Jean-Marc Péquin, Premier adjoint au maire de Saint-André, évoque la possibilité d'un report de la rentrée scolaire.
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00:00Pour l'instant, on n'évoque que le fait, mais je veux connaître la position du maire de Saint-André parce que je suis maire que par intérim et M. Bédié est le maire nommé par la population et j'attends son avis pour savoir si on peut proposer ce report de rentrée qui, techniquement, peut être intéressant parce qu'on n'a pas que nos 30 écoles,
00:25mais aussi les 3 lycées, les 5 collèges, puis les établissements spécialisés, puis ceux des écoles du second degré comme l'Épithèque, etc. Donc oui, il y a du monde derrière. Chaque fois qu'on commence à énumérer, la liste, c'est longue, mais on met en place des mesures.
00:42On aura les quantités d'eau à livrer pour toutes ces écoles. On cherche des solutions pour permettre de raccorder les écoles avec des citernes. Il ressort un point important, c'est qu'on est vraiment en situation de crise, de manque d'eau potable.
01:02Allez savoir pourquoi, mais les nuages nous évitent. On a déjà connu ce genre de situation de sécheresse, mais à ce point-là, non, jamais. Et en plus, ce qui est gênant, c'est que l'horizon de voir arriver la pluie dans des conditions suffisantes est assez lointain.
01:26On parle de fin février. Donc ça veut dire que la crise ne va faire que s'empirer. Ce qui est important, c'est que les gens comprennent ça. Ils comprennent qu'il faut économiser l'eau. Il faut suivre les gestes de n'ouvrir le robinet qu'au moment où on se lave les mains, on se lave les dents, de fermer, de ne pas laisser couler l'eau inutilement, de ne pas aussi faire des réserves.
01:55Ça ne sert à rien de faire des réserves parce que les réserves, elles ne vont pas être traitées. Et très vite, l'eau ne sera pas potable. Donc il faut vraiment que les gens prennent conscience qu'on a mis en place des systèmes.
02:07On s'est mis en accord avec la CIRES et la CISE qui, je dois le dire, sur cette opération, ont établi des relations avec nous très proches et comme on le souhaite. Comme on le souhaite dans tous les projets CIRES.
02:21Cette fois, on peut dire qu'on arrive à travailler main dans la main sur le règlement de cette situation de crise. Il va y avoir des dissolutions. Nous avions, nous, commencé les dissolutions d'eau potable.
02:33On les continue maintenant avec la CIRES et la CISE qui vont nous fournir 32 containers d'eau potable régulièrement de manière à pouvoir répondre aux besoins de la ville.
02:51Bien sûr, il y aura une dizaine de points de distribution. Les gens pourront venir. Nous allons nous occuper aussi, comme nous le faisons déjà depuis une dizaine de jours, des personnes qui sont soit en situation de handicap, soit en situation d'état de vieillesse qui ne leur permet pas de quitter leur domicile.
03:08Donc, pour elles, nous avons mis en place avec le CCRS de la ville un système de distribution au domicile de ces personnes. Depuis 2020, nous sommes élus au sein de la ville et au sein de la CIRES et nous avons demandé en priorité, lorsque nous avons élu le président de la CIRES, nous lui avons demandé de s'attaquer à la remise en état du réseau de distribution d'eau potable car on savait qu'il était vétus.
03:34On avait eu des états qui montraient qu'il y avait 40 à 50 % de pertes, ce qui est énorme. C'est-à-dire qu'on envoie beaucoup d'eau dans la terre et en plus, ça pose quand même un problème aussi de saluvrité puisque le tuyau qui communique avec la terre, ce n'est pas l'idéal. Et malheureusement, on n'a pas été entendu.
03:54C'est pour ça que j'ai tenu en début de dire que maintenant, ça va, mais qu'on espère que, compte tenu de ce qui vient de se passer, que la CIRES prenne les mesures, peuvent encore le faire, pour améliorer ce réseau de distribution. Nous l'avons fait, nous, sur certaines parties, en collaboration avec eux sur un chantier, Rénovation du centre-ville, Avenue de France et Avenue de Bourbon.
04:18Je veux dire qu'à un moment, on a arrêté parce qu'ils nous retardaient considérablement sur le chantier, donc on a préféré ne pas s'attaquer au réseau d'eau potable, mais on a quand même pu améliorer près de 800 mètres de réseau d'eau potable en centre-ville.
04:35Il y a un travail en coordination entre la CIRES, la CISE et la ville à faire. La CISE connaît les endroits, c'est facile de repérer les endroits où ça fuit. Il suffit de réparer. On ouvre, on enlève le morceau qui ne va pas et on remet un morceau qui va bien.
04:54Si les mesures sont mises en place, on compte plusieurs mois.