disparition.
30:29On va écouter Andrea Cotarac qui était chez Jean-Marc Mordini ce matin.
30:33Heureusement que ça se passe bien.
30:35Parce qu'objectivement, on n'a rien épargné à Marine Le Pen.
30:38On lui a reproché les propos de son père.
30:41Puis, on l'a photographiée dans un avion en train de pleurer juste la mort de son père.
30:46Puis, à la Trinité, alors qu'elle avait demandé à ce que ce soit un enterrement intime,
30:51on a vu qu'une journaliste du Monde, qui a d'ailleurs été critiquée par ses confrères,
30:55a voulu s'intégrer et rentrer dans l'église de manière déguisée ou je ne sais quoi.
31:00On ne lui épargne rien.
31:01Là, pour le coup, c'est public.
31:02Elle a dit que tout le monde était le bienvenu.
31:05Jordan Bardelat, évidemment, a assisté à cet hommage.
31:08Il était ce soir sur CNews et il en a dit quelques mots.
31:11Jean-Marie Le Pen a été un visionnaire.
31:14Il a été un lanceur d'alerte sur la question de ce péril existentiel
31:19qui bouscule aujourd'hui notre identité,
31:22qui menace aujourd'hui ce que nous sommes et ce que sera demain le peuple français,
31:25à savoir la question centrale de l'immigration, Jean-Marie Le Pen.
31:30Il faut le dire clairement, il a dit un certain nombre de vérités
31:34et il a vu beaucoup de ces dangers et de ces périls avant toute la classe politique.
31:39La présence de Jordan Bardelat ce soir chez Christine Kelly, c'était un événement,
31:44un long entretien, plutôt un long dialogue d'ailleurs,
31:47qui a duré quasiment une heure où Jordan Bardelat a eu le temps d'expliquer son parcours
31:52et est revenu sur sa vision et sur beaucoup de détails.
31:57Il a cité également beaucoup d'auteurs.
32:00C'est un moment où il a pris beaucoup de temps.
32:02On va revenir peut-être sur deux déclarations qui sont un peu plus politiques,
32:05sur la laïcité et sur le voile.
32:08Le voile, Jordan Bardelat est contre partout.
32:11Je souhaite que le voile soit interdit.
32:15L'école, c'est le cas depuis 2004.
32:18Je souhaite que le voile soit interdit à l'université
32:21et je souhaite qu'il soit interdit dans les mairies et notamment dans les sorties scolaires.
32:26Et quand Bruno Rotailleau, c'est une conviction personnelle
32:29qui manifestement n'est pas populaire au sein de ce gouvernement,
32:32dit qu'il faut interdire le voile pour les assistantes dans les sorties scolaires,
32:36il a entièrement raison.
32:38Jordan Bardelat qui a également demandé à ce que l'on ferme
32:41les 500 mosquées radicalisées qui sont en France.
32:45Ce qui me choque, c'est qu'on est plus faible à l'égard de l'islamisme
32:48que certains pays musulmans eux-mêmes.
32:51Je parle avec beaucoup de diplomates, de responsables politiques
32:55de pays du Golfe, de pays du Maghreb, mais ils se marrent.
32:59Ils se marrent.
33:01Ils disent que nous sommes bien faibles avec des gens qui, eux,
33:04se font triquer dans les pays, précisément lorsqu'il y a des attentats
33:08en Tunisie, en Égypte.
33:10On ferme immédiatement les mosquées radicales et on expulse du territoire
33:13des gens qui prêchent la haine et, accessoirement,
33:15on met les freins musulmans sur la liste des organisations terroristes.
33:18Mais quand vous avez une partie de la classe politique qui est à plat ventre
33:20devant le Hamas et qui a du mal à condamner les atrocités du Hamas
33:24le 7 octobre 2023 en Israël, alors effectivement, c'est très compliqué.
33:28Nous, nous avons cette volonté.
33:30Ça ne sera pas simple, mais qui d'autre que nous pourrait le faire ?
33:33Qu'en ont pensé nos éditorialistes ?
33:35Philippe Bilger a parlé de l'apparence de Jordan Bardella,
33:39de son calme et de sa crédibilité.
33:42Il n'est pas fulgurant d'originalité.
33:45Franchement, c'est un homme qui échappe à tous les problèmes
33:48qu'on demande à un politique.
33:50Je l'ai écouté durant 20 minutes.
33:52J'ai été frappé en dehors de l'apparence physique
33:57qui est destinée à lui donner une maturité
34:01que son jeune âge pourrait lui enlever.
34:04Il a voulu faire surgir un caractère de plus grand sérieux,
34:11avec des références culturelles,
34:14avec plus de maturité, donc moins de juvénilité.
34:20Philippe Bilger, ça ne lui a pas échappé, ce nouveau look de Jordan Bardella.
34:24La barbe, évidemment, élément qui vieillit, nouveau look,
34:27qui n'a pas échappé non plus à Christine Kelly.
34:30Je ne peux pas refermer l'émission sans vous poser une petite question subsidiaire,
34:34j'espère que personne ne m'écoute, sur votre barbichette.
34:37Virilité, légitimité, maturité ?
34:42Je laisse cette appréciation à vos téléspectateurs.
34:46Je ne sais pas si je vais la garder encore, ce n'est pas encore tranché.
34:52Je laisse le débat vivre.
34:57Parmi les petites phrases de la journée mises sur le plateau de Seigneur,
35:01celle de Sébastien Chenu qui a envoyé une pique à François Bayreau.
35:05Plutôt, ce n'était pas sur le plateau, c'était cet après-midi à l'Assemblée.
35:10Il a envoyé une pique à François Bayreau à propos d'une vieille interview
35:14dans laquelle François Bayreau disait qu'il avait une ressemblance avec Richard Gire.
35:18Il a été interrogé là-dessus par Gauthier Lebrecht,
35:21évidemment, puisqu'il était ce soir sur le plateau.
35:24Vous n'êtes pas, Monsieur le Premier ministre, le chef d'une majorité,
35:26elle n'existe pas.
35:28Vous êtes le subalterne d'un système qui se délite sous nos yeux,
35:32plus proche de la girouette que de Richard Gire.
35:35Le Premier ministre s'était vanté
35:37que les gens lui trouvaient un art de ressemblance avec Richard Gire.
35:41Ça m'avait quand même interpellé,
35:43parce que je n'avais pas vu François Bayreau depuis longtemps.
35:45Vous me direz que je n'ai pas vu Richard Gire depuis longtemps non plus.
35:47Parce que vous m'agacez, vous prenez les choses par le petit bout de la lorgnette.
35:49J'ai fait un discours dans lequel je cite Bernard Nose,
35:52dans lequel je cite Philippe Séguin,
35:53et vous prenez probablement la chose la moins pertinente que j'ai pu dire.
35:57Non, non, c'est une attaque à l'envers du Premier ministre.
35:59C'est une attaque qui a fait parler Sébastien Chenu.
36:00J'ai fait des attaques qui avaient un peu plus d'intérêt.
36:02Vraiment, vous regardez toujours les choses par le petit bout de la lorgnette.
36:04C'est bien.
36:05C'est un plaisir.
36:06Ce n'est pas la grande classe.
36:08Il ne fallait pas le dire.
36:10Je rêve.
36:11J'ai équilibré avec quelque chose d'un peu plus léger.
36:14Sébastien Chenu, ce n'est pas la grande classe.
36:17Il y a une demi-heure, vous proposez d'enlever votre costume
36:19et d'arrêter Tortue nue à la soirée de la Crédale.
36:21Ça, c'est la classe.
36:23Ça véhicule quelque chose.
36:25Bien sûr.
36:27Il est important de sourire.
36:29Il est important de sourire.
36:31Gauthier a raison.
36:33Quand les détenus font la loi, c'est le livre de Pierre Botton,
36:36ancien homme d'affaires et ancien tollard également.
36:39Il était ce matin sur le plateau de Pascal Praud
36:41et il a un discours très cash,
36:43très cash notamment vis-à-vis de ces jeunes qu'il a rencontrés
36:46en prison et qu'il a su cerner.
36:48Écoutez.
36:49Si on regarde la prison avec notre regard à nous,
36:53on ne peut pas la comprendre, Pascal.
36:55Ce sont des jeunes qui, à 10 ans, gardaient un point de deal.
36:59À 14 ans, on leur donnait une arme pour protéger ce point de deal.
37:03Et à 16 ans, ils avaient un point de deal.
37:06Moi, quand je les ai côtoyés, ce que je raconte dans le livre,
37:09leur vie n'a pas de prix.
37:12Elle n'a pas de prix.
37:13Ils savent pratiquement.
37:15Souvent, je disais cette phrase,
37:16mais tu sais comment ça va se terminer quand même ?
37:18Il me dit oui, je sais.
37:20Comment ?
37:22Je vais mourir.
37:23Oui, alors c'est des phrases.
37:24Non, non, non, non, c'est pas des phrases.
37:26Non, non, non, non, Pascal.
37:27Non, non, non.
37:28Non, vous ne pouvez pas me dire ça.
37:29Je les ai côtoyés, les gars.
37:30Oui.
37:31Non, non, non, pas du tout.
37:32Autre extrait sur la corruption et sur la pression exercée
37:36sur les fonctionnaires.
37:37Et son exemple, évidemment, est très, très frappant.
37:40Les surveillants sont totalement lâchés.
37:42Leur parole n'est pas libre.
37:44Ils ne peuvent pas dire ce qu'ils voient.
37:46Ils sont menacés.
37:47Et Pascal, moi, j'ai vécu la menace.
37:50Quand vous êtes menacé, vous êtes seul.
37:53Vous êtes seul.
37:55Il ne faut pas céder, mais vous êtes seul.
37:57Il y a une part de corruption chez le personnel pénitentiaire ?
38:01Alors bien sûr qu'il y a une part de corruption.
38:03Mais bien sûr.
38:04Mais Pascal, je veux juste vous poser une question.
38:07On menace, vous avez quatre filles, je crois.
38:10On menace deux de vos filles, tout le temps, pendant 15 jours.
38:13Non, mais vous avez raison.
38:15Vous cédez ou vous ne cédez pas ?
38:16Mais vous avez 30 ans, vous avez raison.
38:17C'est tout.
38:18C'est tout.
38:19Je ne vais jamais jeter l'eau propre sur des gens qui cèdent.
38:21Mais vous avez parfaitement raison.
38:22Je ne vais pas.
38:23Parce que c'est ce qui se passe, malheureusement.
38:26Le Puy du Fou exclut du Passe Culture.
38:29Ça, ça fait un sacré débat, une sacrée polémique.
38:31Le Puy du Fou, ce sont quasiment 3 millions de visiteurs,
38:34des dizaines d'attractions, des spectacles.
38:36Il y a 2500 talents et comédiens qui travaillent dans ce parc.
38:40Et vous le savez, le dernier spectacle sur le cinéma
38:43a été couronné de l'équivalent de l'Oscar de la Création.
38:46D'ailleurs, c'est un parc privé qui ne touche pas un euro de l'État.
38:49Mais voilà, il y a le nom de deux villiers qui flottent au-dessus de ce parc
38:54et de ce Puy du Fou.
38:55Et c'est une députée plutôt erraine qui a levé le lièvre à Anne Cicard.
39:01Oui, tenez-vous bien, chers collègues, le Puy du Fou,
39:03pourtant sacré meilleur spectacle au monde,
39:06a été écarté du Passe Culture alors qu'il avait déposé une demande
39:09au titre du spectacle vivant.
39:11Pourquoi une telle éviction, monsieur Cavallier ?
39:14Et il n'est pas le seul.
39:15C'est le cas aussi de la Cité de l'Histoire,
39:17écartée de l'offre collective du Passe Culture
39:20alors qu'elle a émerveillé près de 90 000 jeunes écoliers.
39:23Pour répondre à cette question,
39:25Pascal Praud et ses invités étaient plutôt clairs.
39:27Enfin, en tout cas, avaient plutôt une idée claire.
39:30Bien sûr, uniquement parce que c'est Philippe de Villiers.
39:33Donc, il fallait l'exclure.
39:35Voilà une agence à supprimer.
39:36Ça, c'est le politiquement correct.
39:37C'est-à-dire qu'il y a la bonne culture, la mauvaise culture
39:40et le Puy du Fou, il faut l'éclater.
39:42La culture de droite, surtout.
39:44Le Puy du Fou, il a le tort d'être dans la même culture de droite.
39:47Non mais si, mais c'est incarné par Philippe de Villiers
39:50et donc c'est la droite.
39:52Donc la gauche...
39:54C'est une évidence.
39:55Le Puy du Fou n'a pas été fondé par des gens de gauche.
39:58Il ne participe pas de ce petit monde émerveillé par soi.
40:03C'est extravagant qu'il soit exclu,
40:05qu'on préfère acheter des mangas
40:07plutôt que de financer la visite du Puy du Fou.
40:11Nicolas De Villiers, qui est le directeur du Puy du Fou,
40:14a convenu que les spectacles qui n'avaient pas le droit au passe-culture
40:18avaient plus ou moins quand même des points communs.
40:20Il était ce soir dans 100% politique.
40:24Quand il fait des liens, par exemple, il y a un spectacle
40:26qui s'appelle Bernard de Soubirous
40:28qui n'a pas le droit non plus au passe-culture.
40:31Est-ce qu'il y aurait des choix idéologiques ?
40:34Écoutez...
40:35C'est difficile de savoir, en effet,
40:37s'il y a une motivation qui est idéologique.
40:39Quand il n'y a pas de motivation,
40:41on est en droit de se poser la question, en effet,
40:43et peut-être qu'on devient un peu paranoïaque.
40:45Mais c'est vrai qu'il y a une sorte de fil rouge
40:49entre les différents sites qui se sont vus refuser le passe-culture.
40:53On retrouve aussi la Cité de l'Histoire,
40:55on retrouve d'autres lieux en France
40:57qui n'ont pas le droit au passe-culture,
40:58alors même qu'ils rentrent dans les critères, semble-t-il.
41:01Je suis comme vous, je suis dubitatif,
41:04je ne peux pas affirmer,
41:05je pense que nous avons une excellente ministre de la Culture
41:07et qui va, bien sûr, sans doute recadrer son administration
41:10de sorte que tout ça rentre dans l'ordre.
41:12Alors, ce qui est amusant,
41:13et on va terminer sur ce chapitre-là,
41:15c'est que Rachel Khan, qui était sur le plateau tout à l'heure,
41:18a fait partie, un temps assez court,
41:21de cette commission d'attribution,
41:23elle vous dit, les dessous des cartes.
41:26Au sein du Conseil d'administration,
41:28lorsque vous regardez la liste,
41:30vous voyez, c'est véritablement les petits hommes gris, en fait.
41:32C'est que de la bureaucratie.
41:33Et moi, ce que je voulais, au sein du passe-culture,
41:36c'était justement lutter contre le soft power international,
41:40redonner une vision à nos enfants,
41:43avoir aussi des artistes qui accompagnent nos jeunes, etc.
41:46Est-ce qu'il y a de l'idéologie ?
41:48On m'a dit, oui, oui, on va le faire.
41:50Donc, en fait, on va te sortir du Conseil d'administration.
41:53Et finalement, je n'ai jamais été rappelée.
41:55Et finalement, on finance,
41:57on donne des chèques sur des mangas, des Skybien, etc.
42:00Pourquoi on refuse Bernadette Soubirous ?
42:01Pourquoi on refuse Le Puy du Fou ?
42:02Est-ce que c'est de l'idéologie ?
42:04Disons-le, de gauche.
42:05Puisque la vision, ce n'est même pas un truc de gauche,
42:07c'est simplement un truc de médiocre.
42:10C'est-à-dire qu'en fait, il faut remplir un tableau Excel.
42:15Les voeux d'Anne Hidalgo, c'est toujours un moment important,
42:18les voeux d'Anne Hidalgo.
42:20D'abord, les voix sur Berge.
42:24Tous ceux qui, face à tous ces grands défis que nous affrontons,
42:27qui en fait prônent quoi ?
42:29L'eau tiède.
42:31L'eau tiède, comme méthode,
42:33ont toujours échoué et ils échoueront.
42:35Et ils savent qu'ils racontent des cracks.
42:38Les voix sur Berge, on nous avait dit que ça ne serait pas possible.
42:41Nous l'avons fait.
42:43Le plan vélo, on nous avait dit que ça ne serait pas possible.
42:46Nous le faisons.
42:48Voilà, et je vous rappelle que le principal opposant aux voix sur Berge,
42:51c'est Pascal Praud.
42:53Les voix sur Berge, en fait ces gens disent ce qu'on leur disait
42:56qu'ils ne pouvaient pas faire, personne ne disait ça.
42:58Les voix sur Berge, beaucoup de personnes sont opposées, disons.
43:01Mais c'est une catastrophe.
43:03C'est-à-dire que tu ne peux plus rouler dans Paris.
43:05C'est juste une catastrophe, mais elle l'a fait.
43:07Elle peut fermer aussi tout Paris.
43:09Vous préfériez les voix sur Berge avant ?
43:11Ah oui, ça est de loin.
43:13Les voix sur Berge, ça je vous assure, ça désengorgeait la capitale.
43:16Vous voulez qu'on y aille sur les voix sur Berge en ce moment-là ?
43:19Il y a moins de 2 degrés, il n'y a personne depuis ce matin.
43:21Donc il y a du monde l'été et le dimanche.
43:23Avec des petits berceaux.
43:25Tant mieux d'ailleurs, les gens peuvent se promener le dimanche.
43:27Très bien.
43:29La parole est à madame Cléodane Hidalgo sur la lutte
43:31contre l'invisibilisation des femmes.
43:34Trop souvent encore, aujourd'hui, des hommes s'accaparent
43:39des efforts des femmes.
43:41Elles sont mises au vent de la société
43:43en les rendant invisibles.
43:45Il est donc nécessaire de leur consacrer l'hommage
43:49et le temps qu'elles méritent.
43:51Je veux rappeler à quel point elles ont été
43:53et elles ont œuvré dans l'édification de notre pays.
43:57Je pense à toutes nos contemporaines, les athlètes, les écrivaines,
44:00les peintres, les scientifiques, les activistes,
44:02les femmes politiques aussi.
44:04Leur invisibilisation est toujours un réflexe
44:08et croyez-moi, c'est du vécu.
44:10Je sais de quoi je parle.
44:11Moi je trouve que c'est insupportable.
44:13C'est madame Hidalgo qui a souhaité l'invisibilisation
44:15du visage de Philippine parce que ça lui glaçait le sang
44:17à la mairie de Paris, dans les rues de Paris.
44:19Il me semble bien, si j'ai un bon souvenir.
44:23On va terminer avec une dernière séquence,
44:25c'est la disparition d'un géant, je vais me pousser le voilà.
44:27C'est David Lynch dont on a pris la mort ce soir.
44:30C'est Hilary Lula, c'est Mulholland Drive,
44:32c'est Elephant Man.
44:34Mulholland Drive, ça a fait beaucoup parler
44:36parce que c'est quand même l'un des films les plus mystérieux
44:38de David Lynch et de tout le cinéma mondial.
44:41Philippe Bidger et toute l'équipe de Pascal Praud
44:43lui a rendu hommage ce soir.
44:45Mulholland Drive, c'est formidable
44:47parce que vous pouvez faire une soirée complète sur Mulholland Drive
44:49pour chercher le sens de Mulholland Drive.
44:52J'ai un ami, un très grand critique,
44:55Philippe Rouillet, qui a fait un film d'une demi-heure
44:58pour expliquer comment il fallait le comprendre.
45:01Il l'a fait remarquablement,
45:03mais moi je n'ai pas toujours bien compris le film.
45:06Si le deuxième film est encore plus incompréhensible
45:08que Mulholland Drive, il faudrait faire un troisième film.
45:11On a éprouvé le besoin de l'expliquer.
45:17En tout cas, qu'on comprenne ou pas,
45:18David Lynch est un génie
45:19et c'était un géant de Hollywood qui s'en va.
45:21Merci beaucoup, merci de nous avoir suivis.
45:23C'était le Meilleur de l'Info.
45:24Merci à Maëva Lamy, merci à Ladislas Giscard d'Estaing
45:27et à Adrien Fontenot et toute l'équipe en régie
45:31qui m'ont aidé à préparer cette émission.
45:33Bye bye, à demain dans un instant.
45:34Vous avez rendez-vous avec Maureen Vidal pour l'édition de la nuit.

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