Category
🗞
NewsTranscription
00:00Mais la dimension franco-algérienne, elle est centrale ici et vous avez évoqué très
00:04justement la question du rapport aux mémoires, donc la mémoire française par rapport à
00:08l'Algérie, la mémoire algérienne par rapport à la France.
00:10Et est-ce que de ce point de vue, on ne peut pas dire que le régime algérien, issu du
00:13FNN globalement, est fondé sur une mémoire revancharde qui fondamentalement s'alimente
00:18de la haine de la France ?
00:19Moi, je constate effectivement qu'aujourd'hui, ce régime utilise la France comme un carburant
00:24politique.
00:25Alors qu'encore une fois, la question qu'on devrait se poser, c'est comment peut-on
00:30trouver une voie de réconciliation ? Comment peut-on trouver une voie de dialogue ? Comment
00:33peut-on même travailler sur des intérêts communs que l'on peut avoir sur les questions
00:37économiques, sur le développement, sur les questions énergétiques, sur les questions
00:40sécuritaires ?
00:41Mais vous savez, la France respecte le peuple algérien, le président de la République
00:45respecte le peuple algérien.
00:46Il l'a dit d'ailleurs lors des voeux du 31 décembre.
00:49Nous, on ne joue pas avec ce sujet, c'est un sujet de politique étrangère, on ne joue
00:53pas avec ce sujet pour des raisons de politique intérieure.
00:56L'objectif, c'est comment est-ce qu'on construit une voie pour travailler ensemble
01:00sur nos intérêts ?
01:01Mais en effet, de temps en temps, pour défendre nos intérêts, il faut aussi avoir des outils
01:04pour assumer un rapport de force.
01:05Et dans ce cas précis, encore une fois, des laissés-passés consulaires, le cas précis
01:09des influenceurs, mais plus généralement sur la politique migratoire, effectivement,
01:13on dispose d'outils.
01:14Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud, l'a dit, donc il va y avoir une
01:17réflexion.
01:18Il n'y a aucun tabou sur le fait, en effet, de pouvoir renforcer et utiliser ces outils
01:21au niveau français, comme au niveau européen, sur l'aide au développement aussi, qui coûte
01:25plus de 100 millions d'euros par an.
01:27Ça fait partie, en effet, des outils.
01:28Et encore une fois, moi, je vous dis, je pense qu'on est plus forts si on le fait aussi
01:31au niveau européen avec nos partenaires.