BFMTV met en place un nouveau numéro de l’émission spéciale “l’Assemblée BFM” présentée par Benjamin Duhamel ce mercredi soir. Au lendemain du discours de politique générale du Premier ministre, BFMTV réunit des représentants des principales formations politiques du pays pour débattre sur l’avenir du gouvernement de François Bayrou.
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00:00Il n'y a aucun cap, ce sont deux mots qui ne veulent rien dire, qui ont été dit des millions et des millions de fois par tous les gouvernements qui se sont succédés, de droite, de gauche.
00:09Aucun n'a prétendu, alors qu'il le faisait ouvrir les portes grand, toujours donner plus de visas, toujours plus de permis de séjourner,
00:16permettre aux clandestins et aux personnes qui rentrent de façon illégale sur le territoire de rester et de ne pas pouvoir être expulsées.
00:22Donc ce sont toujours les mêmes mots, toujours les mêmes échecs et surtout une politique contre les Français,
00:26puisqu'il y a une très large majorité des Françaises et des Français de toute obédience politique, d'ailleurs y compris à gauche,
00:31qui veulent cesser tout simplement cette politique d'immigration, qui veulent la réduire à une portion extrêmement congrue de quelques rares besoins qu'on peut avoir pour l'Espagne.
00:40Je finis et le lien, vous avez dit il n'y a pas de transition, je comprends qu'elle ne voit pas la transition, moi je la vois la transition.
00:46C'est évidemment un des tabous central qui explique la dérive des finances publiques, 50 ans de déficit public, 50 ans de contrôle migratoire.
00:55Évidemment quand vous avez plusieurs millions de personnes qui séjournent de manière légale sur notre territoire, mais dont le taux de chômage est deux fois supérieur au national.
01:04Donc c'est de la faute des immigrés s'il y a des problèmes de déficit et de dette ?
01:07Je n'ai pas dit que c'est de la faute des immigrés, donc ne réduisez pas un raisonnement.
01:10On dit que s'il y a des problèmes de finances publiques, c'est parce qu'il y a des problèmes d'immigration.
01:13Ça a commencé, on ne peut pas parler rationnellement de la politique migratoire.
01:19Si il y a plusieurs millions de personnes qui résident sur le territoire national dont le taux de chômage est bien supérieur au national,
01:29et si vous avez en plus plusieurs centaines de milliers de clandestins qui par nature ne peuvent pas travailler ou ne peuvent pas travailler dans des conditions normales,
01:36tout cela a un coût sur les finances publiques, sur le système de l'éducation, sur le logement, sur les aides sociales, sur le chômage, sur les retraites, sur l'ensemble des services français.
01:46Et prétendre depuis 50 ans que ça ne coûte rien et que ça rapporte, c'est un mensonge d'Etat depuis 50 ans.
01:53Zéro immigration ?
01:54Oui, comme en Italie.
01:55Quasiment pas.
01:56J'ai dit presque aucune immigration.
01:58Comment on fait pour que nos paysans puissent tailler les vignes ?
02:01On donne du travail aux Français.
02:02Mais ça ne marche pas !
02:03Qui peut travailler ?
02:04Ça ne marche pas !
02:05Ce qui ne marche pas, c'est ce que tu fais depuis 50 ans.
02:07C'est de l'idéologie, Jean-Philippe.
02:08Les Français ne veulent pas travailler.
02:09Même Mélanie, elle est venue parce qu'elle avait dit ce sujet.
02:11Mais qu'est-ce qu'on a, nous, dans nos circonscriptions ?
02:12On n'y arrive pas.
02:13On a toutes les semaines.
02:14Vous ne voulez pas les payer.
02:15Vous ne voulez pas payer les Français.
02:16Ça, je vais terminer.
02:17C'est moi qui n'ai pas terminé.
02:18Allez-y, Richard Ramos.
02:20Toutes les semaines, on a quoi dans nos circonscriptions ?
02:22On a des dizaines de chefs d'entreprise qui ont des salariés étrangers qui sont là depuis 5, 6 ans
02:27et qui n'arrivent pas à renouveler leur titre de séjour.
02:30On en fait quoi de ça ?
02:31On n'y arrive pas, les Français.
02:33Mais ça ne marche pas.
02:34C'est une mauvaise idéologie, Jean-Philippe.
02:36Il faut les payer.
02:37Pour le coup, vous méritez mieux que ça.
02:38Vous méritez mieux que ça.
02:39Ça va.
02:40Ils utilisent des examens.
02:41Ça fait 50 ans que vous n'y vous mettez pas.
02:43Moi, je pense.
02:44Là, vous êtes sur un créneau.
02:47C'est du marketing politique.
02:48On a besoin d'étrangers en France.
02:50Quand l'immigration, elle est choisie, c'est une chance pour notre pays.
02:53Elle n'a jamais été choisie en France.
02:54C'est une chance pour notre pays.
02:55Et toutes les entreprises en ont besoin.
02:56Ça ne veut rien dire.
02:57C'est des syllogans.
02:58Ce sont des syllogans.
02:59C'est des syllogans.
03:00C'est des syllogans.
03:01D'ailleurs, ce que vous dites, il y a un immense conseil.
03:02Vous faites une bonne chose.
03:03Vous dites, hop, les étrangers, ils sont au travail.
03:04Alors, hop, on prend les Français et on les remplace.
03:07Ça, je peux mettre un chiffre.
03:08Alors, s'il vous plaît.
03:09D'une vue de l'esprit.
03:10Au chômage.