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Raphaël Stainville revient sur les scènes de liesse honteuses après l’annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen : «Si ces jeunes se sont permis de se réjouir, c’est parce qu’il y a un processus de nazification qui s’est installé depuis des années».

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Transcription
00:00Effectivement, ça a choqué beaucoup.
00:01Mais ça rejoint l'idée de la rhétorique sur le camp progressiste ou réactionnaire,
00:05comme ça a été évoqué tout à l'heure.
00:06Eh bien, on va en parler dans un instant, justement.
00:08Mais si je peux me permettre, je pense que si ces jeunes se sont permis de se réjouir,
00:13de sabrer le champagne, de fêter ça et d'en appeler aussi,
00:17il ne faut pas l'occulter, à la mort prochaine de Marine Le Pen.
00:22Et Jordan Bardella, c'est parce qu'il y a un processus de nazification
00:29qui, depuis des années, s'est installé, faisant, et vous l'évoquiez à l'instant,
00:33de tout ce qui est différent d'eux ou qui appartiendrait à un camp,
00:39le camp réactionnaire, ce que vous voulez, le nouveau visage du nazisme.
00:44Et cette nazification, elle contribue, elle permet,
00:48parce qu'on déshumanise absolument l'adversaire politique,
00:51ces scènes de liesse, plutôt que le minimum de compassion
00:56que l'on peut attendre à l'égard d'une famille qui est ébranlée.

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