Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, face au trafic de drogue évoque une «submersion malgré les saisies» de plus en plus nombreuses.
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00:00C'est une submersion, vous avez raison. Cette submersion, on peut en prendre la mesure quand on compare, par exemple, le nombre de prises.
00:09Je vous ai dit, on est passé en un an, 2023-2024, d'une prise, d'une saisie pour la cocaïne, de 23 tonnes à 47 tonnes.
00:18Et pour autant, et pour autant, le prix ne bouge quasiment pas. Qu'est-ce que ça signifie ?
00:24Un prix, c'est une information. Ça signifie que dans l'offre et la demande, malgré nos prises, il y a toujours plus de marchandises qui débarquent sur le sol français.
00:33C'est la raison pour laquelle il faut changer de braquet. Je pense qu'on est arrivé au bout d'un système où on a des policiers, des gendarmes, des douaniers, etc.,
00:42une justice qui est intransigeante, qui est de plus en plus efficace, mais qui est totalement submergée et on ne lutte pas à armes égales.
00:50Et moi, ce que je veux avec le texte du Sénat, que j'avais un peu initié, puisque j'avais à l'époque déclenché cette commission d'enquête sur le narcotrafic
00:59quand j'étais président du groupe LR au Sénat, ce que je veux avec ce nouvel arsenal, c'est qu'enfin, il n'y ait plus cette asymétrie de moyens,
01:07qu'on puisse lutter enfin à armes égales avec ces narcotrafiquants.